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lundi 4 juillet 2011

Volvo T6 Roadster - 2005



VOLVO T6 ROADSTER ….







La Suède est un pays ou les constructeurs automobiles ne sont pas légions, pourtant il en est un qui a acquis une renommée mondiale, « Volvo » . Ce constructeur typiquement nordique qui a débuté son activité par la construction de moteur d’avions, a depuis fait sa solide réputation en produisant une longue lignée de voiture classiques, solides, confortables et sures . Mais pourtant, les vrais amateurs de la marque le savent bien, sous couvert de son classicisme reconnu, la firme aime bien périodiquement créer la surprise, si bien qu’avec le temps, Volvo est devenu le plus méditerranéen des constructeurs suédois . Mais en 2005, Volvo a perdu la raison, on ne sait qu’elle mouche a piqué le maître du politiquement correct automobile qui entreprend d'être le plus "west coast" des constructeurs européens en présentant au "Sema Show de Las Vegas" un engin décoiffant dessiné d’un coup de crayon diablement inspiré par un ancien employé de la maison ….



La Volvo T6 Roadster, c’est son nom, présentée par Volvo Cars of North America, est un roadster qui a été dessiné par Leif Tufvesson, un Suédois pure souche qui a réalisé cette voiture de sa propre initiative . On ne s’attendait pas à pareille fête de la part du constructeur suédois qui nous enflamme rarement avec ses productions de série, pourtant Leif Tufvesson, génie malgré lui, a reçu les honneurs et de nombreuses distinctions (magazines spécialisés, salons tuning…) avec cette savoureuse machine qui se situe à mi-chemin entre le hot rod (ces américaines déjantées aux couleurs criardes hantant les fifties) et le dragster . Il ne manque pas de culot avec ce jouet qui est une voiture biplace dont le styliste a récupéré de nombreux composants des modèles de série Volvo, et plus particulièrement de la grande berline de la gamme . En fait, ce projet a débuté en 1998 et reprend beaucoup d’éléments de la S80 T6, un prototype sur lequel le designer avait travaillé auparavant, comme par exemple, la reprise du faux-châssis et des freins arrière . Cet insecte bourdonnant est en fait un condensé artistique de la récupération intelligente dont tous les détails ont vraiment fait l’objet d’un très grand soin et qui prouvent que l’artiste à pris tout son temps pour peaufiner à l'extrême sa belle Volvo T6 Roadster ….



Le design du Volvo T6 Roadster qui s'inspire fortement des fameux Hot Rods américains est d'ailleurs un des pionniers à avoir exploiter la filière du neo-retro . L’engin repose sur un châssis tubulaire en acier fait main avec des suspensions indépendantes . La carrosserie est en aluminium . Les roues avant ont 8,5 pouces de large et 20 pouces de diamètre contre 10 pouces et 22 pouces pour les roues arrières . Les freins avant disposent de disques de 330 mm avec des étriers à six pistons et ceux de derrière sont repris intégralement de la Volvo S80 . Enfin, pour la petite histoire, les sièges, l’instrumentation et les pédaliers sont eux aussi issus de la berline . Rien de plus que le strict minimum à bord, mais pour le look, un physique trapu et rebelle . Les superbes suspensions en double triangles avec des éléments Ohlins à bombonnes séparées suscitent elles-aussi le respect et semblent purement issues d’une monoplace . Le profil dévoile des lignes épurées, ultra lisses, sur lesquelles flotte un mini habitacle arrondi au toit vitré et galbé . Les dessous de la belle sont tout autant exaltants avec son châssis tubulaire rigide et léger . L’habitacle du Volvo T6 Roadster est un patchwork d'autres modèles de la gamme du constructeur suédois, les sièges, les compteurs, le levier de changement de vitesse et les pédales proviennent d'une S80, tandis que le volant a été emprunté à une S60 ....



Ne vous attendez pas à trouver le moteur sous le long capot du Volvo T6 Roadster . En effet, le moteur est un 6 cylindres en ligne biturbo de 2.9 litres de cylindrée emprunté à la S80 qui se cache derrière les deux sièges baquets . Légèrement modifié, il développe 300 chevaux au lieu des 268 d'origine . Volvo ne voulant pas commettre le sacrilège de faire un Hot Rod à traction avant, la transmission est confiée à une boîte de vitesses Geartronic à 5 rapports qui envoie la puissance aux roues arrières, comme une véritable sportive . Pour aider à garder une température moteur peu élevée, le couvercle du coffre arrière se soulève automatiquement lorsque la température programmée est atteinte dans le compartiment moteur . En outre, à l'avant, un petit compartiment contient les mécanismes pour les freins ABS et l'équipement haut de gamme audio HI-Fi . Au final, avec son look incroyable, sa motorisation énergique, ses suspensions sophistiquées et son freinage conséquent, le Volvo T6 Roadster présente toutes les caractéristiques d'un engin sportif qui doit vraisemblablement être très efficace sur circuit ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 6 en ligne
  • Cylindrée : 2.9 Litres
  • Puissance : 300 chevaux
  • Alimentation : Biturbo
  • Vitesse : 250 km/h limitée








La « Volvo T6 Roadster », c'est ça ...





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samedi 4 juin 2011

Spartan V - 2010



SPARTAN V ….







Je vous ai déjà présenté sur ce blog plusieurs engins insolites en provenance d’Australie, et celui qui fait l’objet de ce billet est de la même trempe . En effet, introduire une motorisation de moto de sport dans une voiture ultra-légère et transformer le tout en véritable bête de piste est une idée qu’avait déjà utilisé des constructeurs indépendants comme Lotus, Caterham, ou même Radical, cette maison britannique qui produit des voitures propulsées par des moteurs de motos . Deux frères australiens ont adopté la même voie et dès 1983, ils ont créé la société « Spartan Motor Company » et ont proposé leur tout premier engin qui été déjà un genre de buggy-moto à propulsion électrique des plus insolite . En 2010, fidèle au même concept mais avec l’expérience en prime, les deux frères viennent de dévoiler leur dernier engin ….



La Spartan V, c’est son nom, est clairement une voiture destinée uniquement au pilotage sur piste et donc elle est très minimaliste et dépouillée puisqu’il n’y a même pas de phares à l’avant . Elle est basée sur un châssis d’acier en treillis tubulaire approuvé par la FIA . Pour un usage encore plus extrême, les barres de protection chromées placées derrière les sièges Sparco peuvent être remplacées par une seule barre, elle aussi approuvée par la FIA . Cette séduisante création australienne n’est autre qu’une sorte de moto posée sur 4 roues et entièrement dédiée au plaisir de la conduite . Un design épuré et légèrement inspiré de celui d’une superbe Maserati, la Tipo 60 « Birdcage », mais surtout une structure poids plume faite d’un châssis tubulaire et d’une carrosserie en fibre de carbone qui revendique seulement 300 kg, un poids que l’on a oublié dans l’automobile contemporaine où les sportives flirtent plutôt avec les 1.500kg . Pour confirmer son statut de moto-auto ou d’auto-moto, les géniteurs de la Spartan V annoncent une production en petite série limitée à seulement 300 exemplaires ….



L’habitacle de la Spartan V est vraiment minimaliste et pensé uniquement pour la course avec un volant ajustable, un pommeau de levier de vitesse ajustable en hauteur, un pédalier entièrement réglable et un arceau de sécurité 6 points . La suspension à double triangulation superposées est elle aussi complètement ajustable et composée d’un ensemble ressorts et amortisseurs type course de chez Ohlins . Le freinage n’est pas en reste et propose quatre gros freins à disques de 300 mm pincés par des étriers Wilwood à 4 pistons masqués par des jantes aluminium en 17 pouces . Les sorties d'échappement débouchent à l’arrière via un diffuseur en fibre de carbone brut qui se trouve en dessous d’une grille qui permet de voir le moteur . Ce moteur de moto, un Ducati V-Twin, aperçu à travers la grille arrière est accouplé à une transmission par boîte séquentielle à 6 rapports . Pour finir, des baquets Sparco, deux harnais homologués et en guise de tableau de bord un combiné porte instruments qui n’est autre que celui d’une moto Ducati, et hop en piste pour quelques tours canons car avec un tel équipement, la Spartan V annonce des performances de premier plan ....



Au point de vue motorisation, la Spartan V dispose d’un moteur V-Twin d’origine Ducati 1198S placé derrière les occupants qui développe 170 chevaux aux roues arrières . Il est certain que le moteur n’est pas très puissant, mais avec un rapport poids/puissance de 567 chevaux par tonne, vous avez devant vous une voiture offrant un meilleur rapport que la Bugatti Veyron (503 ch/tonne). D’un autre point de vue, une Lotus Elise pèse 900 kg et son moteur n’a que 189 chevaux, CQFD . Ce moteur est associé à une BVRS6 qui entraine les roues arrières via une chaine . Inutile de préciser qu’avec ce ratio poids/puissance, les performances de la diablesse sont vraiment au rendez vous . En fait, le constructeur annonce du sensationnel comme 280 km/h en vitesse de pointe et un peu moins de 3 s pour s’expédier à 100 km/h départ arrêté . Seul petit problème, si d’aventure la sulfureuse Spartan V vous intéresse, il serait judicieux de gagner au loto pour vous offrir un des 300 exemplaires construits car il vous en coutera la bagatelle de 90.000 dollars australiens soit environ 70.000 €uros ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V-Twin Ducati
  • Cylindrée : 1.2 Litres
  • Puissance : 170 chevaux
  • Vitesse : 280 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 2’’9








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vendredi 18 mars 2011

BEBI Quercianella - 2006



BEBI QUERCIANELLA ….







Si la suède n’est pas le pays le plus réputé pour son industrie automobile, elle possède tout de même deux fleurons enviables que sont Saab et Volvo et quelques artisans très insolites comme par exemple Koenigsegg qui produit une supercar endiablée . Parmi ces artisans, il faut désormais compter sur un nouveau constructeur du cru à la raison sociale plus latine que scandinave, « Laboratorio Bebi ». Son fondateur Clas Muller décide en 1997 de créer sa propre entreprise innovante avec pour mission de concevoir, développer et fabriquer des véhicules de hautes performances poussé par l'envie de trouver de meilleures solutions techniques afin de fabriquer de meilleures et plus belles voitures de sport ….



Tout a commencé lorsque Clas Muller était en lune de miel en Toscane ou il y rencontre le célèbre Ingénieur Giotto Bizzarrini . Ce dernier qui réside dans un village de Toscane du nom de Quercianella est une des légendes vivantes de l’automobile italienne et possède un CV fantastique avec à son palmarès des voitures comme la Testa Rossa puis de la 250 GTO chez Ferrari, l’ISO chez Rivolta, le V12 de la Miura Lamborghini ou sa propre et célèbre Bizzarrini 5300 . Le courant passe très vite entre les deux hommes qui jettent les bases d’un petit roadster qui va devenir la Bebi Quercianella une petite auto sportive baptisée au nom de la ville où est né Giotto Bizzarrini . L’idée de base est de greffer un moteur à la fiche technique typique de ce qu’on trouve dans les supercars italiennes ou germaniques dans un châssis à l’anglaise, un roadster à moteur central arrière ultra léger et très performant . Ainsi est née la Bebi Quercianella ….



La Bebi Quercianella est une voiture qui répond au concept cher à Colin Chapman light is right . En effet ici le poids a été traqué dans les moindres recoins de la voiture pour permettre d’avoir des performances hors normes . Bizzarrini qui a dessiné le châssis de cette voiture a tout de suite pensé à la fibre de carbone pour sa résistance et sa légèreté en s’inspirant de ceux utilisés en formule 3000 . Il a donc créé un châssis monocoque en fibre de carbone avec des semi berceaux en acier et des structures composites anti crash . La longueur est de 4230 mm, la largeur de 1920 mm, la hauteur 1038 mm et l’empattement de 2600 mm . La carrosserie est également en totalité en carbone et donc le poids total de la voiture est au final de seulement 525 kilos, un record . L’engin repose sur un set de suspension entièrement réglable Ohlins et dispose de roues Dymag en fibres de carbone et magnésium de 18 pouces munies de pneus Michelin Pilot Sport Cup . Le freinage de la Bebi Quercianella est confié à un système très performant de chez AP Racing ....



La Bebi Quercianella utilise un moteur V8 de 2,4 litres turbocompressé en accouplant deux moteurs 4 cylindres Yamaha R1 qui développe 525 chevaux à 10.500 tr/min . A noter que ce moteur peut également fonctionner au bioéthanol . La transmission est assurée par une boîte séquentielle transaxe à 6 rapports . Au final, 525 chevaux pour 525 kilos cela procure des performances digne d’une fusée avec une vitesse de pointe bridée volontairement à 300 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en seulement 3 secondes, une véritable furie . Pour ce qui est du luxe et du raffinement, passez votre chemin, ici seulement la technologie et le hi-tech sont mis à l’honneur . Pas de climatisation, pas de cuir ou d’alcantara, seulement les équipements nécessaires et indispensables vous seront proposés . Quant au prix de la Bebi Quercianella, il est étudié pour être en moyenne la moitié de ce que l’on trouve chez la concurrence à performances équivalentes ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 2.4 Litres
  • Puissance : 525 chevaux à 10.500 tr/min
  • Vitesse : 300 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 3’’0












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lundi 20 décembre 2010

Zenvo ST1 - 2009



ZENVO ST1 ….







Le monde des supercars est pour la majorité des gens peuplé des célèbres Ferrari, Porsche, Lamborghini, et des moins méconnues Koenigsegg CCX ou SSC Ultimate Aero . Celle qui fait l’honneur de ce billet est encore plus inconnue peut être parce qu’elle est plus récente . Peut être aussi parce qu’elle est fabriquée par un de ces constructeurs courageux (ou devrait-on dire intrépides, voire inconscients), qui en plus nous vient du Danemark . Si le pays est essentiellement connu par ses brasseries, son mobilier design ou son niveau de vie et de prospérité parmi les plus élevés d’Europe, par contre, son industrie automobile s’avère d’une discrétion extrême . Dans ce contexte peu favorable, la création d’une supercar semble assez extraordinaire . Et pourtant, Jesper Jensen, Troels Vollertsen et Christian Brandt, ont fondé la marque « Zenvo Automotive » dans le but unique de pouvoir concevoir et construire une supercar ….



L’étude et le développement commence en 2004 et cinq ans plus tard, ils ont réussi leur souhait et leur joujou baptisé Zenvo ST1 sera disponible en mini-série de 15 exemplaires dans le courant 2009 . Cette GT assez extraordinaire semble pouvoir soutenir aisément la comparaison avec les supercars les plus connues . Comme cahier des charges, ils ont sélectionné les standards techniques d’aujourd’hui tout essayant de préserver au mieux les sensations de conduite . C’est une vraie sportive qui lors de la dernière édition des célèbres 24 h du Mans, a participé à la parade dans les rues de la ville, aux côtés de ses concurrentes directes . Pour un coup d’essai, c’est un coup d’éclat car la voiture propose un design extrémiste . En fait, il est difficile d’aborder la question du style de la Zenvo ST1 sans être frappé par son dessin ultra sportif dont on peu penser qu’il suscitera toutes sortes de réactions lorsque l’engin débarquera sur les routes, une bonne carte de visite ! Elle a vraiment un look de tueuse, hyper sportif et très méchant ….



Entièrement construite au Danemark, la Zenvo ST1 à suivi une liste de critères précis pour s’assurer qu’elle ne soit pas seulement une supercar, mais aussi une voiture qui serait appropriée pour un usage quotidien . La ST1 même si elle est puissante est aussi en état de rouler au quotidien et elle donne même l’impression unique de conduire une sportive tout en offrant confort et sécurité . Le développement et la production se déroule dans des ateliers hyper moderne, avec une équipe de passionnés des sports automobiles qui réalise le travail à la main en liaison très étroite avec la plupart de leurs partenaires et fournisseurs locaux . Cela les rend capables de mieux communiquer et de suivre le développement de beaucoup plus près afin d'obtenir le meilleur résultat possible . En fait, la Zenvo ST1 ne souffre pas la critique pour ce qui est de la finition . Finie à la main, elle fait l’objet du plus grand soin pour le montage et sa qualité de fabrication est largement au dessus de la moyenne dans ce créneau . Au final, elle ne fait pas dans la dentelle avec son faciès mangeur de bitume aux prises d’airs acérées et, chose rare sur ce type d’auto, l’arrière qui a de l’allure malgré un extracteur d’air dantesque ....



Mais la caractéristique majeure de cette Zenvo ST1 demeure son moteur . La ST1 est propulsée par un V8 turbo maison « supercharged » de 7,0 litres de cylindrée à 16 soupapes (2 par cylindre) suralimenté par deux turbos secondés par un compresseur et développant pas moins de 1.104 chevaux à 6.900 tr/mn et un hallucinant 1.430 Nm de couple à 4 500 tr/min . La Buggati Veyron jusque la l’étalon mètre historique des supercars de plus de 1000 chevaux peut aller se rhabiller . La transmission se fait au roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte manuelle à 6 rapports mais l’usine propose une option qui contient une boîte de vitesse automatique avec commande au volant . Bien sûr, les suspensions sont à roues indépendantes et les amortisseurs à gaz (Öhlins) sont réglables . Le système de freinage comprend 4 disques ventilés, à l’avant d’un diamètre de 380 mm et à l’arrière 355 mm, le tout avec des étriers comportant 6 pistons . Pesant seulement 1376 kilos ( soit un rapport délirant de plus de 800 chevaux à la tonne ! ), côté performances, c’est de la dynamite, la vitesse maxi se voit bridée électroniquement à 375 km/h (dieu sait jusque ou elle irait), le 0 à 100 km/h est pulvérisé en 3.2 secondes, le 0 à 200 km/ expédié en moins de 9 secondes . A l’intérieur, on retrouve un équipement complet comme un écran de 7,5 pouces qui permet d’afficher la navigation, lire un DVD ou encore pour la caméra de recul et d’autres gadgets comme le bouton de démarrage du moteur, le régulateur de vitesse et le verrouillage centralisé . Précisons que le prix de l'engin a été fixé à 850.000 € HTVA ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8 à 16 soupapes
  • Cylindrée : 7.0 Litres biturbo et compresseur
  • Puissance : 1.104 chevaux à 6.900 tr/mn
  • Couple : 1.430 Nm à 4 500 tr/min
  • Vitesse : 375 km/h limitée
  • Accélération : Le 0 à 100 en 3’’2
  • Accélération : Le 0 à 200 en 8’’9






La « Zenvo ST1 », c'est ça ...



La « Zenvo ST1 », c'est ça ...





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