Mot-clé - Wolfgang Egger

Fil des billets

vendredi 10 janvier 2020

Frank Stephenson Designer









Frank Stephenson est un très talentueux designer automobile américain qui est né le 3 octobre 1959 à Casablanca au Maroc, d'un père américain d'origine norvégienne et d'une mère espagnole. Il est considéré par les spécialistes du design automobile comme « un des plus influents designers automobiles de notre époque » pour avoir conçu de nombreux modèles emblématiques à succès ....





Frank Stephenson est un adolecent brillant qui fait des études sans soucis. Même si il suit ses parents à travers le monde pour l'emploi de son père à Malaga en Espagne, à Istanbul en Turquie, à Madrid, puis aux États-Unis, il apprend à parler anglais, norvégien, français, allemand, italien, espagnol et arabe. Il obtient un diplôme de design industriel au Art Center College of Design de Pasadena en Californie en 1986 ....





S’il fut un temps où les mots «style italien», «style britannique» ou «style français» avaient un sens, ce n’est plus le cas aujourd'hui. Dans une industrie mondialisée, les meilleurs dessinateurs sont, comme Frank Stephenson, à l’aise dans toutes les cultures de l’automobile. Cet apatride de génie est à la fois un cas à part et le prototype du designer moderne actuel. Son palmarès recoupe de manière incroyable la problématique essentielle des constructeurs : comment instiller à une voiture la touche de luxe, la dose de glamour, le surcroît d’affectivité qui la rendra chic et charmante et permettra de la vendre ....





Frank Stephenson débute sa carrière professionnelle de designer automobile chez Ford en Allemagne, où il participe à l’élaboration du design de la Ford Escort RS Cosworth en dotant la banale trois portes d’appendices expressifs, expansifs, excessifs, ailes larges et aileron arrière sculpté et géant, sorte de queue de baleine qui fait autant pour la légende de la méchante Escort Cosworth que son surpuissant moteur turbo ....





Frank Stephenson dit tirer son inspiration créative du monde des jouets, de la nature, du monde animal, et du biomimétisme. Après ses débuts chez Ford, il rejoint ensuite BMW durant 11 ans pour qui il élabore la BMW X5, le tout premier SUV du constructeur. En 2001 le constructeur retient son étude de design pour relooker la Mini de BMW, ce qui lui vaut le prix de la « voiture nord-américaine de l'année » du salon automobile de Détroit 2003 après avoir su capter le magnétisme du modèle original, sa «bouille» attendrissante, et les avoir transposer dans de tout autres proportions beaucoup plus moderne ....





En juillet 2002 Frank Stephenson va quitter BMW pour venir travailler chez Pininfarina ou il est nommé à la fois directeur du design de Ferrari et de Maserati. C'est la période ou il élabore les Maserati MC12, Maserati Quattroporte V, Ferrari F430, Ferrari 612 Scaglietti ou Ferrari FXX. En février 2005, à la suite de son succès chez Ferrari, il est nommé à la tête du design de Fiat et Lancia et contribue à relancer avec succès l'industrie Fiat, alors en difficulté, avec l'élaboration de l'évolution des Fiat Punto, Fiat Bravo et Fiat 500. En juin 2007 il est nommé chef designer chez Alfa Romeo à la suite de Wolfgang Egger, ou il élabore les Alfa Romeo MiTo et Alfa Romeo 8C Competizione ....





En avril 2008 Frank Stephenson est nommé directeur du design chez McLaren Automotive, à la suite des designers Gordon Murray et Peter Stevens. Il élabore avec succès pour la marque, les nouvelles McLaren MP4-12C de 2011, McLaren P1 de 2012, McLaren X-1 de 2013, McLaren 650 S de 2014, McLaren 570S de 2015, McLaren 720S de 2016, et McLaren P14 de 2017. Là, il est question non plus de succès de masse, mais de trouver le moyen de combattre et de supplanter Ferrari ou Maserati dans le cœur des acheteurs de supercars ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Pininfarina
© - Frank Stephenson © - AutoPlus - © Capital





JPBlogAuto

mercredi 11 février 2009

Alfa Romeo – 8 C Competizione

ALFA ROMEO - 8 C Competizione ….






Par ordre alphabétique, Alfa Roméo est la mieux placée des marques, et il faut reconnaître que pour inaugurer ce nouveau dossier sur les « GT Supercars » on aurait pu tomber beaucoup plus mal surtout avec ce modèle qui a permis à la marque de retrouver tout son lustre sportif passé . En fait, c'est un happy-end inattendu car personne n'osait espérer la mise en production de l'Alfa Roméo 8C Competizione présentée au Mondial 2006 comme un show-car sorte de prototype d’exposition . Et pourtant, Alfa l'a fait, cet exercice de style unanimement admiré sera produite telle quelle à 500 exemplaires . Ce ne sera pas la plus puissante, ni la plus performante, ni même la plus rare des supercars, mais ce sera sans conteste une des plus belles . Son dessin, œuvre du centre de style Alfa Romeo signé Wolfgang Egger, puise abondamment dans le patrimoine de la marque et fait immédiatement penser à l'Alfa Romeo 33 Stradale, l'une des plus belles sportives de tous les temps ….



Appartenance au groupe Fiat oblige, l’engin est en fait conçu à partir d’une Maserati pour le châssis et équipé d’un moteur Ferrari, le tout divinement recarrossé . La 8c ne se contente pas d'être magnifique, elle a aussi la primeur d'un nouveau moteur V8 d’une cylindrée de 4.7 l qui permet de délivrer 450 ch . Ce rendement assez remarquable est toutefois inférieur à 100 ch/l car les ingénieurs ont préféré la souplesse et la fiabilité plutôt que la puissance pure . Un autre souci des ingénieurs a été de travailler la sonorité grâce en partie à un clapet d'échappement commandé électroniquement pour mieux sensibiliser la clientèle qui aime « la musique » des belles mécaniques ….



Afin de rappeler le passé glorieux de ses propulsions d'antan , le châssis de la 8C Competizione reprend le principe transaxle qui définit le positionnement de la boîte de vitesses au niveau du train arrière, et qui permet d'équilibrer au maximum la répartition des masses . La boîte est naturellement robotisée avec palettes au volant et comprend 5 programmes plus ou moins sportifs . Évidemment, un différentiel auto bloquant est de la partie, de même qu'un contrôle de stabilité (baptisé VDC) . Le travail aérodynamique a permis d'obtenir un coefficient de déportance négatif afin d'améliorer la stabilité à haute vitesse . Enfin tout un "toutim" technologique hi-tech de pointe qui font de la bête un outil des plus enviables ....



Ce qui range à coup sur l'Alfa 8 C Competizione dans la catégorie des supercars, c'est l'utilisation du carbone pour sa coque . Montée sur un châssis en acier, la coque entièrement en carbone participe pour beaucoup au poids réduit, et au prix exorbitant de la voiture . Les trains roulants en quadrilatère sont forgés en aluminium comme d’ailleurs les jantes qui chaussent des pneumatiques 245/35 à l'avant et de 285/35 à l'arrière . Bref, même si l'Alfa 8C reprend de nombreux éléments Maserati, et une mécanique Ferrari, elle semble réunir tous les ingrédients d'une supercar de rêve . Ne boudons pas notre plaisir, cette propulsion magnifique est très performante, très équilibrée, très souple et très confortable . Déclinés en deux versions, Coupé ou Spider pour un tarif de l’ordre de 200.000 €, les 500 exemplaires semblent déjà avoir trouvé preneur, de qu’elle crise parlez-vous donc ? ...

Caractéristiques techniques :

  • Transmission arrière : 6 vitesses robotisées
  • Pneus AV : 245/35 ZR20 - AR : 285/35 ZR20
  • Poids : 1585 kg
  • Moteur : V8 - 4.7 Litres
  • Puissance : 450 ch – 292 km/h
  • 0 à 100 : 4’’2
  • 1000 m D.A : 22’’5






L'Alfa Roméo 8 C Competizione, c'est ça, que du FUN !!! ...






JPBlogAuto