Flat6 est un magazine automobile français grand public, totalement indépendant, spécialisé et exclusivement dédié à la marque Porsche. Flat 6 c’est donc le titre haut de gamme qui s’adresse aux amateurs très éclairés des Porsche. Lancé en Novembre 1990 par Gilles Stievenart le directeur des Éditions Stevens, la revue et la société d'édition sont rachetées en 2011 par Marc Zighera qui en devient le nouveau directeur et produit le magazine à Abbeville dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France ....
Flat 6 Magazine est le plus ancien magazine spécialisé Porsche en Europe qui propose aux amateurs des infos sur la marque et en particulier sur tous les divers modèles nouveaux ou anciens, 356, 911, 914, 964, 991, 993, 996, 997, Boxster, Cayenne, Cayman, Panaméra, Macan, Targa, Carrera, Spyder. C'est en fait le seul magazine de langue française vendu en kiosque qui propose, outre les dernières nouveautés systématiquement présentées à l'essai, aussi du design, du sport, de l'évasion, de la technique et même de gros dossiers thématique, sans oublier bien sur le côté sportif de la marque ....
Le tout premier numéro de la revue devait s'appeler Motor Carrera, mais comme pour Porsche qui n'avait pu utiliser le sigle "900" déjà déposé par Peugeot et donc se rabattre sur "911", ici la marque allemande ayant déjà déposé le sigle "Carrera", l'éditeur du magazine devra se rabattre dès le numéro deux sur le titre Flat 6 Magazine pour ne pas subir de poursuites. La revue s'est finalement très bien installée car depuis plus de 23 ans, Flat 6 a trouvé son lectorat et permis de conseiller de nombreux "porschistes", qu'ils soient débutants ou confirmés ....
Flat 6 Magazine vous propose chaque mois de visiter toute l'actualité du monde Porsche, en temps réel : nouveautés, essais, comparatifs, vie des clubs, concentrations, visites des professionnels ou des collectionneurs, présentations de modèles rares, cahier entièrement réservé aux modèles classic, sans oublier de nombreuses enquêtes pour aider les passionnés dans leurs recherches, tout y est ! Et bien sûr, l'incontournable guide d'achat mensuel où un modèle est entièrement passé en revue, jusqu'au moindre détail, un genre de bible de la marque ....
Parce qu'on a toujours besoin d'un conseil, d'un avis, ou de pouvoir comparer. Flat 6 Magazine a surtout permis de faire comprendre à un grand nombre de lecteurs que l'achat d'une Porsche était un acte tout autant passionnel que raisonnable. La fiabilité des 911, leur faible coût d'entretien, le peu de perte à la revente (voire même le gain à la revente, dans le cas de modèles ayant plus de 20 ans), la possibilité d'être assuré à moindre coût, la mise en place d'un véritable réseau de professionnels, tout contribue à ce que cet achat soit le plus balisé et sécurisé possible ....
Flat 6 Magazine a bien un positionnement "premium" et propose une maquette moderne et claire qui à évoluée au fil du temps en se modernisant à l'image de son logo qui lui aussi à changé avec les années. Ce succès est incontestablement due à l'image de marque et la passion que véhicule la firme Porsche, mais aussi grâce à ses rédacteurs qui sont des journalistes automobiles compétents comme par exemple Marc Joly, Dominique Maroni, Michel Thiriar, Thomas Schenck, Anne Malbrand, Stéphane Van Gelder, ou même des pilotes comme Jürgen Barth, Walter Röhrl ou Romain Dumas et à leurs articles pointus qui sont complétés par des photos de grande qualité ....
La haute qualité du papier et de la couverture donne a Flat 6 Magazine une belle allure générale plutôt classieuse. Si la publicité est présente comme dans tous magazines modernes, elle n'est pas envahissante et la plupart du temps colle au thème de l'automobile autant que possible. Une présentation de garages spécialisés ainsi que quelques pages sont consacrées en fin du magazine à des petites annonces gratuites en couleurs de voitures de la marque pour coller au thème. Le sérieux de la revue n'est aujourd'hui plus à démontrer. Pas une Porsche, qu'elle soit de route ou de course, n'a eu au moins droit une fois à un essai ou un comparatif ! Les avis des journalistes, véritables experts de la marque, n'en sont que plus précieux. De même, la cote de tous les modèles, publiée chaque mois dans le magazine, fait aujourd'hui référence dans le monde Porsche ....
Flat 6 Magazine est finalement "Le magazine de la culture automobile sportive luxueuse Allemande" qui s'adresse principalement à une cible masculine active, de moins de 60 ans, que les économistes qualifient de CSP+, consommatrice naturelle de produits et services techno et hightech qui désire trouver des renseignements pratiques comme une cote présentant l’évolution des prix des modèles mais aussi de nombreux services qui vous permettront par exemple de financer ou d’assurer votre véhicule ....
En Mars 2018, Flat 6 Magazine vient de publier son numéro 325 qui est maintenant reconnu comme un gage de sérieux et de qualité ou on se sent à l’aise. Ce magazine au format A4 de 180 pages de papier glacé épais, avec des photos de bonne qualité, des articles fouillés, des pages bien documentées et dont la lecture est très agréable est plutôt luxueux. Les collectionneurs avertis et passionnés se délecteront de trouver une foule de précisions et de détails sur leurs belles agrémenté de superbes photos témoins. Au final c'est un rendez-vous à ne pas manquer, tous les mois, le rendez-vous de votre " Passion Porsche " ....
Sources :
© - Wikipédia © - Google Images © - Flat 6 © - Éditions Presstalis
vendredi 17 août 2018
Flat 6 Magazine
Par JPB le vendredi 17 août 2018, 08:12 - Collecmania et Lectures
samedi 10 mars 2012
Toyota Sports 800 - 1969
Par JPB le samedi 10 mars 2012, 08:06 - Les étonnantes Vintage Classic
TOYOTA SPORTS 800 ….
La firme japonaise « Toyota Automatic Loom Works » était à l’origine une usine textile et ce n’est que plusieurs années après sa fondation que l’entreprise va se reconvertir dans l’automobile . Cette transformation va se produire en 1935 ou la firme devient « Toyota Motor Company », et dont le but avoué est de copier les meilleurs modèles américains en les adaptant au marché japonais . Ainsi en 1936, la première automobile « Toyota » voit le jour c’était le modèle AA qui était en fait une copie de la Chrysler Airflow . Après guerre, à partir des années 50, « Toyota » va débuter une véritable expansion commerciale en proposant une gamme de véhicules de tourisme, commerciaux et utilitaire très complète en parfaite adéquation avec les demandes du marché . Cette stratégie va lui permettre de devenir en vingt ans au début des années 70 le troisième constructeur mondial derrière les deux géants américains General Motors et Ford en suivant pourtant les schémas les plus classiques, voitures moyennes, performances moyennes, moteurs robustes mais pas très performants, en un mot simple, robuste et fiable ….
Dans les années 60, le constructeur japonais décide de prendre un peu de galon et tente fort timidement de réaliser quelques autos sportives . La toute première sportive de la marque sera la très étonnante Toyota Sports 800 . C’est un séduisant petit coupé sportif de seulement 3,58 mètres qui est aujourd’hui encore une voiture quasiment inconnue du public en Europe . Présentée au salon de Tokyo en 1964, elle dérive de la Publica, une petite berline populaire réservée au marché japonais . Elle est l’évolution du concept car baptisé Publica Sports, que Toyota avait présenté en 1962 . La Sport 800 profite d’une carrosserie qui fait largement appel à l’aluminium (jusqu’au pare-chocs). Agréablement profilée elle est l’œuvre de Shozo Sato, le designer auteur des lignes des premières Datsun, prêté par Nissan pour l’occasion . Si sa face avant évoque furieusement la 2000GT à venir, bien connue pour son rôle de James Bond Car, c’est surtout son toit qui est à remarquer, car la très insolite et jolie Toyota Sports 800 utilise un système Targa, bien avant la Porsche 911 du même nom, souvent citée comme son origine ….
Commercialisée en 1965, la Toyota Sports 800 est ultralégère avec 580 kilos sur la balance car elle utilise massivement l’aluminium . L’essieu arrière est rigide et le freinage confié à quatre tambours . Son style général semble avoir été inspiré par les modèles italiens dessinés par des stylistes comme Bertone ou Pininfarina pourtant son look est plutôt original et n'emprunte rien aux voitures occidentales, car au final Shozo Sato a su créer une automobile bien équilibrée et très plaisante sous son air de manga . Cette petite deux places a essayé de se frayer une place parmi les voitures de sport en participant à des compétitions au Japon dans la catégorie des petites cylindrées ou elle remporte entre autres les 24 Heures de Fuji . Avec son toit démontable du type Targa, la Toyota Sports 800 propose un style aérodynamique assez peu courant pour l’époque qui va plaire aux clients japonais, d’autant plus qu’elle est légère et très agile car elle est construite sur un châssis rigide sur lequel sont montées des suspensions plutôt efficaces ....
Entre 1965 et 1969, environ 3131 unités de la Toyota Sports 800 ont été construites avec principalement la conduite à droite . Un nombre très limité de voitures seront produites en test avec la conduite à gauche mais finalement Toyota a décidé de ne pas l'exporter . Pendant les quatre années de production quelques légères modifications principalement mécaniques verront le jour et seulement de subtils détails stylistiques comme par exemple les feux de position latéraux . La suspension fait appel au traditionnel essieu rigide suspendu par des lames à l’arrière, alors que les roues avant indépendantes sont soutenues par des barres de torsion . La direction est à vis et galet et les roues en acier font 12 pouces de diamètre . L’habitacle conçu pour seulement deux personnes propose un intérieur assez minimaliste, pas de radio ni aucun accessoire de luxe, les sièges sont en vinyle et le recouvrement de sol est en caoutchouc . L’instrumentation de la Toyota Sports 800 est néanmoins très complète avec pas moins de six jauges pour les différentes fonctions ....
Pour ce qui est de la motorisation de la Toyota Sports 800, la voiture ne pouvait pas prétendre à impressionner car comme son nom l’indique, et comme c’est alors la mode au Japon, la cylindrée frôle le ridicule . Réalisé en alliage léger, son bicylindre à plat refroidi par air évoque celui des Panhard . Le bicylindre à plat dispose d’une cylindrée de 790 cm3, des soupapes en tête et un arbre à came latéral, il est d’une conception tout à fait classique, en fait, c’est pratiquement un moteur de Coccinelle coupé en deux . Grâce à ses deux carburateurs double corps Aisin, il développe 49 chevaux à 5400 tr/min . Toutefois le rendement en regard de la cylindrée est bon avec 60 chevaux au litre et le taux de compression est de 9:1 . Vu son faible poids, la vitesse de pointe est de 160 km/h . Curieusement, ce petit moteur va par la suite servir de moteur de climatisation auxiliaire pour les autobus Toyota . La transmission est assurée par une boîte de vitesse à 4 rapports tous synchronisés . Pratiquement pas exportée hors du Japon, la Toyota Sports 800 est devenue un modèle Vintage Classic très recherché par les collectionneurs de tous pays ....
Caractéristiques techniques :
- Moteur : 2 cylindres à plat
- Cylindrée : 790 cm3
- Puissance : 49 chevaux à 5400 tr/min
- Refroidissement : à air
- Vitesse : 160 km/h
- Poids : 580 kilos
La « Toyota Sports 800 », c'est ça ...
jeudi 1 septembre 2011
BMW 2002 Targa - 1975
Par JPB le jeudi 1 septembre 2011, 08:06 - Les étonnantes Vintage Classic
BMW 2002 TARGA ….
A la fin des années 60, la marque allemande « BMW » a su profiter d'une période plutôt favorable démographiquement et économiquement qui correspondait aux débuts professionnels des nouveaux jeunes diplômés issus de l'après-guerre . C’est à cette époque que la firme lance sa deuxième série de voiture qui offre une large gamme de modèles qui ont largement contribué à la renaissance de BMW et à la construction de l’image dynamique du constructeur . Cette série 2 propose les voitures des jeunes cadres des Trente Glorieuses et ainsi la firme a pu fidéliser une clientèle à la longue espérance de vie et au pouvoir d'achat croissant . Ainsi est née l'image moderne de BMW et de sa célèbre calandre . Petites sœurs de la première génération à quatre portes dérivée de la 1500 Michelotti, les BMW 2002 verront le jour en janvier 1968 . Elles seront déclinées au fil es ans en plusieurs versions, les 2002 ti, 2002 tii, 2002 Touring, 2002 Turbo, et même 2002 cabriolet ….
Dérivées de la génération à quatre portes Michelotti, les 2002 sont moins longues de 20 centimètres et plus étroites de 8,5 centimètres avec un empattement à peine réduit de 5 centimètres et des voies identiques, elles jouissent d’une excellente assise . Leurs proportions compactes en font des voitures de petite taille et au final assez légères . Les 2002 n’existent qu’en deux portes, ce qui les rapproche de l'esprit du coupé et la connotation familiale est exclue, comme le souligne l’exiguïté des places arrière . Une philosophie 2 + 2, qui trahit la jeunesse de la cible commerciale visée . La gamme est légèrement restylisée au début des années 70, avec une nouvelle calandre qui se présente alors en une seule partie et dont le plastique noir mat remplace les chromes . En 1971, Bmw confie au carrossier Baur de Stuttgart l’étude et la réalisation d’un cabriolet spécial basé sur la 2002 qui devra satisfaire les normes de sécurité draconiennes américaines . Baur va s’acquitter de cette tache en greffant sur un cabriolet classique un inesthétique et disgracieux arceau de sécurité qui va transformer et défigurer la ligne pure de la voiture . Elle sera finalement baptisée BMW 2002 Targa ….
Ce très étonnant et insolite cabriolet BMW 2002 Targa sera produit de 1972 à 1975 à moins de 2000 exemplaires, c’est dire si le modèle est rare et donc recherché . La particularité principale de ce cabriolet inédit et vraiment spécial réside donc dans son toit en configuration Targa, c'est-à-dire avec une partie avant qui comporte un hard-top métallique pouvant se retirer qui va du pare brise jusqu’à l'arrière des portes . On trouve ensuite derrière ce hard-top le fameux arceau de sécurité qui lui est fixe mais assez large puisqu’il englobe sur les flancs une petite vitre à l’arrière des glaces latérales . Et pour finir la partie arrière est composée d’une capote rabattable classique comme sur un cabriolet conventionnel . Cette solution technique peut courante fait la rareté de cette BMW 2002 Targa car on ne retrouve ce montage inédit sur aucune autre voiture . La finition et le montage sont à la hauteur de la réputation de la maison et donc sans défaut . La qualité est exemplaire et le résultat final fait de cette étonnante et insolite BMW 2002 Targa un modèle particulièrement enviable de nos jours qui se classe en bonne place dans la catégorie Vintage Classic ....
Pour ce qui est de la motorisation, l’élégante BMW 2002 Targa dispose d’un quatre cylindres maison en ligne super carré à un arbre à cames en tête de 2 litres de cylindrée très robuste et fiable . Équipé d’un carburateur Solex 40 PDSI, ce moteur développe 108 chevaux (81 kW) à 5800 tr/mn avec un couple maximum de 18,1 mkg obtenu à 4500 tr/mn et un taux de compression relativement bas de 8,5 . Assez souple, ce moteur permet des reprises à bas régimes de bonne tenue et permet des performances honnêtes pour l’époque comme une vitesse de pointe d’environ 180 km/h . La transmission de l’étonnante BMW 2002 Targa est confiée à une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports, mais elle pouvait recevoir en option une boîte à cinq vitesses et même une transmission automatique ZF à trois rapports . Les trains roulants, les suspensions et le freinage puissent dans la banque d’organes de la maison et proposent donc des solutions techniques maintes fois éprouvées sur les précédents modèles pour procurer au final un excellent comportement routier à ce cabriolet . L’habitacle de l’insolite BMW 2002 Targa est lui aussi à la hauteur de la réputation maison en offrant un confort convenable et des équipements et accessoires d’origine sans option . L’ergonomie du tableau de bord et du poste de pilotage est particulièrement bien pensé pour l’époque et participe grandement au plaisir de conduite de la voiture ....
Caractéristiques techniques :
- Moteur : 4 en ligne
- Cylindrée : 2.0 Litres
- Puissance : 108 chevaux à 5800 tr/mn
- Couple : 18,1 mkg à 4500 tr/mn
- Vitesse : 180 km/h
- Alimentation : carburateur Solex 40 PDSI
La « BMW 2002 Targa », c'est ça ...
mercredi 27 juillet 2011
Audi Quattro Spyder - 1991
Par JPB le mercredi 27 juillet 2011, 08:14 - Les étonnantes Vintage Classic
AUDI QUATTRO SPYDER ….
Au débit des années 90, la célèbre marque allemande « Audi » a su imposer sa dernière technologie Quattro dans l’industrie automobile . Renforcée par beaucoup de succès en compétition, cette technologie à quatre roues motrices est devenue quasiment un standard dans la construction de sportives ou de GT . Depuis 1980 la technologie Quattro équipe tous les modèles de la marque d’Ingolstadt, les coupés sport ont été les premiers à bénéficier de l’innovation peu à peu étendue à toute la gamme . Pour fêter cette réussite, Audi présente le concept Avus Quattro au beau milieu du Salon de Tokyo . C'est une superbe vitrine de tout le savoir faire du constructeur allemand, aussi bien en matière de technologie que de style qui reste bien entendu fidèle à la transmission intégrale Quattro, affirmant haut et fort le slogan de la marque aux 4 anneaux: "La technique est notre passion" ….
À l'automne 1991, lors du Salon de Francfort, la firme présente un tout nouveau coupé baptisé « Audi Quattro Spyder », qui est la remplaçante de la fameuse mais cependant vieillissante Audi Quattro des années 1980 . Elle a été longuement étudiée comme une voiture de sport découvrable à deux places . Plutôt qu'un véritable cabriolet, il s'agit d'un coupé à moteur central, dont le toit s'escamote électriquement au dessus du compartiment moteur, un genre de Targa de l’époque ou de CC (cabriolet convertible) actuel . Large, bas, bien dessiné et peint en brillant Fidji Orange, le joli Spyder a fait sensation lors du Salon de Francfort d’autant plus qu’il proposait des solutions techniques avancées pour l’époque . En y regardant de plus prêt, le style de dessin est pratiquement hors du temps, ce n'était certainement pas un design très tendance même à l’époque, mais on sent bien qu’il préfigurait ce qu’allaient devenir les Audi sportives actuelles comme la « TT » ou aussi la « R 8 » . Toutes les bases étaient déjà posées . Avec 4,24 mètres (13,91 pi) de longueur, 1,77 m (5,81 pi) de largeur et seulement 1,17 mètres (3,84 pi) de hauteur, l'étonnante Audi Quattro Spyder est une voiture très compacte . Son look et ses jantes aluminium de 18 pouces avec le design classique à six rayons dégageaient beaucoup de classe et de sportivité . Les héritières ajouteront quelques rondeurs à ces lignes fluides mais l’on retrouve l’allure caractéristique des coupés actuels ….
L’insolite Audi Quattro Spyder présente une innovation majeure qui réside dans sa structure . Sa carrosserie et son cadre tubulaire sont entièrement réalisés en aluminium . Ce matériau présente deux avantages majeurs, le poids de 40 % inférieur à celui d'une carrosserie en acier et son aptitude à un recyclage à 100 % . Ce gain de poids permet d'obtenir des performances et une consommation exceptionnelles, avec des éléments mécaniques de grande série . Seule, la carrosserie de la voiture ne pesait que 140 kg seulement et, contrairement aux véhicules de série d'aujourd'hui, le corps de la Quattro Spyder se composait d'un châssis porteur et d'une carrosserie séparée . L'ensemble du véhicule pleins compris avoisinait les 1.100 kg, une belle réussite . La belle sportive présente une silhouette ultra profilée et compacte et donc en conséquence elle affiche des performances remarquables avec un bloc moteur presque modeste . Le montage et la finition sont déjà pour l’époque dans la même tendance que l’on connait du constructeur aujourd’hui, c'est-à-dire soigné, précis et finition main . L'habitacle est agréable et lumineux grâce au toit plat et élégant en verre amovible que complètent des cellules solaires pour alimenter la climatisation . La courbure de ce toit à la fois gracieuse et subtile permet son rangement automatique dans le coffre . L’intérieur de la magnifique Audi Quattro Spyder est bien mis en vedette avec des sièges en cuir, un tableau de bord bien équipé et un grand nombre de pièces en aluminium ....
Sur la très insolite Audi Quattro Spyder, la mécanique provient bien sur de la maison qui a toujours su faire de bon moteur et qui pensait en plus qu’en raison du faible poids, un moteur standard de production serait plus que suffisant . Le moteur du Spyder est donc le V6 de 2.8 litres de cylindrée de l'ancienne Audi 100 . Installé transversalement derrière les sièges, ce moteur de 128 kW développe 174 chevaux qui permettent à la voiture de dépasser les 250 km/h et d'atteindre les 100 km/h en moins de 6 secondes, tout en affichant une consommation moyenne inférieure à 8 litres/100 km . Nous sommes faut-il le rappeler en 1991, force est donc de constater que notre discrète mais efficace spyder était vraiment dans les coup et que de telles performances sont toujours d’actualité, pas dépassée la grand-mère . Bien évidemment, la divine Audi Quattro Spyder est extrêmement rare de nos jours, elle fait elle aussi partie du clan très fermé des étonnantes et insolites Vintage Classic à valeur sure très prisée des collectionneurs ....
Caractéristiques techniques :
- Moteur : V6
- Cylindrée : 2.8 Litres
- Puissance : 174 chevaux
- Vitesse : 250 km/h
- Accélération : Le 0 à 100 en 5’’8
- Consommation : - de 8 litres/100 km
La « Audi Quattro Spyder », c'est ça ...
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