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vendredi 22 avril 2016

Giorgetto Giugiaro







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Giorgetto Giugiaro est un designer automobile Italien né le 7 Août 1938, à Garessio, dans la province de Coni, au Piémont, certainement parmi les plus prolifiques de l'histoire de cette industrie. Avec un grand-père et un père tout deux artiste peintre, Giorgetto a toujours baigné dans un milieu artistique. A l'âge de 14 ans, sa famille se déplace à Turin, ou Giorgetto poursuivra brillamment ses études, se spécialisant dans le dessin technique industriel et les beaux-arts en suivant les cours à l’École de modélisme d'Eugenio Colomo mais aussi de l'Académie des Beaux-Arts de Turin. Giorgetto Giugiaro appartient à un triumvirat de designer célèbres et reconnus, avec Marcello Gandini et Leonardo Fioravanti, tous nés a quelques jours d'intervalle en 1938, et il est apprécié par tous les amateurs de voitures sportives pour toutes ses superbes créations. De très nombreux ouvrages qui lui sont consacré attestent de cet engouement pour son travail et sa réputation a rapidement dépassé toutes les frontières. Il fait d'ailleurs partie, depuis 2002, de l'Automotive Hall of Fame après avoir été désigné en 1999 "Car Designer du Siècle", avec un prix qui lui a été remis à Las Vegas par un jury de 120 journalistes spécialisés et experts internationaux ....


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À l'âge de 17 ans seulement, une exposition de travaux d'étudiants où figurent ses aquarelles d'automobiles attire le neveu de son professeur, Dante Giacosa, qui n'est autre que le directeur technique de Fiat. En homme malin et avisé, celui ci propose au jeune débutant Giorgetto Giugiaro d'entrer en apprentissage au bureau d'étude de style de Fiat ou il travaille sur des produits aussi divers que des camions, des trains, des tracteurs, des bus ou même des locomotives. Assez déçu, Giorgetto pense que dans ce milieu aussi hiérarchisé, l'attente pour émergé sera longue, il est persuadé que sa carrière se jouera ailleurs car il rêve de création automobile ....


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L'étape suivante sera décisive dans sa carrière, en effet Giorgetto Giugiaro réalise pour un ami travaillant chez Bertone quelques illustrations de voitures. Son ami les montre à Nuccio Bertone en lui indiquant que leur auteur qui travaille chez Fiat n'a que 21 ans, et le carrossier demande à rencontrer ce jeune dessinateur talentueux. Giugiaro qui a beaucoup de respect pour Bertone, le considère comme étant l'un des monstres sacrés de la carrosserie italienne. Finalement en 1959, Giorgetto Giugiaro devient le chef du style chez Bertone, à un âge où beaucoup de stylistes automobiles commencent tout juste aujourd'hui leurs études, il remplace à ce poste le déjà célèbre Franco Scaglione et il gagne même rapidement la confiance du patron ....





Giorgetto Giugiaro est dorénavant présent aux salons auto et aux conférences de presse, il assiste même aux réunions de projets avec les clients de Bertone qui l'autorise à apposer sa signature sur les nouveaux modèles qu'il dessine. En 1960, la Gordon GT est le tout premier modèle signé Giugiaro pour Bertone, mais les créations vont vite s'enchainer avec la belle Alfa Romeo 2000 Sprint. Au salon de Genève en 1961, l'insolite Aston Martin Jet sur une base de DB4 GT. Au salon de Francfort en 1961, l'étonnante BMW 3200 CS ouvre une nouvelle voie pour le style BMW. La ceinture de caisse basse, les grandes surfaces vitrées et les minces piliers de ces voitures annoncent déjà les caractéristiques du design de Giugiaro ....





Giorgetto Giugiaro dessine en 1962 le coupé Iso Rivolta GT doté d'un V8 emprunté à la Chevrolet Corvette. Il présente également au salon de Genève la même année la magnifique et unique Ferrari 250 GT qui sera la voiture personnelle durant de très nombreuses années de son patron Nuccio Bertone, mais en 1962 Giorgetto dessine encore le joli petit coupé Simca 1000. L'année suivante en 1963, Giugiaro présente l'étonnante Chevrolet Testudo sur la base de la Corvair, un insolite coupé avec un 6 cylindres qui présente un accès original à l'habitacle avec un cockpit basculant ....





En 1963, Giorgetto Giugiaro peaufine le coupé Alfa Romeo Giulia GT dans un format plus compact que le coupé 2000 Sprint avec des lignes pures, plus simples et très équilibrées qui en ont fait un classique du genre intemporel. Au salon de Paris en 1964, Giorgetto présente le concept car Alfa Romeo Canguro qui est basé sur le châssis de l'Alfa Romeo Giulia TZ. En 1965, Gaspardo Moro, le nouveau directeur général de la carrosserie Ghia, contacte Giugiaro et lui propose de prendre en charge la direction du style. Ghia est à cette époque une marque classique, forte et novatrice et Giorgetto accepte car il a pour ambition de la valoriser grâce à une équipe de collaborateurs efficaces. Il sera remplacé chez Bertone par Marcello Gandini. Pourtant ce sont encore deux de ses réalisations chez Bertone qui feront la une du salon de Turin en 1966. La magnifique Maserati Ghibli qui innove avec un capot avant très prononcé terminé par une calandre sans phare, ainsi que la très étonnante De Tomaso Mangusta avec sa lunette arrière qui est séparée par une crête métallique, reprenant une idée développée par Bugatti avant guerre ....





Grâce à Giorgetto Giugiaro, la maison Ghia revient sur le devant de la scène après quelques années de doute et la presse spécialisée assiste à la naissance d'une nouvelle star du design. Malheureusement, Ghia change de propriétaire et de gestion, avec à sa tête Alejandro De Tomaso, qui impose ses idées, même sur le style. Giugiaro ne supporte pas cette situation, et démissionne tout en demeurant consultant pour le carrossier. En 1967, Giugiaro fonde donc une société indépendante à laquelle De Tomaso est obligé de confier les projets en cours. C'est à cette époque qu'il dessine la berline Iso Rivolta Fidia S4 à moteur V8 mais aussi l'élégant coupé Maserati Simun. L'année 1968 marquera le lancement de Giugiaro dans le monde de l'entreprise avec la création de son bureau de design Italdesign qu'il fonde avec Aldo Mantovani, un ancien ingénieur de Fiat. La toute première création de Giugiaro sous le label Ital Design sera la très insolite Manta Coupé bientôt suivie en 1969 par le très joli coupé Abarth 1600 avec son moteur en porte-à-faux arrière ....





En 1970, Giorgetto Giugiaro dessine pour Italdesign la VW Porsche Tapiro, une berlinette à moteur central VW Porsche avec un pare-brise dans le prolongement direct du capot avant. En 1971, il présente l'incroyable Maserati Boomerang qui illustre ce que peut être une voiture de sport à la limite du fonctionnel, avec son pare-brise incliné à 13°. La même année, Giugiaro dessine également le très élégant coupé Maserati Bora avec un traitement du toit et des montants du pare-brise inédit tout en inox brossé. En 1972, Colin Chapman qui veut définitivement rompre avec les lignes rondes des anciennes Lotus qu'il juge dépassées, fait appel au styliste le plus en vue du moment, Giugiaro qui lui dessine la nouvelle Lotus Esprit ....





En 1973 à francfort, Giorgetto Giugiaro présente la très fluide Audi Asso di Picche, un petit coupé qui a été conçue pour Karmann sur la base d'une Audi 80. En 1974 à Turin, il propose la très insolite Maserati Medici qui en impose avec son look rectiligne, son compartiment arrière séparé de l'avant et ses quatre places en vis-à-vis. La même année, après l'Alfasud, Giugiaro travaille sur le nouveau coupé Alfa Romeo Alfetta GTV, appelé à remplacer la vieillissante Giulia GT. Très productif cette année la, Italdesign présente également aux dirigeants de Hyundai, séduits pas la qualité du travail, un autre coupé, la Hyundai Pony au look cunéiforme ....





En 1978, le projet de la BMW M1 prévoit que Lamborghini assurera la production en petite série de la voiture, après que Giorgetto Giugiaro en ait étudié le design, mais finalement, c'est ItalDesign qui se charge de la production. En 1979, Giugiaro dessine la Lancia Delta, une voiture de gamme moyenne issue de la Fiat Ritmo qui a pour ambition de relancer une marque au passé prestigieux, mais en perte de vitesse. En 1983, Renault qui semble un peu en panne de créativité à l'aube des années 80 fait appel à Italdesign qui propose l'insolite petite Renault Gabbiano dessiné par Giorgetto sur une base de Renault 11. En 1984, le géant américain Ford emballé lui aussi par la créativité de Giugiaro se décide lui aussi a commander l'étude d'une sportive à moteur central 6 cylindres qui sera baptisée Ford Maya ....





En 1990 au salon de Genève, Giorgetto Giugiaro transforme une banale Jaguar XJ Sovereign en une élégante berline élancée et bien proportionnée qui devient la Jaguar Kensington. La même année mais au salon de Turin, il présente la très insolite Bugatti ID 90 avec son ensemble pare brise, toit et lunette arrière qui forme un unique cockpit d'un seul tenant. En 1995 il propose la sublime Lamborghini Cala qui a été étudiée comme un engin dont l'habitabilité a été un des critères majeurs lors de sa définition. La superbe Alfa Romeo Brera a d'abord été un concept car à moteur Maserati V8 de 400 ch présenté par ItalDesign en 2002, avant de devenir après d'importantes retouches un modèle de série commercialisé de 2005 à 2010. La marque américaine Chevrolet demande en 2003 à Giugiaro de lui dessiner un modèle pour commémore les 50 ans de la Corvette, Giorgetto dessine alors la magnifique Chevrolet Moray cet engin d'une élégance folle. En 2004, il présente à Genève la belle Toyota Volta qui emprunte son nom au physicien Allessandro Volta, inventeur de la pile électrique car il s'agit bien sur d'une voiture de sport à propulsion hybride ....


Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube
© Giorgetto Giugiaro - © Ital Design - © Carcatalog





Giorgetto Giugiaro le génie du Design ...



Giorgetto Giugiaro le génie du Design ...







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mardi 1 novembre 2011

Lotus Europa - 1975



LOTUS EUROPA ….







L'histoire de « Lotus » est indissociable de celle de son célébrissime fondateur, Sir Anthony Colin Bruce Chapman . En 1952, Chapman fonde l'entreprise Lotus Engineering, et conçoit la Lotus 6, une voiture de course également homologuée pour usage routier . Le succès est tel que Chapman doit envisager la construction en série, ce qui l'amène à fonder en 1955 Lotus Cars . Parallèlement, l'engagement des Lotus en compétition se poursuit, et en 1957, Chapman monte le Team Lotus, qui ne tardera pas à devenir une des écuries majeures de la Formule 1 . Dans l'histoire, riche, du petit fabricant anglais, le modèle Europa (ou Europe selon les marchés) sera l'un des premiers modèles d'export de la marque et le premier modèle à moteur central arrière conçu par Colin Chapman ….



La Lotus Europa a été conçue pour être le modèle d'entrée de gamme de Lotus, afin de s'adresser à une clientèle plus diverse que l'Elan ou la Seven . Mais Colin Chapman, fondateur de la marque, n'a pas voulu que cela signifie "sportive au rabais", ni en kit, comme l'Elan . Durant les années 60, les berlinettes sportives sont très en vogue chez les petits constructeurs . Le principe de base est simple, à savoir une construction légère réutilisant un maximum de pièces de grande série . Malgré un moteur souvent modeste, on peut alors obtenir un rapport poids/puissance très favorable et des performances élevées pour un coût raisonnable . En France, la plus célèbre des berlinettes est sans aucun doute l'Alpine A110 . Le projet est pour Colin Chapman un moyen de donner une nouvelle envergure à son entreprise de construction automobile, en proposant cette fois un modèle exportable "clés en mains", donc sans montage contrairement à la Seven ou l'Elan, et vendu à un prix plus abordable . La Lotus Europa est le pur fruit de ce principe et du thème favori de Chapman, "Light is right", qui lui a permis de créer l'une des plus belles aventures automobiles de l'histoire ….



L'étonnante Lotus Europa est une petite barquette à moteur central arrière plutôt légère avec seulement 610 kg sur la balance . Comme l’Elan, la petite Lotus est construite sur un châssis à poutre centrale, mais inversé, le V étant placé à l’arrière . Présentée à la presse le 20 décembre 1966, la Lotus Europe débarque en France à partir de février 1967 . Destinée uniquement à l'exportation hors Angleterre au départ, ce petit coupé biplace à moteur central se veut avant tout économique et donc spartiate . L'insolite Lotus Europa se caractérise par ses vitres de portes fixes d’une seule partie, l'absence de poignées de porte, un essuie glace unique, une planche de bord d'un seul tenant en alu, des fermetures de capots simplifiées, ou encore des sièges fixes moulés directement dans le plancher et la cloison moteur . Heureusement, le volant et le pédalier sont réglables, mais avec des outils ....



La Lotus Europa sera assez fraîchement accueillie en raison de son design insolite surtout dans sa partie arrière . L’auteur en est John Frayling, qui avait travaillé comme modeleur sur la maquette de l’Elite . De plus, la visibilité vers l’arrière s’avère très mauvaise car la voiture est aussi plus large que l’Elan de dix centimètres . La carrosserie est toujours réalisée en fibre de verre . Les jantes sont en acier et la voiture est freinée par des disques Girling à l'avant et des tambours à l’arrière . Avec une suspension à triangles plutôt sèche, elle est moins confortable que l’Elan . En revanche, grâce à son poids plume de 610 kilos seulement, la voiture possède une tenue de route exceptionnelle . Performante et très agréable à piloter, la Lotus Europa n'est pas exempte de défauts et donc de critiques . La vision minimaliste et sans confort de Chapman n'est pas du goût de tous les clients qui trouvent à la voiture des inconvénients évidents pour une utilisation "normale", sur la route . Le manque de ventilation de l’habitacle, causant rapidement buée ou grande chaleur est notamment mis en avant ....



Pour motoriser la Lotus Europa, Colin Chapman a besoin d’un moteur de série à la fois fiable et d’un prix raisonnable . Il retient le quatre cylindres de la Renault 16, qui lui paraît offrir de nombreux avantages, légèreté (mécanique tout en alliage léger), bloc court grâce à un alésage réduit . Ainsi, le bloc moteur et la transmission sont directement fournis par la Régie Renault . L'arbre à cames est modifié, un carburateur double corps Solex remplace celui de la R16, et le taux de compression est augmenté . C’est le moteur « Twin Cam-Big-Valve » de la 16 TS d’une cylindrée de 1558 cm3 développant 126 chevaux à 6000 tr/mn et un couple de 118 Nm à 4000 tr/mn . La boîte à 5 vitesses permet d'atteindre 190 km/h en pointe . Les accélération sont également de très bon niveau pour l'époque, le 0 à 100 km/h est par exemple abattu en 8"5 . Cette petite sportive anglaise, très Vintage Classic, aux lignes un peu ingrates, possède malgré sa mécanique modeste tout le génie de Colin Chapman . Sa fiabilité n'est pas irréprochable, mais globalement, la Lotus Europa est une voiture simple, économique, performante et vivante, des valeurs de nouveau recherchées par les amoureux d'automobile ....

Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 cylindres
  • Cylindrée : 1.6 Litres
  • Puissance : 126 chevaux à 6000 tr/mn
  • Couple : 118 Nm à 4000 tr/mn
  • Vitesse : 192 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 8’’5







La « Lotus Europa », c'est ça ...



La « Lotus Europa », c'est ça ...



La « Lotus Europa », c'est ça ...





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mercredi 16 février 2011

Lotus Evora 414E Hybrid - 2010



LOTUS EVORA 414E HYBRID ….







Lotus n'a décidément pas fini de faire parler de lui, en effet ce célèbre petit constructeur artisanal anglais créé par le génial Colin Chapman dont la devise est "light is right" continue d'innover en proposant des solutions alternatives pour les sportives de demain . La firme travaille depuis longtemps sur les motorisations alternatives et a aussi participé à des projets d'hybride pour d'autres constructeurs . Cependant, la marque n'avait encore jamais présenté son propre propulseur hybride . Après un moteur à éthanol sur l'Exige et un système de sonorisation des voitures électriques, le Britannique propose cette année une Evora Hybride . Et qu'on se le dise, « Lotus » n'a pas perdu la main ….



Au salon de Genève, le constructeur a dévoilé la Lotus Evora 414E Hybrid, exemple de technologie haute performance possédant un système de conduite hybride de série . Avec ce nouveau concept, Lotus cherche donc à présenter son savoir-faire mais surtout à séduire les constructeurs automobile afin qu'ils intègrent cette technologie aux futurs modèles de leur gamme . Le Dr Robert Hentschel, directeur de Lotus Engineering, déclare : « L'innovation a toujours été au cœur de Lotus et elle est nécessaire aujourd'hui plus que jamais. La Lotus Evora 414E Hybrid est le parfait exemple des principales compétences de Lotus Engineering : conceptions légères, efficacité des performances, intégrations électriques et électroniques et dynamique de conduite . Ce modèle de technologie représente un condensé des avancées technologiques que nous continueront de développer afin de surmonter les défis environnementaux actuels auxquels l’industrie automobile doit faire face, il affiche la direction d’avenir suivie par le secteur et pourquoi Lotus Engineering est idéalement placé pour être le leader du développement technologique dans ce domaine. » ….



Dans le détail, sur la Lotus Evora 414E Hybrid on retrouve deux moteurs électriques qui viennent prendre place sur le train arrière, propulsant chacun une roue . Ce dispositif permet de contrôler finement la vitesse de chacune de ces roues, comme un système ESP, mais il permet aussi de donner un effet quatre roues directrices car en tournant à des vitesses différentes les roues arrière créent une rotation, comme sur un engin de chantier . A basse vitesse, cela facilite les manœuvres et à des allures plus élevées, cela améliore la précision en courbe . L’énergie de ces moteurs est délivrée par une batterie Lithium Polymère rechargeable sur secteur assurant une autonomie de 55 kilomètres, mais qui peut être portée à 480 kilomètres grâce à un générateur d’électricité embarqué . Il s’agit d’un petit bloc thermique deux cylindres de 1,2 litres et 47 chevaux . Ce moteur développé par Lotus ingénierie est spécialement conçu pour ce genre d’utilisation avec notamment un poids réduit . Autre petite innovation tournée ver les sensations de conduite, cette Lotus Evora 414E Hybrid embarque une boite de vitesses virtuelle de la gestion électronique du moteur électrique . Il est ainsi possible de choisir un type de conduite et de passer des rapports mais aussi de rétrograder aussi efficacement que sur une voiture classique avec des actions par paliers, commandées par cette boite de vitesse virtuelle . A noter que la disposition des moteurs électriques a permis à Lotus de développer à moindre coût un système de répartition vectorielle du couple, à l'image de l'Audi S4 ou de la Honda Legend ....



Sur la Lotus Evora 414E Hybrid, le chiffre “414“ correspond non pas au numéro de projet, mais à la puissance additionnée des trois moteurs, de quoi réjouir les fans . Ainsi, elle dispose de deux moteurs électriques jumeaux (un pour chaque roue) de 207 chevaux et de 400Nm de couple . Côté performance donc, les 414 chevaux des deux moteurs électriques assureraient des performances dignes des meilleurs sportives avec un 0 à 100 km/h en 4 secondes . Ses batteries ion-polymère ont une capacité de 17kWH . L’intérêt de ces deux moteurs est davantage de contrôle de trajectoire, de maniabilité et de possibilité de récupération d’énergie . Par ailleurs, elle possède un “range extender”, ce 3 cylindres qui peut fonctionner à l’éthanol ou à l’essence et ne pèse que 85kg . Elle peut effectuer environ 60km sur ses seuls moteurs électriques et dans ce cas elle émet 0 grammes de CO2 . Et vu que c’est une plug-in, les personnes n’effectuant que des petits trajets utiliseront exclusivement le moteur électrique . Par ailleurs, le boitier HALOsonic, développé en collaboration avec Harman, simule différent bruits de moteurs, du V6 au V12 . Enfin, la couleur “cuivre” est censée évoquer un circuit imprimé et même les étriers de freins sont également couleur cuivre . Par contre, les jantes sont couleur gris carbone . L’intérieur de la Lotus Evora 414E Hybrid est plutôt sportif mais quand même assez luxueux avec un mélange de cuir, d’alcantara et d'aluminium ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 2 moteurs électrique
  • Disposition : 2 électrique + 1 thermique
  • Puissance totale : 414 chevaux (207 chacun)
  • Couple : 500 Nm chacun
  • Energie : électrique + éthanol ou essence
  • Accélération : Le 0 à 100 en 4’’0






La « Lotus Evora 414E Hybrid », c'est ça ...



La « Lotus Evora 414E Hybrid », c'est ça ...





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lundi 24 janvier 2011

IFR Aspid - 2008



I.F.R ASPID ….







La construction automobile Espagnole est si pauvre en nouveauté que pour une fois ce billet prends toute sa saveur . En effet, voici un engin très insolite mais novateur qui nous viens d’au-delà des Pyrénées . Cette voiture, véritable cocktail esthétique aux parfums de Lotus Seven, Donkervoort ou Caterham, est avant tout un joujou conçu pour les gentleman driver plutôt fortunés . Construite par « IFR Automotive » une jeune petite firme espagnole d’une quinzaine de personnes, qui est avant tout une société spécialisée en ingénierie, ce véhicule est le fruit de cinq années de recherche et développement est une vitrine de leur savoir faire . Mais pour le bonheur de quelques privilégiés, c’est une vitrine disponible à la vente, en petite série ….



Le petit constructeur espagnol a dévoilé au dernier salon de Londres son bolide la IFR Aspid, qui est resté fidèle au principe du "light is right" cher à Colin Chapman . Interprétation moderne de la légendaire Seven , l'IFR sera pourtant bien une voiture de son époque . Ce coupé 2 places affiche avant tout un poids contenu de 700 kilogrammes car même si elle est très dépouillée elle embarque une technologie au top . Les ingénieurs ont opté pour un châssis d'extrudés en aluminium et carbone baptisé "Alexcom" qui est très rigide tout en étant léger et pour des suspensios entièrement réglables brevetées et en aluminium également . Le freinage reçoit lui aussi son lot d'innovations avec des disques doubles (Twin Brake Disc system) de 320 mm à l'avant et 268 mm à l'arrière , aux performances remarquables . Cette nouvelle technologie « Twin Disk Break », repose sur l’utilisation de deux disques par roue pour obtenir une qualité de freinage comparable à des freins en céramique, avec un coût nettement moins élevé . Quant à la carrosserie de cette IFR Aspid elle est aussi en fibre de carbone et le tout repose sur des grandes roues de 17" ….



La méchante IFR Aspid est aussi équipée d’une électronique très évoluée (Unidrive) permettant de nombreuses configurations car en fait elle parvient aussi à conjuguer réduction de poids et électronique embarquée . Comme sur une formule 1, un petit écran au centre du volant affiche la vitesse, les rapport et le régime moteur . Tous les boutons physiques ont ensuite été supprimés de l’habitacle grâce à un écran tactile multifonctions . Porte, phares, ou encore dégivrage, tout se commande sur cet écran . Il propose d’autres fonctions encore comme un programme chargé d’analyser la conduite sur circuit et de donner des conseils basés sur la technique de pilotes confirmés (passages de rapports, freinage…). Mieux encore, la marque peaufine actuellement un GPS maison capable d’interpréter automatiquement les données cartographiques au comportement du modèle afin de lui assurer un rendement optimal concernant châssis et vitesse en courbe, ligne droite, etc (un système qui n’est pas du reste sans rappeler celui actuellement en développement chez Nissan). Au final, côté technique Hi-Tec, rien n’échappe à cette IFR Aspid ....



Pour ce qui est de la motorisation, la IFR Aspid propose deux solutions . Soit un 4 cylindres de 2.0 litres de cylindrée qui fournit au choix 270 chevaux à 8600 tr/mn en atmosphérique ou 402 chevaux à 8600 tr/mn avec un compresseur . Autant dire qu’avec son faible poids, la diablesse propose des performances convaincantes, à l'image du 0 à 100 km/h abattu en 2,8 secondes, le 0 à 160 km/h en 5,9 secondes ou encore une vitesse maximum bridée par l’électronique à 250 km/h et avec un seuil de 1,6 G d’accélération latérale en virage . L’habitacle est quant à lui très soigné et les équipements de confort intérieurs sont bien présents comme la navigation satellite par GPS,l’ écran tactile, la connectique Bluetooth et Wifi, l’accès au Web ou les inserts en fibre de carbone . Pour la note écolo, la marque annonce une consommation moyenne de 4,8L/100 km ce qui est vraiment très raisonnable pour une sportive . La carrosserie peut également subir quelques transformations intéressantes comme la possibilité de retirer les portes et supprimer le toit, la voilà donc en cabriolet potentiel . Pour acheter votre IFR Aspid il vous faudra débourser 95 000 €uros ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 cylindres
  • Cylindrée : 2.0 Litres
  • Puissance : 402 chevaux à 8600 tr/mn
  • Accélération latérale : 1,6 G
  • Vitesse : 250 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 km/h en 2,8
  • Accélération : Le 0 à 160 km/h en 5,9






La « IFR Aspid », c'est ça ...



La « IFR Aspid », c'est ça ...





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