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vendredi 22 juillet 2022

Les concept cars vintage de la General Motors











General Motors ou GM est un constructeur automobile américain basé à Détroit dans le Michigan, aux États-Unis, qui contrôlait encore une quinzaine de marques à la fin des années 1990. La société fondée en 1908 par William Crapo Durant possédait des marques célèbres comme Buick, Chevrolet, Chrysler, Cadillac, Oldsmobile, GMC, Holden, Vauxhall ou Pontiac. General Motors est le premier constructeur aux États-Unis de 1931 à 2020 avec 2,2 millions de véhicules vendus en 2021....





Cet article parle d'un temps révolu, celui d'une époque heureuse et insouciante où l'automobile faisait encore rêver, où l'amateur de belles mécaniques ronflantes passait pour un honnête homme. C'était avant que de lourds nuages ne s'abattent sur l'automobile, la mortalité routière, la congestion et les bouchons, la pollution et les chocs pétroliers. Les temps ont bien changé, qui font aujourd'hui du fou de bagnole un "has been" rejeté par le monde moderne. Ce billet va donc vous plonger dans l'imagination débordante des années 50 et 60, cette période bénie des dieux du design et synonyme de rêve au pays de l'Eldorado automobile ....





En fait, dans les années 50 et 60, chez nous en France vont apparaitre l’Ami 6, la R4 ou la Simca 1000, et donc ce fameux rêve avait une patrie, les États-Unis, pays de cocagne de l'automobile. Eldorado de tous ceux qui, en culottes courtes, rêvaient déjà de voitures hors du commun. Une terre qui engendra la notion même, et le vocable de "dream car". Exemple unique au monde d'un pays, où à l'époque tout l'espace social est pensé en fonction de la voiture. Avec un mode de vie centré sur l'automobile, l'American way of life a tout d'un "Automotive way of life". Chez GM, on forme des jeunes étudiants avec des cours de design, de style avancé, de façonnage des maquettes et des cours de prototypage ....





Rien d'étonnant, dans ces conditions, à ce que l'automobile américaine se soit imposée partout comme la référence. Déjà dans les années 30 la " ligne fuseau Sochaux " chère à Peugeot était une copie de la Chrysler Airflow, tandis que, grand admirateur de Henry Ford, Louis Renault imitait le style de Dearborn. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis donnent pareillement le ton avec la ligne ponton qui se généralise, avant que, dans les années cinquante, lignes acérées et ailerons de l'Amérique triomphante débarquent elles aussi rapidement en Europe ....





Juste après-guerre, Harley-J Earl, le grand patron du design GM, encourage toutes ses équipes de stylistes et designers à créer des concepts de toutes sortes. Dans le pays qui a inventé le marketing, le design est conçu comme une arme commerciale, qui doit inciter les consommateurs américains à renouveler le plus fréquemment possible leur véhicule. A partir de 1955, c'est à un sidérant rythme annuel que se fait le renouvellement des modèles par le design. On ne dit plus une Chevrolet ou une Cadillac, mais une Chevy 57 ou une Cad 59. Dans les bureaux de style, qui fonctionnent comme de véritables laboratoires d'idées, les créateurs font leur l'adage célèbre de Raymond Loewy, " la laideur se vend mal " ....





Les chefs designers des grands constructeurs sont alors de puissants personnages de l'industrie automobile d'outre-Atlantique. Les bureaux d'études fonctionnent à plein et proposent des dessins de voitures à qui mieux mieux. Star doté d'un pouvoir considérable au sein de G M dont il fut vice-président et maître absolu du design américain sur lequel il régna pendant plus de trente ans, Harley Earl fut comparé à un empereur romain. Il est vrai que près de cinquante millions de voitures ont porté sa griffe. C'est l'époque où la GM invente le Motorama, salon itinérant qui sillonnera le pays d'Est en Ouest de 1949 à 1961. Version de la caravane publicitaire, ce show présentait au public les concept cars du groupe dans des mises en scène à l'américaine présentant les voitures du futur. Les Motoramas obéissaient également à une préoccupation plus opérationnelle, tester les réactions des prospects face aux études de style et aux innovations imaginées par les designers ....





C'est à cette époque que certains concepts cars peuvent être totalement extravagants, et apparaitre comme de purs délires dont la ligne est fortement influencée par les jets de l'aviation américaine, un thème qui passionnait alors le public. Mais la prospective est un art difficile. En 1950, les dessins d'anticipation faisaient voler les voitures à l'horizon de l'an 2000. Au milieu des années 1960, GM met même en place une équipe de stylistes de la division Pontiac du Design Center qui doit travailler sur de nouveaux projets développés dans le studio “secret” mis en place par le designer maison Bill Mitchell, le “Warehouse Studio” situé à l’extrême sud du centre technique. Les dream cars de l'époque sont le plus souvent d'authentiques véhicules de recherche, voire dans certains cas de véritables prototypes. Ceci concerne aussi bien la technique que le design. Dans le premier cas, le véhicule futuriste explore une voie qui paraît réaliste, en tout cas au moment où il est présenté ....





C'est ainsi que tout au long de ces années de rêve vont s’enchainer les croquis, les dessins, les études de styles, les maquettes réduites, les modèles à l'échelle 1 en bois ou en clay. Sur un plan esthétique, les concept cars de la General Motors préfigurent les modèles de production et nombre de leurs traits novateurs seront repris quelques années plus tard sur les voitures de série. Car le propre de ces "dream cars" de Detroit est d'offrir à l'Américain moyen la chance de transformer rapidement son rêve en réalité. En europe, Pinin Farina reprendra ce style pour dominer l'espace européen de ses lignes orthogonales avec ses Peugeot 404, Austin Cambridge et Morris Oxford, Lancia Flaminia, Fiat 1800. L'audace des ailerons conquerra même la très respectable dame de Stuttgart avec les Mercedes séries 110, 111 et 112 ....


Sources : © Wikipédia - © Google Images - © GM
- © Gilles Bonnafous - © MotorLegend - © LignesAuto





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vendredi 27 mars 2020

Bill Mitchell - Designer









Bill Mitchell de son véritable nom William L. Mitchell était un styliste et très talentueux designer américain qui est né le 2 juillet 1912 à Cleveland, dans l'état de l'Ohio, et mort le 12 septembre 1988 à Royal Oak, dans l'état du Michigan. Successeur de Harley J. Earl à la tête du design, Bill Mitchell était aussi vice-président de la General Motors de 1959 à 1977, il est souvent cité aujourd'hui par les spécialistes du design automobile comme une référence ....





Bill Mitchell étais vraiment attiré dans son enfance par les voitures car il était le fils d'un concessionnaire Buick et donc il a développé un talent pour dessiner des automobiles à un âge précoce. Aprés un parcours scolaire assez classique, il a fréquenté le Carnegie Institute of Technology à Pittsburgh en Pennsylvanie, pour ensuite s'orienter vers une école d’art plutôt réputée à l'Art Students League de New York, ce qui l'a bien préparé au double principe de la conception automobile, la fonction et la forme, qu'il voulait bien maitriser ....








Bill Mitchell diplôme en poche va rapidement débuter une activité professionnelle en se spécialisant dans les illustrations automobiles au sein d'une agence de publicité indépendante Barron Collier Advertising, basée à New York. C’est à cette époque que son hobby des voitures de course et du sport automobile va aussi lui permettre de placer ses travaux dans des bulletins d’amateurs et de clubs automobiles et aussi dans des magazines locaux ....





En 1935 Bill Mitchell qui est devenu l'illustrateur officiel de l'Automobile Racing Club of America va rapidement attirer l'attention de Harley Earl, designer en chef à l'époque de la GM, qui va le recruter dans le cadre de sa nouvelle division qu'il vient de créer, " General Motors Art & Color Section '' qui est en fait le tout premier centre de design intégré au monde s'occupant de l’importance de l'apparence des voitures et de l'esthétique de leurs carrosseries ....





Dès lors, la carrière de Bill Mitchell va rapidement progresser et l'année suivante, en 1936, il sera nommé concepteur en chef dans le studio de design Cadillac cette nouvelle marque de luxe alors nouvellement créé au sein du groupe. C'est à cette époque qu'il va dessiner son premier chef-d’œuvre, la Cadillac Sixty Special, qui réalise un nouvel alliage du luxe et de la modernité, chose jamais vu à l'époque. Avec le recul, resculpter un symbole de l’Amérique à seulement 26 ans était un beau début plutôt prometteur ....





Sous la direction de Bill Mitchell, les voitures américaines abandonnent leurs fameux ailerons au cours des années 1960, influencées en partie par le style italien. En éliminant une grande partie de l'excès de chrome, des ailerons gras et des marques de signature similaires, dans les années 60, Mitchell a promu ce qu'il a appelé le «look pur», une chute plus aérodynamique et «sans épaule» des vitres d'une voiture sur ses côtés. Il sera le designer chez GM qui saura aussi mettre fin à ces excès baroques et négocier un retour aux lignes douces ....





Jamais un designer n’a incarné autant que Bill Mitchell une forme d’art populaire qui a nourri l’imaginaire planétaire et nous régale encore d’un émerveillement nostalgique. En fait il aura supervisé aussi bien le dessin des grandes Oldsmobile Toronado, Buick Skylark, Cadillac Eldorado, Chevrolet Bel Air et Buick Riviera des années 1960 et 1970, que celui de modèles plus sportifs comme le duo Chevrolet Camaro et Pontiac Firebird. Son chef d’œuvre reste incontestablement la sublime Chevrolet Corvette Sting Ray de 1963 ....

Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Petrolicious
© - Bill Mitchell © - AutoActu





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vendredi 21 février 2020

Renault Mars II Electric - 1969











Un véhicule électrique est un véhicule dont la propulsion est assurée exclusivement par un ou plusieurs moteurs électriques. Il peut tirer son énergie de ressources embarquées comme une batterie ou une pile à combustible. Les véhicules routiers électriques voient le jour à la fin du XIXe siècle avec Charles Jeantaud qui élabore la "Tilbury" en 1881, puis la "Jamais contente" qui devient la première voiture à franchir les 100 km/h, en 1899. De nos jours pour suivre un des précurseurs Tesla, quasiment tous les gros constructeurs mondiaux proposent un véhicule électrique dans leur gamme. En 2017, la vente de véhicules électriques progresse dans le monde et la Renault Zoe est en tête des ventes, avec 23,8 % du marché européen ....





Au milieu des années 60, un jeune entrepreneur et homme d'affaires américain dynamique, Robert Raymond Aronson, étudia la possibilité de transformer de petites voitures françaises disponibles sur le marché américain à prix modéré en véhicule électrique économique, et cela bien avant le tout premier choc pétrolier. C'était en fait le début de l'aventure de l'automobile électrique sur ce continent avec une marque française Renault ....





Curieusement, ce sont les Américains, qui payaient le moins cher leur pétrole, qui montraient le plus d'inventivité en la matière à cette époque. Aronson avait déjà inventé la batterie plomb-cobalt tri-polaire en 1966 et créé la même année la société EFP (Electric Fuel Propulsion). Le premier test de cette batterie à recharge rapide eut lieu quelques semaines seulement après l'invention d'Aronson dans son usine de la Nouvelle Orléans, en Louisiane ....





Une série de batteries plomb-cobalt fut installée provisoirement dans une Renault Dauphine et testée dès 1966 au Shilstone Testing Laboratory, Inc. de la Nouvelle Orléans, afin de réaliser les premiers essais routiers. Ce véhicule unique révéla des performances étonnantes pour l'époque avec une autonomie de 193 km sur une seule charge, pour une vitesse maximale de 83,6 km/h, un record. Baptisé MARS I, le prototype accélérait de zéro à 65 km/h en 10 secondes ....





La MARS I allait servir de modèle de définition à la Renault MARS II de série, conçue cette fois sur la base d'une Renault 10. La MARS II fut testée par Pennsylvania Power & Light en 1967 et commercialisée peu de temps après. Elle fut produite à 42 exemplaires, dont un seul, apparemment le prototype, subsisterait aujourd'hui en état d'origine au Boyertown Museum of Historic Vehicles. La première MARS II fut vendue le 14 septembre 1967 à la Wisconsin Power & Light (WPL). Comme elle, beaucoup des 42 autres exemplaires furent eux aussi livrés à des compagnies d'électricité, huit exemplaires étant destinés à la Pennsylvania Power Corporation. Un exemplaire vendu à Calgary City Power, au Canada, fut par la suite offert à l'Université de Calgary ....





La Renault MARS II fonctionnait en courant continu 120 volts. L'une des caractéristiques les plus marquantes du véhicule (qui extérieurement est identique à la R10) est le panneau de contrôle mécanique, muni de contacteur métalliques et de "résistors" contrôlant le voltage du courant qui partait vers le moteur. Ce panneau préfigurait les contrôleurs électroniques des générations suivantes de véhicules électriques. Une autre caractéristique surprenante était la présence d'une roue de secours de format européen replacée à l'arrière de la voiture à l'extérieur au dessus du par choc car tout l'espace était occupé afin d'augmenter le nombre de batteries emportées (soit 10 à l'avant et 10 à l'arrière) ....





La Renault MARS II se fit tout d'abord remarquer à l'occasion de deux voyages longue distance, le premier entre Détroit, dans le Michigan, et Washington D.C. en 1967 et le second entre Détroit et Phoenix à l'automne 1967, sous la houlette du Arizona Public Service, à une vitesse moyenne de 85 km/h. Peu de temps après, une série de cinq stations de recharge rapide dans les Holiday Inn de la nationale 1-94, entre Chicago (Illinois) et Détroit, fut mise en place sous le nom de "Electric Car Expressway" (voie express électrique), mais cette expérience n'eut malheureusement pas de lendemain ....





En 1968, la General Motors et le Laboratoire aéronautique de l'université de Cornell entreprit une étude de six mois avec la Renault MARS II, au cours de laquelle il put atteindre une autonomie de 234,6 kilomètres avec une seule charge. Puis le 11 mars 1970, à l'occasion du "Earth Day" (journée de l'environnement), un dénommé Arthur Godfrey conduisit la MARS II sur la nationale 94, depuis l'hôtel Pontchartrain de Détroit jusqu'au Inn West Ann Arbor (également dans le Michigan) soit une distance d'environ 100 kilomètres à des pointes de 110 km/h. Malgré la petite quinzaine de projets électriques à l'époque aux Etats-Unis, l'exploit de Godfrey fut très remarqué et largement médiatisé ....





Sources : © Wikipédia - © Google Images - © Renault
- © Renault Concepts





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vendredi 20 septembre 2019

Sergio Pininfarina - Carrossier Designer









Sergio Pininfarina est un styliste et très talentueux designer, homme politique, homme d'affaires italien et président de la célèbre et réputée carrosserie Pininfarina SpA. Il est né le 8 septembre 1926 à Turin, et mort à Turin le 3 juillet 2012. Son nom « Farina » est devenu « Pininfarina » en 1961 par décret présidentiel. Il est par ailleurs le cousin de Giuseppe Farina premier champion du monde de Formule 1. Fils de Gian-Battista Pinin Farina fondateur de l'entreprise , il a longtemps dirigé cette société familiale, Carozzeria Pininfarina, le mythique designer partenaire historique de Ferrari ....





Après des études primaires plutôt classiques, Sergio Pininfarina va ensuite obtenir un diplôme d'ingénierie mécanique dans les années 1950 de "l'Institut Politecnique de Turin". Il va aussitôt enchaîner par des études secondaires plus poussées en Angleterre et aux États-Unis. Son parcours comme sa passion sont indissociables de ceux de son père. Lorsqu'il est en âge de travailler, il le rejoint dans l'atelier. À partir de 1946, il participe à toutes les grandes décisions. Durant les années 1930, le carrossier turinois ne s'était pas distingué par son avant-gardisme, mais au lendemain du second conflit mondial, il pose les jalons d'un style italien épuré et harmonieux qui va faire école. Il faut désormais compter avec la carrosserie turinoise signant ses réalisations d'un « F » ....





En 1951, Sergio Pininfarina est impliqué dans l'élaboration de l'accord avec American Motors concernant la construction de la Nash Healey. Il poursuit durant les années 50 son apprentissage à l'usine et travaille aussi avec les constructeurs automobiles américains Dodge et General Motors. Au début, il porte l'essentiel de son intérêt vers les études de style des voitures sportives, mais il entame une fructueuse longue collaboration avec Peugeot, pour qui il crée entre autres la carrosserie des Peugeot 403. Depuis cette époque, tous les nouveaux projets de la marque française sont mis en concurrence entre le centre de style interne de Peugeot, et le centre de design de Pininfarina, avec les créations des Peugeot 104, 204, 404, 504, 604, 205, 305, 405, 505, 306, 406 Coupé, et le récent 1007 ....





L'année 1952 est à marquer au fer rouge pour l'entreprise qui débute sa célèbre collaboration privilégiée historique avec Ferrari, avec le projet de la Ferrari 212 Inter. C'est en fait le début d'une relation intime entre Enzo Ferrari et les PininFarina père et fils. Dès 1953, Son père confie à Sergio Pininfarina une lourde responsabilité, celle de la relation avec Ferrari. Enzo semble surpris d'avoir affaire à un si jeune homme et Sergio se montre impressionné par la personnalité du Commendatore. Mais à force de travail, il va gagner peu à peu sa confiance et même finir par le convaincre d'adopter l'architecture technique à moteur arrière central avec le premier prototype, la Dino Pininfarina 206 GT Spéciale qui sera présentée au Mondial de l'automobile de Paris ....





A partir de 1959, Sergio Pininfarina succède à son père, qui se retire progressivement et devient donc directeur général, après avoir supervisé la construction et le lancement du nouvel établissement de Grugliasco, près de Turin, qui donne enfin à cette entreprise de grandes capacités d'études, de recherches et de fabrication. Dès lors Pininfarina va également travailler avec les plus grandes marques comme Volkswagen, BMW, Alfa Romeo, Honda, Lancia, Cadillac, Maserati, Citroën, Austin, Jaguar ou Rolls Royce. Mais Sergio est plus un industriel qu'un styliste. Il n'aura désormais de cesse que de faire grandir l'entreprise, tant sur le plan des moyens techniques que des volumes de production. Il sait s'entourer de stylistes de talent comme Aldo Brovarone, Lorenzo Ramaciotti, Paolo Martin, Leonardo Fioravanti, Pietro Frua ou Alfredo Vignale ....





Dès le début des années 70, Sergio Pininfarina comprend vite que le design automobile doit rompre avec une forme d'artisanat démodée. Il impose dans ses bureaux des machines de plus en plus perfectionnées d'assistance au dessin et se dote de calculateurs puissants et il fait aussi construire une soufflerie aérodynamique pour des voitures à l'échelle 1. Tous ces efforts et cette vision technologique vont payer car on fini par s'arracher les services de ce bureau de style spécialiste de l'automobile. Au milieu des années 80, tout cet effort industriel et la réussite qui va avec vont finalement permettre à Sergio de faire entrer l'entreprise Pininfarina en bourse. Son horizon ne s'arrête pas à l'automobile et en 1979, l'ingeniere Pininfarina se porte candidat aux élections européennes sous la bannière d'une petite formation de centre-droit, le Parti libéral italien et il est élu ....





Ambassadeur mondial du " made in Italy ", Sergio Pininfarina collectionne les récompenses en tant que designer et les décorations officielles. Francophile, il reçoit la légion d'honneur des mains de Valery Giscard d'Estaing puis est fait chevalier par un autre président de la République, Jacques Chirac. En 1988, Sergio Pininfarina est appelé à présider la Confindustria, le patronat italien. Une fonction qui finit toujours par échoir aux grands patrons transalpins et qu'il exerce jusqu'en 1992. En 2005, le chef de l’État le nomme sénateur à vie. En 1979 et 1994, il reçoit le prix Compasso d'Oro, la plus haute distinction en design. Au total, le centre de design de Pininfarina SpA a dessiné plus d'un millier de modèles et en a produit à peu près 250. Fin 2005, plus de trente millions de véhicules dans le monde avaient été créés avec le concours de Pininfarina ou en portaient la griffe ....

Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Pininfarina
© - Ferrari © - Unidivers - © YouTube






La sublime Ferrari Sergio en hommage à Pininfarina ...





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