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vendredi 5 mai 2017

Ultima GTR - 2000







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Actuellement, la marque automobile Britannique Ultima n'est pas vraiment connue du grand public. En effet, la société Ultima Sports Ltd est un petit artisan fabricant des voitures de sport qui est basé à Hinckley dans le Leicestershire en Angleterre comme il en existe encore quelques un de nos jours. Cette marque a été fondé par Lee Noble, le même homme qui a ensuite crée l'autre marque Noble. Depuis 1992, la marque appartient à Ted Marlow, le père, et Richard Marlow, le fils, qui ont l'ambition de construire "la voiture ultime" pour le sport tout en restant homologable sur route ouverte avec la volonté de ridiculiser tout ce qui roule sur la piste ....





Pour l'instant cette jeune société ne produit qu'une seule voiture, la performante Ultima GTR qui est une automobile super sportive ou supercar qu'elle décline en deux styles de carrosserie, un coupé baptisé "Ultima Evolution" et un roadster baptisé "Ultima Can-Am". L'originalité principale de la construction de cette voiture vient du fait qu'elle soit disponible à la vente à la fois en kit à monter soi même ou en voiture finie prête à rouler. L'autre originalité c'est qu'elle soit disponible avec un choix de différentes motorisations possibles allant de 534 à 1000 chevaux ....





L'insolite Ultima GTR, comme ses copines du même genre Cateram ou Lotus se plie bien évidemment à l'incontournable light is right ou "léger c'est bien" cher à Colin Chapman car elle ne pèse que seulement 960 kg et cela sans pour autant faire d'énormes concessions pour un usage routier homologué. Avec ses 4 mètres de long seulement pour presque deux mètres de large et culminant à juste un peu plus d'un mètre du sol, la superbe GTR ressemble étroitement aux divers prototypes de course vus aux 24 Heures du Mans au début des années 90. En fait elle n'en a pas que le look car elle repose sur un châssis tubulaire intégral et ce serait donc bien sur une grosse lapalissade de dire quelle est construite comme une pure voiture de course ....





Force est de reconnaitre que le défi technique technique était de taille car la belle Ultima GTR est prévue pour supporter jusqu'à 1000 chevaux aux seules roues arrière. Mais donc, attention, l'Ultima GTR est bien plus qu'une simple voiture de course ou une banale supercar. C'est en réalité tout simplement la voiture la plus rapide du monde. Pas encore en pure vitesse de pointe certes, mais la GTR possède déjà un nombre incalculable de records du monde comme celui du 0 à 100 km/h abattu en seulement 2,8 secondes en version GTR 720. La GTR s'est également promenée sur le circuit privé de Top Gear et y a humilié le reste de la production automobile mondiale de sport en améliorant le record du tour pour une auto de route de plus de 6 secondes pleines, effacées les Ferrari, Lamborghini, Bugatti, McLaren, ou Audi ....





La très étonnante Ultima GTR s'est aussi baladée sur la Nordschleife du mythique circuit allemand du Nurburgring ou elle a déjà bouclé un tour en moins de sept minutes et ou elle vise d'augmenter encore ce score pour établir un nouveau record officiel. Bref, la GTR est un authentique monstre pensé pour rouler plus vite que toutes les autres tout en étant homologable sur route. Elle utilise une suspension à double triangulation et des gros ressorts hélicoïdaux ajustables. La direction est à crémaillère, et offre 2,4 tours de butée à butée. Les roues de 18 pouces accueillent des pneus Goodyear Eagle F1 (235/45 ZR18 à l'avant, 335/30 ZR18 à l'arrière). Le freinage plutôt puissant est fort bien assuré par des énormes disques bien ventilés de 318 mm de diamètre commandés par des gros étriers à quatre pistons ....





L'habitacle de l'insolite Ultima GTR appartient au monde de la course et ne fait donc aucune concession en matière de finition dite de luxe, ici tout est soigné uniquement pour ce qui est du confort du pilote. Les portes papillon qui participent à l'originalité décalée de l'engin sont légères comme la plume et se referment d'un coup sec. Son design se limite à recouvrir les roues et le châssis de l'auto, il ne fait donc que respecter au mieux les impératifs d'efficacité pure. Certains ne la trouve pas très élégante, elle leur fait carrément peur, surtout avec l'aileron à l'arrière, mais elle a incontestablement une sacrée gueule. A coté, les autres GT ou supercar de la concurrence paraissent toutes gentilles d'un seul coup. Les rétroviseurs haut perchés et la forme en goutte d'eau ne sont pas étranger à cette sensation ....





Le démarrage du V8 de cette Ultima GTR rappelle qu'on a affaire à un bon gros bloc culbuté encore plus coupleux qu'il n'est puissant. Lorsqu'il est en marche, les plexiglas des vitres latérales se mettent à trembler et son grondement est un vrai régal dans les phases d'accélérations. Les vitesses de passage en courbe sont hallucinantes jamais de roulis et une prise de G latéraux vraiment impressionnante. Aucune aide à la conduite ne vous viendra en secours lorsque le gros V8 exprimera son trop plein de couple et de puissance, mais si vous avez le niveau l'efficacité de cet engin diabolique dépasse l'entendement. Une chose est sûre, son potentiel dépasse largement tout ce que vous pouvez imaginer. Pas étonnant dès lors que les Ultima GTR affolent tous les chronos de tous les circuits autour du monde ....





Pour ce qui est de la mécanique, l'incroyable Ultima GTR est disponible avec au moins trois moteurs différents empruntés à Chevrolet. Le premier est basé sur le moteur 5,7 litres de la Corvette, sa cylindrée a été portée à 6,3 litres et sa puissance est de 534 chevaux 6.500 tr/min pour un couple de 715 Nm. Le moteur utilise une injection électronique multipoint et possède 16 soupapes. Il est monté en position centrale arrière, et est secondé par une transmission Porsche à cinq vitesses. Le second est une version V8 revu par American Speed, qui atteint 640 chevaux à 6.500 tr/min, et un couple de 759 Nm. Le dernier est une version plus puissante de 720 chevaux à 6.500 tr/min, et un couple de 770 Nm, celle-ci est réservée à un usage sur piste. Pour les versions en kit, le choix des moteurs et des transmissions est libre, mais la limite de puissance étant de 1.000 chevaux ....



Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : V8 Chevrolet
  • Cylindrée : 6300 cm3
  • Puissance : 720 ch à 6500 t/mn
  • Couple : 770 Nm
  • Transmission : Propulsion
  • Boîte de vitesses : Porsche à 5 rapports



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Ultima




La Ultima GTR de 2000 ...



La Ultima GTR de 2000 ...








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vendredi 3 mars 2017

TVR Sagaris - 2004







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« TVR » est un constructeur automobile anglais qui fabrique depuis plus de 50 ans des coupés et roadsters au caractère exclusif et sans concession, des voitures de sport rapides et puissantes qui déchaînent les passions. L’histoire de la marque commence à Blackpool, au Nord-Ouest de l'Angleterre, lorsque Trevor Wilkinson, jeune ingénieur talentueux, construit en 1947 sa première voiture. Mais ce n’est qu’à partir de 1954 qu'apparaissent les premières TVR, une contraction de son prénom "TreVoR", fabriquées à l'unité avec des moyens vraiment limités ....





L'histoire de la marque TVR est plutôt chaotique car en fait pas moins de cinq dirigeants et propriétaires se sont succédés en près de six décennies. Le dernier propriétaire qui a l’ambitieux projet pour la marque de construire 5000 voitures par an et conquérir des marchés comme Dubai, la Malaisie ou Singapour est un très jeune oligarque russe, Nicolaï Smolenski, fils du magnat de la banque Alexander Smolenski. Après une succession de nombreux modèles insolites comme les Tina, Grantura, Trident, Gem, Vixen, Tuscan, Griffith, Tasmin, Cerbera ou Chimera, la firme propose au Birmingham Motorshow de 2004 la nouvelle TVR Sagaris ....





Initiée et étudiée par TVR sous la présidence de Peter Wheeler, la TVR Sagaris avait été conçue comme une voiture de course à usage routier pour que quotidiennement son conducteur ressente les mêmes sensations qu'au volant d'un prototype des 24 Heures du Mans car jusqu'à présent, le credo de TVR était un châssis inspiré de la course, une carrosserie en plastique et un gros moteur. La Sagaris ne déroge pas à cette philosophie tout en allant plus loin encore dans tous les domaines. Elle possède une ligne à nulle autre pareille et on s'attarde finalement avec délectation sur les divers détails qui agrémentent le design de cette drôle de voiture avec un aileron arrière rapporté transparent, des pots d'échappements qui pointent leurs extrémités sur les côtés de l'auto, le dessus des ailes avant "crantées", le capot en deux parties, les feux avant au design agressif, ou les aérations latérales béantes à l'avant ....





En fait sur cette étonnante et insolite TVR Sagaris tout est bestial avec une face avant et ses dents de tigre, des yeux de vipère, des ouïes de requin blanc, avec un profil extrêmement long et râblé. L'arrière n'est pas plus réconfortant avec des échappements latéraux surmontés de feux rappelant des yeux de mygale, le tout coiffé d'un aileron transparent. Les dimensions et proportions de la Sagaris participent aussi à semer le trouble dans votre esprit avec un arrière ramassé et un capot proéminent. Pas de doute possible, rien que visuellement parlant, cette GT en impose et annonce la couleur, le sport, rien que du sport et encore du sport ....





La TVR Sagaris ressemble en gros à une Viper GTS, mais en beaucoup plus petit et surtout semblant à l’œil nu beaucoup moins lourde avec ses belles jantes larges de 18 pouces. Cette superbe GT d'environ 4 mètres de long pour 1,8 mètres de largeur et 1,2 mètres de hauteur marie habilement, comme de coutume chez TVR, le sport et le luxe. C'est un genre de mariage entre le sport de Lotus mélangé au luxe d'Aston Martin. Le luxe, c'est la deuxième facette de TVR qui apparaît car par exemple pour ouvrir la porte et enfin découvrir l'habitacle, il faut presser délicatement un petit bouton discret situé sous le rétroviseur extérieur, pas de poignée sur la portière ....





L'emménagement intérieur de cette étonnante TVR Sagaris est lui aussi d'assez bonne facture. En effet le tableau de bord est bien équipé et le dessin de la planche de bord est simple mais harmonieux. Les commodos et commandes sont très design et agréables à l’œil. De plus pour une voiture à tendance sportive un côté assez luxueux est conservé avec du cuir de couleur différente pour les sièges et le tableau de bord du plus bel effet. L'aluminium du levier de vitesse, l'équipement audio, le volant sport gainé de cuir, le pédalier non suspendu comme sur une monoplace et les moquettes épaisses sont des détails qui participent aussi au confort général ....





Le coupé GT TVR Sagaris est muni d'n châssis tubulaire et d'un arceau-cage. Des trains de roulement triangulés comme sur les monoplaces se chargent de maintenir idéalement au sol les roues de 18 pouces chaussées de larges pneus de 255/40 ZR 18. Les freins semblent surdimensionnés d'autant que la Sagaris ne pèse que 1100 kg. La bonne vieille recette de Colin Chapman ("The Light is Right") de limiter le poids d'une auto au maximum permet ainsi à la GT d'atteindre le rapport poids/puissance record de 2,71 kg/chevaux et il en résulte un comportement très agile et vif. Le pilote peut aussi compter sur un autobloquant efficace pour mieux maitriser une éventuelle dérive du train arrière. En fait ce châssis performant autorise des réactions très saines et progressives et permet une vraie recherche de la trajectoire idéale ....





Pour ce qui est de la mécanique, le coupé GT TVR Sagaris est équipé du moteur "SpeedSix", un six cylindre en ligne très traditionnel mais tellement orienté course, qu'il est placé en position longitudinale central avant. Ce moteur d'une cylindrée de 4 litres, tout alu est coiffé d'une culasse à 24 soupapes et alimenté par une injection électronique, développe une puissance confortable de 406 chevaux à 7000 tr/mn et un couple de 476 Nm a 5000 tr/mn. Il est accouplé avec une boîte manuelle à 5 rapports complété par un très bon autobloquant "Hydratrack" ce qui lui donne des performances très impressionnantes car avec un rapport de 101,60 ch par litre, cela place la Sagaris dans le peloton de tête des moteurs atmosphériques avec la Ferrari F430, la Honda Civic Type R ou la BMW M3 E46. Le SpeedSix sonne clair et il pousse très, très fort. Quel coffre, ahurissant, les performances sont à la hauteur avec plus de 300 km/h en vitesse de pointe et un 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes ....


Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : 6 Cylindres en ligne
  • Alimentation : Injection 24 soupapes
  • Cylindrée : 3996 cm3
  • Puissance : 406 chevaux à 7000 tr/mn
  • Couple : 476 Nm à 5000 tr/min
  • Transmission : Boite manuelle à 5 rapports



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Panther




Présentation de la TVR Sagaris ...



La TVR Sagaris en piste ...



Essai de la TVR Sagaris ...






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mercredi 29 juin 2016

Mega Monte Carlo - 1996







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L'histoire débute en 1975 lorsque en pleine crise pétrolière naît à Vénissieux dans la banlieue de Lyon l'entreprise "Arola" qui construit des mini voitures à trois et quatre roues, sans permis, motorisées par des petits moteurs de cyclomoteurs. En 1983, l'industriel Georges Blain rachète la société Arola, et la rebaptise Aixam. En 1992, le groupe se diversifie en créant une marque de véhicules utilitaires et aussi de loisirs baptisée Mega. Pour l'occasion Aixam va donc se transformer en Aixam-Mega près d'Aix-les-Bains. Cette nouvelle marque Mega a acquise très rapidement une réelle notoriété en participant à des courses automobiles sur glace, notamment les "24 Heures de Chamonix" et le fameux "Trophée Andros", qu'elle remporte dès 1994 ….





La firme savoyarde se développe alors rapidement et les revenus tirés de ces voitures sans permis permettent à Georges Blain d'envisager la production de véhicules automobiles divers et notamment quelques sportives sous sa nouvelle marque Mega. Georges Blain, PDG du groupe Aixam, et Philippe Colançon, ingénieur automobile, tous deux passionnés de mécanique, décident alors de développer leur idée un peu folle, celle de produire et commercialiser un coupé sportif utilisable sur route ou sur circuit par tout temps et cela en toute sécurité, même à des vitesses élevées, une sportive qui n'existe pas en France à l"époque ….





En 1996, pour concrétiser ses idées et atteindre son but, Mega va donc plus loin et reprend la société "Monte-Carlo Automobile" de Fulvio Ballabio, italien d'origine, qui créait au début des années 90 une GT de prestige et qui faute de pouvoir développer son affaire, venait de jeter l'éponge. Ce rachat est idéal car il permet de produire rapidement un véhicule à hautes performances, mais ici, dans une optique sportive routière. La Mega Monte-Carlo sera une de ses premières voitures homologuées sur la route à bénéficier d'un châssis à coque en carbone. À l'époque, seule la McLaren F1 avait recours à cette nouvelle solution technique innovante et très couteuse ....





On peut donc dire que la superbe Mega Monte Carlo est une GT supercar produite en 1996 par le constructeur automobile français Mega. Elle est entrée dans l’histoire des automobiles françaises sportives de prestige directement par la grande porte car l'impressionnante définition technique de la Monte-Carlo, son potentiel sportif et sa base industrielle crédible ainsi que son châssis très moderne et révolutionnaire utilisant le carbone kevlar en ont fait une des toutes premières marques dans ce créneau à offrir autant de technologie sur une voiture de route typée sportive ....





Au milieu des années 90, la Mega Monte-Carlo fut d'ailleurs testée dans différentes versions de pré-série sur plusieurs circuits où se déroulaient au même moment des essais de développement de la Bugatti EB100. Les divers témoins autorisés à assister à ces essais privés sont tous unanimes et reconnaissent aujourd'hui qu'en performance sur la piste, la Monte-Carlo s'imposait largement, c'est dire si l'engin était déjà à l'époque très bien étudié et suffisamment sophistiqué pour pouvoir entrer rapidement en production sans devoir y apporter de grosses modifications ....





La cellule initiale de la Mega Monte-Carlo était constituée d'un treillis tubulaire, simplement habillée d'une peau de carbone un peu à la manière d'une Ferrari F40. Mais suite au rachat, il est décidé de passer à une vraie coque centrale tout carbone et nid d'abeille, avec les éléments de suspension entièrement repensés et une toute nouvelle implantation mécanique greffée sur des structures tubulaires avant et arrière. La carrosserie en fibre de carbone avait d'abord été redessinée par la SERA, un cabinet de design français bien connu, dans un style plus agressif et bien moins conventionnel, à partir du pare-brise et des portes d'origine. Là encore, tout fut repris de zéro pour obtenir un dessin fluide et homogène et donc un look affiné ....





Le choix de la SERA n'est pas innocent car c'est un spécialiste de l'aérodynamique doté d'une soufflerie. De sorte que la Mega Monte-Carlo peut se prévaloir d'un Cx de 0,35, excellent pour une voiture de ce type avec de grosses roues et une traînée de refroidissement importante, tout en bénéficiant d'une excellente stabilité à haute vitesse sans recourir à de gros ailerons mais à un extracteur arrière qui fleure bon l'enseignement de la compétition. Les suspensions ont elles aussi été entièrement repensées avec de solides triangles superposés offrant des fonctions anticabrage et antiplongée. Les combinés ressorts et amortisseurs français Donerre à bombonnes séparées, paramétrables en tout sens, sont disposées horizontalement. Si l'on peut noter une minuscule barre antiroulis verticale à l'avant, le train arrière en est lui complètement dépourvu, selon l'école anglaise initiée par Colin Chapman. Le but est d'assurer une motricité maximum à l'aide d'une suspension arrière assez souple ....





Côté freins, la Mega Monte-Carlo est pourvue de galettes de 35cm de diamètre pincées par des étriers Brembo quatre pistons mais les puristes pourront même s'offrir un équipement tout carbone fabriqué par la société française Carbone Industrie comme en F1. Les pneumatiques sont des Michelin Pilot Sport spécialement développés pour cette voiture par la firme de Clermont-Ferrand. Il est important également de transmettre raisonnablement une telle puissance à la route, c'est pour cela que la voiture est équipée de stabilisateurs et d'un correcteur d'assiette hydraulique. Par ailleurs, elle est idéalement équilibrée car son moteur central arrière permet une excellente répartition du poids sur les essieux avant/arrière puisqu'elle est de 44 et 56 % ce qui est un gage d'une excellente tenue de route ....





Pour ce qui est de la mécanique, la Mega Monte Carlo est donc propulsée par le V12 Mercedes extrêmement puissant qui réjouira sans doute les propriétaires de berlines rapides puisqu'il provient de la 600 S. Mais tandis que, sur le modèle d'origine, chaque cheval doit transporter un poids de 5,3 kilos, il n'est responsable, sur la Monte-Carlo beaucoup plus légère, que du déplacement de 3,4 kilos. La boîte de vitesses est une ZF longitudinale dans laquelle a été installé un sixième rapport. Les performances en sont donc d'autant meilleures car pour une puissante totale de 394 chevaux et un couple maximal de 570 Nm, la Monte-Carlo bondit en 4,5 secondes de l'arrêt à 100 km/h alors qu'elle couvre le kilomètre départ arrêté en 22,2 secondes. Avec son faible poids de 1350kg, sa vitesse de pointe avoisine les 300 km/h ....



Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : 12 cylindres en V
  • Disposition : Centrale
  • Cylindrée : 5991 cc
  • Puissance : 394 ch à 4800 tr/min
  • Couple : 570 Nm à 5200 tr/min
  • Transmission : Propulsion
  • Boîte de vitesses : Longitudinale à 6 vitesses



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Autodrome - © GTFrance




L'usine d'Aixam Mega ...






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vendredi 22 avril 2016

Giorgetto Giugiaro







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Giorgetto Giugiaro est un designer automobile Italien né le 7 Août 1938, à Garessio, dans la province de Coni, au Piémont, certainement parmi les plus prolifiques de l'histoire de cette industrie. Avec un grand-père et un père tout deux artiste peintre, Giorgetto a toujours baigné dans un milieu artistique. A l'âge de 14 ans, sa famille se déplace à Turin, ou Giorgetto poursuivra brillamment ses études, se spécialisant dans le dessin technique industriel et les beaux-arts en suivant les cours à l’École de modélisme d'Eugenio Colomo mais aussi de l'Académie des Beaux-Arts de Turin. Giorgetto Giugiaro appartient à un triumvirat de designer célèbres et reconnus, avec Marcello Gandini et Leonardo Fioravanti, tous nés a quelques jours d'intervalle en 1938, et il est apprécié par tous les amateurs de voitures sportives pour toutes ses superbes créations. De très nombreux ouvrages qui lui sont consacré attestent de cet engouement pour son travail et sa réputation a rapidement dépassé toutes les frontières. Il fait d'ailleurs partie, depuis 2002, de l'Automotive Hall of Fame après avoir été désigné en 1999 "Car Designer du Siècle", avec un prix qui lui a été remis à Las Vegas par un jury de 120 journalistes spécialisés et experts internationaux ....


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À l'âge de 17 ans seulement, une exposition de travaux d'étudiants où figurent ses aquarelles d'automobiles attire le neveu de son professeur, Dante Giacosa, qui n'est autre que le directeur technique de Fiat. En homme malin et avisé, celui ci propose au jeune débutant Giorgetto Giugiaro d'entrer en apprentissage au bureau d'étude de style de Fiat ou il travaille sur des produits aussi divers que des camions, des trains, des tracteurs, des bus ou même des locomotives. Assez déçu, Giorgetto pense que dans ce milieu aussi hiérarchisé, l'attente pour émergé sera longue, il est persuadé que sa carrière se jouera ailleurs car il rêve de création automobile ....


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L'étape suivante sera décisive dans sa carrière, en effet Giorgetto Giugiaro réalise pour un ami travaillant chez Bertone quelques illustrations de voitures. Son ami les montre à Nuccio Bertone en lui indiquant que leur auteur qui travaille chez Fiat n'a que 21 ans, et le carrossier demande à rencontrer ce jeune dessinateur talentueux. Giugiaro qui a beaucoup de respect pour Bertone, le considère comme étant l'un des monstres sacrés de la carrosserie italienne. Finalement en 1959, Giorgetto Giugiaro devient le chef du style chez Bertone, à un âge où beaucoup de stylistes automobiles commencent tout juste aujourd'hui leurs études, il remplace à ce poste le déjà célèbre Franco Scaglione et il gagne même rapidement la confiance du patron ....





Giorgetto Giugiaro est dorénavant présent aux salons auto et aux conférences de presse, il assiste même aux réunions de projets avec les clients de Bertone qui l'autorise à apposer sa signature sur les nouveaux modèles qu'il dessine. En 1960, la Gordon GT est le tout premier modèle signé Giugiaro pour Bertone, mais les créations vont vite s'enchainer avec la belle Alfa Romeo 2000 Sprint. Au salon de Genève en 1961, l'insolite Aston Martin Jet sur une base de DB4 GT. Au salon de Francfort en 1961, l'étonnante BMW 3200 CS ouvre une nouvelle voie pour le style BMW. La ceinture de caisse basse, les grandes surfaces vitrées et les minces piliers de ces voitures annoncent déjà les caractéristiques du design de Giugiaro ....





Giorgetto Giugiaro dessine en 1962 le coupé Iso Rivolta GT doté d'un V8 emprunté à la Chevrolet Corvette. Il présente également au salon de Genève la même année la magnifique et unique Ferrari 250 GT qui sera la voiture personnelle durant de très nombreuses années de son patron Nuccio Bertone, mais en 1962 Giorgetto dessine encore le joli petit coupé Simca 1000. L'année suivante en 1963, Giugiaro présente l'étonnante Chevrolet Testudo sur la base de la Corvair, un insolite coupé avec un 6 cylindres qui présente un accès original à l'habitacle avec un cockpit basculant ....





En 1963, Giorgetto Giugiaro peaufine le coupé Alfa Romeo Giulia GT dans un format plus compact que le coupé 2000 Sprint avec des lignes pures, plus simples et très équilibrées qui en ont fait un classique du genre intemporel. Au salon de Paris en 1964, Giorgetto présente le concept car Alfa Romeo Canguro qui est basé sur le châssis de l'Alfa Romeo Giulia TZ. En 1965, Gaspardo Moro, le nouveau directeur général de la carrosserie Ghia, contacte Giugiaro et lui propose de prendre en charge la direction du style. Ghia est à cette époque une marque classique, forte et novatrice et Giorgetto accepte car il a pour ambition de la valoriser grâce à une équipe de collaborateurs efficaces. Il sera remplacé chez Bertone par Marcello Gandini. Pourtant ce sont encore deux de ses réalisations chez Bertone qui feront la une du salon de Turin en 1966. La magnifique Maserati Ghibli qui innove avec un capot avant très prononcé terminé par une calandre sans phare, ainsi que la très étonnante De Tomaso Mangusta avec sa lunette arrière qui est séparée par une crête métallique, reprenant une idée développée par Bugatti avant guerre ....





Grâce à Giorgetto Giugiaro, la maison Ghia revient sur le devant de la scène après quelques années de doute et la presse spécialisée assiste à la naissance d'une nouvelle star du design. Malheureusement, Ghia change de propriétaire et de gestion, avec à sa tête Alejandro De Tomaso, qui impose ses idées, même sur le style. Giugiaro ne supporte pas cette situation, et démissionne tout en demeurant consultant pour le carrossier. En 1967, Giugiaro fonde donc une société indépendante à laquelle De Tomaso est obligé de confier les projets en cours. C'est à cette époque qu'il dessine la berline Iso Rivolta Fidia S4 à moteur V8 mais aussi l'élégant coupé Maserati Simun. L'année 1968 marquera le lancement de Giugiaro dans le monde de l'entreprise avec la création de son bureau de design Italdesign qu'il fonde avec Aldo Mantovani, un ancien ingénieur de Fiat. La toute première création de Giugiaro sous le label Ital Design sera la très insolite Manta Coupé bientôt suivie en 1969 par le très joli coupé Abarth 1600 avec son moteur en porte-à-faux arrière ....





En 1970, Giorgetto Giugiaro dessine pour Italdesign la VW Porsche Tapiro, une berlinette à moteur central VW Porsche avec un pare-brise dans le prolongement direct du capot avant. En 1971, il présente l'incroyable Maserati Boomerang qui illustre ce que peut être une voiture de sport à la limite du fonctionnel, avec son pare-brise incliné à 13°. La même année, Giugiaro dessine également le très élégant coupé Maserati Bora avec un traitement du toit et des montants du pare-brise inédit tout en inox brossé. En 1972, Colin Chapman qui veut définitivement rompre avec les lignes rondes des anciennes Lotus qu'il juge dépassées, fait appel au styliste le plus en vue du moment, Giugiaro qui lui dessine la nouvelle Lotus Esprit ....





En 1973 à francfort, Giorgetto Giugiaro présente la très fluide Audi Asso di Picche, un petit coupé qui a été conçue pour Karmann sur la base d'une Audi 80. En 1974 à Turin, il propose la très insolite Maserati Medici qui en impose avec son look rectiligne, son compartiment arrière séparé de l'avant et ses quatre places en vis-à-vis. La même année, après l'Alfasud, Giugiaro travaille sur le nouveau coupé Alfa Romeo Alfetta GTV, appelé à remplacer la vieillissante Giulia GT. Très productif cette année la, Italdesign présente également aux dirigeants de Hyundai, séduits pas la qualité du travail, un autre coupé, la Hyundai Pony au look cunéiforme ....





En 1978, le projet de la BMW M1 prévoit que Lamborghini assurera la production en petite série de la voiture, après que Giorgetto Giugiaro en ait étudié le design, mais finalement, c'est ItalDesign qui se charge de la production. En 1979, Giugiaro dessine la Lancia Delta, une voiture de gamme moyenne issue de la Fiat Ritmo qui a pour ambition de relancer une marque au passé prestigieux, mais en perte de vitesse. En 1983, Renault qui semble un peu en panne de créativité à l'aube des années 80 fait appel à Italdesign qui propose l'insolite petite Renault Gabbiano dessiné par Giorgetto sur une base de Renault 11. En 1984, le géant américain Ford emballé lui aussi par la créativité de Giugiaro se décide lui aussi a commander l'étude d'une sportive à moteur central 6 cylindres qui sera baptisée Ford Maya ....





En 1990 au salon de Genève, Giorgetto Giugiaro transforme une banale Jaguar XJ Sovereign en une élégante berline élancée et bien proportionnée qui devient la Jaguar Kensington. La même année mais au salon de Turin, il présente la très insolite Bugatti ID 90 avec son ensemble pare brise, toit et lunette arrière qui forme un unique cockpit d'un seul tenant. En 1995 il propose la sublime Lamborghini Cala qui a été étudiée comme un engin dont l'habitabilité a été un des critères majeurs lors de sa définition. La superbe Alfa Romeo Brera a d'abord été un concept car à moteur Maserati V8 de 400 ch présenté par ItalDesign en 2002, avant de devenir après d'importantes retouches un modèle de série commercialisé de 2005 à 2010. La marque américaine Chevrolet demande en 2003 à Giugiaro de lui dessiner un modèle pour commémore les 50 ans de la Corvette, Giorgetto dessine alors la magnifique Chevrolet Moray cet engin d'une élégance folle. En 2004, il présente à Genève la belle Toyota Volta qui emprunte son nom au physicien Allessandro Volta, inventeur de la pile électrique car il s'agit bien sur d'une voiture de sport à propulsion hybride ....


Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube
© Giorgetto Giugiaro - © Ital Design - © Carcatalog





Giorgetto Giugiaro le génie du Design ...



Giorgetto Giugiaro le génie du Design ...







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