General Motors ou GM est un constructeur automobile américain basé à Détroit dans le Michigan, aux États-Unis, qui contrôlait encore une quinzaine de marques à la fin des années 1990. La société fondée en 1908 par William Crapo Durant possédait des marques célèbres comme Buick, Chevrolet, Chrysler, Cadillac, Oldsmobile, GMC, Holden, Vauxhall ou Pontiac. General Motors est le premier constructeur aux États-Unis de 1931 à 2020 avec 2,2 millions de véhicules vendus en 2021....
Cet article parle d'un temps révolu, celui d'une époque heureuse et insouciante où l'automobile faisait encore rêver, où l'amateur de belles mécaniques ronflantes passait pour un honnête homme. C'était avant que de lourds nuages ne s'abattent sur l'automobile, la mortalité routière, la congestion et les bouchons, la pollution et les chocs pétroliers. Les temps ont bien changé, qui font aujourd'hui du fou de bagnole un "has been" rejeté par le monde moderne. Ce billet va donc vous plonger dans l'imagination débordante des années 50 et 60, cette période bénie des dieux du design et synonyme de rêve au pays de l'Eldorado automobile ....
En fait, dans les années 50 et 60, chez nous en France vont apparaitre l’Ami 6, la R4 ou la Simca 1000, et donc ce fameux rêve avait une patrie, les États-Unis, pays de cocagne de l'automobile. Eldorado de tous ceux qui, en culottes courtes, rêvaient déjà de voitures hors du commun. Une terre qui engendra la notion même, et le vocable de "dream car". Exemple unique au monde d'un pays, où à l'époque tout l'espace social est pensé en fonction de la voiture. Avec un mode de vie centré sur l'automobile, l'American way of life a tout d'un "Automotive way of life". Chez GM, on forme des jeunes étudiants avec des cours de design, de style avancé, de façonnage des maquettes et des cours de prototypage ....
Rien d'étonnant, dans ces conditions, à ce que l'automobile américaine se soit imposée partout comme la référence. Déjà dans les années 30 la " ligne fuseau Sochaux " chère à Peugeot était une copie de la Chrysler Airflow, tandis que, grand admirateur de Henry Ford, Louis Renault imitait le style de Dearborn. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis donnent pareillement le ton avec la ligne ponton qui se généralise, avant que, dans les années cinquante, lignes acérées et ailerons de l'Amérique triomphante débarquent elles aussi rapidement en Europe ....
Juste après-guerre, Harley-J Earl, le grand patron du design GM, encourage toutes ses équipes de stylistes et designers à créer des concepts de toutes sortes. Dans le pays qui a inventé le marketing, le design est conçu comme une arme commerciale, qui doit inciter les consommateurs américains à renouveler le plus fréquemment possible leur véhicule. A partir de 1955, c'est à un sidérant rythme annuel que se fait le renouvellement des modèles par le design. On ne dit plus une Chevrolet ou une Cadillac, mais une Chevy 57 ou une Cad 59. Dans les bureaux de style, qui fonctionnent comme de véritables laboratoires d'idées, les créateurs font leur l'adage célèbre de Raymond Loewy, " la laideur se vend mal " ....
Les chefs designers des grands constructeurs sont alors de puissants personnages de l'industrie automobile d'outre-Atlantique. Les bureaux d'études fonctionnent à plein et proposent des dessins de voitures à qui mieux mieux. Star doté d'un pouvoir considérable au sein de G M dont il fut vice-président et maître absolu du design américain sur lequel il régna pendant plus de trente ans, Harley Earl fut comparé à un empereur romain. Il est vrai que près de cinquante millions de voitures ont porté sa griffe. C'est l'époque où la GM invente le Motorama, salon itinérant qui sillonnera le pays d'Est en Ouest de 1949 à 1961. Version de la caravane publicitaire, ce show présentait au public les concept cars du groupe dans des mises en scène à l'américaine présentant les voitures du futur. Les Motoramas obéissaient également à une préoccupation plus opérationnelle, tester les réactions des prospects face aux études de style et aux innovations imaginées par les designers ....
C'est à cette époque que certains concepts cars peuvent être totalement extravagants, et apparaitre comme de purs délires dont la ligne est fortement influencée par les jets de l'aviation américaine, un thème qui passionnait alors le public. Mais la prospective est un art difficile. En 1950, les dessins d'anticipation faisaient voler les voitures à l'horizon de l'an 2000. Au milieu des années 1960, GM met même en place une équipe de stylistes de la division Pontiac du Design Center qui doit travailler sur de nouveaux projets développés dans le studio “secret” mis en place par le designer maison Bill Mitchell, le “Warehouse Studio” situé à l’extrême sud du centre technique. Les dream cars de l'époque sont le plus souvent d'authentiques véhicules de recherche, voire dans certains cas de véritables prototypes. Ceci concerne aussi bien la technique que le design. Dans le premier cas, le véhicule futuriste explore une voie qui paraît réaliste, en tout cas au moment où il est présenté ....
C'est ainsi que tout au long de ces années de rêve vont s’enchainer les croquis, les dessins, les études de styles, les maquettes réduites, les modèles à l'échelle 1 en bois ou en clay. Sur un plan esthétique, les concept cars de la General Motors préfigurent les modèles de production et nombre de leurs traits novateurs seront repris quelques années plus tard sur les voitures de série. Car le propre de ces "dream cars" de Detroit est d'offrir à l'Américain moyen la chance de transformer rapidement son rêve en réalité. En europe, Pinin Farina reprendra ce style pour dominer l'espace européen de ses lignes orthogonales avec ses Peugeot 404, Austin Cambridge et Morris Oxford, Lancia Flaminia, Fiat 1800. L'audace des ailerons conquerra même la très respectable dame de Stuttgart avec les Mercedes séries 110, 111 et 112 ....
"David Dunbar Buick" simple mécanicien d’origine écossaise, fonde en 1903 la « Buick Motor Company » qui deviendra avec le temps l’une des marques américaines d’automobiles les plus connues encore aujourd’hui dans le monde . Le nom de « Buick » évoque l’image d’une voiture familiale de luxe, fiable, élégante et moderne et surtout d’un prix relativement abordable. David Dunbar Buick conçoit sa première automobile en 1903, mais en manque de capitaux, la Buick Motor Company est reprise en main par William Crapo Durant en 1904 et deviendra l'une des pièces maîtresses de la General Motors constituée en 1908. Avec Durant, la production de Buick démarre en flèche, de 750 voitures en 1905, elle atteint 4.641 exemplaires deux ans plus tard, et 8.820 unités en 1908. En 1915, Buick vend 43.946 voitures, et 124.824 en 1916 car l'essor de l'automobile aux États-Unis est extraordinaire ....
* LES BUICK DES ANNÉES 40 :
Dans les années 40, Buick devient le deuxième constructeur de la GM après Chevrolet. Pour ce nouveau millésime, la gamme se structure autour de six séries : 40 Spécial, 50 Super, 60 Century, 70 Roadmaster, 80 Limited et 90 Limited avec un empattement plus long que celui de la 80. Question look, les optiques sont totalement intégrées aux ailes avant, et la calandre propose un nouvel ensemble composé de larges éléments horizontaux chromés. En 1941, les lignes évoluent avec une calandre plus agressive et plus massive, et un nouveau dessin des ventilations latérales de capot. Le type fastback inédit apparait sur les Special 40A et Century. A partir de 1942, le designer Harley Earl va prendre en main le look des voitures et dessine des ailes avant qui sont à demi noyées dans les portières et subtilement unies aux ailes arrière dans un mouvement continue du plus bel effet. De fin 1942 à 1945, c'est l'arrêt de toute production automobile civile à cause de la préparation de la guerre. La production ne reprend qu'en octobre 1945 mais la structure de la gamme a été simplifiée, avec trois séries, 40 Special, 50 Super et 70 Roadmaster. Il n'y a plus ni Century ni Limited. La calandre devient légèrement plus discrète, et l'on découvre un nouvel ornement de capot. Les versions Estate ou style Woody avec des éléments de carrosserie en bois font leur apparition. En 1949, le style apparaît plus élégant et plus fin, et tous les nouveaux modèles à partir de cette année se distinguent par la présence de hublots latéraux sur les ailes avant, des " ventiports " comme on les baptise chez Buick ....
* LES BUICK DES ANNÉES 50 :
A partir de 1950, la structure de la gamme demeure identique avec trois séries, 40 Special, 50 Super et 70 Roadmaster. Seule la Special est retouchée en 1950 pour s'accorder à l'aspect des autres séries. C'est l'année de la décoration dite "hallebarde", un motif latéral chromé plongeant et courant tout au long du flan. La gamme adopte aussi une impressionnante calandre édentée, une espèce de gueule béante ouverte sur neuf dents meurtrières, prêtes à déchiqueter tout ce qui passe. En 1951, cette calandre sera considérablement adoucie. Au fil du temps, le terme pour désigner ces autos va évoluer en Utility Coupe, Business Sedan ou Fleet Special. Le style et la désignation Riviera un peu plus soignée et mieux finie s'applique à plusieurs modèles. Des roues fils chromées Kelsey-Hayes qui commencent à devenir très tendance chez tous les constructeurs apparaissent aussi chez Buick. En 1954, les caisses sont redessinées, elles sont plus longues et plus larges, et adoptent un pare-brise panoramique. En 1955, le style évolue et les ailes arrière s'envolent dans un logement pour les feux et la grille de calandre se fait plus discrète, alors qu'au contraire les pare-chocs s'épaississent avec deux gros obus proéminents. En 1956, seule la face avant bénéficie d'un léger lifting. En 1957, la marque qui Jusqu'à présent, ne proposait qu'un break 4 portes de forme classique, avec montant latéral entre les portes avant et arrière, adopte désormais une version sans montant, baptisée Caballero. La gamme propose aussi des carrosseries plus basses et plus longues. En 1958, la firme propose un nouveau design pour ce millésime. La grille de calandre est composée d'une multitude de petits carrés chromés, 160 exactement, appelés drawer pull, et elle est surmontée de deux doubles phares. Une décoration d'ailes et de portes arrière avec des variantes selon les modèles complète le nouveau design ....
* LES BUICK DES ANNÉES 60 :
En 1960, les dénominations des séries changent totalement. Les Special, Century, Super et Roadmaster cèdent leur place aux Skylark, Le Sabre, Invicta, et Electra. . Les lourdeurs de la saison précédente sont gommées. On remarque un bord des ailes avant relevé au dessus des phares, et des ailerons longs et fins qui contribuent à l'originalité du nouveau look. L'une des optiques est plus haute que l'autre, et une baguette fait astucieusement presque entièrement le tour de la voiture. Cette nouvelle décennie met un terme au style éclatant et prestigieux des années cinquante pour un retour à la simplicité et à une élégance un peu plus sobre malgré ces ailerons longs et fins du genre nageoire caudale de poisson. Une part importante de la clientèle américaine se lasse de ces mastodontes de plus en plus grands, de plus en plus lourds, de plus en plus gourmands et les ventes diminuent. Pour compenser cette chute des ventes, parallèlement aux productions 100 % made in USA, le réseau Buick vend depuis 1958 un nombre croissant d'Opel importées d'Allemagne. Par ailleurs, dans le plus grand secret, le bureau d'études de la marque prépare l'avenir, sous la forme d'une compacte, qui est planifiée pour un futur proche sur le modèle des voitures européennes. Au milieu des années 60, Buick produit près de trois fois moins de voitures qu'en 1955. Alors que ce constructeur avait acquis la troisième place du marché US, il se traîne désormais seulement à la septième position ....
Après-guerre, les constructeurs américains devaient relancer l'attrait autour de leurs gammes vieillissantes qui étaient pour la plupart composées de modèles conçus bien avant le conflit. La demande était alors supérieure à la production, et le besoin de nouveauté se faisait cruellement sentir par le public. General Motors décida alors de frapper un grand coup pendant leurs grandes expositions Motorama à la gloire des marques du groupe. Il se trouve que à cette époque pour faire face à la concurrence, Chevrolet avait impérativement besoin d'un break deux portes plutôt sportif ….
Pour se donner toutes les chances de réussir ce projet, le directoire de GM fera appel au designer maison Harley Earl, chef du studio "Art & Color" de GM, le tout premier studio de design au monde au sein d'un constructeur automobile créé en 1927. Le génie créateur du légendaire styliste va alors largement s'exprimer avec la Chevrolet Corvette Nomad. En effet ce break ou station wagon ressemble strictement à une Corvette de 1953 du moins pour sa partie avant depuis le pare brise jusqu'à la large calandre, seul l'arrière est totalement nouveau, inédit et carrément insolite ….
Si aujourd'hui, la Corvette est universellement reconnu comme une voiture de sport de classe mondiale, en 1953 le caractère de la Corvette n'est pas encore totalement établi. C'était un concept entièrement nouveau pour une voiture américaine et personne n'était vraiment sûr de ce qu'elle devrait être à l'avenir. Donc avec la très insolite Chevrolet Nomad break, GM veut donc explorer les possibilités d'élargir un marché potentiel. Ce break Nomad deux portes se distingue des autres breaks de l'époque en ayant un style unique et très novateur qui le différencie d'un autre break standard classique. Il va avoir un grand succès d'estime auprès d'un large public et Chevrolet va donc partager cette silhouette avec l'autre marque du groupe Pontiac, qui va elle aussi commercialiser une autre version baptisée Pontiac Safari ....
La Chevrolet Nomad est construite sur la base d'un châssis modifié de Chevrolet berline de 1953. Un style de carrosserie sportive avec deux portes ayant un toit de conception unique avec des montants inclinés vers l'avant et enveloppant des vitres latérales arrière. Sous son élégante et très légère carrosserie en fibre de verre qui était un procédé révolutionnaire à l'époque, on retrouvait le traditionnel châssis emprunté au reste de la gamme mais ici avec ses trains roulants et ses suspensions modifiées sur l'arrière pour la partie break. Rien que du classique donc pour la partie technique, seul le look est en fait la réelle nouveauté qui transforme la voiture ....
La brochure d'époque de GM décrit le Chevrolet Nomad comme étant un modèle qui combine le style élégant d'une voiture de sport avec la polyvalence et l'utilité d'un break. La fibre de verre de la carrosserie combine le côté sportif et l'élégance qui est recherchée. L'habitabilité est optimisée et propose des places assises pour six passagers avec tous leurs bagages. La fenêtre arrière à commande électrique se rétracte automatiquement dans le hayon quant il est ouvert, et peut également être aussi commandée très simplement par un bouton poussoir sur le tableau de bord ....
La Chevrolet Nomad a donc fait ses débuts à l'exposition GM Motorama à New York le 26 janvier 1954 et c'est un succès immédiat. La réaction du public est si positive qu’Harley Earl, chef de la section stylisme avec l'accord du directoire de GM, fait mettre effectivement en production en 1955 la voiture mais sur une autre base et la voiture devient la "Bel Air Nomad Wagon". La finition intérieure est particulièrement soignée avec des sièges en cuir bleu et blanc avec une banquette arrière rabattable et une planche de bord complète avec une console centrale de couleur assortie ....
Tout récemment, Superior Glass Works, un tuner dans l’Oregon décide de faire revivre le mythe du Nomad sportif millésime 1954. La Limited Edition Superior 54 Sport Wagon est un hommage à la Corvette Nomad de cette époque. Basée sur une C5 Corvette, le projet reprend l’ossature, la transmission, les freins ainsi que les amortisseurs de la Corvette 1997-2002. Un intérieur est complètement refait pour l’occasion, avec tout le confort que l’on attend d’une voiture du 21ème siècle (climatisation, cuir de qualité, sono complète, assistance multimédia et grille-pain). La sportive break emmène barbecue et planche de surf à plus de 200 km/h ....
Pour ce qui est de la mécanique de ce superbe break Chevrolet Nomad de 1954, les ingénieurs concepteurs de l'engin vont utiliser un moteur de la firme à savoir le très robuste "Blue Flame" 6 cylindres Corvette de 150 chevaux, 235 CID. Ce moteur est accouplé à une boîte automatique à deux rapports Powerglide. Ce moteur ne crachait le feu que par son nom et on lui reprocha bien vite son manque de nerf, par contre sa légendaire robustesse et sa souplesse avaient largement fait leurs preuves ....
"Virgil Max Exner", plus communément baptisé "EX" par ses collaborateurs, est un célèbre Designer automobile reconnu entre autre pour son projet "Forward Look" (Regard vers l'avenir) ou aussi pour sa plus grande contribution au design qui est le fameux look de « 100 millions de dollars », lancé en 1957. Son goût pour les « nageoires-ailerons » sur les voitures à la fois pour des raisons esthétiques et aérodynamiques permettent de distinguer son travail. Loin du diktat paupérisant de la rationalité comme règle cardinale, où l'on gagne en technicité ce que l'on perd définitivement en élégance, Virgil Exner saura plier la raison au service de ses rêves les plus ambitieux avec une dextérité, une vision absolument unique, inusitée, déployant sa virtuosité légendaire dans la création de modèles exclusifs, novateurs et insolites pour l'industrie automobile Américaine, puis dans l'aéronautique ....
Très jeune déjà, Virgile montre un vif intérêt pour l'art et l'automobile. Il étudie l'art à l'Université de Notre Dame dans l'Indiana en 1928, mais abandonne après deux ans en raison du manque de fonds. Il prend un emploi comme aide dans un studio d’art spécialisé dans la publicité. En 1938, Exner est à la tête du studio de conception interne de "Raymond-Loewy-Associates" entièrement dédié à Studebaker. Mais Virgil Exner est délibérément un franc tireur, après avoir collaboré avec Raymond Loewy dont il "prendra congé" pour devenir vice-président du studio de style avancé de la Chrysler Corporation en 1949 avant que de fonder son propre bureau de style en 1964. Les gigantesques ailerons, le vitrage en quantité, le chrome discret et les lignes de ceinture basses dans toute la gamme. La Christine du film éponyme, une Plymouth 1958, ça vous rappelle quelque chose? L'homme derrière la Chrysler 300 originale a remporté six trophées nationaux de design. Sa Valiant 1960 avait un capot immense, radical, un profil avec un arrière plus court, et a été la première à utiliser la conception assistée par ordinateur ....
Début 1944, il est congédié par Loewy et est directement embauché par Studebaker à South Bend, Indiana et son équipe de conception commence à travailler sur la Studebaker d'après-guerre. Une douce courbe avec un pare-brise fortement incurvé. Les ailes avant font partie intégrante du flanc, ce qui souligne la grille en pleine largeur. Elle sortira en 1947 et même s'il y a débat, beaucoup estiment que Virgile est le principal concepteur du coupé Studebaker Starlight très acclamé, bien que Raymond Loewy ait obtenu les palmes pour la conception de la voiture.
Sa première vraie œuvre de conception solitaire est pour Général Motors, où il est embauché en 1945 comme chef de studio au bureau de style du célèbre Harley Earl. Lorsque Exner rejoint Chrysler, le corps des voitures est façonné par les ingénieurs au lieu des designers. Exner se bat, et obtient le contrôle du processus de conception, y compris les prototypes et les modèles d'argile utilisés pour créer l'outillage de production ....
En 1949, il établi un partenariat avec Cliff Voss et Maury Baldwin. Là, il travaille également avec Luigi "Gigi" Segre, l'italien de chez "Carrozzeria-Ghia" en Italie. Il a créé le concept Dodge Firearrow construit par Ghia. Les hommes créent un lien personnel fort, qui contribue à relier les entreprises par une étroite collaboration tout au long des années 1950. Cette alliance produit les modèles Chrysler-Ghia, comme l'Aventurer 1952, la Chrysler K-310, ainsi que les modèles élégance de Chrysler et DeSoto ....
Le premier dessin d'Ex est la Phaéton parade suivie par la Chrysler K-310, avec un travail de peinture bi-tons, des roues à rayons métalliques logés dans de larges passages de roues arrondis, une fausse roue de secours sur le coffre, et feu arrière chromés rapportés. Le style Chrysler 1955 Imperial reprend les éléments de design de la voiture de parade et de la K-310. La Chrysler 300C a un impact durable sur le design des autos à Detroit. Ces conceptions fines contribuent à créer son fameux «Forward Look» (Regard vers l'avenir) ....
L'Impériale 1957 s'inspire de l'avion Lockheed P-38 Lightning. Harley Earl crée de petites «ailerons» sur les ailes arrière des modèles Cadillac 1948. Exner a vu le détail de la conception (également en cours d'expérimentation par certains fabricants italiens) et la fait sienne en élargissant les ailerons mais en les rendant plus visible. Exner croit dans les avantages aérodynamiques des ailettes fais des essais en soufflerie à l'Université du Michigan. (En fait, il aime surtout les effets visuels sur l'auto.). Exner son équipe reçoivent la médaille d'or de l'"Industrial Designers Institut". Les campagnes de publicité de 1957 chantent : "Tout à coup, c'est 1960 !" ....
Dans les années 60, Exner crée le style Valiant comprenant un long capot avant et un arrière court, sur les flancs des chromes découlent de l'aile avant au bord des feux arrière, des passages de roues ouverts. Une méprise de la haute direction de Chrysler Corporation contraint à réduire la taille des Plymouth et Dodge 1962 et ceci force Exner à revoir ses plans et à adapter un nouveau style très tard dans le processus de production. Ce changement, associé à des problèmes de qualité, réduit l'attrait des voitures et provoque une baisse significative des ventes. Exner devient bouc émissaire, et est remplacé en tant que vice-président du style à l'automne 1961. Il est autorisé à conserver une position en tant que consultant pour qu'il puisse prendre sa retraite avec pension à l'âge de 55 ans. Il est remplacé par Elwood Engel
Mais après son remplacé en tant que vice-président Virgil a rebondi très vite rebondi et avec son fils Virgile Jr, ils montent une agence de design industriel en 1962 : " Buehler Turbocraft Division " à Indianapolis. Gearworks commande à la société le développement d'une gamme complète de bateaux de pêche, runabouts de sport, et yachts mesurant jusqu'à 28 pieds ....
En 1963, le magazine spécialisé "Esquire" publie des dessins d'Exner pour ce qui doit devenir le "renouveau automobile." Le néo-classique attire son attention sur Duesenberg, Mercer, Packard. C'est la genèse de la Stutz Blackhawk 1970 produit par Stutz Motor Cars USA. La nouvelle société Stutz produira différents modèles.
Virgil Exner décède le 22 décembre 1973 à Royal Oaken ....