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vendredi 31 janvier 2025

Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3 - 2011










On ne présente plus, tant elle est célèbre, la marque Alfa Romeo, ce constructeur automobile italien fondé en 1910 à Milan, qui est de nos jours une filiale du groupe Stellantis depuis 2021. On ne présente pas non plus, tant il est lui aussi renommé, le designer-carrosier Zagato qui a conçu de nombreuses voitures de rêve dont certaines justement pour Alfa Romeo .....





C'est en fait une curieuse histoire que celle de cette Alfa Romeo Zagato TZ3 Stradale. Une histoire qui commencée en 2010 au Concours d’Elégance de la Villa d’EsteAlfa Romeo et Zagato présentaient conjointement une auto unique, baptisée « TZ3 Corsa ». Ce projet visait simplement au départ à célébrer les 100 ans du constructeur au trèfle et les 90 ans de la carrosserie milanaise Zagato. L’étonnante Alfa Romeo TZ3 Corsa était donc un concept-car d'exposition qui n’était pas destinée à la route à cause de l’absence de nombreux éléments obligatoires et nécessaires à son homologation ....





L’insolite concept-car Alfa Romeo TZ3 Corsa remporte un succès d’estime tellement important dans le Concours d’élégance le plus prestigieux du monde que, du coup, une demande très pressante de nombreux clients pousse Zagato à poursuivre l’aventure avec la production d'un modèle homologué pour la route. C’est ainsi qu’est née la belle et insolite Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3. Loin d’être une simple version homologuée de la Corsa il s’agit d’une toute nouvelle auto et chez Zagato on dit : « C'est une voiture d'Avant-Garde !!! ». Mais l’idée étant de livrer aux clients une voiture “Stradale” (donc homologuée pour la route), il fallait trouver une base ne nécessitant pas de repasser les coûteux et longs tests d’homologation. Fiat ayant acquis 20 % de Chrysler en 2009, il devenait facile d’obtenir le droit d’utiliser la Viper comme “donneuse” tout en conservant l’autorisation d’y apposer le logo Alfa Romeo ....





Le carrossier milanais qui va concevoir cette Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3 prend pour base la Dodge Viper dont le châssis tubulaire et la mécanique gargantuesque se prêtent à l’exercice. On se souvient alors que Dodge est une marque de Chrysler et que Fiat est en train d’acquérir le troisième constructeur américain. On comprend alors beaucoup mieux l’exercice. Mais alors quel rôle joue Alfa Romeo dans cette incroyable aventure ? Aucun, en effet le constructeur adoube le projet, accepte de mettre son logo sur la nouvelle voiture, condition sine qua non pour Zagato. On aime ou on déteste cette voiture, mais c'est parfaitement assumé. Elio Zagato lui-même, le fils du fondateur, avait en effet l'habitude de dire : « Quand vous voyez une voiture et qu'elle est différente des autres, un peu bizarre et étrange, alors c'est une Zagato » ....





Et bizarre ou étrange, cette Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3 l'est tout particulièrement. Si le style Zagato donne à la Stradale une vraie image de sportive italienne le surpoids inhérent à l’opération fait un peu peur. La voiture gagne 600 kg notamment pour intégrer le châssis de la Dodge Viper et surtout son gros moteur. Sa carrosserie réalisée par Zagato tout en carbone était obligatoirement légèrement différente de celle de la Corsa perdant d’ailleurs au passage un bonne dose de son charme. Pour autant, la belle et très insolite Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3 n’est pas ratée, plaisante à regarder, sûrement aussi performante, voire plus qu’une Dodge Viper, elle n’avait pas à rougir en termes de performances. Cependant, il ne s’agissait plus d’une TZ, ni d’une Alfa Romeo et seule sa gestation et sa fabrication par Zagato lui donnait encore un semblant de légitimité .....





Quant à l'habitacle intérieur de l'étonnante Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3, il reprend quasiment celui de l’américaine bien qu'il soit exigus, encore plus que celui dʼune Viper. Revu et corrigé par Zagato, c'est un modèle du genre puisqu'il propose un savant mélange plutôt réussi de confort mais aussi d'élégance et de sportivité. Cet intérieur retravaillé est par ailleurs luxueux, avec un agréable cuir italien. Trois gros compteurs sont regroupés avec élégance juste devant le conducteur pour offrir tous les contrôles possibles. Un superbe volant de trois branches entièrement gainé de cuir bicolore attire l’œil. On y trouve du cuir et de l'alcantara ainsi que des moquettes et des contre portes assorties au coloris des sièges de conception ergonomique avec juste la bonne quantité de rembourrage qui offrent un confort maximal pour la conduite ....





Pour ce qui concerne la motorisation, la superbe Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3 utilise donc le même bloc moteur que sa donneuse la Dodge Viper. Fini la motorisation de la Corsa avec son moteur V8 de 4.2l issu de la Maserati GranTurismo. Place désormais au monstrueux V10 à 90° de 8.4 litres de cylindrée tout alu de 20 soupapes qui envoie 600 chevaux à 6100 t/mn et 760 Nm de couple à 5000 t/mn aux roues arrière via une boite 6 manuelle Tremec. Malgré le poids en augmentation par rapport à la Corsa, les performances sont plutôt bonnes avec une vitesse de pointe par exemple qui avoisine les 300 km/h. Contrairement à la Corsa qui restera un exemplaire unique, 9 exemplaires de cette Alfa Romeo Stradale Zagato TZ3 seront assemblés et vendus très facilement ....






Caractéristiques techniques :

  • Énergie : essence
  • Moteur : V10 à 90°
  • Cylindrée : 8.362 cm3
  • Puissance : 600 chevaux à 6100 t/mn
  • Couple : 760 Nm à 5000 t/mn
  • Vitesse : ~ 300 km/h



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © AlfaRomeo - © Caradisiac
- © Zagato - © CarJager - © AutoWeb - © JpEchavidre - © GatsbyOnline





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vendredi 3 mars 2017

TVR Sagaris - 2004







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« TVR » est un constructeur automobile anglais qui fabrique depuis plus de 50 ans des coupés et roadsters au caractère exclusif et sans concession, des voitures de sport rapides et puissantes qui déchaînent les passions. L’histoire de la marque commence à Blackpool, au Nord-Ouest de l'Angleterre, lorsque Trevor Wilkinson, jeune ingénieur talentueux, construit en 1947 sa première voiture. Mais ce n’est qu’à partir de 1954 qu'apparaissent les premières TVR, une contraction de son prénom "TreVoR", fabriquées à l'unité avec des moyens vraiment limités ....





L'histoire de la marque TVR est plutôt chaotique car en fait pas moins de cinq dirigeants et propriétaires se sont succédés en près de six décennies. Le dernier propriétaire qui a l’ambitieux projet pour la marque de construire 5000 voitures par an et conquérir des marchés comme Dubai, la Malaisie ou Singapour est un très jeune oligarque russe, Nicolaï Smolenski, fils du magnat de la banque Alexander Smolenski. Après une succession de nombreux modèles insolites comme les Tina, Grantura, Trident, Gem, Vixen, Tuscan, Griffith, Tasmin, Cerbera ou Chimera, la firme propose au Birmingham Motorshow de 2004 la nouvelle TVR Sagaris ....





Initiée et étudiée par TVR sous la présidence de Peter Wheeler, la TVR Sagaris avait été conçue comme une voiture de course à usage routier pour que quotidiennement son conducteur ressente les mêmes sensations qu'au volant d'un prototype des 24 Heures du Mans car jusqu'à présent, le credo de TVR était un châssis inspiré de la course, une carrosserie en plastique et un gros moteur. La Sagaris ne déroge pas à cette philosophie tout en allant plus loin encore dans tous les domaines. Elle possède une ligne à nulle autre pareille et on s'attarde finalement avec délectation sur les divers détails qui agrémentent le design de cette drôle de voiture avec un aileron arrière rapporté transparent, des pots d'échappements qui pointent leurs extrémités sur les côtés de l'auto, le dessus des ailes avant "crantées", le capot en deux parties, les feux avant au design agressif, ou les aérations latérales béantes à l'avant ....





En fait sur cette étonnante et insolite TVR Sagaris tout est bestial avec une face avant et ses dents de tigre, des yeux de vipère, des ouïes de requin blanc, avec un profil extrêmement long et râblé. L'arrière n'est pas plus réconfortant avec des échappements latéraux surmontés de feux rappelant des yeux de mygale, le tout coiffé d'un aileron transparent. Les dimensions et proportions de la Sagaris participent aussi à semer le trouble dans votre esprit avec un arrière ramassé et un capot proéminent. Pas de doute possible, rien que visuellement parlant, cette GT en impose et annonce la couleur, le sport, rien que du sport et encore du sport ....





La TVR Sagaris ressemble en gros à une Viper GTS, mais en beaucoup plus petit et surtout semblant à l’œil nu beaucoup moins lourde avec ses belles jantes larges de 18 pouces. Cette superbe GT d'environ 4 mètres de long pour 1,8 mètres de largeur et 1,2 mètres de hauteur marie habilement, comme de coutume chez TVR, le sport et le luxe. C'est un genre de mariage entre le sport de Lotus mélangé au luxe d'Aston Martin. Le luxe, c'est la deuxième facette de TVR qui apparaît car par exemple pour ouvrir la porte et enfin découvrir l'habitacle, il faut presser délicatement un petit bouton discret situé sous le rétroviseur extérieur, pas de poignée sur la portière ....





L'emménagement intérieur de cette étonnante TVR Sagaris est lui aussi d'assez bonne facture. En effet le tableau de bord est bien équipé et le dessin de la planche de bord est simple mais harmonieux. Les commodos et commandes sont très design et agréables à l’œil. De plus pour une voiture à tendance sportive un côté assez luxueux est conservé avec du cuir de couleur différente pour les sièges et le tableau de bord du plus bel effet. L'aluminium du levier de vitesse, l'équipement audio, le volant sport gainé de cuir, le pédalier non suspendu comme sur une monoplace et les moquettes épaisses sont des détails qui participent aussi au confort général ....





Le coupé GT TVR Sagaris est muni d'n châssis tubulaire et d'un arceau-cage. Des trains de roulement triangulés comme sur les monoplaces se chargent de maintenir idéalement au sol les roues de 18 pouces chaussées de larges pneus de 255/40 ZR 18. Les freins semblent surdimensionnés d'autant que la Sagaris ne pèse que 1100 kg. La bonne vieille recette de Colin Chapman ("The Light is Right") de limiter le poids d'une auto au maximum permet ainsi à la GT d'atteindre le rapport poids/puissance record de 2,71 kg/chevaux et il en résulte un comportement très agile et vif. Le pilote peut aussi compter sur un autobloquant efficace pour mieux maitriser une éventuelle dérive du train arrière. En fait ce châssis performant autorise des réactions très saines et progressives et permet une vraie recherche de la trajectoire idéale ....





Pour ce qui est de la mécanique, le coupé GT TVR Sagaris est équipé du moteur "SpeedSix", un six cylindre en ligne très traditionnel mais tellement orienté course, qu'il est placé en position longitudinale central avant. Ce moteur d'une cylindrée de 4 litres, tout alu est coiffé d'une culasse à 24 soupapes et alimenté par une injection électronique, développe une puissance confortable de 406 chevaux à 7000 tr/mn et un couple de 476 Nm a 5000 tr/mn. Il est accouplé avec une boîte manuelle à 5 rapports complété par un très bon autobloquant "Hydratrack" ce qui lui donne des performances très impressionnantes car avec un rapport de 101,60 ch par litre, cela place la Sagaris dans le peloton de tête des moteurs atmosphériques avec la Ferrari F430, la Honda Civic Type R ou la BMW M3 E46. Le SpeedSix sonne clair et il pousse très, très fort. Quel coffre, ahurissant, les performances sont à la hauteur avec plus de 300 km/h en vitesse de pointe et un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes ....


Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : 6 Cylindres en ligne
  • Alimentation : Injection 24 soupapes
  • Cylindrée : 3996 cm3
  • Puissance : 406 chevaux à 7000 tr/mn
  • Couple : 476 Nm à 5000 tr/min
  • Transmission : Boite manuelle à 5 rapports



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Panther




Présentation de la TVR Sagaris ...



La TVR Sagaris en piste ...



Essai de la TVR Sagaris ...






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jeudi 14 mai 2015

Dodge Tomahawk - 2003







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Depuis quelques années, la marque Dodge subit de plein fouet la crise qui frappe le marché automobile américain. La firme s’est laissée prendre au piège d’une trop grande dépendance de sa gamme de SUV, dont les ventes pâtissent d’un vieillissement prématuré. Qui plus est, depuis la disparition de Plymouth, l’image de Dodge a tendance à se diluer vers le bas de gamme au sein du groupe Daimler-Chrysler. Dodge s’est donc attelé à l’exploration de nouveaux concepts dans l’espoir de reproduire l’engouement et pour ce faire, les dirigeants ont cru bon de frapper un grand coup en proposant un engin démoniaque baptisé le Dodge Tomahawk ….


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Le Dodge Tomahawk est un véhicule terrestre monoplace, hybride mi-auto mi-moto. Il a été présenté au salon automobile nord-américain de Détroit en 2003 comme une moto à quatre roues. C'est quasiment un véhicule conceptuel dont la production était estimée à 500 exemplaires sur quatre ans. Pour le vice-président du design de Chrysler Trevor Creed, « La philosophie de Dodge est un défi permanent lancé à l'homme pour prendre la vie à bras le corps. La Tomahawk en est l'exemple concret un mélange de passion et d'extrêmes. » ….


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Esthétiquement, la Dodge Tomahawk surprend, estomaque, dérange même, en fait c'est un uppercut visuel. En retrouvant ses esprits, on reste interdit, carrément interloqué car au final c'est un moteur et des roues, et basta. Celles de l'avant sont tenues par des bras articulés de forte section reliés à un châssis monocoque en aluminium. Le plus incroyable dans tout ça, c'est que cette moto atypique peut prendre de l'angle. Passé le coté sensationnel, on a affaire à un concept très travaillé qui peut rouler et pas seulement surprendre, en fait c'est une véritable moto et pas seulement un engin d'exposition ....


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Cet engin démesuré a soulevé l’enthousiasme des foules à chacune de ses apparitions. Une sorte de motocyclette à quatre roues mue par le V10 de la Dodge Viper, avouez qu'il y a vraiment de quoi être admiratif. Après le moteur, c’est la partie cycle du Dodge Tomahawk qui surprend le plus car l’inclinaison en virage commande la translation verticale des deux roues intérieures, afin que chacune des quatre puisse travailler sur un plan idéal par rapport au bitume ....


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Son concepteur Bud Bennett dit que c'est un quadricycle, avec ses quatre roues jumelées en paires et chacune dotée d’une suspension indépendante. Mais en fait, c'est une véritable sculpture mécanique “art déco”, tout de chrome vêtue, devenu quasiment une icône incontournable dans le monde de la moto en raison de la tonalité d’enfer qui s’extirpe de la bête, de ses performances gargantuesques mais également du visuel époustouflant qu’elle offre ....


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Le patron de Chrysler de l’époque initiateur du projet, l’Allemand Wolfgang Bernhard, dit que la fiche technique du Dodge Tomahawk a de quoi étourdir avec des spécifications et des dimensions qui n’ont rien à voir avec le monde de la moto. En effet, avec 2,6 mètres de long et à peine 70 cm de large pour cet alliage de pièces d’aluminium,fabriquées à la main et posées sur des roues de 20 pouces chaussées de pneus Dunlop spéciaux en 120/60 à l'avant et en 150/50 à l'arrière, c'est le moins que l'on puisse dire. De plus, le poids total de 680 kg considéré comme lourd pour une moto est réparti entre l’avant et l’arrière presque à la perfection. Les phares avant et arrière annonçaient déjà que les dioxydes électroluminescentes ou LED en bon français allaient devenir la tendance ....


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Chacune des quatre roues de la Dodge Tomahawk reçoit un disque de frein périmétrique de 508 mm sur lequel mordent 2 étriers de 4 pistons. Le freinage arrière est à peine moins impressionnant avec également 2 disques périmétriques, mais avec un seul étrier par roue. Un tel attirail de 4 disques et 16 pistons n'est pas superflu car l'engin pèse la bagatelle de 680 kgs. Le plus incroyable dans tout ça, c'est que cette fabuleuse moto complètement atypique qui est en vente libre n'est cependant même pas homologuée pour la route. Elle vous coutera donc un demi million de dollars pour avoir le loisir de rouler sur un circuit privé ou tout simplement pour pouvoir l'admirer à l'arrêt dans votre garage ....


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Pour ce qui est de la mécanique de cette Dodge Tomahawk, quitte à faire un génial show-bike de fou pour satisfaire les passionnés d'engin surréalistes, autant mettre un moteur de malade dedans. Et finalement l'heureux élu n'est autre que le V10 de la Dodge Viper, un gigantesque moteur culbuté de 8,3 litres de cylindrée. Avec cette puissance, la moto est théoriquement capable de dézinguer sans problème un avion de chasse au démarrage, 500 chevaux à 5600 tr/min et 71 mkg de couple à 4200 tr/min. Les performances sont donc elles aussi démoniaques avec une vitesse de pointe supérieure à 500 km/h qui peut être atteinte en 400 m, et un 0-100 km/h en 2,5 secondes, waow rien d'autre à dire bien que tous ces chiffres n'aient jamais été vérifiés en situation réelle mais simplement sur simulateur ....



Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : Dodge Viper V10
  • Cylindrée : 8.300 cm3
  • Puissance : 500 chevaux à 5600 tr/m
  • Couple : 71 mkg à 4200 tr/min
  • Freinage : 4 disques de 508 mm et 16 pistons



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © KustomMag




La Dodge Tomahawk de 2003 ...



La Dodge Tomahawk de 2003 ...






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mercredi 1 septembre 2010

Hennessey Venom GT - 2009



HENNESSEY VENOM GT ….







Hennessey Performance, est un célèbre préparateur automobile américain qui travaille depuis 1991 à rendre des supercars, déjà surpuissantes, encore plus performantes . Son créneau de prédilection c’est la muscle car américaine, c’est là ou il pratique le mieux tout son art . Entre ses mains expertes et ultra-compétentes, des Corvette, Mustang, Viper et autre Camaro se refont une santé, même plus qu’une santé, une véritable forme olympique . La firme aujourd’hui reconnue de tous s’est forgée en vingt ans une solide réputation étayée par de glorieuses performances de l’une ou l’autre de ses machines . Il y a quelques mois, le magazine américain "Road and Track" organisait, comme chaque année, un comparatif de vitesse et d’accélération . Une "Viper Hennessey" s’y est imposée face à la "Bugatti Veyron" sur le 0 à 200 mph (322 km/h), avec un chrono 4 secondes plus rapide que celui de la diva alsacienne ….



Aujourd’hui Hennessey fait encore plus fort en dévoilant officiellement sa supercar, la Hennessey Venom GT. Une voiture combinant un châssis ultra léger en fibre de carbone made in England, avec un surpuissant V8 américain, tout un programme quand on connaît les compétences et le sérieux de la maison . Cette voiture de série est intégralement conçue par le constructeur . L’originalité sur le plan esthétique n’est pas son point fort et au premier coup d’œil, on remarque sa très forte ressemblance avec les Lotus Elise et Exige, par exemple au niveau du capot, du bouclier et des feux . Elle a quand même un air très sportif avec son diffuseur d’air proéminent à l’arrière et sa double sortie d’échappement haut-perchée . Hennessey a en effet repris comme base la pimpante Lotus Elise . Elle en garde les traits, avec un empattement sacrément rallongé, portant la longueur à 4,65 m et la largeur à 1,96 m . Malgré l'absence d'originalité, la gueule est expressive, semblant raffoler de bitume . Mais le meilleur reste à venir car la base étant une Lotus, le « light is right » cher à Colin Chapman a été préservé, notamment grâce à l’usage massif de carbone pour la carrosserie et le châssis, résultat, la Hennessey Venom GT affiche un poids limité de 1220 kilos ….



La Hennessey Venom GT ressemble peut être à une Lotus Elise bodybuildée mais ça n'est pas exactement ça et loin s’en faut car du côté de la mécanique, il y a vraiment pas photo . En fait, la sonorité est bien loin de celle d'un 4 cylindres Toyota car en l’occurrence, il s’agirait même d’un cœur de taureau que le préparateur américain a greffé à la petite Anglaise puisqu’on retrouve sous son capot arrière le V8 LS9 Chevrolet turbo-compressé emprunté à GM de 6,2 litres qui propulse déjà la Corvette ZR1 . Mais Hennessey étant un vrai préparateur, il n'a pas laissé la Hennessey Venom GT en l’état et a porté la puissance de son moteur à un minimum de 725 chevaux, et cerise sur le gâteau, deux autres options sont au catalogue, une à 1000 et une à 1200 chevaux . Autour du bloc surpuissant, se greffent une transmission Ricardo 6 rapports vue sur la Ford GT, des freins en carbone-céramique 6 pistons signés Brembo, des suspensions KW ajustables selon la vitesse et les conditions de conduite ou encore des pneumatiques Michelin PS2 de 20 pouces ....



Bien évidement pour conserver le contrôle de la Hennessey Venom GT, le constructeur l’a équipé d’aides électroniques et d’une aérodynamique irréprochable permettant de plaquer la voiture au sol en toutes circonstances . Notons par exemple l’aileron arrière qui se déploie à haute vitesse et les suspensions qui adaptent la hauteur de caisse aux conditions de conduites . Aidée par un poids plume relatif, de 1.220 kg, ses performances font froid dans le dos rien qu'à leur évocation . Un calcul rapide, et on arrive au chiffre invraisemblable d’environ 600 chevaux à la tonne en rapport poids/puissance ! Des performances carrément étourdissantes avec le 0 à 100 km/h abattu en 2,5 secondes, le 0 à 200 km/h en 6,8 secondes et le 0 à 300 km/h en 14,9 secondes, pour atteindre la vitesse maximum de 421 km/h, ahurissant . Rassurez-vous, si vous trouvez l'engin trop sage, Hennessey propose également des versions totalement déraisonnable de 1000 ch et 1200 ch, inutile de préciser que dans de telles configurations le rapport poids/puissance se rapproche dangereusement de celui d’une Formule 1 . La production de la Hennessey Venom GT est fixée à seulement une dizaine d’exemplaire par an, dépêchez-vous si vous en voulez une, le prix de base avoisine les 600.000 €uros et suivant la motorisation choisie il grimpe à environ 800.000 €uros ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8 BiTurbo
  • Cylindrée : 6.2 Litres
  • Puissance : 725 chevaux
  • Vitesse : 421 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 2’’5
  • Accélération : Le 0 à 200 en 6’’8
  • Accélération : Le 0 à 300 en 14’’9









La « Hennessey Venom GT », c'est ça ...





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