Tous les passionnés de la célèbre Chevrolet Corvette connaissent bien l’importance de l’année 1963 dans la longue lignée de cette voiture mythique. C’est en effet l’année de l’introduction de la Corvette de deuxième génération, la C2 baptisée « Sting Ray », avec son style spectaculaire, sa forme unique et sa lunette arrière fendue et controversée, le tout avait été secrètement organisé par Larry Shinoda et l’équipe de GM Design ....
Mais alors que le chef du design, Bill Mitchell, absorbait tous les éloges de cette nouvelle Corvette C2, il planchait discrètement déjà sur la future version. Il avait en fait envoyé à Pininfarina un couple de châssis et un cahier des charges pour apporter une nouvelle expression à l'image de la Corvette. La Corvette Rondine était sur les rails ....
Après son passage chez Ghia, le styliste américain Tom Tjaarda est recruté en 1961 chez Pininfarina. C'est lui qui sera chargé de façonner ce magnifique coupé en vue d’inspirer la prochaine Corvette Rondine. Ce concept italo-américain d'une beauté intemporelle à la couleur bleu turquoise fut présentée avec sa lunette arrière inversée au Salon de Paris 1963 qui se tenait pour la deuxième année à la Porte de Versailles ....
La Corvette Rondine a donc été construite chez Pininfarina sur un châssis standard, avec un moteur Corvette standard et un intérieur légèrement modifié. La principale grande différence se trouvais dans la carrosserie, qui était non seulement unique dans son style, mais aussi toute en acier. La Rondine était en fait la seule Corvette à avoir jamais porté une coque en acier, et par conséquent aussi la plus lourde jamais construite ....
D'une conception très différente de celle de la Stingray, le dessin de Tom Tjaarda est une réussite. La Corvette Rondine déploie avec élégance son nez et son arrière pour créer une expression de vitesse. Le capot avant n’est pas aussi tranchant que la Stingray, mais il est étroit avec ses feux à quatre phares apparents et sa fine calandre. Une nervure de style se détache du nez, parcourt les flancs de la voiture, longe la porte et monte jusqu'au sommet de l'aile arrière pour se terminer par une extrémité « en forme de queue d'aronde » ....
L'habitacle intérieur de la superbe Corvette Rondine a lui aussi été particulièrement bien étudié et soigné dans les moindres détails. Bien que ce soit une stricte deux places, l'habitabilité intérieure est bien plus spacieuse que dans la Stingray. Bien que son intérieur soit en grande partie d'origine Stingray, les sièges étaient recouverts de cuir italien et les garnitures de porte sur mesure étaient faites d'un blanc assorti. Le sol était pourvu d'une luxueuse moquette et les charnières de porte étaient chromées. La vision depuis le cockpit était excellente et, avec les garnitures en cuir blanc, la Rondine semblait offrir un espace beaucoup plus dégagé ....
Si son style était en nette évolution, la Chevroler Rondine restait toutefois fidèle à la tradition maison sous son capot, qui accueillait pour la mécanique un bloc V8 de 5.4 litres de cylindrée qui avec une alimentation par injection développait 360 chevaux pour un couple de 488 Nm à 3200 t/mn. La transmission était épaulée par une boîte à quatre rapports manuelle autorisant des performances honnêtes ....
La firme américaine Hudson Motor Car Company était une entreprise d'assemblage automobile qui fabriqua des voitures pour la marque Hudson mais aussi pour d'autres marques à Détroit dans l'état du Michigan de 1909 à 1954. C'est seulement à partir de 1954 que la marque Hudson fusionna avec Nash-Kelvinator Corporation pour former American Motors (AMC). Toutefois même après la fusion d'entreprises, la marque Hudson sera conservée jusqu'à l'année modèle 1957, après quoi elle serra définitivement abandonnée ....
Vers la fin des années 50, l'avenir de la marque Hudson semblait compromis et donc le président de l'entreprise, AE Barit, et d'autres dirigeants savaient que leur gamme de voitures était vétuste. En bons entrepreneurs, ils avaient aussi remarqué la bonne visibilité et les commentaires positifs que recevaient les nouveaux modèles sportifs de leurs concurrents. La décision fut prise avec comme idée originale de créer une voiture rapide et sportive, basée sur le modèle "Hornet Hudson" pour concurrencer les sportives d'autres marques avec l'objectif d'accroître la notoriété de la marque Hudson et d'évaluer les idées de style et surtout la réaction du public. Le projet Hudson Italia Touring Coupé était sur les rails ....
La direction de chez Hudson va rapidement décider, comme pour son concurrent Chrysler qui s'était rapproché du styliste Ghia, de prendre contact avec la carrosserie italienne Touring de Milan pour étudier et réaliser un coupé sportif de deux places sur le châssis et la plate forme avec les trains roulants d'un de leur modèle pour des raisons évidentes d'économie. Le choix va se porter sur la Hudson Jet qui servira de base au designer Carlo Felice Bianchi Anderloni de la Carrozzeria Touring pour la réalisation de ce coupé compact à deux portes de série baptisé Hudson Italia Touring qui sera présenté officiellement pour la première fois lors du Salon international de l'automobile en janvier 1954 ....
Basé sur des croquis originaux de Frank Spring le designer maison chez Hudson, le style définitif de la carrosserie étudiée chez Touring par Anderloni sera réalisé sous la supervision du vice-président de Hudson, Stuart Baits. La technique révolutionnaire pour l'époque de construction de la carrosserie toute en aluminium consistait à assembler des feuilles d'aluminium formés à la main sur une cage tubulaire en acier. Ce procédé était baptisé "superleggera" en raison du faible poids final de la voiture. Au final, c'était un coupé sportif d'inspiration européenne qui pouvait rivaliser avec la Corvette ou la Thunderbird de l'époque et donc à classer dans la catégorie des Grand Tourisme ....
L'étonnante Hudson Italia Touring était tout sauf un coupé sportif conventionnel. En fait elle se démarquait vraiment du style et du design de l'époque par de multiples détails vraiment modernes et pas du tout utilisés chez les concurrents. Par exemple le pare brise enveloppant était peu courant à l'époque, mais plus encore les ouïes d'aération de type Abarth au dessus des phares avants et dans les ailes arrières pour aider le refroidissement des freins. L'avant de la voiture offrait un look impressionnant avec un pare-chocs qui arborait un grand "V" inversé support du logo de la marque dans le centre qui chevauchait la grille ovale de calandre. Équipée de roues fil chromées Borrani, la voiture proposait aussi des feux arrière, directionnels et de recul incorporés dans les extrémités de trois tubes de chrome empilés par côté, émergeant des découpes festonnées dans les panneaux de custode. Tous ces détails stylistiques inhabituels donnaient un look vraiment original à ce coupé sportif peu courant ....
L'habitacle intérieur de cette Hudson Italia Touring avait été lui aussi plutôt soigné et plus particulièrement sur le plan de l’ergonomie qui offre des assemblages précis avec des matériaux utilisés de qualité. Une combinaison de revêtement en cuir et vinyle combiné à des moquettes épaisses assorties en coloris donne un intérieur confortable et chaleureux. La voiture présentait une radio (équipement pas encore standard même sur une Cadillac), et des sièges baquets en caoutchouc mousse de trois densités différentes pour un confort maximal recouverts de cuir rouge et blanc avec des dossiers inclinables composés de deux traversins profilés, un pour les épaules et un pour le bas du dos. Pour finir on trouvait aussi la ventilation à flux continu, généralement reconnue comme une innovation et tout cela sur une soit-disant sportive ....
Pour ce qui est de la technique, le coupé Hudson Italia Touring était équipé du moteur de la Jet, un 6 cylindres en ligne de 3.300 cc de cylindrée qui, alimenté par deux carburateurs Carter simple corps délivre une puissance maxi de 115 chevaux à 4 000 tr / min accouplé à une transmission manuelle à 3 vitesses avec overdrive et un levier de changement de vitesse monté sur colonne de direction. Ce bloc moteur en alliage et la culasse en fonte standard est remarquablement fiable et a grandement participé à la solide réputation de Hudson. La voiture était équipée de quatre freins à tambour ....
Caractéristiques techniques :
Énergie : Essence
Moteur : 6 cylindres en ligne
Cylindrée : 3.3 litres
Puissance : 115 chevaux à 4 000 tr / min
Boite de vitesse : Manuelle à 3 vitesses avec overdrive
Michael Irvine est un artiste peintre américain très talentueux qui passionné depuis son enfance par l'automobile en a fait son métier en choisissant de peindre des "muscle cars" et des voitures de sport américaines sur ces toiles. Devenu célèbre et réputé, il vit de nos jours au Canada dans le sud de la province de l'Ontario proche de la ville de Toronto avec sa femme et ses enfants ....
Michael Irvine a effectué un parcours scolaire assez classique et a reçu sa première bourse d'art en 2e année du secondaire. A partir de cet intérêt initial, il était naturel pour Michael de graviter vers une carrière artistique. En mettant l'accent sur l'illustration commerciale, il a obtenu un diplôme du programme de design graphique du Grant MacEwan College d'Edmonton, en Alberta. Son expérience en illustration architecturale ainsi que son incroyable talent et son amour des voitures classiques, ont joué un rôle déterminant dans le développement de sa passion pour l'art automobile ....
Considéré aujourd'hui par beaucoup de spécialistes comme l'un des plus grands artistes automobiles américain, Michael Irvine a de la chance de pouvoir faire ce qu'il aime et de le faire bien en produisant des œuvres dynamiques et à fort impact visuel. Son approche unique de l'aquarelle traditionnellement «fade» et son œil affuté pour tous les détails produisent des tableaux nets et éclatants qui deviennent vivants avec la couleur et la mise en scène. L'utilisation par Michael de surfaces réfléchissantes et d'images «cachées» dans l'image principale ainsi que son incroyable attention à la précision technique rendent ses peintures d'art automobile uniques et très captivantes ....
Maitrisant la technique à la perfection, le but de Michael Irvine est d'attirer le spectateur dans la scène qu'il peint tout en révélant lentement de plus en plus de détails de l'histoire qu'il désire leur montrer. Incroyablement détaillé, puissant, imaginatif et créatif, le surréalisme de l'œuvre de Michael vous invite à le rejoindre dans un voyage de découverte hyper agréable et flamboyant qui ravira tous les passionnés de belles voitures et principalement des puissantes américaines comme par exemple des Plymouth, Dodge, Chrysler, Mercury, Ford, ou des Mustang, Cobra, Daytona, Shelby ou encore des Corvette, Camaro, Nova, Chevelle, Firebird ou Impala ....
Maintenant reconnu pour son utilisation de la couleur à fort impact, des reflets multiples et variés, de la précision technique et de l'incroyable attention aux détails, l'artiste Michael Irvine avec son approche unique de ce qui est traditionnellement considéré comme un «médium libre» produit des œuvres maitrisées avec un sens aigu de la perspective, de l'échelle et de la composition. Mais c'est un style bien particulier qui prend beaucoup de temps pour chaque tableau. Il faut le temps de recherche des idées de thème, le temps de préparation des croquis, le temps de l'étude des teintes de couleur, au final ses peintures prennent des centaines d'heures à compléter. Et, il n'aime pas précipiter le processus ....
Avec une vaste connaissance des voitures, les peintures de Michael Irvine ne sont pas seulement vibrantes, créatives et excitantes, elles capturent à la fois l'esprit des voitures de sport de la génération classique mais aussi celui de la prochaine future génération en utilisant l'aquarelle vibrante. Il dessine à la main et peint à la main chaque pièce. Le travail est extrêmement détaillé, puissant et imaginatif si bien que son art est aussi bien suspendu dans les maisons, les bureaux, les entreprises, les commerces ou les garages, partout dans le monde ....
Michael Irvine attribue une grande partie de son succès en tant qu'artiste à sa femme et partenaire Linda, et à un groupe de revendeurs de son œuvre. Ce sont leurs efforts combinés qui permettent à son art non seulement d'être disponible dans sa galerie en ligne, mais aussi d'être vu en personne lors de nombreux événements, tels que des ventes automobiles comme Barrett Jackson et Mecum, ainsi que d'autres salons automobiles en Amérique du Nord. Le travail de Michael est très bien reçu au niveau international, avec beaucoup de gens qui achètent ses œuvres. Son travail est régulièrement repris sur de nombreuses couvertures de magazines automobile comme par exemple Mopar Collectors Guide ou Muscle Car Enthusiast ....
La Carrosserie Vignale est une ancienne entreprise italienne de design de voitures et de réalisation de carrosseries spécifiques automobiles dont l'activité dura de 1948 à 1969 dans la banlieue de Turin. Dès 1974, Ford Motor Co. rachète la firme et devient propriétaire de la marque qu'elle détient toujours de nos jours ....
Alfredo Vignale, ancien salarié de la carrosserie Stabilimenti Farina, commença son activité professionnelle indépendante en 1948 à Turin, en créant sa propre entreprise la Carrosserie Vignale dans le but de réaliser des carrosseries "hors série", comme c'était la grande mode à l'époque, surtout en Italie, pour des gens fortunés qui n'hésitaient pas à faire appel à des carrossiers indépendants ....
Au début l'activité principale de la Carrosserie Vignale sera la création de magnifiques variantes de carrosseries « fuoriserie » de quasiment tous les modèles Fiat, même ceux les plus largement diffusés comme ce fut le cas avec les Fiat 500 et 600 mais aussi les modèles moins courants comme les Fiat 124, 125, 850 ou 1500. En fait Vignale était devenu un spécialiste du "recarrossage" des modèles Fiat ....
Le soin et la qualité des travaux de la Carrosserie Vignale ont vite porté leurs fruits si bien que les commandes des particuliers s'enchainaient, et ceci aussi bien pour des Fiat que pour d'autres marques plus prestigieuses comme par exemple Ferrari, Maserati, ou Lancia. Ses plus belles réalisations à l'époque sont les versions particulières des Lancia Flavia et Lancia Aprilia ....
Alfredo Vignale qui entretenait d'excellents rapports avec son confrère et fameux designer Giovanni Michelotti va bien vite se construire une solide réputation pour son entreprise, la Carrozzeria Vignale, ce qui va lui permettre de se lancer dans le design de voitures de série, comme la Cisitalia 202, les Maserati 3500 GT Spyder et Maserati Mexico, sans jamais renoncer à la création de magnifiques variantes de carrosseries d'autres modèles ....
Durant les années 1960, nombreux étaient les constructeurs étrangers qui venaient demander une collaboration pour créer une carrosserie « à l'italienne ». La Carrosserie Vignale acceptait avec parcimonie tant son activité italienne l'occupait, ce fut notamment le cas avec De Tomaso, BMW, Triumph, Tatra ou NSU. Plus tard Vignale va aussi collaborer avec d'autres marques comme Aston Martin, Corvette, Jensen, Opel ou aussi Volvo ....
En 1969, Alfredo Vignale qui n'avait pas d'héritiers, cède ses bureaux de design et son usine de fabrication à Alejandro de Tomaso qui incorpore Vignale dans Ghia__ qu'il détenait déjà. Ghia réalisait les mêmes activités que Vignale, mais avait établi une relation privilégiée avec Ford depuis des décennies et lorsque Ford USA chercha à créer un bureau de style en Europe pour sa filiale allemande, en janvier 1973, le géant de Détroit reprendra la carrosserie Ghia et en fera son laboratoire de recherche de style Ford-Vignale__ ....