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vendredi 5 mai 2017

Ultima GTR - 2000







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Actuellement, la marque automobile Britannique Ultima n'est pas vraiment connue du grand public. En effet, la société Ultima Sports Ltd est un petit artisan fabricant des voitures de sport qui est basé à Hinckley dans le Leicestershire en Angleterre comme il en existe encore quelques un de nos jours. Cette marque a été fondé par Lee Noble, le même homme qui a ensuite crée l'autre marque Noble. Depuis 1992, la marque appartient à Ted Marlow, le père, et Richard Marlow, le fils, qui ont l'ambition de construire "la voiture ultime" pour le sport tout en restant homologable sur route ouverte avec la volonté de ridiculiser tout ce qui roule sur la piste ....





Pour l'instant cette jeune société ne produit qu'une seule voiture, la performante Ultima GTR qui est une automobile super sportive ou supercar qu'elle décline en deux styles de carrosserie, un coupé baptisé "Ultima Evolution" et un roadster baptisé "Ultima Can-Am". L'originalité principale de la construction de cette voiture vient du fait qu'elle soit disponible à la vente à la fois en kit à monter soi même ou en voiture finie prête à rouler. L'autre originalité c'est qu'elle soit disponible avec un choix de différentes motorisations possibles allant de 534 à 1000 chevaux ....





L'insolite Ultima GTR, comme ses copines du même genre Cateram ou Lotus se plie bien évidemment à l'incontournable light is right ou "léger c'est bien" cher à Colin Chapman car elle ne pèse que seulement 960 kg et cela sans pour autant faire d'énormes concessions pour un usage routier homologué. Avec ses 4 mètres de long seulement pour presque deux mètres de large et culminant à juste un peu plus d'un mètre du sol, la superbe GTR ressemble étroitement aux divers prototypes de course vus aux 24 Heures du Mans au début des années 90. En fait elle n'en a pas que le look car elle repose sur un châssis tubulaire intégral et ce serait donc bien sur une grosse lapalissade de dire quelle est construite comme une pure voiture de course ....





Force est de reconnaitre que le défi technique technique était de taille car la belle Ultima GTR est prévue pour supporter jusqu'à 1000 chevaux aux seules roues arrière. Mais donc, attention, l'Ultima GTR est bien plus qu'une simple voiture de course ou une banale supercar. C'est en réalité tout simplement la voiture la plus rapide du monde. Pas encore en pure vitesse de pointe certes, mais la GTR possède déjà un nombre incalculable de records du monde comme celui du 0 à 100 km/h abattu en seulement 2,8 secondes en version GTR 720. La GTR s'est également promenée sur le circuit privé de Top Gear et y a humilié le reste de la production automobile mondiale de sport en améliorant le record du tour pour une auto de route de plus de 6 secondes pleines, effacées les Ferrari, Lamborghini, Bugatti, McLaren, ou Audi ....





La très étonnante Ultima GTR s'est aussi baladée sur la Nordschleife du mythique circuit allemand du Nurburgring ou elle a déjà bouclé un tour en moins de sept minutes et ou elle vise d'augmenter encore ce score pour établir un nouveau record officiel. Bref, la GTR est un authentique monstre pensé pour rouler plus vite que toutes les autres tout en étant homologable sur route. Elle utilise une suspension à double triangulation et des gros ressorts hélicoïdaux ajustables. La direction est à crémaillère, et offre 2,4 tours de butée à butée. Les roues de 18 pouces accueillent des pneus Goodyear Eagle F1 (235/45 ZR18 à l'avant, 335/30 ZR18 à l'arrière). Le freinage plutôt puissant est fort bien assuré par des énormes disques bien ventilés de 318 mm de diamètre commandés par des gros étriers à quatre pistons ....





L'habitacle de l'insolite Ultima GTR appartient au monde de la course et ne fait donc aucune concession en matière de finition dite de luxe, ici tout est soigné uniquement pour ce qui est du confort du pilote. Les portes papillon qui participent à l'originalité décalée de l'engin sont légères comme la plume et se referment d'un coup sec. Son design se limite à recouvrir les roues et le châssis de l'auto, il ne fait donc que respecter au mieux les impératifs d'efficacité pure. Certains ne la trouve pas très élégante, elle leur fait carrément peur, surtout avec l'aileron à l'arrière, mais elle a incontestablement une sacrée gueule. A coté, les autres GT ou supercar de la concurrence paraissent toutes gentilles d'un seul coup. Les rétroviseurs haut perchés et la forme en goutte d'eau ne sont pas étranger à cette sensation ....





Le démarrage du V8 de cette Ultima GTR rappelle qu'on a affaire à un bon gros bloc culbuté encore plus coupleux qu'il n'est puissant. Lorsqu'il est en marche, les plexiglas des vitres latérales se mettent à trembler et son grondement est un vrai régal dans les phases d'accélérations. Les vitesses de passage en courbe sont hallucinantes jamais de roulis et une prise de G latéraux vraiment impressionnante. Aucune aide à la conduite ne vous viendra en secours lorsque le gros V8 exprimera son trop plein de couple et de puissance, mais si vous avez le niveau l'efficacité de cet engin diabolique dépasse l'entendement. Une chose est sûre, son potentiel dépasse largement tout ce que vous pouvez imaginer. Pas étonnant dès lors que les Ultima GTR affolent tous les chronos de tous les circuits autour du monde ....





Pour ce qui est de la mécanique, l'incroyable Ultima GTR est disponible avec au moins trois moteurs différents empruntés à Chevrolet. Le premier est basé sur le moteur 5,7 litres de la Corvette, sa cylindrée a été portée à 6,3 litres et sa puissance est de 534 chevaux 6.500 tr/min pour un couple de 715 Nm. Le moteur utilise une injection électronique multipoint et possède 16 soupapes. Il est monté en position centrale arrière, et est secondé par une transmission Porsche à cinq vitesses. Le second est une version V8 revu par American Speed, qui atteint 640 chevaux à 6.500 tr/min, et un couple de 759 Nm. Le dernier est une version plus puissante de 720 chevaux à 6.500 tr/min, et un couple de 770 Nm, celle-ci est réservée à un usage sur piste. Pour les versions en kit, le choix des moteurs et des transmissions est libre, mais la limite de puissance étant de 1.000 chevaux ....



Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : V8 Chevrolet
  • Cylindrée : 6300 cm3
  • Puissance : 720 ch à 6500 t/mn
  • Couple : 770 Nm
  • Transmission : Propulsion
  • Boîte de vitesses : Porsche à 5 rapports



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Ultima




La Ultima GTR de 2000 ...



La Ultima GTR de 2000 ...








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lundi 4 avril 2016

Chevrolet Corvette Sting Ray ‐ 1963







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La Chevrolet Corvette Stingray fait partie du cercle restreint des voitures de collection légendaires. Dans sa version coupé, notamment, sa silhouette est connue de tous les passionnés et ferait presque oublier que cette génération de Corvette n’est pas la première à avoir vu le jour. Sur le marché de l’occasion, elle est très recherchée aussi bien aux Etats‐Unis qu’en Europe par tous les passionnés. Et donc vendre sa voiture n’est pas très compliqué quelle que soit sa motorisation ....





La deuxième du nom :

Commercialisée durant un temps très court, la belle Chevrolet Corvette Stingray, littéralement « raie à éperon » a été proposée entre 1963 et 1967. Contrairement à la première génération, elle a été vendue en version cabriolet et coupé, laquelle lui donnera son surnom, avec sa partie arrière caractéristique. La Stingray, qui est aussi connue sous le nom de Corvette C2, faisait appel à une carrosserie en fibre de verre et à une inédite suspension indépendante à l’arrière. Nous apprécions cette Corvette car elle représente une étape importante dans la vie de la plus célèbre des sportives nord‐américaines. Cette suspension arrière à roues indépendantes lui procurait un comportement routier au‐dessus de la moyenne aux USA à l'époque ....





Les caractéristiques de la Stingray :

Proposée uniquement avec un moteur V8, la Chevrolet Corvette Stingray a d’abord été équipée d’un « small block » de 5,4 litres à la puissance variant entre 250 et 360 chevaux selon les options choisies, comme cela était de coutume aux Etats‐Unis. Un « big block » de 7 litres est apparu en 1965, fort de 425 chevaux. Comme la troisième génération de la Corvette, la Stingray C2 a été dessinée par Larry Shinoda, parti ensuite chez Ford pour donner un second souffle à la Mustang. La lunette arrière initialement à deux facettes a ensuite été redessinée d’un seul bloc. A la manière des productions européennes de l’époque, les phares de la Stingray de 1963 étaient escamotables. Cette génération de la sportive phare de Chevrolet a été produite à près de 118.000 exemplaires, soit presque le triple de la première version, alors que la carrière de cette dernière avait pourtant duré neuf ans ....





Quant à ses V8, ils permettaient de pallier un poids atteignant près de 1450 kg. Ainsi dotée, la Stingray C2 atteignait cependant une vitesse de 250 km/h. Sa longueur de 4,45 mètres en faisait une voiture très compacte au regard de la production d’alors aux Etats‐Unis. Bien que « européanisée » sur bien des points, la Stingray trahissait ses origines au niveau de sa boite de vitesses automatique à seulement deux rapports dans sa première version. Mais d'autres versions manuelles à trois et quatre vitesses sont toutefois ensuite apparues les années suivantes ....





Données techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : 8 cylindres en V
  • Disposition : Avant
  • Cylindrée : 7 litres
  • Puissance : 425 ch à 5000 tr/min
  • Transmission : Boite automatique à 2 vitesses
  • Poids : 1450 kg
  • Vitesse : 250 km/h



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Chevrolet




La Chevrolet Corvette Sting Ray de 1963 ...



La Chevrolet Corvette Sting Ray de 1963 ...








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jeudi 3 mars 2016

Chevrolet Corvair - 1960







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Née de la rencontre d’un riche et puissant industriel du Michigan, « William Crapo Durant », et d’un brillant pilote automobile d’origine Suisse, « Louis Chevrolet », la marque « Chevrolet » débute son activité en 1911 avec la construction de voitures bon marché mais de grande qualité. A partir de 1918, « Chevrolet » sera intimement lié à « General Motors » a tel point qu’aujourd’hui encore ces deux noms sont quasi inséparables et n’existeraient sans doute plus l’un sans l’autre . En fait de nos jours « Chevrolet » est devenu le principal constructeur du groupe « GM » et par voie de conséquence un des plus grands constructeurs du monde . Fortement implantée à l’étranger, la firme est aujourd'hui devenue la marque fétiche des américains ….





L’histoire de la Chevrolet Corvair débute après la deuxième Guerre mondiale. Edward Nicholas Cole, mieux connu sous le nom de Ed Cole, travaille pour la General Motors depuis 1933. Cet ingénieur remarque que les Américains apprécient de plus en plus les petites voitures européennes, la Volkswagen en tête, et se dit que GM devrait avoir sa propre voiture du peuple. En 1952, Cole devient ingénieur en chef de Chevrolet et peut ainsi donner libre cours à son idée de petite automobile. Une chose est sûre, elle aura un moteur situé à l’arrière et sera refroidi par air. Les journalistes de l’époque y voient déjà une copie de la VW mais le projet progresse à pas de tortue jusqu’en juillet 1956, moment de la nomination de Cole au poste de directeur de Chevrolet. En septembre 1957, un premier prototype est prêt et servira à convaincre Harlow Curtis, le PDG de la GM, du bien-fondé du projet ….





Harlow Curtis veut bien d’une petite voiture, pourvu qu’elle soit grosse et que son moteur soit à l’avant. Cole avait cependant très bien fait ses devoirs et il réussi à convaincre Curtis que la future petite voiture à moteur arrière ne serait pas très coûteuse à produire. Mais le chemin entre le prototype et le modèle de série est parsemé d’embûches. L’architecture du moteur choisi, un six cylindres à plat, est quasiment inconnue à Détroit. Aussi, des problèmes de refroidissement apparaissent et la distribution du poids inquiète les ingénieurs car 61,5% du poids repose sur les roues arrière et la suspension indépendante doit être revue. Il faut savoir que si de nos jours, l’idée de fabriquer une petite voiture est évidente, un ingénieur qui proposerais un projet pour une grosse voiture à moteur V8 à essence, n’aurait que très peu d'espoir pour le présenter à la haute direction d’un constructeur automobile. Pourtant, durant les années 50, c’était exactement le contraire qui était courant ....





Finalement, chez les grands constructeurs, c’est Chevrolet, le numéro 1 du marché Américain, qui va surprendre tout le monde en proposant une voiture totalement originale et en prenant le contre-pied des normes techniques alors en vigueur à Detroit. La Chevrolet Corvair, bien que « hors de l’ordinaire » par son allure et sa conception, est l’une des représentantes les plus significatives des compactes que Chevrolet s'est empressé de produire au début des années soixante pour réagir contre l’invasion dangereuse des petites européennes. Ces véhicules à dimensions réduites, selon le standard américain, s’offraient à des prix compétitifs et les slogans publicitaires vantaient avant tout leur économie d’exploitation. Grâce à des modèles comme la Corvair, la bataille sera vite gagnée et les importations ramenées à un pourcentage de la production qui laissera les constructeurs sans inquiétude ....





Dévoilée le 2 octobre 1959, la Chevrolet Corvair se démarque tout de suite par une ligne nouvelle qui allait par la suite inspirer de nombreux constructeurs en Europe comme NSU, Fiat, Panhard, Sunbeam ou Simca. Son style est du au bureau de style de General Motors dirigé par Bill Mitchell, le successeur de Harley J.Earl. La Corvair crée une petite révolution dans son pays en choisissant le « tout-à-l’arrière » et un système de refroidissement par air. L’ « air », élément important de la conception de ce modèle, se retrouve aussi dans le nom de la voiture. Quant à « Corv » pour « Corvette », il évoque le passé sportif de Chevrolet, bien que « Corvair » fût aussi le nom d’un show-car présenté au Motorama de 1954 ....





Techniquement, l’étude de la Chevolet Corvair fut confiée à l’ingénieur en chef Edward N. Cole. En août 1957, Ned Nikles et Carl Renner sont chargés des lignes de la voiture, tandis que les ingénieurs A.E Kolbe et Robert P. Benzinger testent le fameux 6 cylindres à plat. La Corvair est dotée d’une suspension indépendante à chacune des roues. La carrosserie tout acier, à châssis intégré, est signée Fisher. L’option prise du moteur arrière évite la présence de l’arbre de transmission et de son logement dans le plancher, laissant ainsi un habitacle spacieux totalement plat. Deux versions sont proposées, la 500, modèle de base, avec un équipement très sommaire, et la 700 avec son intérieur coquet, plus confortable et mieux équipé ....





Une nouvelle série, appelée Monza, arrive en mai 1960. En 1961, Chevrolet ajoute de nouveaux modèles à la gamme Corvair, certains audacieux, comme une familiale et un petit camion appelé Greenbrier. L’année suivante s’enrichit d’une superbe décapotable et de deux moteurs plus puissants. La Monza Spyder fait des étincelles avec son six cylindres turbo de 150 chevaux. Les plus importants changements de l’histoire de la Corvair arrivent en 1965 alors que la carrosserie est revue et qu’une nouvelle version remplaçant la Monza Spyder, baptisée Corsa, fait son apparition. Chevrolet en profite également pour revoir complètement toute la suspension arrière et améliorer aussi celle de l’avant. Dès 1967, par contre, tous les modèles de la gamme Corvair s’amenuisent et 1969 sera sa dernière année de production ....





Pour ce qui est de la mécanique, la Chevrolet corvair est donc équipée d'un moteur Turbo de 6 cylindres. Construit en aluminium, ce moteur est conçu en vue d’une efficacité maximum, grâce à ses cylindres opposés horizontalement, à ses soupapes en tête et à sa course réduite. Refroidi par air avec un ventilateur centrifuge, le moteur n’utilise ni eau, ni antigel, ce qui élimine des frais d’entretien et le danger des radiateurs qui gèlent ou qui surchauffent. En équipement standard, ce 2.3 litres de cylindrée développe 81 chevaux à 4400 tr/min et passe à 95 chevaux à 4500 tr/min dans sa version supérieure avec un couple confortable dès 3200 tr/min ....


Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : Flat 6 cylindres
  • Disposition : Arrière
  • Cylindrée : 2.3 Litres
  • Puissance : 95 ch à 4500 tr/min
  • Couple : 346 Nm à 3200 tr/min
  • Transmission : Propulsion



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © KustomKruzin




La Chevrolet Corvair de 1960 ...



La Chevrolet Corvair de 1960 ...






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vendredi 25 septembre 2015

Chevrolet Nomad - 1954







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Après-guerre, les constructeurs américains devaient relancer l'attrait autour de leurs gammes vieillissantes qui étaient pour la plupart composées de modèles conçus bien avant le conflit. La demande était alors supérieure à la production, et le besoin de nouveauté se faisait cruellement sentir par le public. General Motors décida alors de frapper un grand coup pendant leurs grandes expositions Motorama à la gloire des marques du groupe. Il se trouve que à cette époque pour faire face à la concurrence, Chevrolet avait impérativement besoin d'un break deux portes plutôt sportif ….


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Pour se donner toutes les chances de réussir ce projet, le directoire de GM fera appel au designer maison Harley Earl, chef du studio "Art & Color" de GM, le tout premier studio de design au monde au sein d'un constructeur automobile créé en 1927. Le génie créateur du légendaire styliste va alors largement s'exprimer avec la Chevrolet Corvette Nomad. En effet ce break ou station wagon ressemble strictement à une Corvette de 1953 du moins pour sa partie avant depuis le pare brise jusqu'à la large calandre, seul l'arrière est totalement nouveau, inédit et carrément insolite ….


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Si aujourd'hui, la Corvette est universellement reconnu comme une voiture de sport de classe mondiale, en 1953 le caractère de la Corvette n'est pas encore totalement établi. C'était un concept entièrement nouveau pour une voiture américaine et personne n'était vraiment sûr de ce qu'elle devrait être à l'avenir. Donc avec la très insolite Chevrolet Nomad break, GM veut donc explorer les possibilités d'élargir un marché potentiel. Ce break Nomad deux portes se distingue des autres breaks de l'époque en ayant un style unique et très novateur qui le différencie d'un autre break standard classique. Il va avoir un grand succès d'estime auprès d'un large public et Chevrolet va donc partager cette silhouette avec l'autre marque du groupe Pontiac, qui va elle aussi commercialiser une autre version baptisée Pontiac Safari ....


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La Chevrolet Nomad est construite sur la base d'un châssis modifié de Chevrolet berline de 1953. Un style de carrosserie sportive avec deux portes ayant un toit de conception unique avec des montants inclinés vers l'avant et enveloppant des vitres latérales arrière. Sous son élégante et très légère carrosserie en fibre de verre qui était un procédé révolutionnaire à l'époque, on retrouvait le traditionnel châssis emprunté au reste de la gamme mais ici avec ses trains roulants et ses suspensions modifiées sur l'arrière pour la partie break. Rien que du classique donc pour la partie technique, seul le look est en fait la réelle nouveauté qui transforme la voiture ....


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La brochure d'époque de GM décrit le Chevrolet Nomad comme étant un modèle qui combine le style élégant d'une voiture de sport avec la polyvalence et l'utilité d'un break. La fibre de verre de la carrosserie combine le côté sportif et l'élégance qui est recherchée. L'habitabilité est optimisée et propose des places assises pour six passagers avec tous leurs bagages. La fenêtre arrière à commande électrique se rétracte automatiquement dans le hayon quant il est ouvert, et peut également être aussi commandée très simplement par un bouton poussoir sur le tableau de bord ....


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La Chevrolet Nomad a donc fait ses débuts à l'exposition GM Motorama à New York le 26 janvier 1954 et c'est un succès immédiat. La réaction du public est si positive qu’Harley Earl, chef de la section stylisme avec l'accord du directoire de GM, fait mettre effectivement en production en 1955 la voiture mais sur une autre base et la voiture devient la "Bel Air Nomad Wagon". La finition intérieure est particulièrement soignée avec des sièges en cuir bleu et blanc avec une banquette arrière rabattable et une planche de bord complète avec une console centrale de couleur assortie ....


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Tout récemment, Superior Glass Works, un tuner dans l’Oregon décide de faire revivre le mythe du Nomad sportif millésime 1954. La Limited Edition Superior 54 Sport Wagon est un hommage à la Corvette Nomad de cette époque. Basée sur une C5 Corvette, le projet reprend l’ossature, la transmission, les freins ainsi que les amortisseurs de la Corvette 1997-2002. Un intérieur est complètement refait pour l’occasion, avec tout le confort que l’on attend d’une voiture du 21ème siècle (climatisation, cuir de qualité, sono complète, assistance multimédia et grille-pain). La sportive break emmène barbecue et planche de surf à plus de 200 km/h ....


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Pour ce qui est de la mécanique de ce superbe break Chevrolet Nomad de 1954, les ingénieurs concepteurs de l'engin vont utiliser un moteur de la firme à savoir le très robuste "Blue Flame" 6 cylindres Corvette de 150 chevaux, 235 CID. Ce moteur est accouplé à une boîte automatique à deux rapports Powerglide. Ce moteur ne crachait le feu que par son nom et on lui reprocha bien vite son manque de nerf, par contre sa légendaire robustesse et sa souplesse avaient largement fait leurs preuves ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : Blue Flame 6 cylindres
  • Énergie : Essence
  • Disposition : Avant
  • Puissance : 150 ch à 4800 tr/min
  • Transmission : Propulsion
  • Boîte de vitesses : Automatique 2 vitesses



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Challenges




Le Chevrolet Nomad de 1954 ...








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