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vendredi 21 juillet 2023

Les 100 ans des 24 Heures du Mans











À l’occasion du Centenaire des 24 Heures du Mans, qui se sont déroulé les 11 et 12 juin, et de celui de la naissance du célèbre scénariste et dessinateur Jean Graton, décédé en 2021, l’hôtel de Région de la ville du Mans accueillait du 23 mai au 2 juin une exposition inédite consacrée au légendaire pilote Michel Vaillant et à son univers ....





Entre Michel Vaillant et les 24 Heures du Mans, c’est une longue histoire d’amour. L’une des premières histoires du personnage de BD créé par Jean Graton en 1957 se déroulait durant la célèbre course d’endurance automobile. Et sur les 81 albums parus entre 1959 et 2021, 14 ont eu pour cadre ou fait référence aux 24 Heures ....





Sur la piste, un double centenaire, sportif et culturel marque en effet les 100 ans des 24 Heures du Mans et le centenaire de la naissance de Jean Graton. Pour marquer l’événement, une vingtaine de planches des albums de Michel Vaillant ont été regroupées et étaient visibles durant une exposition à l’Hôtel de Région à Nantes ....





Au cœur de cette exposition et de façon tout à fait exceptionnel, étaient exposées des planches du nouvel album Michel Vaillant " La cible " (saison 2, tome 12) qui voit son intrigue se dérouler durant le centenaire de la course légendaire des 24 Heures du Mans, en juin 2023. Les fans et lecteurs des courses de l'écurie Vaillante ont ainsi pu découvrir en avant première le retour de l'infâme pilote Bob Cramer en course sous le trait des deux dessinateurs Marc Bourgne et Benjamin Benéteau ....





Par ailleurs, toujours chez Graton, un dossier intitulé « Les 100 ans du Mans » était déjà paru quant à lui depuis le 5 mai 2023. Ce dossier “Les 100 ans du Mans” retrace le passé et le présent de la mythique course mais aussi de l’histoire d’amour qui lie Jean Graton aux 24 Heures du Mans. Un dossier écrit par quatre journalistes, abondamment illustré de photos d’archives, d’images de presse et de dessins, dont certains inédits, issus des 14 albums de Michel Vaillant dont l’intrigue se déroule lors des 24 Heures ....





L’exposition libre et gratuite proposait aussi au public de découvrir une monoplace Vaillante, sortie des usines Crosslé en Irlande, et issue d’une série de 13 véhicules basée sur la Crosslé 90F. Elle est aux couleurs de la Vaillante issue de l’album L’honneur du samouraï sorti en 1966. Un espace pédagogique et un documentaire de 1967 Les aventures de Michel Vaillant (épisode 8, Le Mans, 26 min, INA / Graton édition) venaient en outre compléter le parcours de cette exposition inédite ....







Exposition les 100 ans des 24 Heures du Mans ...



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © MichelVaillant
- © Dupuis - © Jean Graton - © 24 Heures du Mans - © Crosslé





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vendredi 2 juillet 2021

La première course automobile au monde









La compétition automobile au sens large du terme, aussi appelée course automobile ou sport automobile est un sport où des pilotes au volant d'automobiles s'affrontent lors de courses réglementées, en différentes formules et catégories, sur circuit, sur route ou sur piste et qui comportent un grand nombre de disciplines et d'épreuves différentes très variées ....





C'est en 1894 qu'un journaliste français, Pierre Giffard, organise la toute première course automobile au monde entre Paris et Rouen. Au départ le 22 juillet, le public médusé a donc pu découvrir 21 machines à pétrole ou à vapeur car la course était uniquement ouverte aux voitures « sans chevaux ». À 7h55, les policiers dégagent la foule massée sur le boulevard Maillot. Malgré l'heure matinale, le Tout-Paris est venu assister à la « première compétition de voitures sans chevaux de l'histoire » et applaudir ces fous roulants dans leurs drôles de machines, impeccablement alignées devant le restaurant Gillet. La voiture n° 4 est la première à s'élancer ....





Toutes les trente secondes, les concurrents se lancent en direction de Neuilly, suivis par des escouades de cyclistes qui n'ont aucun mal à les suivre car le Paris-Rouen n'est pas une course de vitesse mais d'endurance. Interdit de dépasser les 12,5 km/h, stipule le règlement concocté dans les locaux du « Petit Journal ». C'est ce quotidien parisien qui a lancé l'idée à sa une du 20 décembre 1893. La « promenade à l'allure réglementée », qui promet 5 000 francs au vainqueur, ne doit pas être une « course folle roulant à toute vitesse ». Mais alors, comment départager les pilotes ? Selon trois critères, édicte « le Petit Journal », la sécurité, la commodité et le « bon marché » des véhicules. Pour l'histoire, il faudra attendre 1895 pour voir enfin la " toute première course de vitesse ", plus de 1 000 km aller-retour entre Paris et Bordeaux, organisée par Jules-Albert de Dion ....





Ces nouveaux engins automobiles faisaient encore peur car de fortes résistances psychologiques les discréditaient. Ils suscitaient l’incrédulité quant à leur viabilité et à leur endurance. À l’époque, l’automobile est surtout un sport, non un moyen de locomotion, et la compétition devient l’un de ses modes naturels d’expression, synonyme de modernité. Constructeurs désireux de prouver la qualité de leurs modèles et de mettre à l’épreuve leurs innovations techniques, sportsmen adorant relever des challenges, tous participèrent avec enthousiasme à ces courses qui n’étaient pas dénuées de danger puisqu’il y eut des victimes, tant parmi les concurrents que dans les rangs des spectateurs. Néanmoins, elles préfiguraient les grandes courses automobiles du siècle suivant ....





Depuis 1895, le sport automobile n'a cessé de s'organiser et de se développer. La plus prestigieuse des catégories de vitesse sur circuit est la Formule 1 qui se court en monoplaces, mais il existe de nombreuses autres catégories. Parmi les plus connues, on peut citer l'endurance avec l'épreuve mythique française des 24 Heures du Mans ou bien, aux États-Unis, la catégorie IndyCar et son épreuve phare non moins mythique, les 500 miles d'Indianapolis. Ces deux courses prestigieuses additionnées du Grand Prix de Monaco de F1 forment le challenge baptisé la " Triple couronne " ....





La quinzaine d'affiches vintage qui illustrent ce billet sont un petit témoignage de la diversité des courses qui pouvaient se pratiquer lors d'un seul et même weekend au travers de l'histoire. En effet depuis le "Grand Prix de l'ACF de 1904 à Lyon" et la "Course FIA GT au Paul Ricard en 2010", ce sont tous des exemples qui se sont déroulés uniquement pendant le weekend du 2 au 4 Juillet en France ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Le Parisien






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vendredi 21 mai 2021

Bentley Continental SC Targa - 1998











Bentley est un célèbre constructeur d'automobiles de luxe et de course basé en Angleterre à Crewe, fondé par Walter Owen Bentley en janvier 1919. Depuis 1998, la société fait partie du groupe allemand Volkswagen. Bentley obtiendra cinq victoires aux 24 Heures du Mans dans les années 1920 avec une voiture propulsée par un redoutable moteur de 3 litres muni de pistons en aluminium, d'un arbre à cames en tête et de quatre soupapes par cylindre ....





L'un des modèles les plus notable et emblématique de la marque est sans contestation possible la Bentley Continental, qui existe dans diverses formes et déclinaisons depuis 1952 à nos jours. Dans les années 80, Bentley avait trouvé la solution pour se démarquer de Rolls-Royce, proposer à une clientèle évidemment riche une alternative plus sportive et moins ostentatoire en même temps. Avec les années 90, en tombant dans le giron de VW, la petite firme britannique allait encore plus loin en offrant des produits carrément exclusifs, introuvables au catalogue de la marque sœur ....





La Bentley Continental SC est basée sur l'ancienne série des modèles SZ du couple Rolls-Royce/Bentley, un long coupé aux allures de péniche, terriblement chic et particulièrement séduisant. Mais pour les grands de ce monde, cela ne suffisait pas car il fallait plus de puissance, plus d’exclusivité. Ainsi, cet ancien coupé Continental va se décliner en Continental S (une série limitée plus puissante), Continental T (empattement raccourci, moteur boosté) et enfin c’est ainsi qu’est présentée en 1998 la Bentley Continental SC ....





Dès les années 30, la Bentley 3 ½ Litre avait reçu une carrosserie hybride, entre le coupé et le cabriolet, appelée Sedanca Coupé. Après-guerre, ce fut à la Mark VI de recevoir une telle carrosserie que d’aucun aurait appelé Targa anachroniquement. C'est finalement la solution à laquelle Bentley pense pour rendre encore plus précieuse sa nouvelle Continental en 1998, la majestueuse Bentley Continental SC Tatga. Avec une longueur de 5.241 mètres, une largeur de 2.058 mètres et une hauteur de 1.466 mètres, on a donc affaire à un coupé plutôt imposant ....





Sur cette étonnante Bentley Continental SC Targa, concilier l’inconciliable, c’est tout l’intérêt d’une telle carrosserie. Sur la base d’une Continental T (donc au châssis raccourci), on pratiqua l’ablation du toit au niveau des sièges avant tout en conservant la custode arrière. À la place, des panneaux de toit amovibles qu’on pouvait rangeait dans le coffre, transformaient à volonté la voiture en Targa ....





L'habitacle intérieur de la Bentley Continental SC Targa est vraiment très luxueux entièrement gainé de cuir de haute qualité. C'est la grande classe. Les inserts en bois précieux participent eux aussi à l'ambiance cosy qui ce dégage de cet habitacle typique de la marque. Tous les équipements sont présents et la planche de bord assortie de la console centrale regroupe toutes les commandes nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble ....





Produite entre 1998 et 2000, la Bentley Continental SC Targa trouva 79 clients. Autant dire qu’une telle voiture ne court pas les rues. Avec sa ligne ramassée et très réussie la Continental est un chef-d’œuvre. Son ingénieux toit rétractable, son luxe et son confort et sa puissance de feu, font d'elle assurément une pièce de choix. Évidemment, encore aujourd’hui, posséder une telle voiture a un coût. Mais ensuite, quel plaisir de posséder un tel avion, de profiter du soleil comme du ronronnement du V8, d’appuyer sur la pédale et de faire décoller les 2.620 kg de la bête comme si de rien n’était, et de savoir que moins de 80 personnes possèdent la même ....





Sous le capot de la belle Bentley Continental SC Targa les ingénieurs chargés de la technique ont choisi le fameux V8 de 6.75 litres de cylindrée si cher à la marque alimenté par une injection et gavé par un turbo qui développe 420 chevaux au régime modeste de 5.500 tr/min, mais surtout possédait un couple « camionesque » de 910 Nm. Accouplé à une boîte automatique à 4 rapports, ce moteur est suffisant pour propulser la lourde limousine à 100 km/heure en environ 6 secondes et à la vitesse maximum bridée à 250 km/heure. Des performances enviables qui rappellent quelques sportives réputées de l’époque ....





Caractéristiques techniques :

  • Énergie : essence
  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 6750 cm3
  • Puissance : 420 chevaux à 5500 t/mn
  • Couple : 910 Nm



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © Bentley
- © Carjager - © JP Echavidre - © ArtCurial




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vendredi 31 janvier 2020

Spectre R42 - 1997











Spectre Supersports Limited est un fabricant britannique de voitures de sport et constructeur de voitures de course sportives très peu connu et quasi uniquement par les amateurs de sportives. La société a été fondée en 1994 par l'entrepreneur anglais Ray Christopher en l'associant à une autre de ses sociétés GT Developments, et en basant la nouvelle structure à Poole dans le comté du Dorset au Royaume Uni ....





Ray Christopher a toujours eu envie de dessiner, développer et commercialiser une automobile de sa propre conception. Celle-ci pourrait prendre la forme d'une interprétation moderne de la célébrissime Ford GT 40, la voiture victorieuse des 24 Heures du Mans qu'il admirait le plus. Son interprétation de la GT américaine baptisée Spectre R42 sera finalement présentée,après de longs mois de développement, pour la première fois au public au London Motor Show de 1996, et il était même possible d’y passer commande afin de faire partie des premiers livrés durant l’été de la même année ....





La Spectre R42 sera finalement construite sous la responsabilité de Anders Hildebrand qui amena des investisseurs et convint le fameux pilote Derek Bell d’accepter le poste de président de la compagnie. Cela permit d’aboutir rapidement à la vente de 23 modèles. Dans sa version commercialisée, on avait donc affaire à une véritable voiture de course mais " en tenue de ville ", même si la face avant est plus séduisante que la partie arrière, truffée de sorties d'air assez disgracieuses ....





Le châssis monocoque de la Spectre R42 est fait en aluminium pour générer un gain de poids, préoccupation également prise en compte pour les autres parties de la voiture telles que les suspensions ou bien encore la carrosserie en fibre. Ainsi, le poids total n’excède pas les 1250 kilos. La répartition des masses est de 42% à l’avant et 58% à l’arrière et les larges pneus arrière offrent à cette supercar un comportement de sport-prototype chaussé en pneus de route, bien épaulés par les freins signés AP Racing. Tous droits issus de la compétition eux aussi, ils assurent un freinage de qualité à l'endurance invincible ....





Stylistiquement, la Spectre R42 n’est pas révolutionnaire mais pourtant son style lisse et rond n’est pas déplaisant. Preuve du sérieux du projet, Ford a apporté son assistance pour la bonne intégration et le bon réglage de ses moteurs. Cerise sur le gâteau, la Spectre se veut plus abordable que la moins chère des Ferrari. Et contrairement à ce qui peut se pratiquer chez d'autres, le coût de la maintenance,de l'entretien et des réparations est plutôt bien maitrisé. Ray Christophe garde à l'esprit sa motivation initiale, celle de faire courir une Spectre aux 24 Heures du Mans. Il veut faire revivre l'épopée des GT 40. Il est donc nécessaire de produire un certain nombre d'exemplaires civils pour pouvoir prétendre ensuite à une homologation en course ....





L'habitacle intérieur de l'étonnante Spectre R42 a lui aussi été particulièrement bien étudié et soigné dans les moindres détails. Le manufacturier anglais se vantait d’avoir doté sa stricte 2 places d’un habitacle extrêmement luxueux. L’équipement était plutôt complet avec les vitres électriques, la climatisation, la sellerie cuir, l’autoradio, l’anti-démarrage et le verrouillage centralisé des portes, de quoi utiliser sa Spectre au quotidien. L'intérieur était en Alcantara antireflet combiné avec le revêtement en cuir et des jauges sur mesure avec un compteur de vitesse de 322 km / h avec des garnitures en bois de noyer et des tapis Wilton ....





Sous le capot de la belle Spectre R42 se cache une mécanique d’origine Ford, le “V8 modular engine” comme appelé en interne, d'une cylindrée de 4601 cm3 à double arbre à came (DOHC) et disposant de 4 soupapes par cylindre. Ce bloc aluminium a subi quelques modifications pour voir la puissance passer à 350 chevaux à 5900 tours/min et est placé en position centrale arrière. Nous sommes bien dans une mécanique américaine où le couple est privilégié avec ses 463 Nm. Grâce à un poids assez limité et accouplé à une bonne transmission avec une boite manuelle à 5 rapports Getrag, les performances sont dignes d’un avion de chasse, 281 km/h en vitesse de pointe et 4,4s pour abattre le 0 à 100 km/h. A la moindre accélération, ça pousse fort, très fort ....





Caractéristiques techniques :

  • Énergie : essence
  • Moteur : V 8
  • Cylindrée : 4,6 litres
  • Puissance : 350 chevaux à 5900 tours/min
  • Couple : 463 Nm
  • Vitesse : Environ 280 km/h



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © Spectre
- © Carjager - © ClassicSportCar





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