Mot-clé - Motorama

Fil des billets

jeudi 3 mars 2016

Chevrolet Corvair - 1960







corvair00.jpg



Née de la rencontre d’un riche et puissant industriel du Michigan, « William Crapo Durant », et d’un brillant pilote automobile d’origine Suisse, « Louis Chevrolet », la marque « Chevrolet » débute son activité en 1911 avec la construction de voitures bon marché mais de grande qualité. A partir de 1918, « Chevrolet » sera intimement lié à « General Motors » a tel point qu’aujourd’hui encore ces deux noms sont quasi inséparables et n’existeraient sans doute plus l’un sans l’autre . En fait de nos jours « Chevrolet » est devenu le principal constructeur du groupe « GM » et par voie de conséquence un des plus grands constructeurs du monde . Fortement implantée à l’étranger, la firme est aujourd'hui devenue la marque fétiche des américains ….





L’histoire de la Chevrolet Corvair débute après la deuxième Guerre mondiale. Edward Nicholas Cole, mieux connu sous le nom de Ed Cole, travaille pour la General Motors depuis 1933. Cet ingénieur remarque que les Américains apprécient de plus en plus les petites voitures européennes, la Volkswagen en tête, et se dit que GM devrait avoir sa propre voiture du peuple. En 1952, Cole devient ingénieur en chef de Chevrolet et peut ainsi donner libre cours à son idée de petite automobile. Une chose est sûre, elle aura un moteur situé à l’arrière et sera refroidi par air. Les journalistes de l’époque y voient déjà une copie de la VW mais le projet progresse à pas de tortue jusqu’en juillet 1956, moment de la nomination de Cole au poste de directeur de Chevrolet. En septembre 1957, un premier prototype est prêt et servira à convaincre Harlow Curtis, le PDG de la GM, du bien-fondé du projet ….





Harlow Curtis veut bien d’une petite voiture, pourvu qu’elle soit grosse et que son moteur soit à l’avant. Cole avait cependant très bien fait ses devoirs et il réussi à convaincre Curtis que la future petite voiture à moteur arrière ne serait pas très coûteuse à produire. Mais le chemin entre le prototype et le modèle de série est parsemé d’embûches. L’architecture du moteur choisi, un six cylindres à plat, est quasiment inconnue à Détroit. Aussi, des problèmes de refroidissement apparaissent et la distribution du poids inquiète les ingénieurs car 61,5% du poids repose sur les roues arrière et la suspension indépendante doit être revue. Il faut savoir que si de nos jours, l’idée de fabriquer une petite voiture est évidente, un ingénieur qui proposerais un projet pour une grosse voiture à moteur V8 à essence, n’aurait que très peu d'espoir pour le présenter à la haute direction d’un constructeur automobile. Pourtant, durant les années 50, c’était exactement le contraire qui était courant ....





Finalement, chez les grands constructeurs, c’est Chevrolet, le numéro 1 du marché Américain, qui va surprendre tout le monde en proposant une voiture totalement originale et en prenant le contre-pied des normes techniques alors en vigueur à Detroit. La Chevrolet Corvair, bien que « hors de l’ordinaire » par son allure et sa conception, est l’une des représentantes les plus significatives des compactes que Chevrolet s'est empressé de produire au début des années soixante pour réagir contre l’invasion dangereuse des petites européennes. Ces véhicules à dimensions réduites, selon le standard américain, s’offraient à des prix compétitifs et les slogans publicitaires vantaient avant tout leur économie d’exploitation. Grâce à des modèles comme la Corvair, la bataille sera vite gagnée et les importations ramenées à un pourcentage de la production qui laissera les constructeurs sans inquiétude ....





Dévoilée le 2 octobre 1959, la Chevrolet Corvair se démarque tout de suite par une ligne nouvelle qui allait par la suite inspirer de nombreux constructeurs en Europe comme NSU, Fiat, Panhard, Sunbeam ou Simca. Son style est du au bureau de style de General Motors dirigé par Bill Mitchell, le successeur de Harley J.Earl. La Corvair crée une petite révolution dans son pays en choisissant le « tout-à-l’arrière » et un système de refroidissement par air. L’ « air », élément important de la conception de ce modèle, se retrouve aussi dans le nom de la voiture. Quant à « Corv » pour « Corvette », il évoque le passé sportif de Chevrolet, bien que « Corvair » fût aussi le nom d’un show-car présenté au Motorama de 1954 ....





Techniquement, l’étude de la Chevolet Corvair fut confiée à l’ingénieur en chef Edward N. Cole. En août 1957, Ned Nikles et Carl Renner sont chargés des lignes de la voiture, tandis que les ingénieurs A.E Kolbe et Robert P. Benzinger testent le fameux 6 cylindres à plat. La Corvair est dotée d’une suspension indépendante à chacune des roues. La carrosserie tout acier, à châssis intégré, est signée Fisher. L’option prise du moteur arrière évite la présence de l’arbre de transmission et de son logement dans le plancher, laissant ainsi un habitacle spacieux totalement plat. Deux versions sont proposées, la 500, modèle de base, avec un équipement très sommaire, et la 700 avec son intérieur coquet, plus confortable et mieux équipé ....





Une nouvelle série, appelée Monza, arrive en mai 1960. En 1961, Chevrolet ajoute de nouveaux modèles à la gamme Corvair, certains audacieux, comme une familiale et un petit camion appelé Greenbrier. L’année suivante s’enrichit d’une superbe décapotable et de deux moteurs plus puissants. La Monza Spyder fait des étincelles avec son six cylindres turbo de 150 chevaux. Les plus importants changements de l’histoire de la Corvair arrivent en 1965 alors que la carrosserie est revue et qu’une nouvelle version remplaçant la Monza Spyder, baptisée Corsa, fait son apparition. Chevrolet en profite également pour revoir complètement toute la suspension arrière et améliorer aussi celle de l’avant. Dès 1967, par contre, tous les modèles de la gamme Corvair s’amenuisent et 1969 sera sa dernière année de production ....





Pour ce qui est de la mécanique, la Chevrolet corvair est donc équipée d'un moteur Turbo de 6 cylindres. Construit en aluminium, ce moteur est conçu en vue d’une efficacité maximum, grâce à ses cylindres opposés horizontalement, à ses soupapes en tête et à sa course réduite. Refroidi par air avec un ventilateur centrifuge, le moteur n’utilise ni eau, ni antigel, ce qui élimine des frais d’entretien et le danger des radiateurs qui gèlent ou qui surchauffent. En équipement standard, ce 2.3 litres de cylindrée développe 81 chevaux à 4400 tr/min et passe à 95 chevaux à 4500 tr/min dans sa version supérieure avec un couple confortable dès 3200 tr/min ....


Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : Flat 6 cylindres
  • Disposition : Arrière
  • Cylindrée : 2.3 Litres
  • Puissance : 95 ch à 4500 tr/min
  • Couple : 346 Nm à 3200 tr/min
  • Transmission : Propulsion



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © KustomKruzin




La Chevrolet Corvair de 1960 ...



La Chevrolet Corvair de 1960 ...






JPBlogAuto

vendredi 25 septembre 2015

Chevrolet Nomad - 1954







nomad00.jpg



Après-guerre, les constructeurs américains devaient relancer l'attrait autour de leurs gammes vieillissantes qui étaient pour la plupart composées de modèles conçus bien avant le conflit. La demande était alors supérieure à la production, et le besoin de nouveauté se faisait cruellement sentir par le public. General Motors décida alors de frapper un grand coup pendant leurs grandes expositions Motorama à la gloire des marques du groupe. Il se trouve que à cette époque pour faire face à la concurrence, Chevrolet avait impérativement besoin d'un break deux portes plutôt sportif ….


nomad01.jpg


Pour se donner toutes les chances de réussir ce projet, le directoire de GM fera appel au designer maison Harley Earl, chef du studio "Art & Color" de GM, le tout premier studio de design au monde au sein d'un constructeur automobile créé en 1927. Le génie créateur du légendaire styliste va alors largement s'exprimer avec la Chevrolet Corvette Nomad. En effet ce break ou station wagon ressemble strictement à une Corvette de 1953 du moins pour sa partie avant depuis le pare brise jusqu'à la large calandre, seul l'arrière est totalement nouveau, inédit et carrément insolite ….


nomad02.jpg


Si aujourd'hui, la Corvette est universellement reconnu comme une voiture de sport de classe mondiale, en 1953 le caractère de la Corvette n'est pas encore totalement établi. C'était un concept entièrement nouveau pour une voiture américaine et personne n'était vraiment sûr de ce qu'elle devrait être à l'avenir. Donc avec la très insolite Chevrolet Nomad break, GM veut donc explorer les possibilités d'élargir un marché potentiel. Ce break Nomad deux portes se distingue des autres breaks de l'époque en ayant un style unique et très novateur qui le différencie d'un autre break standard classique. Il va avoir un grand succès d'estime auprès d'un large public et Chevrolet va donc partager cette silhouette avec l'autre marque du groupe Pontiac, qui va elle aussi commercialiser une autre version baptisée Pontiac Safari ....


nomad03.jpg


La Chevrolet Nomad est construite sur la base d'un châssis modifié de Chevrolet berline de 1953. Un style de carrosserie sportive avec deux portes ayant un toit de conception unique avec des montants inclinés vers l'avant et enveloppant des vitres latérales arrière. Sous son élégante et très légère carrosserie en fibre de verre qui était un procédé révolutionnaire à l'époque, on retrouvait le traditionnel châssis emprunté au reste de la gamme mais ici avec ses trains roulants et ses suspensions modifiées sur l'arrière pour la partie break. Rien que du classique donc pour la partie technique, seul le look est en fait la réelle nouveauté qui transforme la voiture ....


nomad04.jpg


La brochure d'époque de GM décrit le Chevrolet Nomad comme étant un modèle qui combine le style élégant d'une voiture de sport avec la polyvalence et l'utilité d'un break. La fibre de verre de la carrosserie combine le côté sportif et l'élégance qui est recherchée. L'habitabilité est optimisée et propose des places assises pour six passagers avec tous leurs bagages. La fenêtre arrière à commande électrique se rétracte automatiquement dans le hayon quant il est ouvert, et peut également être aussi commandée très simplement par un bouton poussoir sur le tableau de bord ....


nomad05.jpg


La Chevrolet Nomad a donc fait ses débuts à l'exposition GM Motorama à New York le 26 janvier 1954 et c'est un succès immédiat. La réaction du public est si positive qu’Harley Earl, chef de la section stylisme avec l'accord du directoire de GM, fait mettre effectivement en production en 1955 la voiture mais sur une autre base et la voiture devient la "Bel Air Nomad Wagon". La finition intérieure est particulièrement soignée avec des sièges en cuir bleu et blanc avec une banquette arrière rabattable et une planche de bord complète avec une console centrale de couleur assortie ....


nomad06.jpg


Tout récemment, Superior Glass Works, un tuner dans l’Oregon décide de faire revivre le mythe du Nomad sportif millésime 1954. La Limited Edition Superior 54 Sport Wagon est un hommage à la Corvette Nomad de cette époque. Basée sur une C5 Corvette, le projet reprend l’ossature, la transmission, les freins ainsi que les amortisseurs de la Corvette 1997-2002. Un intérieur est complètement refait pour l’occasion, avec tout le confort que l’on attend d’une voiture du 21ème siècle (climatisation, cuir de qualité, sono complète, assistance multimédia et grille-pain). La sportive break emmène barbecue et planche de surf à plus de 200 km/h ....


nomad07.jpg


Pour ce qui est de la mécanique de ce superbe break Chevrolet Nomad de 1954, les ingénieurs concepteurs de l'engin vont utiliser un moteur de la firme à savoir le très robuste "Blue Flame" 6 cylindres Corvette de 150 chevaux, 235 CID. Ce moteur est accouplé à une boîte automatique à deux rapports Powerglide. Ce moteur ne crachait le feu que par son nom et on lui reprocha bien vite son manque de nerf, par contre sa légendaire robustesse et sa souplesse avaient largement fait leurs preuves ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : Blue Flame 6 cylindres
  • Énergie : Essence
  • Disposition : Avant
  • Puissance : 150 ch à 4800 tr/min
  • Transmission : Propulsion
  • Boîte de vitesses : Automatique 2 vitesses



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Challenges




Le Chevrolet Nomad de 1954 ...








JPBlogAuto

vendredi 24 avril 2015

Le Motorama 2008 à Pebble Beach







beach01.jpg


Cet article a pour seul et unique but de vous parler du Salon Motorama de 2008 organisé par la General Motors à Pebble Beach. En fait c'était le retour d’un événement incontournable et inattendu de l’âge d’or de l’industrie automobile américaine. En effet, en août 2008, un Motorama exceptionnel a réuni à Pebble Beach 20 Dream Cars de la General Motors. Pendant cette manifestation fort prisée, tous les amateurs de belles voitures et plus particulièrement d'anciennes ont pu admirer les plus beaux show cars de la marque GM ….


beach02.jpg


Lors de cette grande fête organisée au Concours d'Élégance de Pebble Beach pour le centenaire de ce qui reste le plus grand groupe automobile du monde, à savoir la General Motors, 20 Dream Cars ont été exposés, dont ceux de la Historic Motorama Collection Vehicles de GM et de la Bortz Collection. ….


beach03.jpg


Il faut savoir que entre 1949 et 1961, General Motors organisa des "Motoramas" aux quatre coins des Etats-Unis. Ces shows très Hollywoodiens annuels dévoilaient la gamme complète des cinq grandes marques qui formaient le groupe GM, mais aussi et surtout montraient dans une débauche de luxe extraordinaire des véhicules futuristes qui symbolisaient la toute puissance de l’industrie automobile américaine de l’époque ....


beach04.jpg

Durant toutes les années 50, ces Dream Cars ont profondément influencé le design automobile mondial et avec le recul, on peut aisément se rendre compte que certains d’entre eux sont de vraies « œuvres d’art » aussi importantes et prisées que les plus grandes classiques européennes ....


beach05.jpg


Dès que ces Dream Cars n’étaient plus exposés dans les Motoramas, ils étaient considérés par les dirigeants de G.M. comme des objets inutiles, voire plutôt encombrants et pour cette raison, beaucoup de ces voitures ont été détruites par la suite. C'est ce qui a permis à certains amateurs riches et « illuminés » de créer des collections étonnantes, comme celle de Joe Bortz qui a retrouvé dans des décharges américaines certaines des voitures exposées à Peeble Beach ....


Voici donc une quinzaine de ces merveilles plutôt insolites et étonnantes :


  • 1939 : Buick Y-Job
  • 1951 : Buick LeSabre


beach06.jpg beach07.jpg


  • 1951 : Buick XP 300
  • 1953 : Chevrolet Corvette “Dream Car”


beach08.jpg beach09.jpg


  • 1953 : Cadillac LeMans
  • 1953 : Pontiac Parisienne


beach10.jpg beach11.jpg


  • 1953 : Buick Wildcat I
  • 1954 : Buick Wildcat II


beach12.jpg beach13.jpg


  • 1954 : Pontiac Bonneville Special
  • 1954 : Pontiac Firebird I


beach14.jpg beach15.jpg


  • 1955 : Cadillac LaSalle II Roadster
  • 1959 : Cadillac Cyclone


beach16.jpg beach17.jpg


  • 1955 : Chevrolet Biscayne
  • 1956 : Buick Centurion


biscayne05.jpg b-centurion02.jpg


  • 1959 : Chevrolet Corvette Sting Ray Special Racer
  • 1953 : GM Futureliner


beach18.jpg beach19.jpg


Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Automanie



Pebble Beach GM Motorama 2008 ...



Pebble Beach GM Motorama 2008 ...








JPBlogAuto

samedi 18 avril 2015

Buick Centurion - 1956







b-centurion00.jpg



La Buick Centurion fut d'abord au tout début de sa création un prototype sous forme de concept datant de 1956, qui est aujourd'hui exposée au musée Sloan à Flint au Michigan. Devenue par la suite un modèle de production, elle remplaçait la Buick Wildcat devenue vieillissante. Elle partageait sa carrosserie avec le modèle Buick LeSabre, mais elle était plus luxueuse. La Buick Centurion était disponible en trois styles différents de carrosserie, une 2 portes décapotable, une 2 portes sans montants et une 4 portes sans montants ….


b-centurion01.jpg


Dessiné par Chuck Jordan et présenté au Motorama de 1956, le concept car Buick Centurion concentre la plupart des caractéristiques stylistiques d’une époque placée sous le signe de l’aéronautique. Ce coupé 4 places possède une carrosserie en fibre de verre, très basse, construite sur un empattement full size et marquée de baguettes latérales propres aux Buick de l’époque. Elle est une véritable ode à l’aérodynamisme, avec un avant fuselé, des phares encastrés dans les ailes proéminentes formant pare-chocs, un pare-brise hyper-panoramique poursuivi par un cockpit en verre, une lunette arrière enveloppante, un arrière profilé terminé par une tuyère encadrée de deux immenses ailerons plats et lisses ….


b-centurion02.jpg


La Buick centurion était une voiture plutôt luxueuse qui offrait des équipements peu courants pour l'époque comme une caméra de télévision servant de rétroviseur, ou un intérieur garni de quatre sièges individuels, ceux de l’avant coulissant automatiquement lors de l’ouverture des portières pour faciliter l’accès. Un grand nombre de ces éléments de confort ainsi que des traits esthétiques de la Centurion seront intégrés dès les années suivantes sur les voitures de production des différentes marques de la General Motors ....


b-centurion03.jpg


Sur la Buick centurion, plutôt que d’être simplement rapportés sur une face avant verticale, les phares sont encastrés dans la partie basse du prolongement de l’aile et font partie du masque frontal qui joue le rôle de pare-chocs. Ces caractéristiques ne seront appliquées aux voitures de série que bien des années plus tard. Les prises d’air de la base du pare-brise sont empruntées à la Corvette 1956. Signature des Buick de série, la moulure latérale sépare les deux teintes de la carrosserie. La caméra de rétrovision est placée juste au dessus du feu central arrière en forme de tuyère et donc à la bonne hauteur pour une vision idéale ....


b-centurion04.jpg


Son avant en forme de coin, son cockpit en verre et son arrière de fusée font de la Buick Centurion un des concept cars les plus futuristes de l’époque, tout en étant très proche de ce qui est réalisable en grande série. La voiture ne mesure pas plus de 135 cm de hauteur, ce qui la classe au rang des sports cars, malgré son habitacle à quatre places. On retrouvera les faux louvers de l’aile arrière placés juste en avant du passage de roue sur la gamme Buick dès 1957, la lunette arrière enveloppante sur les Chevrolet de 1958, les grands ailerons sur les Chevy et Buick de 1959, le pare-brise montant très haut sur tous les modèles GM « bubble top » de 1959-60, et les doubles feux arrière sur les Cadillac de 1960 ....


b-centurion05.jpg


Assortie à la peinture Electron Red de la carrosserie en fibre de verre, la sellerie de la Buick Centurion est réalisée en cuir rouge et harmonieusement complétée par des inserts très classe en métal brossé. La disposition des cadrans et des jauges a été soigneusement étudiée et l'ensemble offre une allure peu commune a l'époque avec au final un style assez futuriste qui marquera les esprits ....


b-centurion06.jpg


Sur la Buick Centurion, les équipements de confort sont très présents car il était important pour la marque d'en faire un modèle assez luxueux. Ainsi d'épaisses moquettes insonorisantes calfeutrent le sol et le confort des passagers et optimisé car ils reçoivent de l'air frais via deux entrées situées sur les cotés qui provient d'un système d'aération très bien conçu. Un équipement radio performant pour l'époque vient compléter le tout ....


b-centurion07.jpg


Pour ce qui est de la mécanique de cette Buick Centurion, les ingénieurs ont opté pour un bloc moteur de la marque en choisissant un classique mais robuste V8 Buick 322 ci, développant 325 chevaux à 5600 tours minutes grâce à une admission à 4 carburateurs accouplé à une boite de vitesses manuelle à 3 rapports ....



Caractéristiques techniques :

  • Type de moteur : V8 à essence
  • Cylindrée : 322 ci
  • Puissance : 325 ch à 5600 tr/min
  • Régime maximal : 6000 tr/min
  • Type de transmission : Propulsion
  • Boîte de vitesses : Manuelle 3 rapports



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Nitromag




La Buick Centurion de 1956 ...








JPBlogAuto

- page 1 de 2