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vendredi 19 juillet 2024

Quelques voitures françaises "Plein air de plage"









Les voitures dites " de plein air de plage " sont globalement des voitures populaires qui sont transformées ou qui servent de base à ces modèles spécifiques. Ce sont évidemment des véhicules pensés pour l’été et pour profiter du beau temps mais qui vont plus loin qu’un simple cabriolet car il faut être honnête, ces autos sont difficilement utilisables dans des conditions normales de circulation. Elles servent surtout en ville pour se rendre de son lieu de villégiature à la plage, tout en profitant, déjà, du bon air marin. Des années 50 aux années 80, les constructeurs français ont été créatifs et les exemples de voitures de plage sont nombreux et on en trouve avec des performances et des définitions différentes. Elles peuvent présenter des portes échancrées, parfois des assises en osier ou en matériaux insensibles à l'humidité, et presque toujours une carrosserie ouverte. L'habillage extérieur est en général réalisé avec des matériaux plastiques ou composites autre que le métal ....


** CITROËN **

** Citroën Méhari **




La plus célèbre de toutes les voitures de plage française c'est incontestablement notre bonne vieille Citroën Méhari. C'est une voiture pour les loisirs, le plein-air et les balades en famille. Sa carrosserie conçue par Roland de La Poype, pionnier de la plasturgie, est en plastique ABS. Produite depuis 1968, la Citroën Méhari s'est écoulée à environ 150.000 exemplaires en incluant la version 4X4. Même si on la rencontre plus volontiers aux abords des stations balnéaires aujourd'hui, la Méhari était avant tout conçue comme un véhicule utilitaire, la banquette arrière était d'ailleurs en option. La Citroën Méhari est basée sur le châssis plate-forme de la Dyane et est équipée du moteur Citroën de 602 cm3 type AK2, variante qui équipait à sa sortie la Dyane 6 et la 2cv fourgonnette AKB 2 développant 29 chevaux à 5.750 tr/min. Les pièces composant la voiture, à part la carrosserie et la bâche, proviennent pour l'essentiel d'autres modèles de la marque, volant de 2 CV, roues, phares, essuie-glace, frein à main de Dyane, feux arrière de fourgon Type H. La suspension est à ressorts longitudinaux sous caisse, amortisseurs à friction et batteurs à inertie les premières années, puis avec amortisseurs télescopiques. C'est aussi l'un des rares véhicules dont les pièces sont toujours produites de nos jours bien après l'arrêt de la commercialisation en 1987 ....


** Citroën Lacoste **




La Citroën Lacoste est présenté au Mondial de l'automobile de Paris 2010. Développé en association avec la marque de prêt-à-porter sportif français Lacoste, la marque aux chevrons cherche ainsi à se constituer une image chic et branchée. Son design a été dirigé par Céline Venet, fille du styliste Jean-François Venet. Le mot d'ordre du concept est la simplicité, le véhicule est en effet dépourvu de tout superflu et revient à la valeur essentielle d'une automobile de plein air de plage. Dépourvu de portière, l'étonnante Citroën Lacoste s'inspire de la Citroën Méhari. Elle est motorisée par un trois cylindres essence de 1,2 litres de cylindrée couplé à une boîte robotisée, ensemble issu de la Citroën C1, le tout disposé à l'avant sur un châssis tubulaire. Elle est dotée d'une capote pneumatique à gonflage automatique et d'un pare-brise repliable. Le système d'optiques a la particularité d'être dissimulé sous la carrosserie. Dans l’habitacle, c’est la simplicité qui domine avec une instrumentation qui se fait par l’intermédiaire d’une barre lumineuse sur l’intégralité de la planche de bord. On notera également la présence d’un volant deux branches, les appuie-tête suspendus et les rangements disposant de zip, un peu à la manière de vêtements ....


** Citroën AX Mega Club **




La Citroën AX Mega Club construite jusqu'en 1998 est une alternative crédible à la succession de la Méhari, modèle iconique abandonné en 1987. Avec une bonne partie des avantages de la Méhari, et une technologie plus récente favorisant le comportement routier et la sécurité. C'est en fait un modèle récréatif dérivé de la Citroën AX produit en 1992 par le constructeur de voitures sans permis Aixam sous l’appellation Mega afin de se faire une place sur le marché des voitures avec permis. La motorisation est confiée a des moteurs PSA, un essence de 1,1 Litres de 55 chevaux, un autre essence de 1,4 Litres de 70 chevaux ou un diesel de 1.5 Litres de 58 chevaux. Il n'y a pas de porte à l'arrière de la Citroën AX Mega Club, mais une partie de la carrosserie peut être retirée en été pour mieux s'accorder avec l'absence de portes à l'avant. Pour le modèle doté d'un toit et d'une bâche type Méhari, la bâche est amovible, et le toit se démonte en 3 parties laissant seulement un arceau relié à la partie haute du pare-brise ....


** Citroën Berlingo Coupé **




La Citroën Berlingo Coupé de plage présentée au Salon de Paris en 1997 est un pick-up de loisirs moderne élaboré avec le designer Bertone qui métamorphose totalement la triste et ancienne Berlingo de série. Seules les deux places avant sont recouvertes, l'arrière faisant office de plateau. Le toit peut être équipé d'un support pour transporter les planches de surf. C'était une voiture vendue avec des chaises longues, du jamais vu dans l'histoire de l'automobile. Des tablettes escamotables supportent des boissons rafraîchissantes tandis que les haut-parleurs externes distillent la douce musique de la radio de la Citroën Berlingo Coupé de plage. Pour le tableau de bord, les cadrans incorporés rappelant des vagues océaniques sont équipés d'aiguilles bleues. Le plateau de la camionnette arrière pourrait être équipé de deux chaises inclinables de plage pour bronzer après que la lunette arrière puisse être abaissée électriquement. Dans l'esprit, elle n'est pas très différente de la Méhari mais tout en s'appuyant sur le succès des « pick-ups de loisirs » en Amérique du Nord. Cette voiture était propulsée par le moteur 1,8 litre de la Xantia, développant 103 chevaux et offrant une vitesse de pointe de l'ordre de 165 km/h ....


** RENAULT **

** Renault 4L Plein Air **




Produite de 1968 à 1970, cette série très limitée a été baptisée Renault 4L Plein Air et construite à environ 600 exemplaires. La Plein Air modifiée par la société Sinpar est résolument tourné vers la ballade et les vacances, d’ailleurs, la campagne promotionnelle de la voiture la montrera souvent mise en scène sur la plage. La partie avant est conservée, avec un entourage de pare-brise adapté pour recevoir l'ancrage de la capote. Les flancs avec les portières et le toit sont supprimés. Le hayon arrière est coupé en deux, seule subsiste la partie inférieure. Les enjoliveurs de roues sont empruntés à la R4 Parisienne. Ce qui reste de la carrosserie est évidemment renforcé sur les côtés. La Renault 4L Plein Air est peinte exclusivement en blanc avec des garnissages intérieurs en simili cuir noir. La mécanique est celle de la R4 Export, et donc le moteur Cléon de 845 cm3 qui développe 30 chevaux ....


** Renault Rodéo **




Bien moins connue que son inspiratrice, la Rodéo fut à la Renault 4L ce que la Méhari était à la Dyane, c'est à dire un dérivé tout-chemin découvrable à la carrosserie minimaliste en plastique. Présentée au printemps 1970, la Renault Rodéo sur base Renault 4 est fabriquée sous la direction de Raoul Teihol au sein de sa société ACL. Elle est distribuée dans le réseau Renault, qui en assure également l'après-vente. Sa cible est clairement la Citroën Méhari mais au final sa production a été deux fois moindre. La transformation quatre roues motrices Sinpar était disponible en option. Quatre version de la Renault Rodéo sont disponibles passant ainsi de entièrement décapotée et sans portes à 4 places entièrement fermée et capotée avec vitres latérales et deux portes. Le moteur le plus puissant utilisé est celui issu de la 5 GTL de 1.289 cm³ qui développe 47 chevaux. La production du modèle a été arrêtée en octobre 1986, ce fut un demi-échec, et ne connut ensuite pas de successeur dans la gamme Renault ....


** Renault Car Système JP4 **




Les inventeurs de la JP4 s'appellent Patrick Faucher et Gérard Maillard, qui a la fin des années 70 proposent avec leur entreprise Car Système de transformer des 4L en véhicules découvrables, allégés et rehaussés, possédant de bonnes capacités de franchissement pour ce qui devient des Renault Car Système JP4. La plateforme d'origine est raccourcie de 27 centimètres au niveau du plancher, le véhicule est également rehaussé en jouant sur le réglage de chaque barre de torsion avant et arrière. Esthétiquement, la voiture voit son pavillon découpé, la transformant ainsi en cabriolet avec un arceau permettant de conserver une rigidité suffisante. Le véhicule perd également ses portières et son hayon, remplacé par un volet s'ouvrant vers le bas. Des extensions en polyester habillent les flancs de la voiture. Le moteur de la Renault Car Système JP4 est le Cléon dans sa version de 956 cm³ qui apparue sur la 4L au milieu des années 80 développe 34 chevaux ....


** Renault Gruau Belle Île **




En 1988, Car Système Style, forte de son expérience réussie avec la JP4 se lance donc dans l'étude d'un successeur à la JP4, et se tourne vers la Super 5. Le prototype, sera tout juste prêt pour le salon de l'auto 1988. En Mai 1989, la régie Renault donne son homologation à ce prototype qui peut donc rentrer en production., mais il faut encore attendre l'homologation par le Service des Mines. Tous ces délais cumulés mettent l'entreprise dans une situation économique instable en redressement judiciaire qui doit finalement renoncer à toute production début 1990. La Renault Gruau Belle Île sera finalement construite par la Carrosserie Gruau de Laval qui reprend à son compte la production de la Belle Ile, en y apportant quelques améliorations. Toit ouvrant en verre teinté Britax, maniement simplifié de la capote, le hayon est maintenant en tôle, la couleur unique blanche avec capote et arceau bleu, les enjoliveurs Pentagone blanc, le Stripping Belle Île spécifique sur les ailes arrière et le capot, la sellerie reprise de la base Rio de Five ou sellerie bleu disponible en option. Le réseau Renault assure la distribution des 501 nouveaux exemplaires de la Renault Gruau Belle Île jusqu'à ce que la fabrication cesse au cours du second semestre 1991 faute de rentabilité ....


** TALBOT - MATRA **

** Talbot Rancho Wind **




Pendant le Salon de Paris 1980, le carrossier Heuilez présente le concept car Talbot Wind, un pick-up qui surfe sur la mode des véhicules de loisirs et de plein air de plage quelques années après la sortie de l’inimitable Simca-Talbot Rancho. La très étonnante " Talbot Rancho Wind " était née avec des chromes qui disparaissent au profit d'un bleu très soutenu, la calandre de série laisse place à une calandre de Rancho peinte en blanc, des jantes à étoile blanches font leur apparition surélevant ainsi le VF2, les phares sont protégés par un grillage bleu, sans compter ses phares longues portées sur le toit, un arceau bleu se place au niveau de la benne arrière pour supporter une planche à voile, un logo Talbot apparaît à l'arrière et des logo Wind fleurissent un peu partout sur la voiture qui s'harmonise en blanc et bleu. Le résultat est clinquant, mais c'est ce qui était recherché, prouver qu'avec un minimum de goût et d'investissement, on peut proposer quelque chose de nouveau, de gai, d'adapté au marché grandissant des véhicules de loisirs. La vocation de la Talbot Rancho Wind selon Heuliez, c'est la plage, la mer, comme en témoignent le support pour planche à voile et le plateau recouvert de matelas en tissu-éponge, tissu que l'on retrouve sur les sièges et les garnitures de porte dans la cabine. Sous le capot de la Talbot Rancho Wind, c’est la motorisation de la version Simca 1100 Ti, une simple évolution du 1300 cm3 de 82 chevaux .....


** Matra M72 **




La Matra M72 est dévoilée au Mondial de l'Automobile en 2000, une sorte de "moto à quatre roues", dont l’aspect général évoque les buggies des années 70. Le conducteur et le passager sont à l’air libre, juste protégés par un toit rigide démontable et un grand pare-brise. L'objectif est de s'écarter au maximum de l'univers automobile aseptisé. En soulignant le châssis sans le surcharger, les designers ont créé un nouveau concept de véhicule, entre l'auto et la moto, totalement ouvert vers le ciel, la route et les sensations. L’intérieur est très dépouillé, une console en acier brossé mettant en scène le tachymètre et un second compteur portant différents indicateurs. Très high tech, l’ensemble pèse seulement 380 kilos grâce à l’emploi de matériaux légers en aluminium pour le châssis et thermoplastique pour le capot et les ailes. Avec son moteur 750 cm3 d'origine motocycliste de marque Suisse Weber et sa puissance de 20 chevaux, également proposée dans une version 50 chevaux, la Matra M72 s'inscrit dans la catégorie des quadricycles à moteur qu'il est possible de conduire à partir de 16 ans. Elle ne dispose que de deux sièges mais rempli son office pour une voiture plein air de plage ....


** JEEP **

** Jeep Grandin Dallas **




La Dallas est une petite voiture décapotable française conçue par Jean-Claude Hrubon au début des années 1980 qui est une évocation de la Willys MB militaire américaine, dite « Jeep ». La mécanique et le châssis sont empruntés à la Renault 4 et la voiture est livrable montée ou en kit. Mais l'affaire vivote, pire elle arrive au bord du dépôt de bilan. C'est là qu'intervient le chanteur Frank Alamo, Jean-François Grandin de son vrai nom, qui rachète l'entreprise. Rapidement, il remplace la carrosserie en tôle pliée par une carrosserie en fibre de verre et gelcoat. En 1987, c'est enfin la sortie d’une toute nouvelle Jeep Grandin Dallas, la voiture abandonne les éléments provenant de Renault 4L, elle se métamorphose, elle adopte un nouveau châssis plateforme galvanisé à chaud, une carrosserie en polyester et s’équipe d’une motorisation PSA, faisant d’elle un véhicule sans aucun problème de corrosion et de fiabilité. En 1993, un nouveau lifting est effectué, la Jeep Grandin Dallas est re-stylée, sa carrosserie s’arrondit avec une ligne moins typée « armée », elle reçoit alors un châssis qui lui est propre, et un moteur, une boîte de vitesses et des trains roulants issus de la Peugeot 205. Plusieurs motorisations essence ou diesel sont proposées avec des puissances allant de 59 à 85 chevaux. En 1996, le chanteur revend sa société qui lui survit deux années encore avec au final environ 3.500 exemplaires produits jusqu'en 1998 ....

** Jeep Scarlette Volteis **




La Scarlette débute en mars 2007 produite par la Société de Construction de Véhicules Electriques (SCVE) et vendue sous la marque Tender. La Scarlette par son physique évoque un curieux métissage entre une Austin Mini Moke et une Jeep. Les initiateurs du projet ont l'ambition de produire la Scarlette en grande quantité afin d'obtenir un prix de revient bas, et ainsi de la rendre accessible au plus grand nombre, mais ce " business plan " ne va pas fonctionner comme prévu. L'affaire est reprise en mars 2010 par la société Electric Car qui va proposer la voiture en plusieurs versions dites écologiques, l'une à deux roues motrices et un seul moteur électrique sur le train arrière, et l'autre à quatre roues motrices et deux moteurs. L'insolite Jeep Scarlette Volteis devient ainsi une des toutes première voiture de plein air de plage à motorisation électrique. La carrosserie en aluminium et le châssis en acier inoxydable sont insensibles à la corrosion. Dépourvue de chauffage, couverte d'une simple bâche, la voiture assume parfaitement son nouveau positionnement marketing haut de gamme dans le créneau des véhicules de loisirs. Son train avant à double triangulation et son châssis tubulaire d'un diamètre généreux inspirent confiance. La bonne surprise provient de l'agrément de conduite. Le châssis largement dimensionné assure un comportement routier plus que satisfaisant pour un véhicule ne dépassant pas les 70 km/h. Les suspensions distillent quant à elles un confort de bon niveau. D'autre part, la Jeep Scarlette Volteis n'a rien de poussif. Malgré sa faible puissance, elle n'a aucun mal à s'insérer dans la circulation. Volteis interrompt ses productions en 2019 avec un peu plus de 200 exemplaires vendus .....


** ACREA **

** Acrea Zest **




L'étonnante Acrea Zest est un véhicule lourd à moteur fabriqué depuis 2006 et reprenant le principe de la Citroën Méhari avec sa carrosserie tout en plastique. Elle doit son existence à Stéphane Solbach et Jean-Pierre Josseau, deux anciens de chez Matra. Fruit du croisement entre un roadster anglais et un buggy US la Zest fait partie de la famille des quadricycles. Descendante des Mini Moke et autres Citroën Méhari, ce drôle d'engin de 3,21 m de long détonne dans notre quotidien automobile plutôt conformiste. Parfaitement symétrique de profil, la Zest n'a ni queue, ni tête pour un meilleur équilibre et entre de plein pied dans la catégorie des voitures de plein air de plage. Avec ses formes rondouillardes, la carrosserie thermoformée est teintée dans la masse et peu sensible aux intempéries et aux aléas de la ballade, de plus elle prend appui sur un châssis en aluminium. L'insolite Acrea Zest offre des sensations plutôt marrantes, parvenant à se faufiler un peu partout avec aisance et sécurité, mais attention le pare-brise plutôt "rikiki" rend obligatoire le port de lunettes. Le bicylindre essence Lombardi de 505 cm3 et 21 chevaux permet d'atteindre 110 km/h. L'adoption d'un variateur facilite la conduite avec seulement une pédale d'accélérateur et une autre de frein. Acrea propose en 2014 une version électrique capable de rouler pendant 200 km à 45 km/h .....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Citroën © - Renault
© - Talbot © - Matra © - Jeep © - Acrea © - Carcatalog




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vendredi 30 novembre 2018

Études de Styles Automobiles









La conception d'une automobile est un long processus, c'est le travail effectué par une équipe pluridisciplinaire composée d'ingénieurs, de spécialistes de l'ergonomie, de stylistes intérieurs, de designers extérieurs, de modélistes, de maquettistes et de spécialistes du marketing qui fixent les contraintes et les attentes liées au style, pour mener à la réalisation finale et la mise en production du véhicule ....





Les contraintes techniques de fabrication, mais surtout les attentes de la clientèle liées au style des voitures qu'elle souhaite acheter deviennent une donnée incontournable que toutes les firmes automobiles prennent évidemment en compte avant toute conception d’où les études de style. La conception a beaucoup évolué au cours de l'histoire de l'automobile. Au début, tout était à inventer mais suite aux tâtonnements des premières idées, ont succédé des méthodes de conception et des processus d'ingénierie très précis ....








On peut donc dire que la conception des automobiles dans ce contexte est principalement concernée par le développement de l’aspect ou l’esthétique visuelle du véhicule. C'est un fait incontestable les voitures se vendent mieux si elles correspondent aux attentes stylistiques de la clientèle. Voici donc une cinquantaine d'études de style différentes qui ont ou non abouties sur des voitures mises en production ....








À la fin du XIXe siècle, quand furent conçues les premières automobiles, elles étaient l'œuvre de génies de la mécanique et bien souvent, les schémas et les plans étaient rudimentaires. Et donc l'automobile a connu un développement parallèle à l'influence des écoles de style automobile au XXe siècle avec un âge d'or de la voiture de rêve aux États-Unis dans les années 1950, du prototype de salon en Italie dans les années 1970 et du concept car au Japon dans les années 1990 ....








De nos jours, la mise en production d'une voiture passe immanquablement par une étude de style poussée qui aboutit sur un véhicule conceptuel. C'est devenu une obligation pour tous les constructeurs automobiles qui présentent ensuite ce concept-car lors des grands salons automobiles internationaux à Bruxelles, Détroit, Genève, Turin, Paris, Francfort, Tokyo, et Pékin ....








Ces études de styles doivent répondre à un cahier des charges préalablement établi qui doit aboutir sur un design de l'automobile capable de communiquer aux clients des traits caractéristiques enviables comme par exemple la puissance, la vitesse, la sportivité, la robustesse, la fiabilité, la sécurité, la beauté, le luxe ou autres thèmes auxquels l'automobiliste s'identifiera pour afficher son identité personnelle ....








La plupart des concept cars ne sont pas destinés à être mis sur le marché tels quel car le processus d'étude de style d'un nouveau modèle dure environ entre trois et cinq ans et peut donc fatalement passer de mode. En fait, les designers doivent donc prédire ce qui va être à la mode dans les années à venir mais pas trop en avance non plus, car le consommateur ne doit pas avoir un choc. Bien des compagnies automobiles possèdent leur propres bureaux de design. La plupart des grands constructeurs possèdent même des bureaux sur d'autres continents pour sonder les demandes et les caprices des marchés locaux. Les compagnies peuvent également consulter des bureaux de design indépendants comme IDEA, Fioravanti, Matra, Heuliez, Silvax, Designworks, Zagato, Motor City, Foresee, Bertone, Italdesign, Pininfarina, Scaglietti, Ghia, ou Karmann qui ont donné certains des plus beaux styles de voitures ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images





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vendredi 19 mai 2017

AutoDiva Magazine






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AutoDiva est un magazine généraliste automobile français créé en 2009 et publié par la société d'éditions de presse portant le même nom. Cette belle revue est gérée par Gérard Gamand, son fondateur, qui cumule avec un certain talent les fonctions de Rédacteur en Chef. C'est tout simplement un magazine exceptionnel sur l'histoire de la course automobile, une véritable bible sur les courses automobiles d’antan ....


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En fait le magazine AutoDiva est entièrement dédié à l'histoire et à la mémoire de la course automobile. Cette revue a pour vocation de réunir tous les amoureux de cette formidable saga. Tous ceux qui se passionnent, génération après génération, pour son histoire exaltante, ses légendes, ses divas et cette belle aventure humaine ....





Le magazine AutoDiva dont le tout premier numéro trimestriel est sorti en Octobre - Novembre - Décembre 2009 est au format classique A4 d'environ 230 x 300, imprimé sur 128 pages et une couverture en beau papier glacé tout en couleur. Avec une maquette claire et moderne, c'est une revue brochée de très bonne qualité ....





Le magazine AutoDiva est réservé aux véritables passionnés et propose de nombreux articles d’histoire pour que vive et perdure la légende de la course automobile, essentiellement celle des circuits, avec dans chaque numéro de belles histoires d’autrefois, afin d’en transmettre la mémoire le plus justement possible. En effet cette revue nous emmène et nous entraine en détail dans les coulisses ....





L'iconographie du magazine AutoDiva est assez exceptionnelle et les photos dans chaque numéro sont très bien choisies. Rédigé par les meilleurs historiens, et illustrés par des centaines de documents inédits, c'est le tout premier magazine entièrement consacré à l'histoire de la course automobile, qui est conçu pour être collectionné et devenir une vraie encyclopédie de la mémoire de cette épopée ....





En fait le magazine AutoDiva devrait ravir pêle-mêle tous les archivistes passionnés, les geeks du sport auto et les maquettistes en mal de documentation précise. Un magazine qui brille par la qualité de ses nombreuses archives dont les thèmes abordés sont très variés, très précis et fort bien documentés avec notamment des photos de grande qualité de détails mécaniques introuvables nulle part ailleurs ....





Le magazine AutoDiva propose toutes les rubriques classiques de ce genre de revue mais ici l'accent est donné sur le circuit. De la Coupe Simca Shell, aux barquettes ARC, en passant par la Formule 1 et les 24 Heures du Mans ou la Renault 8 Gordini et la Formule 3 ou aussi la Canam et la Formule 2. En fait toutes les disciplines sont abordées et racontées années par années avec de nombreuses explications ....





Dans le magazine AutoDiva , les pilotes sont les véritables stars, mais bien sur les constructeurs de bolides ont aussi une place très importante. Au hasard de vos lectures vous y trouverez pèle-mêle Jackie Stewart, Didier Pironi, Henri Pescarolo, Jochen Rindt, François Cevert, Arturo Merzario, Jacky Ickx, ou Chris Amon ....





Pour ce qui est des constructeurs, le magazine AutoDiva est donc très bien achalandé avec par exemple Matra, Lotus, Surtees, Courage, Lola, Grac, Tyrrell, Eagle, Bristol, Mercedes, Chevron, Gordini, Alfa Romeo, Porsche, Bentley, Ferrari, McLaren, Williams, Brabham, ou Ford. Au final les quatre parutions annuelles de ce superbe magazine méritent très largement leur place sur les étagères de tous les passionnés de sport automobile ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images - © YouTube © - AutoDiva



Un essai réalisé par AutoDiva ...






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vendredi 27 janvier 2017

Automobile Historique Magazine






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Automobile Historique est un ancien magazine généraliste aujourd'hui disparu consacré à l’automobile ancienne, créé en 2000 et publié par les " Editions de La Hulotte ". Cette revue était gérée par François Dulac, le directeur de la publication et imprimeur de profession, qui travaillait essentiellement à partir et autour des archives de Serge Pozzoli, ce précurseur bien connu dans le domaine de la collection d'automobiles anciennes, mais aussi et surtout réputé comme immense historien qui mit toutes ses archives personnelles au service de cette revue ....


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Le magazine Automobile Historique était donc orienté vers des articles historiques sur la compétition et la course automobile, un créneau clairement plutôt pointu et fatalement pas vraiment grand public, ce qui fait que la revue ne rencontrait aucune concurrence significative. Pourtant afin d'accrocher un large public, le magazine va s'offrir tout au long de son existence quatre formules différentes de présentation ....





Le magazine Automobile Historique était donc une revue traitant du sport automobile et des courses en général, récentes ou plus anciennes, mais aussi de voitures historiques, de portraits de pilotes, de constructeurs, d'essais et de reportages. Le tout premier numéro de Mars / Avril 2000, au format 230 x 300, était donc un bimestriel qui se présentait avec un dos carré et une couverture en papier glacé assez luxueux sur environ 120 pages pour un prix de vente assez coûteux ....





Le magazine Automobile Historique offrait des textes qui étaient le fruit d'un travail " sérieux, documenté et soigné ", selon son directeur François Dulac. Flavien Marçais, le rédacteur en chef, bien connu dans le petit monde des VEC, était assisté par quelques collaborateurs reconnus comme Pierre Abeillon, Yves Kaltenbach, Maurice Louche ou Frédéric Veillard pendant les onze premiers numéros avec une couverture au fond bleu, et une pagination comprise entre 116 et 132 pages ....





L'iconographie du magazine Automobile Historique était assez exceptionnelle. Les photos dans chaque numéro étaient contemporaines quand il s'agissait d'essais d'anciennes et d'époque quand les rédacteurs parlaient d'un évènement ou d'une personnalité du passé. La Revue n'avait pas l'ambition première de s'intéresser aux voitures de tourisme aussi prestigieuses soient-elles, mais cela ne l'empêchait pas de proposer quelques articles fort documentés sur quelques GT sportives phares ....





Le magazine devenait tout simplement " Automobile Historique " après avoir débuté comme "La revue de l'Automobile Historique" à partir du numéro 9. Sébastien Dulac reprenait alors le flambeau d'éditeur du titre en remplacement de son père François. Curieusement pour l'époque, à l'image des périodiques plus récents pour la jeunesse, un poster détachable était inséré dans la revue jusqu'au numéro 13. Dans chaque numéro, un dossier majeur sur un sujet pouvait compter de vingt à trente pages ....





Le magazine Automobile Historique proposait des biographies qui s'avéraient très documentées et passionnantes, comme par exemple celle de Paul Frère, Carlos Pace, Nino Farina, Mauro Forghieri, Rob Walker, Jo Siffert, Gordon Murray, Ferrucio Lamborghini ou Louis Chiron pour ne citer que certaines des plus connus. Les évènements du moment concernant les anciennes faisaient l'objet de reportages complet et très bien documentés comme par exemple le "Monte Carlo historique", le "Goodwood Revival", la "Targa Florio" ou aussi le "Tour d'Espagne Classique" ....





Le magazine Automobile Historique s'intéressait aussi aux courses du passé comme par exemple le "GP d'Allemagne 1957", le "GP de Monaco 1952", le "GP de l'ACF 1954", les "1000 km de Paris 1962", ou le "Tour Auto 1971". Les plus prestigieuses voitures de courses étaient mises à l'honneur comme par exemple les "Matra sport prototype", les "Lotus 25 et 33", les monoplaces "Ferrari 1957/1960" ou les créations d'"Amédée Gordini". Dès le numéro 12, la revue abandonnait la traditionnelle couverture bleue et le titre devenait bleu puis ensuite vert avec une maquette assez modernisée mais toujours une pagination plutôt conséquente de 116 pages ....





Avec le numéro 13, Automobile Historique adoptait un nouveau rythme mensuel, à l'exception d'un numéro double chaque année en juillet août. Flavien Marçais n'étant plus de la partie, le format se réduisait au 210 x 285, mais la pagination restait égale ou supérieure à la centaine de pages. La maquette était remaniée, et la ligne éditoriale se voulait encore plus vivante. Il faudra attendre le numéro 33 pour voir apparaitre une évolution assez minime avec de la couleur différente en page de couverture et un logo partiellement retravaillé dans le souci de mieux mettre en valeur l'objectif majeur de la publication, sa vocation historique. Une signature illustre rejoignait la rédaction à partir de numéro 47, le fameux José Rosinski qui prenait le rôle de l'essayeur, et nous donnait ses impressions. Un tel gage de sérieux et de crédibilité était évidemment mis en avant par la revue, et le nom de ce pilote et journaliste apparaissait en page de couverture de manière assez évidente ....





Mais les positions sont difficiles à acquérir et à conserver sur le marché de la presse automobile consacrée aux voitures anciennes. Le modèle économique est fragile, et Automobile Historique n'échappera pas à ces contraintes. Faute d'un lectorat insuffisant en nombre, ce magazine de niche réservé aux vrais passionnés, aux fanatiques, aux amateurs pointus, peine à survivre. Toujours est-il que ce numéro 51 de décembre 2005 est le dernier d'une série qui n'aura duré que seulement cinq ans. Après bien d'autres, il était victime de l'ère d'internet et des aléas du difficile métier de l'édition papier. Ce bimestriel ne pouvait pas compter comme Outre-Manche sur la ferveur d'un public fidèle. Depuis, la formule n'a été reprise par aucun éditeur. Aucun autre titre ne semble avoir attiré les talents de cette génération d'historien de l'automobile. Les magazines actuels sur l'automobile ancienne sont parfois étouffants, car ils reviennent à l'infini sur des sujets mille fois étudiés et la forme prend trop souvent le pas sur le fond, qui manque vraiment d'épaisseur ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Carcatalog






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