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vendredi 10 novembre 2023

Sergio Sartorelli - Designer









Sergio Sartorelli est un designer et ingénieur automobile italien célèbre et réputé, qui est né à Alessandria une ville et une commune de la région du Piémont en Italie, le 7 mai 1928. Passionné et intéressé depuis tout jeune par tout ce qui bouge sur des roues, y compris les voitures, les camions, les trains et même les véhicules militaires, Sergio va devenir plus tard très largement connu pour son travail sur des voitures aussi différentes que la Fiat 2300 S Coupé, la Karmann Ghia Type 34 ou la Fiat 126 ....





Sergio Sartorelli a fait des études primaires pendant la période sombre de la guerre des années 40 ce qui la conduit pour se changer les idées à dessiner des véhicules sur ses cahiers d'écolier. Il construisait également pour se divertir des modèles en bois à l'échelle en copiant les formes des magazines de guerre de l'époque. Après la guerre, il obtient un diplôme en génie mécanique à l'Université polytechnique de Turin en 1954. A la fin de ses études, il effectue durant 18 mois son service militaire à Turin en tant que cartographe ....





Sergio Sartorelli à la fin de son service militaire grâce à sa formation d'ingénieur, voit ses projets passer de l'imagination et du rêve à des réalisations plus concrètes, qui tiennent compte des réalités techniques. C'est le moment pour lui de chercher un emploi dans cette voie et il propose ses services à des entreprises comme la Carrosserie Boano ou PininFarina qui n'ont pas à ce moment-là de postes à pourvoir. C'est finalement chez Ghia que ses dessins retiennent l'attention de Luigi Segre ....





La carrière de Sergio Sartorelli chez Ghia s'est rapidement développée lorsqu'en 1957, mais lorsque son chef direct l'ingénieur designer Savonuzzi a décidé de quitter Ghia pour Chrysler, Sartorelli est devenu le chef du département des Style et Prototypes. Plusieurs projets supervisés par Sergio vont se succéder durant cette période faste pour la carrosserie à l'attention de plusieurs marques comme Fiat, Maserati, Volkswagen, Warszawa, Austin, Alfa Romeo ou Renault. Après la mort soudaine de Luigi Segre, propriétaire et principal styliste chez Ghia, Sartorelli quitte finalement son emploi ....





En 1963, Sergio Sartorelli prend donc son indépendance vis-à-vis de Ghia, tout en continuant à travailler pour eux avec le statut de consultant. En 1965, après deux ans de relations indépendantes avec Michelotti, la marque OSI a créé son propre département de style appelé "Centro Stile e Esperienze OSI", et a nommé Sergio Sartorelli comme son directeur. Cet arrangement a duré de 1965 à décembre 1967 époque pendant laquelle sergio à travaillé sur des modèles comme l'Innocenti 950 Spider, la Ford Mustang B1 Coupé, la Ford Anglia Torino ou l'Alfa Romeo Scarabeo ....





En 1968, la marque Osi cesse toute activité et Sergio Sartorelli est embauché par le géant italien Fiat dans le tout nouveau centre de style en tant que Directeur "Responsable pour les études futures" de l'atelier et du studio pour le développement et la modélisation. Il y débute alors à 40 ans une nouvelle étape de sa carrière, qui sera longue de seize années mais il travaille à la fois de manière autonome, en multipliant les propositions, mais aussi et surtout sur commande. Il n'a plus la même liberté que chez Ghia ou Osi, le contexte a changé. Les besoins de la clientèle évoluent après le premier choc pétrolier de 1973 ....





En 1984, Sergio Sartorelli se retire de chez Fiat, mais il n'abandonne pas pour autant le monde de l'automobile et il fonde " Esse Design " et travaille en tant qu'indépendant pour des constructeurs comme Audi ou Saab. Son domaine d'intervention ne se limite pas aux engins à quatre roues. Il peut œuvrer sur toute forme de projet. Finalement quatre ans plus tard en 1988, il cesse définitivement toute activité professionnelle pour se consacrer à sa famille ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - VwPlus © - AutoNews
© - Sergio Sartorelli © - WebCarStory © - Carcatalog





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vendredi 16 juin 2023

Luc Donckerwolke - Designer









Luc Donckerwolke est un designer automobile Belge célèbre et réputé né le 19 juin 1965 à Lima au Pérou. Luc à acquis en grande partie sa renommée notamment auprès des passionnés de GT supercars pour avoir dessiné quelques bolides des plus racés devenus iconiques par exemple pour la marque Lamborghini ....





Fils de diplomate ayant occupé plusieurs postes à l'étranger, Luc Donckerwolke a effectué un parcours scolaire primaire dans différentes écoles en Amérique du Sud et en Afrique. Il a ensuite poursuivi des études supérieures à la faculté d'ingénierie industrielle de Bruxelles et à l'institut de la conception des transports à Vevey, en Suisse jusqu'à l'obtention de diplômes se rattachant au secteur automobile ....





Luc Donckerwolke a le dessin et l’automobile chevillés au corps, « depuis ma découverte de Michel Vaillant quand j’étais enfant ». Un éblouissement qui l'a poursuivi adulte en réalisant son rêve de gamin en 1990, quand il a été embauché en stage par Peugeot, où il a travaillé pendant deux ans à Carrière sous Poissy, avant de déménager en 1992 à Ingolstadt au siège de la marque Audi, où il a passé deux autres années ....





Sa carrière professionnelle de designer est lancée et en 1994, Luc Donckerwolke déménage à nouveau, cette fois dans la ville de Mlado Boleslav, en République tchèque, où se trouve la marque Skoda. C'est également ici que Luc a passé deux ans, au cours desquels il a contribué aux lignes des deux voitures de plus grande importance commerciale pour la firme Tchèque, à savoir la Fabia et l'Octavia ....





En 1996, Luc Donckerwolke est retourné chez Audi, en tant que responsable du design extérieur du studio de Munich, pour ensuite diriger celui d'Ingolstadt, où il a apporté une contribution significative au remodelage de la première série A4 Avant et à la réalisation des lignes de l'Audi A2 ....





En 1998, Luc Donckerwolke s'installe en Italie, et précisément à Sant'Agata Bolognese, chez Lamborghini, où il est embauché comme chef du secteur de la conception. La société italienne venait d'être reprise par Audi, après des années de périodes difficiles. Ici, il a passé plus de deux ans et a pris soin de la conception de la dernière variante de la Lamborghini Diablo proposée avant l'arrêt de la production. Il est également l'auteur de la Murciélago, et aussi de la « petite sœur », la Gallardo. En 2005 le groupe Volkswagen qui possède Audi et Lamborghini veut faire du design chez Seat une valeur clef de la marque et confie donc ce chantier à Luc Donckerwolke où il succède dans cette fonction à Walter de'Silva. Chez ce constructeur il va travailler sur des modèles comme l'Ibiza, l'Exeo, la Tribu, la Bocanegra, ou la Ibe ....





En 2012, Luc Donckerwolke est nommé directeur du design de Bentley, supervisant la conception des futurs modèles en remplacement de Dirk van Braeckel, ou il doit imaginer le nouveau visage du constructeur britannique. En juin 2015, Bentley a annoncé que Stefan Sielaff lui succéderait car Donckerwolke a décidé de quitter la société et le groupe Volkswagen. En novembre 2015, il est nommé à la tête de la nouvelle marque de luxe Genesis du groupe Hyundai, et à partir de 2018 il remplace Peter Schreyer au poste de responsable du design pour tout le groupe Hyundai-Kia ....





Depuis son arrivée chez Hyundai en 2016, ce patron globe-trotter et polyglotte qui parle une dizaine de langues, réputé pour ses talents d’organisateur et de manager, supervise la création des 57 marques du conglomérat coréen Hyundai, c’est-à-dire 1000 designers et bientôt 20 studios de design répartis sur trois continents (Amérique, Asie et Europe). Le 26 avril 2023, Luc Donckerwolke, a été désigné par un jury composé de 27 journalistes du secteur auto comme le gagnant du Prix de l'Homme de l'Année Automobile, qui en est à sa 42e édition, et qui récompense les personnes prolifiques qui ont eu un impact significatif sur l'industrie automobile au cours de leur carrière ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Caradisiac © - Autoplus
© - Luc Donckerwolke © - Carcatalog





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vendredi 3 mars 2023

DKW Malzoni GT - 1965











DKW est un ancien constructeur allemand d'automobiles et de motocyclettes fondée en 1917 par Jörgen Skafte Rasmussen, danois d'origine. Les usines étaient à Zwickau, et le siège social à Zschopau, en Saxe. Fusionné dans l'Auto Union dans les années 30, DKW a produit des motos jusqu'en 1958 et des automobiles jusqu'en 1968. La dernière voiture DKW construite en Allemagne était la F102, à moteur deux temps, produite jusqu'en 1966. Les voitures portant le sigle DKW ont continué à être construites sous licence au Brésil et en Argentine jusqu'en 1967 et 1969 respectivement ....





DKW, marque allemande du groupe Auto-Union, dont faisait partie Audi, entretenait depuis 1935 des accords commerciaux avec le Brésil pour la construction de véhicules utilitaires. Ce partenariat est rompu pendant la guerre mais voit à nouveau le jour avec la firme Vemag dont Auto-Union détient 52 % du capital. Sans en avoir l'air, le Brésil est une vraie terre d’automobiles. Si aucun constructeur résolument national n’a émergé, ce grand pays a toujours fait preuve de son amour pour l’automobile. Les taxes importantes sur les véhicules d’importation et l’existence d’un réel marché automobile a conduit à l’implantation de nombreuses marques européennes. Si aujourd’hui Volkswagen est quasiment considéré comme un constructeur brésilien, c’est que son implantation et la production de véhicules spécifiques ne date pas d’hier. Même si à l’origine, il s’agissait d’une autre marque allemande : DKW ....





Si la classe moyenne brésilienne cherche avant tout à se déplacer grâce à l’automobile, la classe supérieure a soif de sportives. A défaut d’en créer réellement, et pour contourner les lois d’importation, on recrée des sportives européennes sur le sol brésilien. Pourtant, certains voudraient créer une vraie marque d’automobiles sportives. C’est le cas de Genaro Rino Malzoni, dont la famille a fait fortune dans le café et la canne à sucre. Ce riche immigré italien entre en scène dans les années 60. Passionné par la course automobile, Rino Malzoni crée en 1964 la société Lumimari dans le but de mettre au point une GT produite au Brésil ....





Reprenant le châssis raccourci d’une DKW traction avant et de son 3-cylindres deux temps. Un concept est conçu en quelques semaines avec un moteur remanié. Rino Malzoni ce riche immigré italien se lance avec des associés, dont l’ingénieur Jorge Lettry, dans la création de la société Lumimari, destinée à produire une sportive sur une base DKW. Le petit coupé sportif qui apparaît en 1965, finalement doté d’une carrosserie en polyester et motorisé par le petit 3 cylindres, fera des étincelles en compétition avec à son volant de futurs champions comme par exemple Emerson Fittipaldi, à tel point que Vemag noue un accord pour le produire dans ses usines. Ainsi naquit la DKW GT Malzoni ....





Avec ses inspirations très italiennes, Malzoni a réussi à concevoir très rapidement un modèle aux lignes harmonieuses qui fascine encore aujourd’hui par ses proportions. La carrosserie était faite en plastique, ce qui allégeait considérablement la voiture de sport qui dans sa version compétition avoisinait seulement les 680 kilos. La voiture était en fait parfaitement adaptée aux exigences de la course automobile, et il ne fallait pas longtemps avant que les pilotes de la DKW GT Malzoni, qui développait un rapport poids/puissance confortable, laissaient derrière eux les autres concurrents. Le préparateur brésilien Vemag a permis de sortir plus de 100 chevaux au moteur et a permis aux DKW d’atteindre la barrière magique des 200 km/h ....





L'habitacle intérieur du superbe coupé DKW GT Malzoni est conforme à ce que propose l'industrie automobile à cette époque, surtout avec une sellerie en cuir noir soignée et un tableau de bord minimaliste mais complet, le tout richement doté et de belles moquettes assorties. Rien de voyant, mais des matériaux de qualité, parfaitement assemblés. L’ensemble va à l’essentiel, dans un style maitrisé mais comporte un joli volant en aluminium ajouré de trois branches cerclé de cuir plutôt sportif et deux superbes sièges baquets assez typés course ....





Pour ce qui concerne la motorisation, le coupé DKW GT Malzoni propose un moteur remanié par le spécialiste Vemag. C'est un 3 cylindres 2 temps de 981 cm3 qui développe dans sa version maxi un peu plus de 100 chevaux à 6.000 tr/min. Malgré ses succès en compétition, la GT Malzoni ne sera vraiment pas un succès commercial, puisque seulement 35 exemplaires seront produits jusqu’au rachat total de la marque Vemag par Volkswagen. La Malzoni subira de profonds changements en 1966 pour devenir la Puma GT. Puis en 1967, Vemag est racheté par VW et les moteurs DKW ne sont plus fournis. La Puma GT, dorénavant construite sur la base d’une VW Karmann, rencontrera un meilleur succès avec 22.000 exemplaires vendus. La Malzoni restera une curiosité dans le patrimoine chargé d’histoire d’Audi ....






Caractéristiques techniques :

  • Énergie : essence
  • Moteur : 3 cylindres deux temps
  • Cylindrée : 981 cm³
  • Puissance : 100 chevaux à 6.000 tr/min
  • Vitesse : ~ 200 km/h
  • Poids : 680 Kg





DKW Malzoni GT - 1965 ....



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © DKW
- © RinoMalzoni - © 4Legend - © Auta5P - © StubsAuto





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vendredi 7 octobre 2022

La voiture volante SkyDrive











Qui n'a jamais rêvé de survoler les embouteillages plutôt que d'être coincé dans sa voiture? Le fantasme éternel des voitures volantes, popularisées en particulier par le cinéma avec "Blad Runner" le film de Ridley Scott ou aussi "Le cinquième élément" de Luc Besson, appartiennent de moins en moins à la science-fiction et devient une réalité à portée de main car plusieurs startup comme par exemple SkyDrive y croient dur comme fer et travaillent d'arrache pied sur ce projet ....





Une course technologique effrénée se joue actuellement pour être le premier à développer ces prototypes de voitures volantes. Si Airbus a réussi à faire voler son véhicule volant sans pilote depuis le mois de janvier 2018, c'est au tour de la start-up japonaise SkyDrive et de Toyota de concrétiser leur premier vol d'essai. En fait, c'est un genre de consortium japonais qui vient de se créer avec Suzuki qui vient de s'allier à Toyota pour prendre une participation dans SkyDrive ....





La société NFT, basée à Mountain View aux Etats-Unis, en plein cœur de la Silicon Valley travaille elle aussi sur ce projet et compte faire une certaine impression "avec un concept gagnant qui va nous permettre de fabriquer la Ford T des voitures volantes, une version low-cost", explique le co-fondateur Guy Kaplinsky. Le constructeur très haut de gamme Aston Martin, a lui aussi présenté, comme SkyDrive, un prototype de voiture volante l'été dernier. On est bien loin de la production de masse car son "Volante Vision Concept" pourrait coûter la bagatelle de 9 millions de dollars ....





La plateforme de réservation de voitures Uber, avec son initiative "Elevate", promet notamment de désengorger les transports urbains avec des taxis volants. En 2017, il avait indiqué viser 2020 pour le début des vols de démonstration à Los Angeles et 2023 pour le lancement des vols commerciaux accessibles par son application. L'appareil "Flyer" conçu par la start-up Kitty Hawk, financée par le cofondateur de Google, Larry Page, est lui déjà disponible en pré-commande mais il s'agit d'un "engin de loisirs". Autant de projet qui marchent sur les plates bandes de SkyDrive et son concept futuriste Cartivator ....





SkyDrive cherche à promouvoir une nouvelle vision de la mobilité dans laquelle les personnes peuvent être transportées quotidiennement dans les airs. La start-up planche sur le développement, la fabrication et la commercialisation d'un véhicule autonome volant, ainsi que d'un drone cargo. Ce dernier est d'ailleurs déjà utilisé sur des chantiers au Japon, principalement dans les zones montagneuses, et peut transporter des charges utiles allant jusqu'à 30 kg ....





SkyDrive, a révélé qu’elle a obtenu un certificat de sécurité du ministère japonais du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT). Le certificat de sécurité délivré par l’organisme japonais confirme que « la conception, la structure, la résistance et les performances répondent aux exigences nécessaires en matière de sécurité et d’environnement » . La société SkyDrive se dit « très heureuse d’avoir obtenu cette certification et ajoute qu’elle continuera à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement et le MLIT pour achever le développement d’une voiture volante totalement sûre et fiable » ....





Mais ses caractéristiques sont encore loin de faire rêver. Et pour cause, avec une seule place à son bord, le SD-03 ne possède que 10 minutes d’autonomie pour une vitesse maximale de 48 km/h. SkyDrive ambitionne donc d’améliorer ses performances avec, à termes, une vitesse maximale de 64 km/h pour une autonomie de 30 minutes. Un modèle biplace est également en projet, mais SkyDrive n'est pas le premier à se lancer sur ce marché naissant. Son compatriote Honda a également mis le cap vers les taxis volants. Le Coréen Hyundai s'est également lancé dans un projet similaire. Fiat-Chrysler s'est rapproché de la start-up Archer, tandis que Toyota a investi dans SkyDrive et Job Aviation. Quant à Audi et Porsche, ils ont aussi montré leur volonté de se lancer sur ce sujet ....




La voiture volante SkyDrive ....



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © SkyDrive
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