Mot-clé - Lola

Fil des billets

vendredi 19 mai 2017

AutoDiva Magazine






diva00.jpg


AutoDiva est un magazine généraliste automobile français créé en 2009 et publié par la société d'éditions de presse portant le même nom. Cette belle revue est gérée par Gérard Gamand, son fondateur, qui cumule avec un certain talent les fonctions de Rédacteur en Chef. C'est tout simplement un magazine exceptionnel sur l'histoire de la course automobile, une véritable bible sur les courses automobiles d’antan ....


diva01.jpg


En fait le magazine AutoDiva est entièrement dédié à l'histoire et à la mémoire de la course automobile. Cette revue a pour vocation de réunir tous les amoureux de cette formidable saga. Tous ceux qui se passionnent, génération après génération, pour son histoire exaltante, ses légendes, ses divas et cette belle aventure humaine ....





Le magazine AutoDiva dont le tout premier numéro trimestriel est sorti en Octobre - Novembre - Décembre 2009 est au format classique A4 d'environ 230 x 300, imprimé sur 128 pages et une couverture en beau papier glacé tout en couleur. Avec une maquette claire et moderne, c'est une revue brochée de très bonne qualité ....





Le magazine AutoDiva est réservé aux véritables passionnés et propose de nombreux articles d’histoire pour que vive et perdure la légende de la course automobile, essentiellement celle des circuits, avec dans chaque numéro de belles histoires d’autrefois, afin d’en transmettre la mémoire le plus justement possible. En effet cette revue nous emmène et nous entraine en détail dans les coulisses ....





L'iconographie du magazine AutoDiva est assez exceptionnelle et les photos dans chaque numéro sont très bien choisies. Rédigé par les meilleurs historiens, et illustrés par des centaines de documents inédits, c'est le tout premier magazine entièrement consacré à l'histoire de la course automobile, qui est conçu pour être collectionné et devenir une vraie encyclopédie de la mémoire de cette épopée ....





En fait le magazine AutoDiva devrait ravir pêle-mêle tous les archivistes passionnés, les geeks du sport auto et les maquettistes en mal de documentation précise. Un magazine qui brille par la qualité de ses nombreuses archives dont les thèmes abordés sont très variés, très précis et fort bien documentés avec notamment des photos de grande qualité de détails mécaniques introuvables nulle part ailleurs ....





Le magazine AutoDiva propose toutes les rubriques classiques de ce genre de revue mais ici l'accent est donné sur le circuit. De la Coupe Simca Shell, aux barquettes ARC, en passant par la Formule 1 et les 24 Heures du Mans ou la Renault 8 Gordini et la Formule 3 ou aussi la Canam et la Formule 2. En fait toutes les disciplines sont abordées et racontées années par années avec de nombreuses explications ....





Dans le magazine AutoDiva , les pilotes sont les véritables stars, mais bien sur les constructeurs de bolides ont aussi une place très importante. Au hasard de vos lectures vous y trouverez pèle-mêle Jackie Stewart, Didier Pironi, Henri Pescarolo, Jochen Rindt, François Cevert, Arturo Merzario, Jacky Ickx, ou Chris Amon ....





Pour ce qui est des constructeurs, le magazine AutoDiva est donc très bien achalandé avec par exemple Matra, Lotus, Surtees, Courage, Lola, Grac, Tyrrell, Eagle, Bristol, Mercedes, Chevron, Gordini, Alfa Romeo, Porsche, Bentley, Ferrari, McLaren, Williams, Brabham, ou Ford. Au final les quatre parutions annuelles de ce superbe magazine méritent très largement leur place sur les étagères de tous les passionnés de sport automobile ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images - © YouTube © - AutoDiva



Un essai réalisé par AutoDiva ...






JPBlogAuto

vendredi 23 décembre 2016

Heron Europa - 1962







heron00.jpg



La marque automobile Heron fait parti de ces nombreux petits artisans automobiles Anglais qui étaient spécialisés dans la construction de petites voitures de sport dans les années 60 à 70. Dirigée par un jeune entrepreneur du nom de Derek Bishop, la société Heron Plastics Ltd, basée à Greenwich dans la banlieue de Londres sur la rive sud de la Tamise, était au départ un simple fournisseur spécialisé dans la fabrication de carrosseries en plastique de voitures de course pour des écuries ....





Cette petite firme travaillait au départ sur commande pour des marques connues comme Austin, Diva ou Lola en produisant des kits de carrosseries en plastique ou plus exactement en fibre de verre prêts à monter sur des châssis roulants. Parmi la multitude d'artisans britanniques proposant ce genre de kits en polyester, celui que commercialisait Heron Plastics Ltd se démarquait de la concurrence par son faible prix très attractif qui retint immédiatement l'attention de nombreux amateurs ....





Assez rapidement, Derek Bishop imagina donc sa propre carrosserie, et plutôt satisfait du résultat final obtenu, il commença à commercialiser sa première voiture la Heron Cabriolet même si le créneau paraissait déjà bien encombré. La Heron dans sa version cabriolet se présentait sans faute de goût, et Derek Bishop avait le souci de produire un ensemble de bonne qualité. Mais il se heurta comme tous ses confrères à un affaiblissement du marché des kits au début des années soixante ....





Avec le souci de rendement de tout gestionnaire d'entreprise et aussi pour ne pas se laisser distancer par ses concurrents, il diversifia très vite son offre avec un tout nouveau modèle murement étudié et réfléchi dont le style dérivait du cabriolet. C'était un petit coupé à tendance sportif plutôt sobre mais assez élégant, l'étonnante et insolite Heron Europa présentée la première fois au Racing Car Show en 1962, puis ensuite dans sa version définitive au salon auto de Genève en mars 1963 ....





Les Heron Europa mais aussi les Heron Cabriolet étaient toutes les deux construites sur la base d'un châssis porteur à poutre centrale renforcé, et étaient pourvues de trains roulants et de suspensions empruntées à la Triumph Herald pour une question d'économie. Ces voitures assez légères étaient dotées de freins à disque à l'avant et de tambours à l'arrière, ce qui permettait à leur pilote de les conduire de manière assez vive sans mauvaise surprise tout en ayant des performances honorables ....





Un châssis spécial inédit fut construit spécifiquement pour l'insolite Heron europa, qui reprenait les trains roulants légèrement modifiés de la Triumph Herald. Son moteur était installé en position longitudinale sous le capot avant. Une carrosserie extrêmement basse et plutôt profilée fut dessinée, qui adoptait un look vraiment inhabituel. L'avant dépourvu de pare chocs offrait un long capot moteur qui s'étendait jusqu'au pare brise. La petite cellule de deux places se terminait par une vaste lunette arrière qui descendait sur un arrière tronqué assez harmonieux ....





L'emménagement intérieur de cette étonnante Heron Europa était lui aussi d'assez bonne facture. En effet le tableau de bord était équipé de six compteurs, quatre petits et deux gros, qui permettaient une surveillance complète de la mécanique en offrant tous les contrôles possibles. De plus pour une voiture à tendance sportive un côté assez luxueux avait été conservé avec du cuir de couleur et des inserts en aluminium du plus bel effet. Le tunnel de transmission matelassé, le volant alu couvert de cuir et les moquettes épaisses participaient aussi au confort général ....





Pour ce qui est de la mécanique, la petite Heron Europa etait équipée dans sa version la plus puissante d'un moteur provenant de la gamme Ford UK. Ce moteur est un Cortina 4 cylindres en ligne de 1.498 cm3 qui développait 120 chevaux ce qui lui donnait des performances très honorables pour l'époque avec une vitesse maximale de 190 km/h. La transmission était assurée par une boite Hewland à cinq rapports synchronisés. Hélas puisque ces voitures étaient vendues souvent en kit pour échapper aux taxes, la complexité du montage faisait fuir une large partie de la clientèle potentielle. La trentaine de voitures construites par Heron en quatre années d'existence, dont seulement douze Europa, ne permit pas finalement de couvrir les lourds investissements, et la petite usine fermait ses portes en 1964 ....





Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : 4 cylindres
  • Disposition : Avant
  • Cylindrée : 1498 cm3
  • Puissance : 120 ch à 5500 tr/min
  • Couple : 346 Nm à 3200 tr/min
  • Transmission : Boite manuelle à 5 vitesses



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Heron




Le moteur Heron Europa ...






JPBlogAuto

mercredi 25 août 2010

Trident Iceni - 2008



TRIDENT ICENI ….







Encore une preuve, s’il en fallait une autre, pour confirmer que le Royaume-Uni peut toujours nous réserver des surprises du fait d'une réserve inépuisable de passionnés d'automobile . Après le retour d'Invicta, c'est au tour de « Trident », une autre marque mythique, de renaître de ses cendres . Ce constructeur britannique trouve ses origines à Ipswich dans le Norfolk en Angleterre, au sein d'une société baptisée Viking Exécution . Cette société qui distribuait des TVR, construisait quelques prototypes sportifs et préparait des moteurs Ford pour les Elva. Elle prit ensuite la dénomination de Trident Performance Vehicles Ltd et proposa ses propres voitures à partir de 1965 . Dans le petit monde de ces constructeurs aussi fous que géniaux, la marque revoit officiellement le jour en avril 2000 avec un prototype baptisé Iceni développé à partir de 1999 . Eric Broadly, un des fondateurs de Lola, participa à la renaissance de la marque en y apportant notamment son expérience de la compétition . L'ambition de Trident est de proposer des voitures de sport abordables autorisant un usage quotidien et, le cas échéant, de " faire de la piste " ….



En 2008, la Trident Iceni, qui était déjà dans sa première version une GT intéressante, s’est radicalement transformée . Esthétiquement racée et sportive dans sa superbe livrée, ce roadster biplace sportive de 4,20 m de long cache bien son jeu . En fait elle parvient à combiner avantageusement, design aguicheur, respect de l'environnement et performances de premier ordre . Une réussite qui fait de ce véhicule un véritable ovni au milieu des productions automobiles actuelles . Question design, l'auto est dans le plus pur style anglais et beaucoup aimerons à n'en pas douter . Elle est doté de panneaux de carrosserie en composite et d'un châssis en acier inoxydable et n’accuse qu’un poids de 1 450 kg sur la balance grâce à l'emploi massif de carbone Kevlar et d'une suspension en aluminium forgé . Tout cela est bien beau me direz-vous, mais ou est la nouveauté ? La nouveauté c’est peu dire, car en fait c’est un véritable scoop, elle cache dans ses entrailles ce que les sportives d’antan ne pouvaient même pas oser chuchoter, une « motorisation diesel »! En effet, cette Trident Iceni fonctionne avec un bon gros V8 6,6 litres turbo diesel venu d’outre-Atlantique . En l'occurrence, il s'agit du V8 GM Northstar à 4 soupapes tout alu répertorié Duramax qui équipe entre autre dans différentes versions les Cadillac, les pick-up, les camionnettes et petits camions du géant américain ….



Ainsi motorisé, la Trident Iceni est vraiment atypique car du coup, puissance et couple sont au rendez-vous et dignes d'un camion . Sous le capot avant vient se loger en position longitudinale ce gros V8 GM biturbo de 6.6 litres de cylindrée à injection directe common rail avec 4 soupapes par cylindre qui développe 550 chevaux à 3 100 tr/mn pour un couple de 705 Nm . La voiture bénéficie donc d'un rapport poids puissance très appréciable de l’ordre de 380 ch/tonne qui lui procure des performances vraiment étonnantes . Cette britannique au sang américain avale allègrement le 0 à 100 km/h en 3,2 secondes pour une vitesse de pointe de 322 km/h et donc elle "gratte" pas mal de GT renommées . Des chiffres à couper le souffle d’autant plus que les consommations annoncées par la firme anglaise sont impressionnantes . A une vitesse stabilisée de 90 km/h il ne lui faudrait que 3,4 litres au 100 km, et 4,0 litres au 100 km à 110 km/h . Des données ahurissantes! Mais avec un tel engin, il sera fort difficile de ne pas laisser notre pied droit appuyer à sa guise sur la pédale des gaz . Jugez plutôt ! Grâce à son V8 6.6 de 550 ch fonctionnant au biodiesel, ce roadster 2 places est en mesure de parcourir plus de 3.000 km, avec un seul plein ....



Dès lors, comment ne pas s'extasier devant la Trident Iceni, ce roadster anglo-américain capable de passer de 0 à 100 km/h en à peine 3,2 s, et d'atteindre la vitesse maximum de 322 km/h, à titre d'exemple, c'est mieux qu'une Ferrari F430 ! Le V8 est accouplé à une boîte automatique à huit rapports avec palettes au volant ou mode tout automatique en ville . Pour freiner l'auto comme il se doit, la Trident Iceni se pare de disques de freins ventilés généreusement dimensionnés de 385 mm à l'avant et de 335 mm à l'arrière . Pour les roues, les pneumatiques et les jantes font ici respectivement 245/35 à l'avant et 285/30 à l'arrière signés Dunlop, le tout en 20 pouces . L'intérieur mise sur le côté high-tech comparativement à l'extérieur, notons que le siège conducteur est totalement fixe mais le pédalier et le volant sont entièrement réglables électriquement pour offrir une position de conduite sur-mesure . Cette propulsion dispose d'un espace de rangement capable d'accueillir des bagages pour partir deux semaines en vacances, en couple . Son prix de vente serait d'environ 93 900 euros et plus suivant les options ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8 Diesel Biturbo
  • Cylindrée : 6.6 Litres
  • Puissance : 550 chevaux
  • Couple : 705 Nm
  • Vitesse : 322 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 3’’2
  • Consommation moyenne : 3,5 litres au 100 Km






La « Trident Iceni », c'est ça ...





JPBlogAuto