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vendredi 19 février 2021

Alec Issigonis - Designer









Alec Issigonis de son véritable nom Alexandre Arnold Constantine Issigonis est un designer industriel et ingénieur britannico-turc né à İzmir en Turquie le 18 novembre 1906 et décédé le 2 octobre 1988 à Edgbaston dans le comté de Birmingham en Angleterre. Son père est ingénieur, ressortissant britannique, et sa mère, d'origine allemande, amena son fils Alec en Angleterre, à la mort de son père et après la défaite de l'armée grecque face à l'armée d'Atatürk en 1922 ....





Après avoir terminé ses études secondaires, Alec Issigonis s'inscrit à l'examen d'entrée de l'école polytechnique de Battersea pour faire des études supérieures, mais il rate trois fois cet examen à cause du niveau élevé des mathématiques. Ayant le rêve de devenir ingénieur automobile dès son plus jeune âge et comme il excellait en dessin mécanique, il ne se laissera pas décourager par son échec à polytechnique et s’engage dans un cycle de trois années d’études d’ingénieur en génie mécanique. Finalement il sort diplômé en tant qu'ingénieur et sa mère lui offre une voiture, une Singer 10 Weymann ....





Dipôme en poche Alec Issigonis entre alors dans la vie active professionnelle et il commence à travailler en 1928 en tant que dessinateur et commercial pour un bureau d’étude automobile qui développait un type d’embrayage semi-automatique chez Edward Gillet. Il est alors en contact avec Chrysler et Humber, intéressés par ce projet. Humber l’engage alors pour étudier une nouvelle suspension à triangle supérieur et ressort à lame transversal. On le retrouve pendant ses loisirs au départ de quelques compétitions automobiles locales, mais sans résultats probants. ....





Avec sa première paye, Alec Issigonis s’achète une Austin Seven qu’il va transformer afin de participer plus surement à des courses. Mais son rêve le plus secret est de concevoir une automobile complète. Après de longues ébauches il réalise avec son ami George Dowson une voiture de course, la "Lightweight Spécial". C'est déjà un prototype de course construite sans l’aide d’outils de production professionnel qui a pour particularités très innovantes une suspension composée d'anneaux de caoutchouc, et un dispositif permettant une modification rapide du carrossage des roues ....





À l'âge de 30 ans, Alec Issigonis jouit d'une réputation montante qui lui permet d’entrer au département « études » chez Morris. D'abord affecté au poste d’ingénieur du train-roulant, il développe sa connaissance des systèmes de suspension indépendante, moins onéreux que les autres et met au point un système de ressorts de suspensions indépendantes à la place des lames de ressort pour la Morris Ten de 1938. Finalement il est nommé "Project Engineer" pour toute la gamme Morris et va concevoir la Morris Minor qui sort en 1948 ....





Encouragé par le succès de la Morris Minor, Issigonis continue ses recherches en design chez Morris Motors, mais des dissensions internes entre les employés des deux anciens concurrents le poussent à quitter la société. Il démissionne de peur de perdre sa liberté dans une si grosse entreprise et intègre la société Alvis pour concevoir un véhicule expérimental avec un V8 de 3,5 litres de cylindrée et d'une puissance de 130 chevaux. Finalement quand Morris fusionne avec Austin Motor Company en 1952 pour former la British Motor Corporation, Sir Leonard Lord, le patron de la BMC, demande à Issigonis de plancher sur une voiture économique pour 4 adultes et leurs bagages, avec pour seule contrainte d’utiliser un moteur déjà fabriqué par la firme ....





En 1956, Alec Issigonis commence la conception de la célèbre Morris Mini Minor, petite automobile économique et populaire à moteur transversal, présentée à l'été 1959. Innovante, unique, iconique, la Mini a fait sensation avec son design et sa taille plutôt petite, elle est rapidement devenue culte et a eu des fans enthousiastes dans le monde entier. Toujours ambitieux, Issigonis développe de nombreuses versions comme le Van, le Pick-up ou la Moke et la Morris Mini Traveller utilisée par les pompiers et la poste en Grande-Bretagne. Issigonis dirige le bureau d’étude Austin durant les années soixante, et tente d’appliquer l’alchimie de la Mini aux berlines 1100-1300, à la 1800 Balanza, à la Maxi et à la 3 Litres et finalement il prend sa retraite en 1971, avec le plaisir de voir sa Mini toujours en production. En fait la production ne cessa qu’en 2000, faisant de la Mini (Morris Mini Minor ou Austin Se7en) la voiture britannique la plus produite de tous les temps avec 5,3 millions d’exemplaires ....





Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - CoachBuild © - Petrolicious
© - Alec Issigonis © - ClassicSport © - MiniCom





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vendredi 15 mars 2019

Hermann Graber Carrossier Designer









La Carrosserie Hermann Graber est une très célèbre entreprise helvétique, de carrosserie automobile de luxe et de prestige, en activité de 1927 à 1970, à Wichtrach dans le canton de Berne en Suisse. Parmi les différents carrossiers suisses, la Carrosserie Graber est sans aucun doute encore aujourd'hui la plus connue et la plus performante. L'origine de la société remonte à 1925 lorsque Hermann Graber, alors âgé de 21 ans seulement, reprend l'entreprise familiale d'artisan charron simple fabriquant de voiture hippomobile de son père et la transforme assez rapidement en concepteur performant de carrosseries de voitures de luxe et de prestige ....





Pour bien comprendre le parcours de la Carrosserie Hermann Graber, il faut se souvenir d'un temps pas si lointain où l’automobile se concevait d’un côté - châssis et moteur - et s’habillait de l’autre, chez de véritables « artisans-stylistes-couturiers » indépendants, comprenez des carrossiers de talent. Parmi eux, Hermann Graber, dont la renommée dépassa largement les frontières étriquées d’un bien petit pays comme la Suisse, collabora avec plusieurs constructeurs avec qui il allait développer de bonnes relations. En fait, Hermann Graber allait s'appliquer à concevoir pour ces différents constructeurs des objets roulants à mi-chemin entre un moyen de déplacement - très confortable - et une œuvre d’art ....





Après un bref apprentissage du métier, Hermann Graber va marquer les esprits en construisant en 1927 son tout premier modèle de voiture automobile longuement étudié avec minutie qui sera basé sur le châssis roulant d'une Fiat 509. Mais sa véritable renommée viendra à Saint-Moritz deux ans plus tard, lorsqu’il a remporté le Concours d’élégance pour son travail sur une 20 chevaux Panhard & Levassor. C'est cette superbe réalisation, un exploit qui a sans aucun doute accru sa renommée internationale et qui a finalement abouti à des commandes supplémentaires ....







Fort de ce succès et maintenant reconnue, dans les années 1930, la Carrosserie Hermann Graber est devenue mondialement célèbre pour ses superbes carrosseries de cabriolet et de coupé et pour son savoir-faire parfait. Son travail très imaginatif et novateur est en plus soigné et fiable ce qui va plaire aux clients fortunés. Les commandes de carrosseries spéciales sur des châssis nus vont se succéder pour de grands constructeurs européens comme Rolls-Royce, Bentley, Aston Martin, Lagonda, Jaguar, Rover, Bugatti, Delahaye, Talbot-Lago, Mercedes-Benz, BMW, Alfa Romeo, et Lancia, ou américains comme Duesenberg, Packard, et Hudson ....





Le milieu des années 40 est une époque de pleine expansion pendant laquelle la Carrosserie Hermann Graber va profiter du fait que la France avait perdu face à la Grande-Bretagne son rang de premier constructeur automobile européen pour accentuer sa collaboration avec les constructeurs britanniques. En 1948 Graber va même finir par reprendre l'agence générale suisse de la marque de luxe britannique Alvis, dont elle devient distributeur officiel pour la Suisse en 1953 ....





Au cours des années 1950, les liens entre la Carrosserie Hermann Graber et le constructeur Alvis se sont resserrés. A la suite d'une commande d'un client, Graber va construire ce qui allait devenir la première voiture à carrosserie Graber sur un châssis Alvis. Cette commande spéciale s’est avéré être la première de nombreuses voitures Alvis spécialement conçues par la carrosserie Suisse après que GT Smith-Clarke, designer de longue date chez Alvis, ai quitté la société ....





La Carrosserie Hermann Graber a présenté en 1955 son Alvis TC 21/100 « Grey Lady » de Graber, qui associe en quelque sorte l'élégance classique à une carrosserie de format ponton parfaitement modelée. Les nouvelles unités Alvis sont entrées en production en série, initialement dans les locaux de Graber. La production ultérieure a été reprise par les sociétés britanniques Park Ward et Willowbrook mais plusieurs sources sérieuses indiquent que ces sociétés britanniques ont produit les carrosseries sous licence de Graber ....





En 1965, coup de théâtre, Rover rachète les automobiles Alvis. En 1967, Rover intègre le groupe Leyland, le ménage est vite fait et le nom illustre d'Alvis disparaît du monde automobile. Rover ayant mis un terme à la production d'Alvis, la disparition de ce gros client est fatale à l'activité de Graber. Celui-ci ne conserve que son métier de représentant de Rover ex Alvis en Suisse ....





Hermann Graber disparaît en 1970, entraînant la fin de la production de carrosserie de son industrie, après avoir construit environ 800 véhicules. L’entreprise a continué à fonctionner sous le contrôle de sa veuve, spécialisée dans la réparation et l’entretien des carrosseries de voitures construites par Graber ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Graber © - CoachBuild





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lundi 18 juillet 2011

Alvis TD 21 Coupé Park Ward - 1960



ALVIS TD 21 COUPE PARK WARD ….







« Alvis » est une marque automobile de luxe anglaise d’avant la seconde guerre mondiale crée en 1920 par T.G. John et G.P.H. de Freville, ancien collaborateur de Bentley . Cette nouvelle société essaye de rivaliser avec Rolls-Royce ou Bentley ou encore Aston-Martin sur le marché britannique . Mais, comme Rolls-Royce, la marque fabrique aussi des moteurs d'avion et des véhicules blindés . La guerre permet à Alvis de tirer de larges bénéfices et de s'écarter de la branche automobile . Dans les années 1950, les voitures ne sont plus l'activité essentielle de la firme et elles ne sont plus qu'une vitrine pour l'extérieur . Pourtant, en 1958, c'est avec la maison Park Ward, carrossier de Rolls-Royce, qu'un accord est trouvé . Sur la base de la TD 21, elle même issue de la TC 108G, un tout nouveau coupé est fabriqué . Le dessin élégant et flatteur de cette carrosserie fut confié au styliste Suisse Graber qui en fit une voiture de sport coupé produite de 58 à 63 ….



Cette nouvelle est très étonnante « Alvis TD 21 Coupé Park Ward ne déroge pas à l’esprit de la maison, des voitures synonyme de savoir-faire et de performance . Cette dernière ne fait pas exception, même si ses origines remontent à 1953 . En fait, la TD 21 a été présentée en Octobre 1958 et a bénéficié d’origine d'un châssis renforcé, et plus nettement d’une augmentation de l’espace intérieur dédié aux passagers . La suspension est restée à triangulation avec des ressorts hélicoïdaux à l'avant avec un pont moteur arrière et des ressorts semi-elliptiques, alors qu’une boîte manuelle d’origine Austin-Healey à quatre vitesses est devenue la norme, tout comme les freins à disque avant . La carrosserie en acier et aluminium est magnifique, c’est un beau coupé qui peut accueillir facilement quatre passagers dans le confort, mais qui est assez puissant pour s’autoriser quelques prétentions sportives . Dés sa sortie, l’insolite , Alvis TD 21 Coupé Park Ward a reçu toute les louanges de la presse qui l’a jugée quasiment excellente à l’époque ….



La nouvelle suspension indépendante de la jolie Alvis TD 21 Coupé Park Ward alliée a une barre stabilisatrice plus performante et a des freins à disques à l'avant ont été dans le bon sens pour rendre la voiture plus sécurisante d’autant que la puissance moteur était en augmentation . Cette belle ligne ponton savamment sculptée lui va très bien et impose le respect . L’option des jantes à rayon sont un véritable plus qui fini la voiture en soignant les détails . Au final, elle en impose de par ses dimensions généreuses, mais elle fait classe par sa finition et elle dégage de la force et de la puissance . L’habitacle de la jolie Alvis TD 21 Coupé Park Ward est lui aussi particulièrement bien fini et soigné . La sellerie est superbe avec son élégant cuir anglais et le tableau de bord serti de ronce de noyer est un modèle de clarté et de concision . Placé en position centrale il permet à quatre passagers de lire sans encombre les indications du compteur ou du compte-tours . Les moquettes et tissus sont épais et participent au confort et tous les équipements et accessoires disponibles à l’époque sont bien présent dans la voiture . Vous l’aurez compris, la superbe Alvis TD 21 Coupé Park Ward est elle aussi dans le clan des Vintage Classic, indémodable, enviable, rare et donc chère ....



Pour ce qui est de la motorisation, la superbe Alvis TD 21 Coupé Park Ward utilise un 6 cylindres en ligne de 3 litres et de 115 chevaux grâce à une amélioration des têtes de cylindre et à l’augmentation du taux de compression qui passe de 8.0:1 à 8.5:1 . Ce moteur de 86 kW est souple et coupleux et dispose d’une cavalerie respectable à l’époque qui procure à la voiture des performances au dessus de la moyenne . La transmission est confiée à la nouvelle boîte manuelle à quatre rapport issu de l'Austin-Healey, mais sur option on pouvait disposer d’une boîte automatique Borg Warner à trois vitesses . Même si ce côté sportif n’est pas le terrain de chasse du coupé, la chose est complémentaire au confort et ne déplait pas à la clientèle . En 1960, la belle Alvis TD 21 Coupé Park Ward avait une vitesse de pointe de (103 mph) 166 km / h et pouvait accélérer de 0 à 100 km / h en 13,5 secondes, alors que sa consommation de carburant avoisinait les 14,0 L/100 km . La branche automobile est cédée en 1965 à Rover, qui est à son tour rachetée par le groupe Leyland en 1967. Mais Leyland possède Jaguar qui n'a pas besoin d'un concurrent au sein du même groupe . Dès lors, le sort d'Alvis est scellé et la marque disparait du monde de l'automobile cette même année ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 6 en ligne
  • Cylindrée : 3.0 Litres
  • Puissance : 115 chevaux
  • Taux de compression : 8.5:1
  • Vitesse : 166 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 13’’5








Les « Alvis TD 21 Coupé Park Ward », c'est ça ...



Les « Alvis TD 21 Coupé Park Ward », c'est ça ...





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samedi 11 septembre 2010

TVR Tuscan S - 2001



TVR TUSCAN S ….







« TVR » est un artisan automobile anglais qui fabrique depuis plus de 50 ans des coupés et roadsters au caractère exclusif et sans concession, des voitures de sport rapides et puissantes qui déchaînent les passions . L’histoire de la marque commence à Blackpool, au Nord-Ouest de l'Angleterre, lorsque Trevor Wilkinson, jeune ingénieur talentueux, construit en 1947 sa première voiture, la "Wilkinson special" basée sur un châssis d'Alvis Firebird . Mais ce n’est qu’à partir de 1954 qu'apparaissent les premières TVR (une contraction de TreVoR), fabriquées à l'unité avec des moyens limités dans un ancien atelier de charron . L'entreprise déménage ensuite dans une vieille briqueterie où, à partir de 1958, la production se développe grâce au lancement du joli coupé Grantura, un châssis tubulaire, une carrosserie légère en fibre synthétique, des motorisations performantes et un prix raisonnable, une recette appliquée depuis à tous les modèles . En 1963, Jack Griffith, propriétaire américain d'une Grantura, demande à Trevor Wilkinson de monter un moteur FORD V8 sur ces voitures pour les commercialiser aux Etats-Unis . Cette greffe donne naissance à la Griffith 200, puis la Griffith 400, redoutable "tueuse de Cobra" qui donnait beaucoup de mal aux Jaguar et Ferrari de l'époque . Cependant, l'équilibre de la société ne peut être préservé et l'entreprise est cédée en 1965 à Arthur et Martin Lilley, passionnés d'automobile et concessionnaires Lotus et TVR ….



C’est finalement sous leur impulsion, que la firme va développer la TVR Tuscan, une version améliorée de la Griffith destinée principalement au marché américain qui va rencontrer un bon succès commercial du fait d'un prix très compétitif . La grande histoire de la Tuscan première du nom est aussi celle d'un modèle visant exclusivement le marché U.S., et dotée pour cela d'un V8 local . Donné pour 200cv en première version non modifié, il sera capable d'en délivrer 71 de plus en version SE apparue la même année . Mais il existe aussi une version dotée d'un V6 Ford aussi monté sur les Capri et Zephir de Ford Europe . Dans cette version, il développe 146 cv à 5000 Tours et c'est un 3 litres . Cette V6 apparaît en 1969 et bénéficie d'un poids nettement inférieur (910 Kg à vide) et pourtant, ses accélérations sont nettement en retrait (8.3 s de 0 à 100 Km/h). La TVR Tuscan S est un coupé 2 portes et 2 places au style assez typé qui apparaît en 1998 . Il s’agit d’un coupé targa doté d’une face avant originale, présentant deux séries superposées de petits phares au xénon qui scellent son originalité de même que des pots d'échappements arrière semblables à des mitrailleuses . Il s'agissait d'un roadster pourvu d'une lunette arrière et d'un toit rigide escamotables . A l'extérieur, le profil est toujours celui d'une TVR, avec notamment ses portières courbes si caractéristiques prenant leur naissance dans les vastes ouïes d'aération du capot . La calandre surbaissée en revanche lui donne un excellent Cx ….



Grâce notamment au franc succès de la dernière TVR Tuscan S, en 1998 TVR est devenu le troisième constructeur mondial de voitures de sport après Porsche et Ferrari avec plus de 2000 véhicules produits par an . Au salon de Birmingham 2001, la firme dévoile sa toute dernière version de la Tuscan S dénommée "Speed six" en interne qui inaugure un tout nouveau bloc moteur "maison" disposé longitudinalement à l'avant, de 6 cylindres en ligne de 4 litres de cylindrée et de 24 soupapes à double arbre à came en tête développant 396 chevaux à 7000 t/m et 442 Kg/m de couple à 5250 t/m . Une cavalerie impressionnante pour un tel type de moteur qui est obligatoirement couplé à une boîte manuelle 5 vitesses Borg Warner . Les jantes sont des 18 pouces en alliage d’aluminium avec comme pneus à l'avant des 225/35 ZR18 et à l'arrière des 235/40 ZR18 . Le freinage est optimisé avec des gros disques de freins ventilés de 322 mm mordu par 4 pistons à l'avant et de 298 mm mordu par un seul piston à l'arrière . Vu son poids limité, les performances de la bête son à la hauteur avec par exemple le 0 à 100 km/h parcouru en 3,9 secondes, le 0 à 200 km/h abattu en 9,1 secondes et la vitesse de pointe qui dépasse allègrement les 265 km/h ....



Ce qui range à coup sur la TVR Tuscan S dans la catégorie des supercars, c'est surement son côté exclusif et très typé british . Ceci d’autant plus qu’en 2004, Peter Wheeler a vendu la société TVR à un très jeune oligarque russe, Nicolaï Smolenski, fils du magnat de la banque Alexander Smolenski . Le nouveau propriétaire a d’ambitieux projets pour la marque, construire 5000 voitures par an et conquérir des marchés comme Dubai, la Malaisie ou Singapour . Il met tout en œuvre pour faire de TVR un constructeur mondial, notamment en mettant au point des contrôles de qualité au cours de la fabrication afin d’améliorer les voitures . L'histoire continue et la petite marque indépendante anglaise n'a pas dit son dernier mot avec sa dernière création, la Sagaris, véritable innovation au point de vue esthétique dont plus de trois cents bons de commande furent signés avant sa sortie ! ! ! Un succès qui représente bien le nouvel avenir de TVR ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 cylindres en ligne
  • Cylindrée : 4.0 Litres
  • Puissance : 396 chevaux à 7.000 t/m
  • Couple : 442 Kg/m à 5.250 t/m
  • Vitesse : 265 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 3’’9
  • Accélération : Le 0 à 200 en 9’’1






La « TVR Tuscan S », c'est ça ...



La « TVR Tuscan S », c'est ça ...





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