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vendredi 27 janvier 2017

Automobile Historique Magazine






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Automobile Historique est un ancien magazine généraliste aujourd'hui disparu consacré à l’automobile ancienne, créé en 2000 et publié par les " Editions de La Hulotte ". Cette revue était gérée par François Dulac, le directeur de la publication et imprimeur de profession, qui travaillait essentiellement à partir et autour des archives de Serge Pozzoli, ce précurseur bien connu dans le domaine de la collection d'automobiles anciennes, mais aussi et surtout réputé comme immense historien qui mit toutes ses archives personnelles au service de cette revue ....


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Le magazine Automobile Historique était donc orienté vers des articles historiques sur la compétition et la course automobile, un créneau clairement plutôt pointu et fatalement pas vraiment grand public, ce qui fait que la revue ne rencontrait aucune concurrence significative. Pourtant afin d'accrocher un large public, le magazine va s'offrir tout au long de son existence quatre formules différentes de présentation ....





Le magazine Automobile Historique était donc une revue traitant du sport automobile et des courses en général, récentes ou plus anciennes, mais aussi de voitures historiques, de portraits de pilotes, de constructeurs, d'essais et de reportages. Le tout premier numéro de Mars / Avril 2000, au format 230 x 300, était donc un bimestriel qui se présentait avec un dos carré et une couverture en papier glacé assez luxueux sur environ 120 pages pour un prix de vente assez coûteux ....





Le magazine Automobile Historique offrait des textes qui étaient le fruit d'un travail " sérieux, documenté et soigné ", selon son directeur François Dulac. Flavien Marçais, le rédacteur en chef, bien connu dans le petit monde des VEC, était assisté par quelques collaborateurs reconnus comme Pierre Abeillon, Yves Kaltenbach, Maurice Louche ou Frédéric Veillard pendant les onze premiers numéros avec une couverture au fond bleu, et une pagination comprise entre 116 et 132 pages ....





L'iconographie du magazine Automobile Historique était assez exceptionnelle. Les photos dans chaque numéro étaient contemporaines quand il s'agissait d'essais d'anciennes et d'époque quand les rédacteurs parlaient d'un évènement ou d'une personnalité du passé. La Revue n'avait pas l'ambition première de s'intéresser aux voitures de tourisme aussi prestigieuses soient-elles, mais cela ne l'empêchait pas de proposer quelques articles fort documentés sur quelques GT sportives phares ....





Le magazine devenait tout simplement " Automobile Historique " après avoir débuté comme "La revue de l'Automobile Historique" à partir du numéro 9. Sébastien Dulac reprenait alors le flambeau d'éditeur du titre en remplacement de son père François. Curieusement pour l'époque, à l'image des périodiques plus récents pour la jeunesse, un poster détachable était inséré dans la revue jusqu'au numéro 13. Dans chaque numéro, un dossier majeur sur un sujet pouvait compter de vingt à trente pages ....





Le magazine Automobile Historique proposait des biographies qui s'avéraient très documentées et passionnantes, comme par exemple celle de Paul Frère, Carlos Pace, Nino Farina, Mauro Forghieri, Rob Walker, Jo Siffert, Gordon Murray, Ferrucio Lamborghini ou Louis Chiron pour ne citer que certaines des plus connus. Les évènements du moment concernant les anciennes faisaient l'objet de reportages complet et très bien documentés comme par exemple le "Monte Carlo historique", le "Goodwood Revival", la "Targa Florio" ou aussi le "Tour d'Espagne Classique" ....





Le magazine Automobile Historique s'intéressait aussi aux courses du passé comme par exemple le "GP d'Allemagne 1957", le "GP de Monaco 1952", le "GP de l'ACF 1954", les "1000 km de Paris 1962", ou le "Tour Auto 1971". Les plus prestigieuses voitures de courses étaient mises à l'honneur comme par exemple les "Matra sport prototype", les "Lotus 25 et 33", les monoplaces "Ferrari 1957/1960" ou les créations d'"Amédée Gordini". Dès le numéro 12, la revue abandonnait la traditionnelle couverture bleue et le titre devenait bleu puis ensuite vert avec une maquette assez modernisée mais toujours une pagination plutôt conséquente de 116 pages ....





Avec le numéro 13, Automobile Historique adoptait un nouveau rythme mensuel, à l'exception d'un numéro double chaque année en juillet août. Flavien Marçais n'étant plus de la partie, le format se réduisait au 210 x 285, mais la pagination restait égale ou supérieure à la centaine de pages. La maquette était remaniée, et la ligne éditoriale se voulait encore plus vivante. Il faudra attendre le numéro 33 pour voir apparaitre une évolution assez minime avec de la couleur différente en page de couverture et un logo partiellement retravaillé dans le souci de mieux mettre en valeur l'objectif majeur de la publication, sa vocation historique. Une signature illustre rejoignait la rédaction à partir de numéro 47, le fameux José Rosinski qui prenait le rôle de l'essayeur, et nous donnait ses impressions. Un tel gage de sérieux et de crédibilité était évidemment mis en avant par la revue, et le nom de ce pilote et journaliste apparaissait en page de couverture de manière assez évidente ....





Mais les positions sont difficiles à acquérir et à conserver sur le marché de la presse automobile consacrée aux voitures anciennes. Le modèle économique est fragile, et Automobile Historique n'échappera pas à ces contraintes. Faute d'un lectorat insuffisant en nombre, ce magazine de niche réservé aux vrais passionnés, aux fanatiques, aux amateurs pointus, peine à survivre. Toujours est-il que ce numéro 51 de décembre 2005 est le dernier d'une série qui n'aura duré que seulement cinq ans. Après bien d'autres, il était victime de l'ère d'internet et des aléas du difficile métier de l'édition papier. Ce bimestriel ne pouvait pas compter comme Outre-Manche sur la ferveur d'un public fidèle. Depuis, la formule n'a été reprise par aucun éditeur. Aucun autre titre ne semble avoir attiré les talents de cette génération d'historien de l'automobile. Les magazines actuels sur l'automobile ancienne sont parfois étouffants, car ils reviennent à l'infini sur des sujets mille fois étudiés et la forme prend trop souvent le pas sur le fond, qui manque vraiment d'épaisseur ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Carcatalog






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samedi 5 novembre 2011

Maserati Khamsin - 1977



MASERATI KHAMSIN ….







Entre le premier et le second choc pétrolier, les temps sont durs pour l’industrie de l’automobile et encore plus durs pour les officines Italiennes qui fabriquent des voitures de sport . Ferruccio Lamborghini s'est retiré dans ses vignobles de Lambrusco, laissant sa firme en banqueroute, tandis que l'avisé Enzo Ferrari, le voisin de Modène s'est mis à l'abri des turbulences en vendant sa maison au géant Fiat . En quête de sérénité, « Maserati » s'acoquine avec un protecteur contre-nature, le Français Citroën . Les gens du quai de Javel vont d'ailleurs s'inviter techniquement dans la conception des modèles suivants Bora et Merak . C'est en raison du fort mécontentement de la clientèle concernant ces modèles que la direction italienne de "Maserati" arriva à convaincre Citroën qu'une voiture GT ne peut se contenter des à peu près de la marque aux chevrons ….



La toute nouvelle Maserati Khamsin est le résultat de cette reprise en main technique de la marque . Cette GT fabriquée par Maserati de 1974 à 1982, dont le nom est celui d'un vent chaud et violent qui souffle dans le désert d'Égypte, fut présentée pour la première fois au Salon de Paris en octobre 1973 . La Khamsin est un pur coupé 2+2 GT dont le dessin est dû au crayon de Marcello Gandini alors chef de projet chez le maître carrossier Bertone avec des finitions très luxueuses où l'on trouve en série la climatisation, un habillage complet en cuir et la radio, le summum pour l'époque . Pour corriger la voie prise par Citroën, la Khamsin revient au concept traditionnel de la GT à moteur avant après le lancement des Bora et Merak à moteur central arrière . L' Ingénieur Giulio Alfieri (à l'origine du V12 Lamborghini encore utilisé sur la Murcielago) donne naissance à un nouveau châssis composé d’une plate-forme caissonnée ultra rigide, doté d'un faux châssis arrière tubulaire monté sur silent-blocks, qui intègre la suspension arrière à roues indépendantes et 4 amortisseurs, ainsi que le différentiel . L’ensemble est beaucoup plus moderne et enfin digne d’une GT de la marque ….



La carrosserie très effilée de la Maserati Khamsin, conçue par Bertone, comportait de très importantes surfaces vitrées dont la jupe arrière, elle aussi vitrée, qui incorporait les feux arrières . Elle reposait sur le châssis tubulaire mis au point pour la Maserati Indy dont elle reprenait aussi l'empattement . Outre ses lignes épurées et cunéiformes propres au wedge design, la ligne magnifique de Marcello Gandini présente plusieurs caractères originaux, dont l’ouverture de prises d’air asymétriques sur le capot . Quant à la poupe taillée verticalement, elle est traversée d’une large baie vitrée qui conjugue élégance, visibilité et sécurité . Dégageant l’espace arrière, la roue de secours prend place à l’avant de la voiture sous le radiateur . Au rayon design, l'ambition affichée est de rééditer le hold-up de 1966, quand la Ghibli avait ramené au rang de Fiat profilées les berlinettes Ferrari, en taillant leurs rondeurs à coup de rasoir . Au final, l’insolite Maserati Khamsin arbore un look différent mais très accrocheur qui va plaire ....



Plus prosaïquement, la Maserati Khamsin doit ses proportions ramassées sur l'arrière et son interminable capot à son architecture technique, mais Gandini a su les exploiter à merveille pour créer ce superbe profil atypique . En effet, la caractéristique essentielle qui donnera sa personnalité esthétique à la Khamsin, c’est son moteur qui est notablement reculé derrière l'essieu avant, et la roue de secours qui vient se loger dans le museau de la voiture pour une répartition idéale du poids . Elle offre une meilleure tenue de route bien aidé par une suspension arrière indépendante par bras triangulés . De plus, elle est équipée en série d’une direction à assistance variable d’origine Citroën, ainsi que les freins assistés (circuit à haute pression) du Quai de Javel . Malgré ses excellentes qualités, la fiabilité maison enfin retrouvée et ses très bonnes performances routières, la magnifique Maserati Khamsin sera très pénalisée par le premier choc pétrolier de 1973. Sa consommation moyenne était de 17,5 litres d'essence aux 100 km . A cela s'ajoutèrent les difficultés financières de Citroën, qui après avoir vendu tout ce qu'elle a pu de Maserati, en déposera le bilan en 1975 ....



Pour la partie mécanique de l’étonnante Maserati Khamsin, la firme a repris son fameux moteur V8 à quatre arbres à cames en tête de 4.930 cm3 développant 320 chevaux à seulement 5500 t/mn . Même si Citroën voudra maintenir certaines de ses solutions techniques comme la direction à assistance variable ou l'embrayage hydraulique, ces composants seront tous fiabilisés par les ingénieurs Maserati . La transmission était disponible au choix avec une boîte de vitesses manuelle ZF à 5 rapports ou une boîte automatique Borg-Warner . Avec un poids total assez maitrisé d’environ 1600 kg, la voiture ainsi motorisé marche comme un avion . Ce légendaire V8, coupleux et rageur à la fois, catapulte l'auto à 280 km/h et expédie le 0 à 100 km/h en 6 secondes . Finalement c’était une Gran Turismo italienne qui avale la strada avec une aisance et une compétence de berline allemande . La production totale s'est arrêtée après seulement 435 exemplaires ce qui en fait une pièce rare dans la catégorie des Vintage Classic ....




Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 5.0 Litres
  • Puissance : 320 chevaux à 5500 t/mn
  • Couple : 450 Nm à 5500 t/mn
  • Vitesse : 282 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 6’’0







La « Maserati Khamsin », c'est ça ...



La « Maserati Khamsin », c'est ça ...





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lundi 24 octobre 2011

Lamborghini Countach - 1974



LAMBORGHINI COUNTACH ….







Quand Ferrucio Lamborghini, grand fabricant Italien de machines agricoles, se lança dans la production automobile ce fut pour prouver à Enzo Ferrari qu'il était capable de faire mieux . Sa marque « Lamborghini » réussit à faire trembler Ferrari en 1966 avec sa superbe Miura . Mais Ferrucio souhaitait aller plus loin encore dans la course à la puissance qu'il était bien décidé à gagner . C'est ainsi que fut lancé à la fin des années 60 le projet 112, deuxième Lamborghini de l'Histoire à moteur central arrière, elle recevra ensuite l'appellation de Countach, une expression piémontaise synonyme d'étonnement et d'admiration, qu'elle n'a pas volée . Grande surprise du salon de Genève en mars 1971, au Stand Lamborghini elle été exposée à côté de la dernière Miura . Si la présentation de la Miura fit l'effet d'une bombe, la découverte de la Countach ne fut pas moins explosive, car la seconde avait pour vocation de prendre à terme la relève de la première ….



La Lamborghini Countach est, avec la Ferrari 512 Berlinetta Boxer, le modèle le plus important sur le marché de l'automobile sportive des années 1970 qui a été produite de 1974 à 1978 . Parmi les voitures de légende des années 70, la Countach fait figure de véritable Mythe Sacré . Succédant à la remarquable Miura, la Countach fit l'effet d'une bombe dans le monde de l'automobile dès sa présentation . Imaginez un peu, à la veille du premier choc pétrolier, quelle passion a pu susciter cette GT véritable OVNI équipé d'un V12 de plus de 350 chevaux et capable de franchir la barre psychologique des 300 Km/h . Bien qu'elle demeure fidèle à la position centrale arrière du moteur, l'architecture abandonne la disposition transversale de la Miura pour une orientation longitudinale de son gros V12 . Toutefois, pour obtenir une répartition des masses aussi favorable qu'avec la formule transversale, les ingénieurs ont adopté une nouvelle implantation du groupe motopropulseur, désormais disposé en avant de l'essieu arrière . Comme la Miura, la Countach est l'œuvre du jeune styliste Marcello Gandini, travaillant pour Bertone . La ligne générale est très futuriste, la Countach ayant des airs de vaisseau spatial, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur . Très spectaculaire, agressive et élégante, la Lamborghini Countach s'admire sous tous les angles comme une véritable oeuvre d'art . Elle va même inspirer le style Lamborghini pendant des années jusqu'à la toute dernière Gallardo ….



Du point de vue esthétique, la Lamborghini Countach apparaît comme une création révolutionnaire, qui marque l'évolution de l'art de Marcello Gandini vers une radicalité sans complexe . Elle s'inscrit dans le style défini en 1968 par le designer sur l’Alfa Romeo Carabo, puis deux ans plus tard sur la Stratos . Cette écriture stylistique fera école et influencera profondément le design automobile des années 70 . La carrosserie monocorps de la Countach dessine une forme trapézoïdale on ne peut plus futuriste, terminée par une poupe somptueuse, elle est animée par des portes à ouverture en élytres empruntées à la Carabo . Totalement dépourvues de galbes, les lignes d'une pureté souveraine composent une géométrie de surfaces lisses brisées par des arêtes vives, une sculpture moderne à couper le souffle . Dessinée d'un trait uniforme et presque plat de l'avant à l'arrière, elle est très basse et son cockpit est au raz du sol et avancé au maximum afin de dégager de la place pour le moteur en position centrale arrière . La partie arrière est également superbe avec ces feux en trapèze qui lui donnent une allure de vaisseau spatial, bien avant Star Wars . L'arrière est très fin, relevé dans sa partie basse pour laisser s'exprimer les quatre sorties d'échappement du V12 . En un mot, le look très futuriste de la Lamborghini Countach est à tomber, c’est aujourd’hui devenu carrément un mythe de la catégorie Vintage Classic des plus prisés ....



Dans un habitacle très dépouillé, l'ambiance futuriste présente une instrumentation à affichage digital qui donne des informations sur les principaux organes mécaniques de la très insolite Lamborghini Countach . Anticipant sur l'avenir, un schéma de la voiture donne des informations sur les organes éventuellement défaillants . Placée au centre de la voiture, la transmission avance dans l'habitacle, sous la console, et le levier de vitesses se trouve en prise directe avec la boîte de vitesses . Contrairement au monocoque de la Miura, la Countach avait un châssis-cadre en treillis tubulaire, mais assez léger et très rigide faisant corps avec la carrosserie . Celle-ci est entièrement réalisée en aluminium avec sur les derniers modèles, des rajouts en fibre de verre . La complexité du treillis permet à chaque tube droit d'interagir avec ses voisins en torsion et en compression . Au centre, un large tunnel laisse la place à la transmission . De chaque côté de la voiture, deux gros réservoirs de 40 Litres permettent d'alimenter le moteur, tout en équilibrant les masses sur le châssis . Des sortes de cages accueillent les suspensions à quatre roues indépendantes, composées de bras triangulaires, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs à huile . Malgré son âge avancé, la Countach demeure l'une des voitures les plus performantes du monde . Son faible poids combiné à son puissant V12 en position centrale lui confère des performances de premier ordre et un comportement routier diablement efficace . Agile, équilibrée et presque facile à contrôler dans tous les enchaînements à vitesse moyenne, la Lamborghini Countach est l'une des rares supercars qui soit aussi utilisable sur la route au quotidien ....



Dans un tonnerre mécanique, l’étonnante Lamborghini Countach n'a d'autre but que de vous emmener au septième ciel de l'extase automobile . Son moteur souple et rageur, toujours disponible vous gave les tympans d'une symphonie de décibels en 12 cylindres majeur totalement enivrante . Le moteur de la Countach est directement issu de celui de la Miura . Datant de 1963, ce V12 Bizzarrini monté à la main reste l'un des plus beaux monuments mécaniques du monde et anime encore aujourd'hui la Murcielago . La Countach dispose d’un V12 de 4 litres qui développe 375 chevaux à 8000 tr/mn et un couple maxi de 51 Mkg à 5200 tr/mn . Ce 12 cylindres en V à 60° est entièrement réalisé en aluminium avec un long vilebrequin à sept paliers . Chaque culasse est percée de 2 grands orifices de soupapes par cylindre et possède un double arbres à cames en tête entraîné par chaîne . L' alimentation se fait par 3 carburateurs Weber double corps latéraux par banc de cylindres, soit au total, 6 aspirateurs à carburant et à air pour alimenter le monstre . Sérieusement remanié à chaque nouvelle version de la Lamborghini Countach , le moteur voit sa cylindrée portée à 5,2 litres par une augmentation de la course de six millimètres et d'un nouveau vilebrequin en fin de carrière . L'apparition de ce monstre de 455 chevaux suit de peu le lancement de la Ferrari Testarossa de 390 chevaux ....




Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V12
  • Cylindrée : 4.0 Litres
  • Puissance : 375 chevaux à 8000 tr/mn
  • Couple : 51 Mkg à 5200 tr/mn
  • Vitesse : 292 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 5’’0







La « Lamborghini Countach », c'est ça ...





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vendredi 21 octobre 2011

Lamborghini Miura - 1967



LAMBORGHINI MIURA ….







Après la sortie de la 350 GT, la marque « Lamborghini » rêve en secret d'un modèle plus puissant, d'une GT ultra-performante pour asseoir encore plus sa réputation et pour assouvir la soif de compétition de Gianpaolo Dallara, Paolo Stanzani et Bob Wallace qui sont venus chez Lamborghini avec le secret espoir de faire courir les taureaux de Sant'Agata . Dallara pense à une GT à moteur central arrière et l’étude finit par se concrétiser en 1965 . avec cette architecture à moteur central, héritée de la compétition et appliquée pour la toute première fois à une GT de production, Lamborghini devance Ferrari, Maserati et tout l'establishment de la voiture sportive de haut de gamme . De plus, la mécanique est disposée transversalement dans la structure de la voiture qui se compose d'une plate-forme en acier sur laquelle sont soudés des caissons et deux berceaux (avant et arrière), l'ensemble étant allégé par de multiples perforations ….



La très étonnante Lamborghini Miura est officiellement présentée à la presse et au grand public lors du Salon de Genève en mars 1966 . Esthétiquement la Miura étonne en raison de sa ligne assez éloignée des standards automobile de l'époque qui sont souvent des modèles à l'habitacle reculé derrière un long capot, alors que celui de la Miura semble avoir été rejeté vers l'avant . L'architecture de la Miura est la seconde particularité du modèle, étant l'un des tout premiers articulés autour d'un moteur central arrière . Cette caractéristique était alors l'apanage des voitures de compétition, et même Enzo Ferrari ne voulait pas en entendre parler sur ses modèles de grand tourisme . En ce sens, Ferruccio Lamborghini aura fait figure de précurseur et fera ainsi de sa Miura la première supercar de l'histoire . La Miura est à prendre comme un chef-d'œuvre intemporel, bien avant toute considération objective . Ce trait de génie est dû à un jeune designer italien de 27 ans, Marcello Gandini, nouvellement intronisé responsable du style chez Bertone . Ce coup de maître, qui le fait découvrir au monde entier, inaugure une longue collaboration entre Bertone et Lamborghini . Son dessin est le fruit d'une étude analytique effectuée en soufflerie et cette recherche a permis d'aboutir à des résultats très affinés en matière d'aérodynamisme sur l’insolite Lamborghini Miura ….



La Lamborghini Miura est donc un magnifique coupé deux places très bas, aux lignes affûtées et totalement nouvelles . Mais c’est aussi et surtout une GT dont l'innovation n'est pas seulement esthétique mais aussi technique . La carrosserie est constituée de trois partie distinctes avec l'avant, le cockpit et l'arrière, démontables séparément les unes des autres pour faciliter l'accès au moteur et autres éléments mécaniques . Les dimensions de la voiture son parfaitement équilibrées . L'empattement de 2,50 m pour une longueur totale de 4,36 m limite le porte-à-faux avant et arrière . La largeur de 1,76 m n'est pas impressionnante mais avec des voies AV/AR de 1,41 m et surtout une hauteur de 1,05 m seulement, la Miura semble posée par terre, collée à la route avec ses roues de 15 pouces chaussées de pneus à flancs hauts . Cet excellent comportement provient en partie du faible poids de la voiture car elle est légère, comme une authentique voiture de course, elle pèse moins d'une tonne, 980 kg exactement . La Lamborghini Miura connaît un succès commercial dépassant largement les attentes de la marque, pour laquelle elle ne devait constituer qu'un modèle marginal fort en image . La demande s'avère même très supérieure aux capacités de fabrication de l'usine à l’époque ....



La magnifique Lamborghini Miura fut produite de 1966 à 1973 et elle est devenue un des modèles majeurs de l'histoire de l'automobile sportive considérée même comme l’une des plus belle voiture de l'histoire . C’est certainement la plus magnifique sportive des temps modernes, disons de la seconde moitié du XXème siècle . Sous quelque angle que le regard l'aborde, pas le moindre défaut n'est à regretter, pas une ligne à corriger, pas une courbe à modifier, pas un détail à reprendre, « La perfection ! ». Pourtant, trop tôt entrée en production, la Miura souffre d'une mise au point imparfaite . La finition, le confort, la ventilation et l'insonorisation ne sont pas conformes à ce que l'on est en droit d'attendre d'un véhicule de ce prix . Mais bien vite au salon de Turin de 1968, la nouvelle Miura S, première évolution du modèle, vise à répondre aux critiques les plus vives . La finition et le confort apparaissent en très net progrès . Le dessin des sièges et du volant est revu et corrigé . L'intérieur a été particulièrement soigné et les vitres électriques font désormais partie de l'équipement de série avec la sellerie cuir et l'air conditionné . La Lamborghini Miura est à la fin des années 60, la voiture la plus rapide du monde . Toute la presse et les pilotes en parlent avec une étincelle dans les yeux, c’est véritablement une GT magique ....



La plus puissante Lamborghini Miura est la version P400 S qui atteint le cap psychologique des 300 km/h en vitesse de pointe . Elle porte au plus haut la puissance du V12 de 4.0 litres de cylindrée qui est dopé à l'admission par de nouveaux arbres à cames et bénéficiant d'un taux de compression porté à 11,5 . Ce V12 développe maintenant 440 chevaux à 8500 tr/mn, une puissance proche de celle d'une Ford GT 40 et un rendement exceptionnel pour un moteur atmosphérique . Les accélérations sont convaincantes avec un kilomètre départ arrêté en moins de 20 secondes et environ 3 secondes pour passer de 0 à 100 km/h . Mais le travail sur le V12 ne s'arrête pas là car les ingénieurs ont aussi réussi à obtenir une courbe de puissance plus pleine et un meilleur fonctionnement à bas régime . Ce moteur atteint un niveau de puissance très important pour l'époque car en comparaison, la Formule 1 championne du monde en titre est alors une Lotus de 205 chevaux, quant à la Porsche 911, elle s'en tient à cette époque à 130 chevaux . De fait, la vitesse maxi et les accélérations devancent nettement la concurrence . De nos jours, c’est un modèle Vintage Classic très recherché et très cher lorsqu'il est en bon état, une véritable œuvre d’art ....




Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V12
  • Cylindrée : 4.0 Litres
  • Puissance : 440 chevaux à 8500 tr/mn
  • Couple : 450 Nm à 5500 t/mn
  • Vitesse : 300 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 3’’0
  • Performance : Le 1000 m D.A en 19’’8







La « Lamborghini Miura », c'est ça ...



La « Lamborghini Miura », c'est ça ...





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