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vendredi 13 septembre 2019

François de la Cloche - Artiste Peintre









François de la Cloche est un artiste peintre et illustrateur Français talentueux né en 1954 et vivant à Chaumont-en-Vexin une petite commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. C'est un artiste assez particulier et plutôt atypique puisqu'il ne propose quasi exclusivement que des œuvres consacrées au " Monde Automobile " réalisées principalement au crayon de couleur ....





Depuis sa plus tendre enfance, François de la Cloche est un véritable passionné d’automobile. Après avoir effectué un parcours scolaire tout à fait classique, il va enchainer sur des études supérieures qui vont lui permettre d'obtenir un diplôme de l’ENSAAMA (l’Ecole Nationale Supérieure des Art Appliqués à l’industrie et des Métiers d’Art). Ce cursus scolaire va lui permettre de trouver rapidement du travail dans les années 70 dans le marketing automobile auprès du constructeur Simca puis après sa disparition chez Peugeot ....





Entrepreneur dans l’âme, François de la Cloche va ensuite poursuivre son parcours professionnel en prenant en charge une concession automobile, toujours pour la marque au lion. Lorsque soudainement en 2005, poussé par sa famille et ses amis, il décide de changer de vie et de voie et se réoriente vers son amour de toujours, l’art. Mais pas question pour lui d’abandonner pour autant les belles mécaniques. Il allait combiner les deux ....





François de la Cloche réalise depuis des œuvres colorées dont la particularité est d’être faites au crayon de couleur " polychromos de chez Faber Castel ". Les spécialiste connaissent bien ce type de crayons dont les couleurs intenses et les pigments résistent à l’eau et à la lumière, assurant la stabilité de l’œuvre. Quant à ses profonds reflets issus de la composition unique de la mine, ils permettent de subtils jeux de transparence ....





François de la Cloche décline donc de superbes œuvres mettant en lumière une voiture, toujours associée à un décor principalement au crayon de couleur, mais quelquefois aussi au simple crayon de papier Conté ou également à la sanguine. Ce décor peut être des chefs d’œuvre architecturaux historiques ou en rapport avec l’époque de la voiture illustrée, mais aussi des situations dans la nature (arbres en fleurs, couchers de soleil, neige) ou encore d’autre objets mobiles en arrière-plan. La passion du détail anime toujours François de la Cloche que ce soit pour des travaux sur commande ou pour des affiches. Ainsi, il pourra passer des heures à reproduire les rayons d’une roue Borrani, ou les reflets de lumière sur une aile avant de Bugatti ....





François de la Cloche ne se limite pas aux belles anciennes, comme les Ferrari, Bugatti, Hispano, mais s’intéresse aussi aux plus populaires comme par exemple les Peugeot 404 Cabriolet ou Ford Vendôme. Selon l’inspiration ou les commandes, les Supercars modernes sont aussi à l’honneur comme par exemple les Mercedes SLS ou Porsche 911. Son travail étant tellement précis et méticuleux, il ne réalise que seulement six à huit compositions par an. Mais certaines sont devenues maintenant célèbres, ayant été reproduite dans la presse comme par exemple la " Ferrari devant la Villa d’Este ". ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - François de la Cloche © - AutoNews






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mercredi 14 avril 2010

Ferdinand Porsche et Mercedes










Je viens récemment de découvrir une histoire sur un des pionnier de l’ère automobile qui mérite d’être racontée . C’est celle du « Docteur Ferdinand Porsche » qui construisait des Mercedes pour les riches en rêvant de construire à son compte des voitures du peuple, les temps ont bien changé ….



Il faut savoir que dans les années 20, les premiers travaux sur les moteurs à compresseurs avaient été lancés par Paul Daimler l’ingénieur en chef de la Daimler Motoren compagnie créée en 1890 à Stuttgart par son père . Les balbutiements furent cruels, bougies, soupapes, culasses, pompe à huile, rien ne résistait à l’accroissement de la puissance délivrée par le compresseur . En 1923, les dirigeants de Daimler décident d’embaucher un ingénieur en chef opiniâtre doté d’une forte expérience de l’automobile dont la passion se nourrit d’innovation et de compétition, et se choix va changer la donne . Ferdinand Porsche entre donc chez Daimler à l’âge de 48 ans et développe un moteur de 2 litres à 4 cylindres avec compresseur qui développe 120 chevaux à 4500 t/mn, des prestations fabuleuses pour l’époque qui ont permis de gagner la Targa Florio devant les Alfa ou même les Hispano bêtes noires de l’époque ….



En 1926, la fusion de Daimler et Benz donne naissance à un service compétition dirigé par le célèbre Alfred Neubauer pour qui Ferdinand Porsche développe alors un 8 cylindres à compresseur en catégorie 2 litres qui remportera 21 victoires sur 27 engagements . A la vue de ces succès, Mercedes va confier à Ferdinand la construction de sa nouvelle série « S » pour Sport . Il s’agit en fait d’une version améliorée des anciens lourds châssis K raccourcis et équipés d’un 6 cylindres en ligne de 6,8 litres de cylindrée développant de 120 à 180 chevaux avec ou sans compresseur . Vendue sous le nom S 26/120/180, le premier chiffre désignait la puissance fiscale, et les deux suivants désignent la puissance réelle avec ou sans compresseur . Dès 1928 une première évolution apparaît, la SS 27/160/200 qui sera suivie au début des années 30 par la SS 27/170/225 ….



Parallèlement à ces évolutions mécaniques, les châssis ne cessent eux aussi de s’améliorer car Ferdinand Porsche révolutionne tout . Ainsi, le châssis S raccourci de 45 cm va devenir SSK pour Super-Sport-Kurz/Super-Sport-Courte et plus tard SSKL pour Super-Sport-Kurz-Leicht/Super-Sport-Courte-Légère . On verra donc se succéder une fabuleuse lignée de SSK 27/140/200 suivie par les SSK 27/170/225 et aussi les SSK 27/180/250 pour finir en 1931 par la rarissime SSKL 27/240/300, un monument . Le palmarès sportif de cette série « S » conçue par Ferdinand Porsche et des plus élogieux, avec une multitude de classiques (Targa Florio, Mille Miglia, Avus), de nombreux Grand Prix ou des faits rares et éloquents comme en 1927 ou trois Mercedes trustent le podium du Grand Prix d’Allemagne devant pas moins de 17 Bugatti . Souvenons nous qu’à ces époques la voiture flirtait déjà avec les 200 km/h, hallucinant ! ….



Destinée à une clientèle fortunée, cette prestigieuse série SSK et SSKL ne fut produite qu’à seulement 33 exemplaires qui seront achetés par des gens illustres comme par exemple Sir Arthur Conan Doyle le créateur de Sherlock Holmes . Suite au départ de Ferdinand Porsche qui avait enfin décidé de voler de ses propres ailes, la saga des Mercedes à compresseur va se poursuivre sous l’appellation « K » jusqu’au début de la guerre 39-45 ….




Les Mercedes SSK, c'est aussi ça ... >





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