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vendredi 22 janvier 2021

Albrecht Goertz - Designer









Albrecht Goertz de son véritable nom Comte Albrecht Graf Von Goertz appartenait à l'ancienne et noble famille aristocratique des Von Schlitz Genannt Von Görtz. C'est un designer industriel d'origine allemande né à Brunkensen en Basse Saxe le 12 janvier 1914 et décédé à Kitzbühel la capitale autrichienne du Tyrol le 28 juin 2006. Très jeune, à l'âge de cinq ans, il se découvre une véritable passion pour les voitures qui durera toute sa vie ....





Après avoir terminé ses études, la famille bourgeoise de Albrecht Goertz le destine à une carrière de banquier. C'est ainsi qu'il va commencer son apprentissage du métier à la Deutsche Bank de Hambourg. Mais l'Allemagne Hitlérienne va perturber ses plans et il va vite déménager à Londres dans une autre banque, cette fois privée. Mais les perspectives pour ce poste ne semblaient pas très prometteur et la banque n'est visiblement pas sa vocation, ses centres d'intérêt sont ailleurs ....





Souhaitant fuir l'Allemagne, en 1936 Albrecht Goertz déménage à nouveau, cette fois aux États-Unis d'Amérique , et dans un premier temps à New York. Il fini par s'établir à Los Angeles après avoir obtenu la citoyenneté américaine. Malgré ses origines, à force de volonté il débute par des petits boulots et commence même à travailler dans un lave-auto. Changeant souvent d'emploi il fini par travailler dans une usine de moteurs d'avion ....





En 1938, ayant fait quelques économies et désirant suivre le modèle du rêve américain, Albrecht Goertz décide de s'installer à son compte. Il ouvre un garage et un showroom, où il se spécialise dans la modification des Ford modèles A et B. C'est dans cette boutique que Goertz a créé son « Coupé Paragon », un concept-car fait à la main qui a été présenté à l'exposition universelle de New York l'année suivante. Malheureusement en 1940, il a fermé boutique pour rejoindre l'armée américaine et servir pendant cinq ans ....





Après guerre, une rencontre tout à fait fortuite avec le célèbre designer Raymond Loewy va changer la destinée de Albrecht Goertz. Loewy assez impressionné par le travail réalisé sur la Paragon envoi Goertz suivre une formation dans une école de design. A l'issue de cet enseignement, Loewy l'intègre dans ses équipes dans l'Indiana, chez Studebaker ou il est chargé d'étudier le nouveau style de la Champion, dont il sera un acteur majeur dans la définition du dessin de la version de 1950 célèbre pour son " bullet nose " ....





Après son passage chez Studebaker, en 1952 Albrecht Goertz s'est établi en tant que designer indépendant en créant son propre studio de design à New York, la société Goertz Industrial Design Inc. En 1953, Goertz s'était lié d'amitié avec Max Hoffman, l'importateur américain unique et officiel de BMW qui lui apprend en confidence que la firme allemande prévoyait de nouvelles voitures pour le marché américain. Le studio de design de Goertz va finir par remporter l'offre de conception des voitures, qui sont devenues les BMW 503 et 507 ....





Cette BMW 507, aujourd'hui considérée comme l'un des plus beaux roadster de tous les temps va faire la renommée internationale de Albrecht Goertz. C'est ainsi qu'il va travailler pour un certain nombre d'autres constructeurs automobiles réputés comme par exemple Porsche, Datsun, Toyota ou aussi Nissan. Ses talents de designer n'étaient pas exclusifs à l'industrie automobile, car il va aussi créer des produits pour plusieurs entreprises mondiales, concevant des horloges, des montres, des vélos, des appareils de cuisine, des réfrigérateurs, des appareils photo, des stylos à plume, des vêtements de sport et même des meubles ....





Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - CoachBuild © - Petrolicious
© - Albrecht Goertz © - Carcatalog





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vendredi 28 avril 2017

Shiro Nakamura - Designer






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Shiro Nakamura est un célèbre designer automobile Japonais né en Octobre 1950 à Osaka au Japon. Après un parcours scolaire classique ou il a réussi un baccalauréat en sciences, il à ensuite obtenu un diplôme en design industriel de la Musashino Art University de Tokyo, ainsi qu'un diplôme en design du transport de l'Art Center College of Design de Pasadena en Californie, d’où sa bonne pratique de l'Anglais ....


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Avec ces diplômes en poche, Shiro Nakamura ne va avoir aucune difficulté à rapidement trouver du travail. En 1974, à peine âgé de 24 ans, il va débuter sa carrière chez le constructeur japonais Isuzu, dont General Motors détient alors plus de 30 % du capital. Pendant une vingtaine d'années il va faire ses armes dans la société pour finir par occuper divers postes de haut niveau chez Isuzu Motors Ltd et même prendre en charge le développement et la conception de certains modèles en particulier comme par exemple le 4 x 4 Vehicross ou la berline Gemini. Finalement en 1997 il devient Vice-président chargé du plan produit d'Isuzu Motors aux Etats-Unis, et en 1998 Directeur général du centre de design d'Isuzu Motors Ltd ....





En 1999, au moment de la restructuration qui suit les accords entre Nissan et Renault, Carlos Ghosn le nouveau PDG du groupe fini par arracher Shiro Nakamura à Isuzu dans l'espoir que ce dernier va apporter chez Nissan une hausse des designs audacieux et donc une notable augmentation des ventes de la nouvelle gamme ....


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Shiro Nakamura succède donc chez Nissan à Jerry Hirshberg et rompt ainsi une tradition des stylistes japonais de fidélité à leur premier employeur. Mais il entre dans une entreprise partagée entre des productions très banales et des modèles de niches au style assez banal. Il va donc s'attacher à proposer un design innovant et distinctif aux productions automobiles de la marque en revisitant par exemple la citadine Nissan Micra, le SUV Nissan Cube ou le joli coupé sportif Nissan 350 Z ....





Au bout de seulement une année d'activité, Shiro Nakamura va faire des preuves incontestables de son talent si bien qu'en 2000, il va être nommé Vice-Président responsable du design chez Nissan, puis très rapidement Senior Vice-Président et Directeur Général de la création chez Nissan. C'est l'époque ou il pilote la naissance de nombreux modèles de série dit de deuxième génération qui ont rencontré le succès durant les années 2000 comme par exemple le luxueux SUV Nissan Murano, le coupé très sportif Nissan GT- R ou l'étonnant véhicule de loisir Nissan Juke ....





En 2007, Shiro Nakamura va également proposer l'insolite crossover Nissan Qashqai qui avec le All Mode 4x4i en fait un des SUV les plus fiables du marché et qui va donc rencontrer un certain succès. En 2010, il produit aussi à la surprise générale la voiture citadine 100% électrique très inattendue et étonnante Nissan Leaf qui avec sa nouvelle génération de batterie offre désormais 250 km d'autonomie théorique. En 2013, Shiro propose également une étude pour le Salon Auto de détroit sous la forme d'un luxueux crossover baptisé Nissan Resonance qui va recevoir un très bon accueil et trouver un écho très favorable auprès des journalistes spécialisés ....





En 2014, Shiro Nakamura va tout faire pour installer Nissan comme un constructeur moderne et innovant en proposant plusieurs concept cars vraiment très beaux au look résolument futuriste et inventif qui seront présentés et exposés dans les plus grands salons automobiles au quatre coins du monde. Ainsi la Nissan Friend-ME est une très étonnante berline cinq-portes high-tech qui tente de briser le moule de la berline classique pour séduire les jeunes automobilistes. Un autre modèle vraiment insolite c'est cette berline superbe et très sportive baptisée Nissan Sport Sedan qui change radicalement le genre. On remarque également le joli petit SUV urbain Nissan Kicks, un crossover compact fait pour la ville très élégant et racé. Pour finir, en 2016 il va proposer la Nissan Altima une berline intermédiaire confortable ....


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Maintenant qu'il est devenu Chief Creative Officer de Nissan , Infiniti et Datsun, Shiro Nakamura va s'occuper aussi plus particulièrement de la marque Infiniti pour laquelle il va travailler sur des modèles comme l'Infiniti M, G et FX. Mais on retiendra le fait qu'il a aussi supervisé pour cette marque des concepts cars vraiment novateurs et magnifiques comme cette supercar quatre places Infiniti Essence avec son moteur turbo à essence aussi sobre qu'un diesel. Il a aussi exploré la voiture de sport à la fine pointe de la technologie avec un look de Ferrari sur la superbe Infiniti Emerg-e à la motorisation de plus de 400 chevaux mais 100% électrique. Enfin il a également supervisé cette étonnante Infiniti Q80 Inspiration cette berline fastback 4 portes équipée d'un V6 de 550 chevaux et de la "conduite autonome" ....


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Pour couronner sa brillante carrière, Shiro Nakamura a reçu de nombreux prix pour son travail, parmi eux en 2010, il a reçu l'Award "EyesOn design Lifetime Achievement". En 2003, il a été introduit dans le classement de "L'Automobile Nouvelles All Stars Design". Il a aussi été nommé en 2010 par FastCompany Magazine 4ème personne la plus créative du monde. En 2014, il a également reçu un "Award Lifetime Achievement de l'Art Center Alumni". En 2015, Nakamura a été déclaré vainqueur du "Grand Prix du Design" au festival Automobile international de Paris. Désormais après cette carrière exemplaire il songe enfin à prendre sa retraite ....



Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Ideasondesign
© - Nissannews © - Carcatalog





Interview de Shiro Nakamura pour Infiniti ...



Shiro Nakamura sur le stand Nissan au salon de Genève ...





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samedi 10 mars 2012

Toyota Sports 800 - 1969



TOYOTA SPORTS 800 ….








La firme japonaise « Toyota Automatic Loom Works » était à l’origine une usine textile et ce n’est que plusieurs années après sa fondation que l’entreprise va se reconvertir dans l’automobile . Cette transformation va se produire en 1935 ou la firme devient « Toyota Motor Company », et dont le but avoué est de copier les meilleurs modèles américains en les adaptant au marché japonais . Ainsi en 1936, la première automobile « Toyota » voit le jour c’était le modèle AA qui était en fait une copie de la Chrysler Airflow . Après guerre, à partir des années 50, « Toyota » va débuter une véritable expansion commerciale en proposant une gamme de véhicules de tourisme, commerciaux et utilitaire très complète en parfaite adéquation avec les demandes du marché . Cette stratégie va lui permettre de devenir en vingt ans au début des années 70 le troisième constructeur mondial derrière les deux géants américains General Motors et Ford en suivant pourtant les schémas les plus classiques, voitures moyennes, performances moyennes, moteurs robustes mais pas très performants, en un mot simple, robuste et fiable ….





Dans les années 60, le constructeur japonais décide de prendre un peu de galon et tente fort timidement de réaliser quelques autos sportives . La toute première sportive de la marque sera la très étonnante Toyota Sports 800 . C’est un séduisant petit coupé sportif de seulement 3,58 mètres qui est aujourd’hui encore une voiture quasiment inconnue du public en Europe . Présentée au salon de Tokyo en 1964, elle dérive de la Publica, une petite berline populaire réservée au marché japonais . Elle est l’évolution du concept car baptisé Publica Sports, que Toyota avait présenté en 1962 . La Sport 800 profite d’une carrosserie qui fait largement appel à l’aluminium (jusqu’au pare-chocs). Agréablement profilée elle est l’œuvre de Shozo Sato, le designer auteur des lignes des premières Datsun, prêté par Nissan pour l’occasion . Si sa face avant évoque furieusement la 2000GT à venir, bien connue pour son rôle de James Bond Car, c’est surtout son toit qui est à remarquer, car la très insolite et jolie Toyota Sports 800 utilise un système Targa, bien avant la Porsche 911 du même nom, souvent citée comme son origine ….





Commercialisée en 1965, la Toyota Sports 800 est ultralégère avec 580 kilos sur la balance car elle utilise massivement l’aluminium . L’essieu arrière est rigide et le freinage confié à quatre tambours . Son style général semble avoir été inspiré par les modèles italiens dessinés par des stylistes comme Bertone ou Pininfarina pourtant son look est plutôt original et n'emprunte rien aux voitures occidentales, car au final Shozo Sato a su créer une automobile bien équilibrée et très plaisante sous son air de manga . Cette petite deux places a essayé de se frayer une place parmi les voitures de sport en participant à des compétitions au Japon dans la catégorie des petites cylindrées ou elle remporte entre autres les 24 Heures de Fuji . Avec son toit démontable du type Targa, la Toyota Sports 800 propose un style aérodynamique assez peu courant pour l’époque qui va plaire aux clients japonais, d’autant plus qu’elle est légère et très agile car elle est construite sur un châssis rigide sur lequel sont montées des suspensions plutôt efficaces ....





Entre 1965 et 1969, environ 3131 unités de la Toyota Sports 800 ont été construites avec principalement la conduite à droite . Un nombre très limité de voitures seront produites en test avec la conduite à gauche mais finalement Toyota a décidé de ne pas l'exporter . Pendant les quatre années de production quelques légères modifications principalement mécaniques verront le jour et seulement de subtils détails stylistiques comme par exemple les feux de position latéraux . La suspension fait appel au traditionnel essieu rigide suspendu par des lames à l’arrière, alors que les roues avant indépendantes sont soutenues par des barres de torsion . La direction est à vis et galet et les roues en acier font 12 pouces de diamètre . L’habitacle conçu pour seulement deux personnes propose un intérieur assez minimaliste, pas de radio ni aucun accessoire de luxe, les sièges sont en vinyle et le recouvrement de sol est en caoutchouc . L’instrumentation de la Toyota Sports 800 est néanmoins très complète avec pas moins de six jauges pour les différentes fonctions ....





Pour ce qui est de la motorisation de la Toyota Sports 800, la voiture ne pouvait pas prétendre à impressionner car comme son nom l’indique, et comme c’est alors la mode au Japon, la cylindrée frôle le ridicule . Réalisé en alliage léger, son bicylindre à plat refroidi par air évoque celui des Panhard . Le bicylindre à plat dispose d’une cylindrée de 790 cm3, des soupapes en tête et un arbre à came latéral, il est d’une conception tout à fait classique, en fait, c’est pratiquement un moteur de Coccinelle coupé en deux . Grâce à ses deux carburateurs double corps Aisin, il développe 49 chevaux à 5400 tr/min . Toutefois le rendement en regard de la cylindrée est bon avec 60 chevaux au litre et le taux de compression est de 9:1 . Vu son faible poids, la vitesse de pointe est de 160 km/h . Curieusement, ce petit moteur va par la suite servir de moteur de climatisation auxiliaire pour les autobus Toyota . La transmission est assurée par une boîte de vitesse à 4 rapports tous synchronisés . Pratiquement pas exportée hors du Japon, la Toyota Sports 800 est devenue un modèle Vintage Classic très recherché par les collectionneurs de tous pays ....





Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 2 cylindres à plat
  • Cylindrée : 790 cm3
  • Puissance : 49 chevaux à 5400 tr/min
  • Refroidissement : à air
  • Vitesse : 160 km/h
  • Poids : 580 kilos








La « Toyota Sports 800 », c'est ça ...






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vendredi 25 novembre 2011

Nissan Pulsar - 1987



NISSAN PULSAR ….







En 1925, la firme japonaise « Dat Motor Car Company » construit une petite voiture la « Dat » qui va devenir à partir de 1931 une marque à part entière « Datsun » . Lequel Datsun va se transformer à partir de 1937 en « Nissan », ce groupe industriel avec plus de dix usines au japon et son réseau de concessionnaires très dense implanté dans plus de cent pays qui est devenu depuis la deuxième puissance automobile japonaise après Toyota . Après guerre, à partir de 1954, « Nissan » retrouve son indépendance et son autonomie et recommence sa production principalement axée sur des berlines familiales quatre portes économique et robustes . En 1999, « Nissan » va conclure une alliance avec Renault visant à devenir le 5e producteur automobile mondial ….



La très étonnante et insolite « Nissan Pulsar est le nom de plusieurs générations d’automobiles du segment des compactes fabriquées par le constructeur japonais Nissan . Elles furent vendues dans le marché intérieur et en dehors du Japon, soit sous la même appellation, soit sous d'autres noms, Cherry, Sentra, Sunny, Vector, California, Lucino, ou Almera . Elle sera au final commercialisée sur près de 170 marchés dans une large variation du modèle avec de nombreuses finitions différentes ainsi que de multiples motorisations suivant leur destination géographique . C’est certainement un des modèles les plus répandus sur plusieurs continent, un genre comme la Coccinelle de chez Volkswagen ….



La Nissan Pulsar a été produite entre 1987 et 1989 . Plutôt rare sur nos routes, elle définit vraiment le pur style Manga japonais des Eighties . Elle adopte vraiment ce design si particulier de ces années 80 avec ce look plutôt cubique reconnaissable entre mille . C’est un coupé bicorps 2 + 2 à tendance sportive avec moteur et traction avant basé sur le châssis largement éprouvé de sa devancière génération de Cherry . C’est en fait le tout premier modèle du constructeur japonais a être doté d’un moteur situé à l’avant accouplé à une transmission avant, les modèles précédents ayant tous été à propulsion . Elle sera disponible dans une abondance de « body styles » au cours de son cycle de production, suivant les marchés où elle a été vendue . Quelques liftings seront adaptés comme la calandre plus horizontale, des rétroviseurs sur les portières avant et non pas sur les ailes avants, ou des phares rectangulaires suivant les pays, mais en général, la voiture va garder son look initial dans 70 % des versions . Des versions trois portes à hayon mais aussi des versions cinq portes de la Nissan Pulsar seront également mises à la disposition de la clientèle dans certains pays ....



Avec ce style peu orthodoxe et assez étrange, la Nissan Pulsar est un coupé assez classique mais vraiment intéressant . C’est une voiture assez maligne en cette période un peu trouble successive au second choc pétrolier . Elle puise largement sur une importante banque de pièces commune à plusieurs modèles de la marque pour s’adapter à plusieurs marchés géographiques différents . Elle devient une voiture de niches, familiale en versions 5 portes, compacte moyenne en version 3 portes et hayon, ou petite sportive en 3 portes . Tout cela sur le même châssis, mais avec de nombreuses motorisations et finitions différentes . Une idée géniale qui va faire le succès du modèle d’autant plus que la finition et la fiabilité seront à la hauteur de la réputation du constructeur japonais . Sur la base de la Pulsar, fut construite par Alfa Romeo, à Pratola Serra en Italie, une version qui fut vendue en Europe, suivant le distributeur, sous l’appellation Nissan Cherry ou Alfa Romeo Arna (Arna étant l’acronyme de Alfa Romeo Nissan Autoveicoli) et, au Japon, sous l’appellation Nissan Pulsar Milano . Elle se distingue de la Cherry d’origine par ses optiques arrière et divers changements esthétiques mineurs, mais surtout par sa mécanique entièrement italienne ....



Sur cette insolite version italienne de la Nissan Pulsar rebaptisée pour l’occasion Nissan Arna, la partie mécanique (moteurs, transmissions, suspensions avant) est issue de l’Alfasud . L’Arna se vendit très mal par rapport aux autres versions et le partenariat entre Nissan et Alfa Romeo ne fut pas poursuivi très longtemps . Les motorisations les plus utilisées seront des quatre cylindres qui iront du 1300 cc de 80 chevaux, au 1600 cc de 100 chevaux, au 1800 cc de 130 chevaux, pour finir par un 2 litres de 180 chevaux . Sur les toutes dernières versions, un 4 cylindres de 2,2 litres de cylindrée à 16 soupapes alimenté par un turbo développait la bagatelle de 240 chevaux . Inutile de dire que pour un poids de seulement 980 kilos sur la balance, les performances de cette diablesse peu orthodoxe étaient dans ces années la plus qu’honorables . L'intérieur est évidemment typiquement japonais, c'est bien fini, confortable, et il y a tout ce qu'il faut ! Ce petit coupé original aux formes exotiques de tendance Vintage Classic peut se trouver en occasion pour des sommes très dérisoires de nos jours . Encore une petite GTI à saisir avant qu'elles ne disparaissent toutes et qu'elles deviennent très chères ....




Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 cylindre
  • Cylindrée : 2.2 Litres turbo
  • Puissance : 240 chevaux à 6400 t/mn
  • Couple : 250 Nm à 5500 t/mn
  • Vitesse : 190 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 9’’8







La « Nissan Pulsar », c'est ça ...



La « Nissan Pulsar », c'est ça ...





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