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vendredi 27 janvier 2023

Talbot Lago T26 GS Farina - 1951










Talbot était un ancien constructeur automobile français d'origine anglaise dont l'histoire est assez mouvementée. La branche française, devenue indépendante grâce à l'ingénieur entrepreneur Anthony Lago, fut vendue à Simca en 1958. Rachetée finalement par Peugeot, elle fut encore une fois revendue à Chrysler Europe vingts ans plus tard en 1978. En Grande-Bretagne, la marque vivra encore de façon étonnante jusqu'au milieu des années 1990. Cette vénérable marque appartient depuis au Groupe PSA ....







La seconde guerre mondiale a paralysé la grande majorité des entreprises françaises. La production de Talbot Lago s’est aussi arrêtée mais l’entreprise n’est pas totalement fermée. Malgré l’occupation, Antony Lago et son nouvel ingénieur en chef, Carlo Marchetti, avaient continuer à travailler sur un futur projet de coupé sportif luxueux. Les premiers essais des prototypes sont effectués au début de l’année 1942. Ces derniers s’avérant concluants, le projet avance correctement et, dès les premiers mois qui suivent la fin de la guerre, la firme est en mesure de sortir un véhicule nouveau, le très joli coupé Talbot Lago T 26 GS ....





Anthony Lago l’avait conçue pour être la voiture du gentleman-driver, un bolide que les amateurs de conduite sportive auraient la possibilité d’utiliser comme une voiture de course qu’ils pourraient engager dans les compétitions de haut niveau, le week-end, mais qui pouvait aussi servir de voiture "normale" au quotidien. La plupart des très luxueuses Talbot Lago T26 GS sont fabriquées entièrement par la firme elle-même, châssis et carrosserie. Cependant, certains châssis roulants sont livrés à des carrossiers de grand renom : Saoutchik, Letourneur et Marchand, Antem, Franay, Dubos, Guilloré, etc. ....





La Talbot Lago T26 GS présentée ici est l’un des derniers modèles Grand Sport fabriqué par Talbot Lago. C'est un modèle totalement originale unique et exclusif car le châssis roulant est confié au carrossier Stabilimenti Farina à la demande d’un client fortuné portugais. L’histoire dit que c’est Guiseppe Farina, lui-même, qui conduit la voiture à Paris pour qu’elle soit exposée sur le stand Talbot Lago au salon de l’Automobile de 1951. Après quelques essais dans les ateliers de Suresnes, le propriétaire récupère sa voiture et prend directement la route pour Lisbonne ....





Le nom de la voiture fait référence à la puissance fiscale du moteur '26 cv'. Entre la première présentation de la Talbot Lago T26 GS en 1946 et l’arrêt de sa production en 1955, seulement 36 modèles ont été fabriqués, aucun ne ressemblant à un autre à cause de la multitude de carrossiers et la demande de leur clients. Un succès bien modeste. Et pourtant Talbot Lago est le seul constructeur français important à sortir un véhicule complètement nouveau en cette période difficile d’après-guerre, alors que ses concurrents français les plus directs, Bugatti, Delage ou Delahaye, n’ont pu produire que leurs modèles d’avant-guerre plus ou moins remis au goût du jour ....





Le premier propriétaire de cette superbe Talbot Lago T26 GS Farina ne profitera pas longtemps de sa voiture car il aura un accident vers la fin de l’année 1951. Il vend alors son coupé à un compatriote qui, après réparations, va la conserver jusqu’en 1985. Elle changera de mains encore deux fois avant d’être acquise par un collectionneur qui la fera méticuleusement entièrement restaurer avant de la présenter au Pebble Beach Concours d’Elégance en 2010 où elle remportera le trophée « Best of Class ». L’année suivante elle sera encore présentée au Concorso d’Eleganza Villa d’Este ....





L'habitacle intérieur du superbe coupé Talbot Lago T26 GS Farina est l’un des meilleurs de l’industrie automobile française de l'époque, accueillant et confortable. Rien de voyant, mais des matériaux de qualité, parfaitement assemblés. Du solide. L’ensemble va à l’essentiel, dans un style maitrisé même si l'engin est typée plutôt sportif. La voiture est équipée de série d’un intérieur tout cuir de fort belle facture et d'un tableau de bord complet, harmonieux et bien pensé avec cinq petits compteurs et deux gros. De belles moquettes épaisses participent à l'insonorisation et au confort des occupants. L'espace n'est pas compté et on voyage avec aisance ....





Pour ce qui concerne la motorisation, véritable pièce d’orfèvrerie mécanique, le six cylindres conçu par Marchetti pour la Talbot T26 Grand Sport qui affiche une cylindrée de 4.482 cc est alimenté par trois carburateurs Zenith-Stromberg qui lui permettent de développer pas moins de 195 chevaux à 4500 t/mn. Ce qui en fait le moteur le puis puissant du moment, non seulement de la production française mais aussi au sein de la production mondiale car il n’y alors guère que les voitures de course qui peuvent atteindre une puissance supérieure. Ce moteur est accouplé à une boîte de vitesses présélective Wilson, qui figure alors avec celle à système électromagnétique Cotal parmi les meilleures de boîtes de vitesses de l’époque. Ces performances mécaniques lui permettent d’atteindre une vitesse maxi de l’ordre de 200 km/h ....






Caractéristiques techniques :

  • Énergie : essence
  • Moteur : 6 cylindre en ligne
  • Cylindrée : 4.482 cm3
  • Puissance : 195 cv à 4500 t/mn
  • Transmission : boîte de vitesses présélective Wilson




Sources : © Wikipédia - © Google Images - © JPEchavidre
- © StubsAuto - © Carpage - © RetroPassion - © Peugeot-Talbot





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vendredi 23 mars 2018

Giacinto Ghia Carrosserie






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La Carrosserie Ghia est une des plus anciennes entreprise italienne de design de voitures et de réalisation de carrosseries spécifiques automobiles créée en 1915 à Turin, par Giacinto Ghia. Né à Turin en 1887 Giacinto Ghia était un entrepreneur qui avait commencé sa carrière dans le domaine de l'automobile en tant que pilote d'essai chez Rapid et Diatto ....


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Ghia est l’un des grands noms de la carrosserie italienne qui a connu une histoire parfois difficile, mais a signé de nombreux chefs d’œuvres automobiles, tout en employant les plus grands designers. Pendant la première guerre mondiale dans son modeste atelier, il réalise ses premières carrosseries sur des châssis Seat, Itala et Diatto. Au lendemain du conflit, son affaire prospère et au cours des années vingt, l’entreprise s’est constituée une clientèle de riches particuliers en se spécialisant dans les voitures sportives mais aussi en répondant aux commandes des usines Scat, Fiat, Lancia et Spa. A ces partenariats s’ajoutent d’autres collaborations notamment avec Alfa Romeo ....





Avec Giugiaro, Italdesign, Touring, Pininfarina et Bertone, Ghia est l’autre grand de la carrosserie italienne. C’est également l’une des plus anciennes maisons de la péninsule, dont l’histoire foisonnante et complexe, voire chaotique, apparaît d’une grande richesse. Un parcours étonnant qui prend l’allure d’un roman, où, de Mario Revelli à Giorgietto Giugiaro en passant par Michelotti, Frua, Boano et Exner, se croisent quelques-uns des plus grands créateurs du design automobile. Avec pour conséquence une production en forme d’inventaire à la Prévert, où voisinent des modèles aussi divers que la Maserati Ghibli, la Volkswagen Karmann-Ghia ou les Chrysler construites en collaboration avec Detroit ....





Au début de l'activité, dans le domaine du design, Ghia entretient des relations privilégiées avec le comte Mario Revelli de Beaumont. Remarquable concepteur et designer au style novateur, ce dernier exercera une profonde influence sur le style de la maison au cours des années trente, notamment avec la vogue du style aérodynamique. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’usine turinoise est détruite par les bombardements. Quand Giacinto Ghia meurt subitement en 1944, la direction de l’entreprise revient à Mario Felice Boano, désigné dans son testament par le fondateur de l’entreprise. ....





A partir de 1948, la Carrosserie Ghia va fabriqué des modèles sur des châssis Fiat. En 1950, Luigi Segre est nommé directeur de l'entreprise et, à cette époque, les prototypes de Lancia Aurelia et Simca-Abarth sont construits. Notons également la réalisation de carrosserie hors-série sur les châssis Delahaye, Bentley et Talbot. Sous la direction de Luigi Segre , entre 1953 et 1963, de nombreuses firmes étrangères commandèrent des modèles chez Ghia, tels que Ford ou Lincoln mais aussi Volkswagen ou Volvo. Chrysler et son concepteur Virgil Exner est devenu un partenaire proche pendant 15 ans, et il y a même quelques Ferrari qui vont voir le jour à cette époque ....





Après la mort de Luigi Segre en 1963, la Carrosserie Ghia fut vendu trois ans plus tard, en 1966, à l'homme d'affaire Ramfis Trujillo, puis en 1967 à la société "Rowan Controller Co." en nommant l'Argentin Alejandro De Tomaso comme président et directeur général de l'usine de carrosserie italienne. Pendant ces années Ghia présentera divers modèles pour De Tomaso, Iso, Maserati, Simun, Oldsmobile, Isuzu, Fiat, Bugatti, Plymouth, Renault ou Lancia. C'est l'époque ou Ghia avait acquis l'importance et les dimensions d'une grande industrie, avec des activités et des intérêts qui englobaient tous les secteurs de l'activité, de l'étude des «voitures de rêve» aux projets de modèles de série, ou de véhicules spéciaux à la construction en série de carrosseries pour des tiers ....





En 1970, la société «Rowan Controller Co.» a vendu l'entreprise, laissant à Ford 80% des actions et les 20% restants à Alejandro De Tomaso, qui a conservé son poste de président de la société jusqu'en 1972, année dans lequel il a donné ses 20% à Ford. Coïncidant avec le démarrage de cette nouvelle propriété, Ghia a développé une voiture qui était très populaire, la De Tomaso Pantera, avec des mécaniciens Ford. Depuis 1972, les stylistes Ghia ont travaillé presque exclusivement pour Ford. À partir de 1973, le nom de Ghia est devenu le meilleur niveau de finition de Ford dans sa gamme de modèles grand public. La tendance a commencé en Europe ( Granada, Capri, Cortina, Escort, Fiesta, et plus tard Sierra, Orion, Scorpion, Mondeo, Focus ont tous eu des niveaux Ghia), mais s'est rapidement répandue dans le monde entier, notamment aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Australie ....

Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Carrosserie Ghia
© - YouTube © - Motorlegend



La mythique Volkswagen Karmann Ghia ...



La superbe Renault Floride Ghia ...





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vendredi 17 mars 2017

Le Salon de l'Auto Journal Magazine






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L'Auto-Journal est un magazine généraliste bimensuel consacré à l’automobile créé en 1950 par Robert Hersant en compagnie de Jean-Marie Balestre et dirigé par Gilles Guérithault. Il fut revendu en 1994 à l'éditeur anglais EMAP et racheté douze ans plus tard par le groupe de presse italien Mondadori. Depuis octobre 2009, le magazine est détenu à part égale par Mondadori et l'éditeur allemand Springer. Outre les parutions bimensuelles, l’Auto-Journal possède aussi une autre édition spécialisée consacrée aux véhicules 4×4 et fait également paraître régulièrement des hors-série dont l'incontournable numéro annuel " Spécial Salon " très attendu ....


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Le tout premier numéro spécial du magazine Le Salon de l'Auto-Journal paraît en septembre 1951 et donc aujourd'hui il en est à sa 65ième édition. C'est devenu un genre de bible sur l'automobile, et tout amateur de belles mécaniques se doit de collectionner d'une année sur l'autre cette publication, qui constitue depuis 1951 une référence absolue incontestée. À une époque où la tenue de route des voitures, dans la France d'après-guerre, était aléatoire, ce magazine a été le premier à tester en conditions réelles les voitures. Les essais, très détaillés et fort bien écrits, menés par le célèbre essayeur André Costa, constituent aujourd'hui une référence pour les passionnés qui y trouvent une mine d'informations sur les automobiles d'autrefois ....





Dès ce premier numéro spécial du magazine Le Salon de l'Auto-Journal, les dessins des voitures étaient alors réalisés par le spécialiste et historien de l'automobile très réputé René Bellu. La rubrique « Le point de vue de Madame », écrite par deux femmes, Marianne Antoine et Florence Rémy, constitue à elle seule un morceau de bravoure journalistique. Ce premier numéro qui compte 84 pages est imprimé au format 235 x 310. L'équipe de journalistes, anonyme à l'époque puisqu'elle signe « la rédaction », met déjà en avant son objectivité et son impartialité, ce qui dans ces années la n'était pas une évidence dans le petit monde de la presse automobile ....





Les sujets traités dans les anciens numéros du magazine Le Salon de l'Auto-Journal sont en grande majorité des essais des automobiles françaises courantes de l'époque comme par exemple les Citroën, Rosengart, Renault, Panhard, Simca, Peugeot, Ford, ou Hotchkiss. Les autres automobiles, celles de prestige comme les Salmson, Talbot, ou Delahaye, ainsi que les cabriolets et les utilitaires légers, font l'objet d'articles un peu moins détaillés. Seulement quelques pages sont réservées à un petit panorama des automobiles étrangères, mais ce sujet reste encore marginal faute d'ouverture des frontières, ainsi qu'au détail des tarifs des voitures françaises ....





Depuis l'édition de 1953 du magazine Le Salon de l'Auto-Journal, la pagination augmente à 100 pages, et la couverture adopter la couleur avec de fort belles illustrations de dessinateur célèbres comme Rémi Réhault, Géo Ham, ou René Ravault. Les bancs d'essais commencent à s'intéresser désormais aux voitures étrangères comme les Kaiser, Aston Martin, Jaguar ou Porsche. Quelques paragraphes traitent aussi de voitures plus marginales, comme les Gordini, Cunningham, Muntz, ou Pegaso. Dans les années 70, c'est désormais du 50/50 car la moitié du numéro est consacrée aux voitures françaises, l'autre aux voitures étrangères. L'édition du magazine se distingue maintenant par sa reliure à dos carré et la pagination qui augmente à 196 pages. La couleur gagne une nouvelle fois du terrain et la revue se veut d'un millésime à l'autre de plus en plus complète ....





Dés les années 80, le magazine Le Salon de l'Auto-Journal adopte un nouveau format de 255 x 340 tandis que son nombre de pages passe à 280. Les productions des " petits pays " sont maintenant analysées avec force détails, qu'il s'agisse de l'Afrique du Sud, de l'Australie, ou du Brésil. La revue adopte une maquette encore mieux structurée. La couleur gagne encore du terrain et les constructeurs sont présentés par pays, puis par ordre alphabétique au sein de chaque pays. Tous les commentaires et les caractéristiques sont plus détaillés que jamais. Chaque marque est désormais séparée de la suivante par une bande noire dans laquelle s'inscrivent le nom et l'adresse du constructeur. Le magazine prend une longueur d'avance qu'il gardera longtemps sur les titres concurrents. L'amateur trouve désormais toutes les informations qu'il recherche sur tel ou tel modèle, d'une année sur l'autre ....





Dans les années 90 à 2000, avec l'ère de l'informatique et aussi du numérique, la photographie couleur envahie elle aussi le magazine Le Salon de l'Auto-Journal. L'éclectisme des sujets traités en dehors de l'inventaire des automobiles en lui-même devient plus intéressant avec les nouveautés techniques, le sport automobile, les breaks, les voitures de demain. On apprécie spécialement les pages consacrées aux carrosseries spéciales réalisées par des carrossiers-designers comme, Vignale, Frua, Pininfarina, Bertone, Ghia ou Zagato. Plusieurs nouveaux sujets de nature très différente sont abordés comme les véhicules tout-terrain, la technique moderne, les voitures de ceux qui nous gouvernent, les dimensions des breaks, les voitures pour salons " concept car ". Quelques articles sont aussi consacrées à une description des principaux types de moteurs qui équipent les différentes marques de voitures ....





Au début des années 2010, le magazine Le Salon de l'Auto-Journal a définitivement trouvé son rythme de croisière suite à son rachat et à la nouvelle génération de rédacteurs qui est arrivé. Le paysage automobile évolue, et le magazine aussi. Des pays autrefois secondaires deviennent majeurs dans la production automobile comme l'Espagne, la Corée, ou la République Tchèque, et leurs constructeurs gagnent leur place dans le classement des grands producteurs. La pagination ne cesse de progresser, pour dépasser les 400 pages soit quatre fois plus que durant les premières années. Évidemment, la maquette s'est modernisée et la revue demeure après plus de 65 ans d'existence un incontournable, que tous les amateurs, même ceux qui ne lisent pas régulièrement le bimensuel, s'arrachent dès sa parution ....






Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - L'Auto-Journal






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mercredi 22 février 2017

Affiches Automobiles Vintage






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Quel passionné d'automobiles n'a pas en sa possession au moins un exemplaire d'un quelconque document publicitaire d'une marque qu'il affectionne. Que ce soit un catalogue, un flyer, une brochure, un prospectus, un dépliant, une carte postale, une affiche, le choix est vaste et varié pour en faire une collection ....


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Je me suis volontairement limité dans cet article pour vous présenter seulement une quarantaine d'affiches publicitaires sur le monde de l'automobile après vous avoir déjà proposé des prospectus publicitaires dans un autre article. Mais mon choix s'est porté sur les anciennes affiches éditées entre 1920 et 1950. C'est en fait une époque ou l'affiche est devenu un support en vogue très prisé par tous les constructeurs automobiles. En effet, toutes les marques, même les plus rares, populaires ou luxueuses ont eu droit aussi à leurs affiches, c'est devenu un incontournable ....





Suivant la marque automobile qui les produit, les affiches publicitaire sont souvent une question de moyens, d'inspiration ou simplement de mode. Tantôt basiquement descriptive, quelque fois poétique, simplement technique ou au mieux artistique, les affiches publicitaires font souvent rêver et permettent à celui qui les collectionne de rassembler un musée imaginaire que personne n'arriverait à concrétiser en réel ....





Si ces très anciennes affiches publicitaires d'avant guerre étaient plutôt simples et classiques, le plus souvent en trois couleurs avec un message très court qui devait frapper les esprits, elles étaient cependant vraiment belles et très soignées. En fait elles créaient un style à part entière car elles étaient illustrés de dessins très réalistes et colorés qui fatalement attirait l’œil du passionné d'automobile ....





Ce style si particulier du genre art-déco est le plus recherché par les collectionneurs car on y trouve des œuvres graphiques de dessinateurs illustrateurs célèbres de l'époque comme par exemple Géo Ham, Alex Kow, Rob Roy, Janko, Gerry Bishop, Théo Brugière, R. Géri, René Luc, Raoul Auger, Luc Barbier, André Bermond, Philippe Chapellier, Pierre Collet, André Dumas, ou aussi Théo Roger ....





A une époque aujourd'hui révolue ou les nouvelles technologies modernes du numérique et de la photo n'avaient pas encore pris le pas sur la peinture ou l'aquarelle, les superbes dessins et les magnifiques illustrations réalisés par ces artistes de grand talent faisaient le bonheur de toutes les marques automobiles de l'époque qui n'hésitaient pas à faire appel à leur service pour leurs affiches ....





Cette époque révolue mais tellement kitch et vintage fait aussi le bonheur des collectionneurs les plus avertis car il est essentiel que les souvenirs de chaque génération soient préservés. En effet, il n’y a pas bien longtemps, les amateurs de voitures anciennes ne juraient que par l’avant-guerre, ce qui a donc suscité un nouvel engouement pour les affiches publicitaires qui s'y rattachent ....





L'intérêt pour ces affiches publicitaires se double d’une rareté évidente car aujourd'hui beaucoup des marques automobile de l'époque ont disparues. En effet plus de Salmson, Talbot, Panhard, Hotchkiss, Delage, Delahaye, Rosengart, Facel Vega, Simca, ou Matford, sans parler de la production étrangère, et donc ces différentes affiches sont aujourd'hui très recherchés par les collectionneurs. A l'époque, toutes les marques rivalisaient de moyens publicitaires de plus en plus importants pour se faire une place au sommet de la hiérarchie des constructeurs ....


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Le dessin a progressivement laissé la place a la photographie a partir de 1960 car ces années virent la généralisation de la quadrichromie, et donc une meilleure qualité de l’illustration photo qui poussait vers la sortie les artistes illustrateurs des années précédentes. Les collectionneurs avertis estiment à plus d'un million le nombre d'affiches publicitaires automobiles différentes imprimées avant guerre, c’est dire le travail de recherche si vous souhaitez vous lancer, courage ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - AllPosters






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