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lundi 12 mars 2012

Triumph Spitfire 1500 - 1978



TOYOTA SPORTS 800 ….








En 1890, la firme anglaise « Triumph Cycle Company » s’installe à Coventry pour construire des bicyclettes et ce n’est qu’en 1902 qu’elle commencera à construire des motos qui connurent un succès croissant et donnèrent à la marque sa renommée internationale . Il faudra attendre 1923 pour voir apparaître la première voiture de la firme . Au salon de Londres en 1927, « Triumph » va présenter la « Super 7 » le premier modèle qui va marquer pour la firme son premier vrai succès commercial . A partir des années 30, « Triumph » va commencer à développer quelques modèles à tendance plus sportive mais tout en poursuivant ses modèles plus luxueux . Après guerre, à partir des années 1950, « Triumph » va faire un retour aux voitures de sport qui avaient été oubliées en 1939 avec la nouvelle série « TR » qui va devenir mythique et se décliner en plusieurs versions (TR2, TR3, TR4, TR5 etc ….) ….


La Triumph Spitfire 1500 est la 5ème et ultime version de la Spitfire . C'est en 1958 que commence l'histoire de la Triumph Spitfire, avec l'émergence de l'idée d'une version sportive de l'Herald, alors en cours de conception . Le but est de créer une petite voiture de sport bon marché, située un niveau de gamme en dessous de celui des roadsters TR, alors représentés par la TR3 . En 1960, la société concurrente « British Motor Corporation » commence à produire l'Austin-Healey Sprite, qui correspond justement à ce cahier des charges et pour concrétiser le projet, l'ingénieur en chef de Triumph, Harry Webster, prend contact avec Giovanni Michelotti, carossier déjà auteur de l'Herald . Le but est d'en utiliser le plus possible d'éléments, afin de limiter les coûts . Un châssis d'Herald est envoyé en Italie, et le prototype est renvoyé au Royaume-Uni en octobre . Toutefois, Standard, propriétaire de Triumph, est en crise, donc le projet est-il mis en sommeil . Il sera relancé suite au rachat de Standard-Triumph par Leyland Motors, et approuvé officiellement par le comité de direction en juillet 1961 . La Triumph Spitfire est présentée au public au salon de l'automobile de Londres Earls Court en octobre 1962, où elle reçoit un accueil enthousiaste ….





Produit entre décembre 1974 et août 1980, la Triumph Spifire 1500 doit une partie de son existence aux nouvelles normes de sécurité américaines . En effet, les Etats-Unis avaient déjà pris des mesures pour éviter l’émission de gaz nocifs, mais le seul moyen connu à l’époque pour que les moteurs ne soient pas trop polluants était d’abaisser leur taux de compression . Manque de chance, pour faire cela, les performances des véhicules en subissaient les conséquences . Ce problème ne s’appliquant pas à l’Europe, il y a eu au final 2 versions de la Spitfire 1500 . La version 1,5l continental pour l’Europe et une version bridée pour les Etats-Unis . Autant dire que le modèle américain est à éviter pour ses performances, cependant, pas d’inquiétude, il existe peu de modèles américains importés en France . Si l’allure de la Triumph Spifire 1500 se rapproche farouchement de celui de la MK4, on notera néanmoins quelques petites différences avec tout d’abord la présence d’appuis tête en série, une mention « Spitfire 1500 » souvent présente à l’avant du capot, des ceintures de sécurité à enrouleur et enfin, un tissu pour les sièges façon « pied-de-poule » ....





Bien que légèrement plus chère que sa rivale, l'Austin-Healey Sprite (puis MG Midget), la Triumph Spifire 1500 connaîtra de meilleures ventes que celle-ci tout au long de sa carrière . Restée sans succession après l'arrêt de sa production en août 1980, la Spitfire a cédé la place aux GTI, qui ont représenté le grand succès de cette décennie dans la catégorie des petites sportives . On devra attendre de longues années avant de retrouver une postérité digne de la Spitfire, au premier rang de laquelle s'inscrit la Mazda MX-5, qui en est inspirée . La Triumph Spitfire est un roadster britannique à deux places et moteur 4 cylindres en ligne avec une carrosserie dessinée par Giovanni Michelotti . Prévue pour être une voiture de sport à bon marché, elle est basée sur la Triumph Herald, une petite berline . La Triumph GT6, un coupé à moteur 6 cylindres, en est dérivée . Durant ces 18 ans de production, les différentes versions de la Spitfire resteront sensiblement les mêmes voitures, ne connaissant que des évolutions techniques et esthétiques limitées tout en gardant la même structure . Dans le même temps, la catégorie des roadsters plus haut de gamme de la marque verra se succéder quatre modèles entièrement différents, les Triumph TR4, TR5, TR6 puis TR7 en plus de la jolie et très surprenante Triumph Spifire 1500 ....





Pour ce qui est de la motorisation de la Triumph Spifire 1500, le moteur utilisé est un donc comme son nom l’indique un 1500 cm3 avec 4 cylindres en ligne à longue course qui ne brille guère par sa puissance, avec seulement 63 chevaux . Il ne permet pas d'accélérations foudroyantes, avec un très modeste 14,3 secondes pour parcourir le 0 à 100 km/h . La vitesse de pointe est tout de même un peu supérieure à 160 km/h . Pour autant, le plaisir de conduire une Spitfire se situe ailleurs, dans le cabriolet cheveux au vent, dans le plaisir de conduire une voiture basse et légère et au comportement vif . Au final, ce sont plus de 310.000 Triumph Spifire 1500 qui ont été produites dans l’usine de Canley, ce qui en fait de nos jours un modèle Vintage Classic assez recherché surtout dans sa version européenne par les collectionneurs avertis ....





Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 cylindres enligne
  • Cylindrée : 1500 cm3
  • Puissance : 63 chevaux à 5500 tr/min
  • Vitesse : 160 km/h
  • Performances : 0 à 100 km/h en 14,3 s








La « Triumph Spifire 1500 », c'est ça ...



La « Triumph Spifire 1500 », c'est ça ...






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vendredi 7 octobre 2011

Ilinga AF-2 - 1975



ILINGA AF-2 ….







Voici une ancienne officine Australienne de conception de voitures qui est vraiment très méconnue car elle n’a duré en tout et pour tout que seulement deux ou trois années . En effet la marque « Ilinga », qui est un terme aborigène d'Australie signifiant "Horizon", a été fondée en 1973 par Tony Farrell et son partenaire Daryl Davies, et était situé à Beaconsfield à Melbourne . Le but ultime était de produire et de construire dans le pays la supercar à quatre places indispensable au marché Australien ….



Présentée au Salon de 1975 à Melbourne, la toute première « Ilinga AF-2 » était potentiellement une voiture de sport plutôt luxueuse, un coupé sport haute performance à deux portes pouvant faire aussi office de voiture de tourisme de luxe et construite pour rivaliser avec des marques étrangères comme Porsche, Ferrari, ou Aston Martin dont les Australiens fortunés sont assez clients . L’intention était fort louable, et des solutions techniques plutôt modernes pour l’époque avaient été choisies afin de garantir un véhicule cohérent et compétitif dans ce créneau . La voiture était assez réussie et le mix entre sportivité et GT routière avait été soigneusement défini . Au final la voiture était assez étonnante mais offrait un look vraiment sympathique ….



L'entreprise avait prévu de construire deux Ilinga AF-2 par semaine soit environ 100 voitures par an, mais il faut croire que ses ambitions été trop surévaluées . En effet, elle s'est heurtée assez rapidement à des difficultés financières qui se sont aggravées quand sont apparus aussi des problèmes d'approvisionnement et de fourniture de la transmission Borg Warner . A cet époque les sous traitants ayant eux aussi des difficultés, le couperet est tombé quand la firme a également perdu la fourniture de son moteur de Leyland . Mais en fait, le principal obstacle à la réussite de cette voiture vient en très grande partie de la crise pétrolière des années 1970 qui a provoqué le marasme chez les fournisseurs et les sous traitants, mais aussi provoqué une préférence des consommateurs pour les voitures plus économes en carburant ....



Le châssis de l’insolite Ilinga AF-2 est basée sur celui de la Ford Cortina légèrement modifié pour une question de coût . Les trains roulants et les suspensions sont donc eux aussi quasiment les mêmes et n’ont subi que de petites transformations ou adaptations pour s’insérer dans le projet final a peu de frais . La carrosserie au design plutôt sobre et élancé rappelle sous certains angles un mélange de Maserati et de Rover assez agréable . Elle est entièrement faite de panneaux en alliage d'aluminium et donc favorise la légèreté . Le résultat a été un véhicule plutôt sécuritaire qui allie un châssis à bien des égards en avance sur son temps avec un habitacle rigide renforcé par trois arceaux de sécurité et des zones de déformation . Tout été prévu pour passer les crashs tests sans problème ....



Le très Vintage Classic coupé quatre places Ilinga AF-2 était plutôt bien fini et proposait un montage soigné . L’habitacle a tendance sportive offrait cependant un bon confort et des équipements complets comme une horloge numérique, un commutateur de verrouillage centralisé qui déjà à l’époque éteint les lumières et ferme les portes à distance, des phares pop-up, un lecteur de cassettes avec la radio, des vitres électriques, des sièges électriques et l’air conditionné et climatisé . Une superbe sellerie en cuir fauve complète l’intérieur avec des moquettes assorties . L’ergonomie du poste de pilotage est bien étudiée et le conducteur est ainsi bien chouchouté pour pouvoir supporter sans efforts les longues distances Australiennes ....



Pour ce qui est de la motorisation de la belle Ilinga AF-2, les concepteurs avaient opté pour un moteur V8 Leyland P76 de chez Rover d’une cylindrée de 4,4 litres qui développait 240 chevaux . La transmission proposait deux options au choix, soit une boite manuelle maison à quatre vitesses, soit une boite à trois vitesses automatique Borg Warner . Ainsi équipé et vu son poids contenu, le coupé Ilinga AF-2 était capable de proposer des performances assez convaincantes pour l’époque . Malgré toutes les qualités de la voiture et son allure plutôt agréable, la firme a été obligée de cesser ses activités fin 1975, suite au marasme général dans l’industrie automobile de l’époque, après avoir construit moins de 10 exemplaires, quel dommage ....


Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 4.4 Litres
  • Puissance : 240 chevaux
  • Vitesse : 220 km/h








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lundi 18 juillet 2011

Alvis TD 21 Coupé Park Ward - 1960



ALVIS TD 21 COUPE PARK WARD ….







« Alvis » est une marque automobile de luxe anglaise d’avant la seconde guerre mondiale crée en 1920 par T.G. John et G.P.H. de Freville, ancien collaborateur de Bentley . Cette nouvelle société essaye de rivaliser avec Rolls-Royce ou Bentley ou encore Aston-Martin sur le marché britannique . Mais, comme Rolls-Royce, la marque fabrique aussi des moteurs d'avion et des véhicules blindés . La guerre permet à Alvis de tirer de larges bénéfices et de s'écarter de la branche automobile . Dans les années 1950, les voitures ne sont plus l'activité essentielle de la firme et elles ne sont plus qu'une vitrine pour l'extérieur . Pourtant, en 1958, c'est avec la maison Park Ward, carrossier de Rolls-Royce, qu'un accord est trouvé . Sur la base de la TD 21, elle même issue de la TC 108G, un tout nouveau coupé est fabriqué . Le dessin élégant et flatteur de cette carrosserie fut confié au styliste Suisse Graber qui en fit une voiture de sport coupé produite de 58 à 63 ….



Cette nouvelle est très étonnante « Alvis TD 21 Coupé Park Ward ne déroge pas à l’esprit de la maison, des voitures synonyme de savoir-faire et de performance . Cette dernière ne fait pas exception, même si ses origines remontent à 1953 . En fait, la TD 21 a été présentée en Octobre 1958 et a bénéficié d’origine d'un châssis renforcé, et plus nettement d’une augmentation de l’espace intérieur dédié aux passagers . La suspension est restée à triangulation avec des ressorts hélicoïdaux à l'avant avec un pont moteur arrière et des ressorts semi-elliptiques, alors qu’une boîte manuelle d’origine Austin-Healey à quatre vitesses est devenue la norme, tout comme les freins à disque avant . La carrosserie en acier et aluminium est magnifique, c’est un beau coupé qui peut accueillir facilement quatre passagers dans le confort, mais qui est assez puissant pour s’autoriser quelques prétentions sportives . Dés sa sortie, l’insolite , Alvis TD 21 Coupé Park Ward a reçu toute les louanges de la presse qui l’a jugée quasiment excellente à l’époque ….



La nouvelle suspension indépendante de la jolie Alvis TD 21 Coupé Park Ward alliée a une barre stabilisatrice plus performante et a des freins à disques à l'avant ont été dans le bon sens pour rendre la voiture plus sécurisante d’autant que la puissance moteur était en augmentation . Cette belle ligne ponton savamment sculptée lui va très bien et impose le respect . L’option des jantes à rayon sont un véritable plus qui fini la voiture en soignant les détails . Au final, elle en impose de par ses dimensions généreuses, mais elle fait classe par sa finition et elle dégage de la force et de la puissance . L’habitacle de la jolie Alvis TD 21 Coupé Park Ward est lui aussi particulièrement bien fini et soigné . La sellerie est superbe avec son élégant cuir anglais et le tableau de bord serti de ronce de noyer est un modèle de clarté et de concision . Placé en position centrale il permet à quatre passagers de lire sans encombre les indications du compteur ou du compte-tours . Les moquettes et tissus sont épais et participent au confort et tous les équipements et accessoires disponibles à l’époque sont bien présent dans la voiture . Vous l’aurez compris, la superbe Alvis TD 21 Coupé Park Ward est elle aussi dans le clan des Vintage Classic, indémodable, enviable, rare et donc chère ....



Pour ce qui est de la motorisation, la superbe Alvis TD 21 Coupé Park Ward utilise un 6 cylindres en ligne de 3 litres et de 115 chevaux grâce à une amélioration des têtes de cylindre et à l’augmentation du taux de compression qui passe de 8.0:1 à 8.5:1 . Ce moteur de 86 kW est souple et coupleux et dispose d’une cavalerie respectable à l’époque qui procure à la voiture des performances au dessus de la moyenne . La transmission est confiée à la nouvelle boîte manuelle à quatre rapport issu de l'Austin-Healey, mais sur option on pouvait disposer d’une boîte automatique Borg Warner à trois vitesses . Même si ce côté sportif n’est pas le terrain de chasse du coupé, la chose est complémentaire au confort et ne déplait pas à la clientèle . En 1960, la belle Alvis TD 21 Coupé Park Ward avait une vitesse de pointe de (103 mph) 166 km / h et pouvait accélérer de 0 à 100 km / h en 13,5 secondes, alors que sa consommation de carburant avoisinait les 14,0 L/100 km . La branche automobile est cédée en 1965 à Rover, qui est à son tour rachetée par le groupe Leyland en 1967. Mais Leyland possède Jaguar qui n'a pas besoin d'un concurrent au sein du même groupe . Dès lors, le sort d'Alvis est scellé et la marque disparait du monde de l'automobile cette même année ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 6 en ligne
  • Cylindrée : 3.0 Litres
  • Puissance : 115 chevaux
  • Taux de compression : 8.5:1
  • Vitesse : 166 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 13’’5








Les « Alvis TD 21 Coupé Park Ward », c'est ça ...



Les « Alvis TD 21 Coupé Park Ward », c'est ça ...





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mardi 17 juillet 2007

Morris Mini 1275 GT










William Richard Morris présente en 1913 la première voiture sous sa propre marque . La Morris Oxford était en fait un assemblage d’éléments de diverses provenances . Le succès grandissant, Morris améliore ses voitures au fil des ans si bien que 25 ans seulement après sa fondation, l’entreprise devient une véritable holding qui englobe Morris, MG, Riley et Wolseley . Après guerre, l’activité reprend de plus belle et Morris fusionne avec son grand rival Austin pour fonder BMC (British Motor Corporation) en 1951 ….

Plutôt spécialisé dans la berline familiale, Morris produit aussi des utilitaires, des camions, des véhicules militaires et des moteurs de marine si bien que la compétition automobile ne fait pas parti des préoccupations de la maison . En 1968, BMC fusionne encore avec Leyland pour former le groupe que l’on connaît encore de nos jours BLMC (British Leyland Motor Corporation) . On peut citer quelques modèles comme la Marina, l’Oxford ou la Minor ….

Mais celle qui demeure la plus mythique de la marque et que j’ai choisi pour mon billet est devenu cultissime . C’est la légendaire « MINI » lancée en 1959 avec cette bouille inimitable de boite à savon sympathique . Moderne, légère, économique, ergonomique, pratique et fiable elle a été déclinée en de multiple versions aux fils des ans . J’en ai donc retenue une à tendances assez sportive sortie en 1970, la Morris Mini 1275 GT ….









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