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vendredi 4 octobre 2024

Michel Vaillant - Légendes - Effroyable saison











Les aventures de Michel Vaillant, le plus célèbre pilote de la BD, se déclinent désormais en 4 pistes. En premier, la « Saison 2 », plus moderne, axée sur des préoccupations plus actuelles. En second, les « Histoires courtes » reprenant les récits parus notamment dans les années ’50-’60 dans les magazines Tintin et aussi Tintin Sélection. Troisièmement les fameux « Dossiers Michel Vaillant ». Et pour finir la toute nouvelle collection qui est baptisée « Légendes » ou le dessous des courses mythiques des années ’60 – ’70. Un nouveau terrain d’exploits pour Michel Vaillant, Steve Warson, Jean-Pierre Vaillant, mais également Henri Vaillant qui verra se mêler fiction et réalité historique ....





Effroyable saison, raconte l'histoire de la saison de sport automobile de l'année 1970 qui fut l'une des plus tragique qui soit, avec sur le podium du drame l'accident spectaculaire de Jacky Ickx mais aussi les décès sur piste de Bruce McLaren, Piers Courage et Jochen Rindt. Michel Vaillant, dans ce lourd contexte, va tenter d'alerter le monde de la F1 sur les conditions de sécurité des pilotes, qui risquent leur vie à chaque course. Mais il devra aussi, au volant d'une nouvelle Vaillante, relever le défi technologique imposé par les autres écuries, qui rivalisent d'innovation ....





Jean-Louis Dauger, le directeur de la franchise Michel Vaillant, précise : « Les albums « Légende » seront tous des récits auto conclusifs à plus forte pagination et en plus grand format que la « Saison 2 ». Nous allons donc à fois nous placer dans le cadre d’une course mythique, mais on ne va pas s’y limiter. Nous voulons intégrer dans chaque récit de la romance, du suspense et de l’action. Car ce mélange complété de course automobile constitue la force et le sel des aventures de Michel Vaillant. » Entre histoire du sport automobile, exploration des plus grands titres de la série de Jean Graton et pure aventure, le troisième Michel Vaillant - Légendes vous collera dos au siège pendant toute votre lecture ....





Avec cette nouvelle série écrite par Denis Lapière et dessinée par Vincent Dutreuil qui ambitionne de revenir sur des événements laissés dans l’ombre par Jean Graton au cours de la première saison, il est bon et agréable de se replonger dans cette ambiance et même dans l’esprit des premières courses de Michel Vaillant. Cet album est une totale réussite avec des dessins plus proche du style d’origine mais surtout avec un graphisme moins figé que pour la « Saison 2 », tout en étant cependant plus fouillé. Devenu dessinateur attitré de cette saga, Vincent Dutreuil se donne ici l’opportunité d’animer avec talent la chronique sportive de son scénariste. Sous le couvert d’un trait assurément en osmose avec les dispositions classiques de cette série, l’artiste nous assure d’une restitution graphique bien rigoureuse, dont certaines vignettes ont été inspirées par Jean Graton. En conséquence, les fans de la première heure seront à nouveau ravis et transportés avec bonheur dans cette atmosphère originale qui leur faisait adorer les albums de Jean Graton. Quant aux plus « jeunes » arrivés avec la « saison 2 », ils pourront découvrir l’ADN du succès initial de Michel Vaillant. Bref, chacun y trouvera immanquablement les éléments qui font aimer cette série d’anthologie à laquelle il reste, à n’en pas douter, encore de fort beaux jours ....





Ce troisième album de cette toute nouvelle série, Effroyable saison est disponible en trois versions, l'album classique mais aussi une version "Work in Progress" et également une édition dite augmentée en tirage limité à 800 exemplaires publié avec le concours de la Librairie Bulle du Mans avec un beau supplément éditorial de 16 pages composé de BD et d'une couverture originale. Alors que le précédent volume permettait de suivre les aventures de Michel Vaillant sous la forme d’une intrigue policière avec pour cadre le Grand Prix de Monaco de 1971, ce nouveau volet est plutôt l’occasion de se décliner sous la forme d’une chronique qui concerne le championnat de F1 dans sa globalité durant l’année 1970. Ce récit est en fait un genre de long « reportage » au fil des divers Grands Prix, de Kyalami à Mexico, nos héros parcourent le monde sur les grands circuits de Formule 1, dévoilant les dessous d’une saison manquée pour les Vaillantes. Un troisième volet riche en prouesses techniques et en performances sportives, plutôt porté sur le côté didactique que sur le côté aventureux à découvrir pied au plancher ....





Ce tome, toutefois, se permet quelques petites parenthèses gentillettes sur la vie intime de Michel Vaillant et lui permet de renforcer en particulier ses liens avec Françoise. D’une conception volontairement classique qui n’est pas sans tendre de nombreux liens avec la série mère (c’est évoqué sur la page de garde), cette évocation s’éloigne un temps soit peu de la grande aventure et fait la place aux performances des pilotes engagés. Avec la collection Michel Vaillant - Légendes, redécouvrez les plus grandes courses à travers des éclairages et des récits inédits. Cet exercice ô combien délicat est réussi avec brio par l’expérimenté scénariste belge Denis Lapière, et le dessinateur français Vincent Dutreuil avec l'interprétation portée par son étonnant travail qui renoue brillamment avec le graphisme légendaire de Jean Graton. Dès que l’on ouvre cet album, les premières pages nous replongent dans les aventures "canoniques" de Michel Vaillant. Aussi a-t-on déjà envie de découvrir la suite, mais ceci est une autre histoire ....





  • - Michel Vaillant - Série Légendes
  • - Tome 3 : Effroyable saison
  • - Scénario : Denis Lapière
  • - Dessins : Vincent Dutreuil
  • - Couleurs : Isabelle Charly
  • - Éditions : Dupuis-Graton



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © MichelVaillant
© JPB - © Dupuis - © CanalBD - © BD Zoom - © BDBulle - © Graton





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vendredi 19 mai 2017

AutoDiva Magazine






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AutoDiva est un magazine généraliste automobile français créé en 2009 et publié par la société d'éditions de presse portant le même nom. Cette belle revue est gérée par Gérard Gamand, son fondateur, qui cumule avec un certain talent les fonctions de Rédacteur en Chef. C'est tout simplement un magazine exceptionnel sur l'histoire de la course automobile, une véritable bible sur les courses automobiles d’antan ....


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En fait le magazine AutoDiva est entièrement dédié à l'histoire et à la mémoire de la course automobile. Cette revue a pour vocation de réunir tous les amoureux de cette formidable saga. Tous ceux qui se passionnent, génération après génération, pour son histoire exaltante, ses légendes, ses divas et cette belle aventure humaine ....





Le magazine AutoDiva dont le tout premier numéro trimestriel est sorti en Octobre - Novembre - Décembre 2009 est au format classique A4 d'environ 230 x 300, imprimé sur 128 pages et une couverture en beau papier glacé tout en couleur. Avec une maquette claire et moderne, c'est une revue brochée de très bonne qualité ....





Le magazine AutoDiva est réservé aux véritables passionnés et propose de nombreux articles d’histoire pour que vive et perdure la légende de la course automobile, essentiellement celle des circuits, avec dans chaque numéro de belles histoires d’autrefois, afin d’en transmettre la mémoire le plus justement possible. En effet cette revue nous emmène et nous entraine en détail dans les coulisses ....





L'iconographie du magazine AutoDiva est assez exceptionnelle et les photos dans chaque numéro sont très bien choisies. Rédigé par les meilleurs historiens, et illustrés par des centaines de documents inédits, c'est le tout premier magazine entièrement consacré à l'histoire de la course automobile, qui est conçu pour être collectionné et devenir une vraie encyclopédie de la mémoire de cette épopée ....





En fait le magazine AutoDiva devrait ravir pêle-mêle tous les archivistes passionnés, les geeks du sport auto et les maquettistes en mal de documentation précise. Un magazine qui brille par la qualité de ses nombreuses archives dont les thèmes abordés sont très variés, très précis et fort bien documentés avec notamment des photos de grande qualité de détails mécaniques introuvables nulle part ailleurs ....





Le magazine AutoDiva propose toutes les rubriques classiques de ce genre de revue mais ici l'accent est donné sur le circuit. De la Coupe Simca Shell, aux barquettes ARC, en passant par la Formule 1 et les 24 Heures du Mans ou la Renault 8 Gordini et la Formule 3 ou aussi la Canam et la Formule 2. En fait toutes les disciplines sont abordées et racontées années par années avec de nombreuses explications ....





Dans le magazine AutoDiva , les pilotes sont les véritables stars, mais bien sur les constructeurs de bolides ont aussi une place très importante. Au hasard de vos lectures vous y trouverez pèle-mêle Jackie Stewart, Didier Pironi, Henri Pescarolo, Jochen Rindt, François Cevert, Arturo Merzario, Jacky Ickx, ou Chris Amon ....





Pour ce qui est des constructeurs, le magazine AutoDiva est donc très bien achalandé avec par exemple Matra, Lotus, Surtees, Courage, Lola, Grac, Tyrrell, Eagle, Bristol, Mercedes, Chevron, Gordini, Alfa Romeo, Porsche, Bentley, Ferrari, McLaren, Williams, Brabham, ou Ford. Au final les quatre parutions annuelles de ce superbe magazine méritent très largement leur place sur les étagères de tous les passionnés de sport automobile ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images - © YouTube © - AutoDiva



Un essai réalisé par AutoDiva ...






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vendredi 9 décembre 2016

Champion Magazine






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Le Magazine Champion était un ancien mensuel dit de vulgarisation automobile consacré à l'automobile, à la moto, et d'une manière plus générale aux sports mécaniques de tous horizons. Son fondateur Jean Lucas était le directeur de la publication, Jean-Pierre Zachariasen était le rédacteur en chef et Franck Dominique était reporter. Le pilote Jean-Pierre Beltoise avait en charge la rubrique essais. A partir du numéro 10, le célèbre journaliste José Rosinski intègre l'équipe de Champion avec le titre de directeur de la rédaction. A partir du numéro 66, Olivier de la Garoullaye rejoint la revue, en tant que rédacteur en chef adjoint ....





Dés son lancement le magazine précisait fièrement : "Champion fuit les paddocks aseptisés, les discours lissés-policés et les règlements torturés. En quête de course à l’état pur, Champion revisite les circuits d’hommes, part à la rencontre de pilotes bavards. Champion vit dans un monde imparfait mais authentique. Un monde imprévisible dans lequel un moteur parfois ratatouille avant de se taire dans un épais nuage de fumée. Un monde où tous les héros se battent, luttent, trébuchent, se chamaillent et s’accrochent. Champion c'est le magazine à 300 à l'heure" ....





Le tout premier numéro de Champion magazine parait en Janvier 1966 et comporte un édito vraiment très spécial puisqu'il est rédigé par le fameux pilote Jim Clark qui donne sa vision personnelle de ce qu'est un champion automobile. Ce premier numéro qui compte 64 pages est imprimé au format 210 x 270. Comme Sport Auto une autre revue du même groupe, la rédaction de Champion est installée au 51 avenue des Ternes, dans le XVIIe arrondissement de Paris. Les deux titres partagent d'ailleurs également le même chef de la publicité de presse, Alain le Fauconnier ....





Les sujets traités dans Champion sont assez diversifiés, et concernent avec un juste équilibre les deux roues et les quatre roues mais aussi des sujets plus liés aux sports mécaniques en général. Ainsi la course est donc omniprésente, qu'il s'agisse de Formule 1/2/3, de Formule Renault, de courses d'endurance comme les 24 Heures du Mans ou Indianapolis, mais aussi sur circuit comme la Coupe Gordini ou les épreuves de Can-Am. Sans oublier le rallye avec des épreuves mythiques comme le Rallye des Cimes, le Monte-Carlo, le Londres Sydney ou le Londres Mexico ....





Chaque numéro du mensuel Champion propose une soixantaine de pages jusqu'au numéro 25. Ensuite, le magazine est imprimé sur 76 pages et parfois plu. Les numéros spéciaux consacrés aux 24 Heures du Mans ou au divers Salons automobiles peuvent atteindre une pagination largement supérieure. Dans les années 70, on compte jusqu'à 144 pages dans ce mensuel, et même jusqu'à 160 en 1973, ceci en raison d'un nombre de pages dévolues à la publicité. Né au format 210 x 270 mm, le magazine adopte le 210 x 284 mm à partir du numéro 38 de février 1969 ....





Pour l'essentiel et depuis ses débuts, le magazine Champion est imprimé en noir et blanc. Le plus souvent, huit pages seulement sont imprimées en couleurs sur un papier brillant, ce qui donne un peu de gaîté à la revue. Ces pages couleurs sont surtout l'occasion de découvrir quelques bolides en course. Au fur et à mesure de l'augmentation de la pagination, la couleur va prendre de plus en plus de place, jusqu'à compter plus d'une vingtaine de pages dans le milieu des années 70. Les premières de couverture représentent le plus souvent des scènes liées à la compétition auto mais les automobiles de tourisme sont rarement illustrées ....





Chaque numéro de Champion propose aux lecteurs quelques essais de voitures de course comme par exemple la Matra 650, la Porsche 917, la Lola T70 ou la Ferrari 512. Le mensuel s'intéresse aussi à quelques occasions récentes, ou à des vraies anciennes dont l'essayeur maison prend le volant, mais l'essentiel des essais concerne des modèles de série. Le mensuel va également à la rencontre des pilotes, par exemple Johnny Servoz-Gavin, Jean-Pierre Jaussaud, Jochen Rindt ou Henri Pescarolo. Mais c'est une époque terrible et cruelle pour les coureurs automobiles car un article élogieux sur tel ou tel pilote est parfois suivi dans le numéro suivant ou quelques mois plus tard par l'annonce de sa mort lors d'une compétition ....





L'amateur de technique lira avec intérêt les articles très divers consacrés par Champion au châssis, au moteur, à la tenue de route, aux suspensions, au freinage ou à l'aérodynamisme. Un poster central sur un papier standard ou de plus fort grammage est agrafé en double page au centre de chaque numéro et dans les années 70 son format est parfois doublé. Cette publication d'une régularité sans faille a compté 99 numéros jusqu'au dernier numéro de Champion daté du 15 mars 1974. Au final, avec Champion, l'amateur d'automobiles "de tourisme" reste un peu sur sa faim. Le titre ravira plus les spécialistes qui s'intéressent aux compétitions de cette période sur quatre roues, et aussi à la découverte des "champions du passé" ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Éditions Champion © - Carcatalog






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mercredi 2 juillet 2008

Lotus – Insignes et logos










Fondée en 1947, la marque « Lotus » est une firme anglaise de construction automobile qui doit son existence au rêve d’un jeune pilote de la R.A.F . A la fin de la guerre, « Anthony Bruce Colin Chapman » réalise enfin son rêve, une petite voiture de trial baptisée Mark 1 qui sortira en 1948 . Ce génial ingénieur, mécanicien, pilote avisé va devenir un industriel compétant et finira rapidement par fonder la société « Lotus Engineering Company » pour commercialiser à partir de 1952 ses propres voitures ….

Signalétique des marques ...

Ayant su s’entourer de techniciens et d’ingénieurs efficaces et compétants, Colin Chapman va réussir à hisser très rapidement « Lotus » au tout premier rang de l’industrie automobile anglaise . En 1954, « Lotus » monte un département courses, le « Racing Team Lotus » qui va construire des voitures de sport et remporter de nombreux succès si bien qu’en 1957 suite à son incroyable extension, la société va se transformer en « Lotus Car Ltd » pour devenir une véritable firme automobile . On connaît tous la suite, de superbes voitures de sport, des monoplaces, la Formule 1 avec des pilotes prestigieux comme Stirling Moss, Jim Clark, Graham Hill, Emerson Fittipaldi, Jochen Rindt ou Ayrton Senna ….



Pour ce qui est des appellations, des badges ou des logos, chez « Lotus », les modèles de sport et les monoplaces seront baptisés avec des lettres combinées a des chiffres comme MK2, L3, L9, L25 ou L63 . Pour les modèles de route la marque adopte des noms propres comme la Seven, Elite, Elan, Elise, Europa, ou Esprit ….






























De nos jours, « Lotus » c'est aussi ça ...






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