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dimanche 11 juin 2017

Gary Campesi Artiste Designer






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Gary Campesi, est un artiste designer et graphiste américain réputé très talentueux résidant dans la ville de Youngstown dans l'état de l'Ohio aux États-Unis. Il est doué pour le dessin depuis son plus jeune âge et passionné de vieilles voitures américaines et aussi de tout ce qui concerne le monde des Hot Rods, des Customs, des motos, des Muscle Cars et ce qui touche de prêt ou de loin aux sports mécaniques ....


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Après un parcours scolaire primaire des plus classique, Gary Campesi va poursuivre par des études supérieures à l'université de Bentleyville. Il va ensuite entamer un cursus spécialisé en étudiant l'art et plus particulièrement le design graphique et l'illustration à l'Institut d'Art de Pittsburgh d’où il sort diplômé en 1968 ....





Bien que ses goûts originaux étaient plutôt tournés vers l'architecture et l'aviation, son père golfeur professionnel le laissera libre de ses choix. Mais Gary Campesi dévore déjà à l'époque des magazines comme "Rod & Custom" ou "Car Craft" et la lecture assidue de cette presse spécialisée va lui ouvrir des horizons différents ou il découvre que des passionnés sur la côte ouest avaient imaginé une façon plutôt cool de vivre où des voitures amusantes très customisées semblaient être partout ....





Dès la fin de ses études, diplôme en poche, Gary Campesi va entrer dans la vie active professionnelle. Durant 35 ans il va en fait travailler dans l'industrie de la publicité, d'abord comme maquettiste, comme on disait à l'époque chez "Yaffe & Co", puis plus tard en tant que directeur artistique chez "Acme Road Runner Extermination Co", mais au fond de lui il est toujours hanté par les Hot Rods ....





Grâce à internet Gary Campesi découvre un jour les nombreux sites webs et divers blogs indépendants qui sont consacrés aux Hot Rod et aux créations artistiques sur le même thème, cette nouvelle culture lui saute au visage et le décide finalement à franchir le pas. Depuis il a arrêté la publicité pour devenir un illustrateur graphiste professionnel spécialisé dans les Hot Rods et les Customs, qu'il réalise le plus souvent pour la presse, les magazines mais aussi pour des commandes de particuliers ....





Avec maintenant une très longue expérience dans cette spécialité, le travail de Gary Campesi, qui passe son temps à dessiner et à produire plusieurs tableaux chaque semaine, est désormais reconnu et apprécié par de très nombreux fans qui font l'acquisition de ses œuvres aux États-Unis, en Europe, en Asie ou en Australie ....



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Gary Campesi réalise des œuvres en peinture acrylique ou à la gouache rehaussé à l'aérographe mais toujours avec un trait précis et réaliste. Son point fort que tout le monde apprécie c'est son inventivité sans bornes, son imagination débordante que bien souvent la technologie existante aurait du mal à suivre pour construire en réel ses dessins. C'est un génial créateur d'engins insolites mais beaux et élégants, un artiste vraiment très étonnant qui est rentré dans le marché mondial de l'art ....





Sources : © Wikipédia - © Google Images - © Gary Campesi - © 53 DeLuxe





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lundi 6 février 2012

AMC SC/Rambler - 1969



AMC RAMBLER SC ….








« Américan Motors Corporation » est une firme de construction automobile américaine qui voit le jour en 1954 suite à la fusion de la "Nash-Kelvinator" avec la "Hudson Motor Car" . Ces deux compagnies en s’alliant regroupaient en fait les marques Nash, Rambler, Hudson, Mitchell, et Lafayette auxquelles elles ajouteront dans les années 70 deux autres marques AMX et Jeep . Une grande partie du succès de « AMC » provient du fait qu’elle soit quasiment la seule marque américaine à s’être attaqué au créneau de la petite voiture compacte économique avec la Rambler ou la Gremlin, un genre de petite Volkswagen américaine en quelque sorte . Le côté sportif ne sera pas négligé avec des modèles dédiés comme la Javelin ou l’AMX ….





En 1966, American Motors abandonne le nom Rambler utilisé comme marque mais pas comme série . À ce moment, on retrouve donc, au bas de l’échelle, les modèles Rambler suivie de la Marlin et enfin de l’Ambassador . La série qui nous intéresse aujourd’hui, la Rambler, se divise en deux sous-séries, l’American (220 et 440) et la Classic (550, 770 et Rebel) . L’American se situe donc au bas de l’échelle, ce qui ne l’empêchait de se décliner en versions berline, coupé, familiale et cabriolet . Sous sa carrosserie, la Rambler American cache un châssis monocoque, une solution pratiquement inédite au milieu des années 60 . AMC fut d’ailleurs l’un de premiers manufacturier américain à utiliser ce type de châssis . La Rambler est dans tous les cas adoptée par un public conquis, sa ligne est simple avec ses chromes disséminés avec parcimonie, les phares ronds et la calandre font de l’avant l’attrait majeur du bolide . En 1960, les Ramblers vont même déloger de la troisième place les Plymouths, chose incroyable aux vues des budgets alloués aux promotions des grosses marques américaines qui se chiffrent en millions . Le logo Ambassador qui figure d’ailleurs sur la calandre de la Rambler a été choisi avec prémonition, il reflète justement la grandeur de la marque, car le milliard de dollars de ventes est dépassé ….





Au milieu des années 60, Le Président, Roy Abernethy, réalisa que la Ambassador n’avait obtenu qu’un succès mitigé en tant que Rambler endimanchée . Il subodorait qu’elle devait devenir plus imposante et occuper une gamme supérieure du marché, si elle voulait survivre . Dick Teague, responsable du studio de dessin de la compagnie, se vit confier la mission d’allonger l’empattement à 116 pouces et de lui donner un dessin différent de celui de la Classic . Par la même occasion, il fut aussi chargé d’étudier un modèle sportif qui devait concurrencer les modèles similaires que commençaient à proposer les autres marques sur le marché . L’arrivée d’une nouvelle compacte sportive, avec un vieux nom, soit la Rambler Rebel, avec ses sièges baquets, son prix de base contenu, son look extravagant et très coloré et son moteur V-8 plus puissant, ont permis de relever le niveau des ventes . A partir de 1969, la firme va même s’adjoindre les services de Hurst Performance pour mettre au point une tueuse de muscle cars baptisée Rambler SC homologuée en compétition dans la classe F de la National Hot Rod Association (NHRA) ....





L’étonnante Rambler SC est rapidement devenue l'une des voitures les plus puissantes de son temps et surtout proposée à un tarif défiant toute concurrence . Chaque Rambler SC Hurst outre le fait d’être équipée d’un moteur puissant, été aussi dotée d’une transmission manuelle à quatre vitesses (avec levier de vitesses Hurst), un différentiel à glissement limité, d’un d'échappement double avec le "glasspacks", de puissants freins à disques et d’une barre stabilisatrice, ainsi que d’un pont renforcé et d’éléments de carrosserie spécifiques . Les passages de roues étaient agrandis à l’avant comme à l’arrière pour permettre une monte en pneumatique plus généreuse . Disponible uniquement en deux portes avec hard-top, l'intérieur était en gris standard de vinyle rembourré avec des sièges baquets à dossier inclinable et appuie-tête . Un tachymètre était attaché à la colonne de direction . A l'extérieur, on trouvait la plus sauvage des décoration de peinture usine jamais proposée sur un muscle car . La carrosserie comportait aussi une écope de capot en forme de boîte avec des lettrages "390 CU. IN" et "AIR" en grosses lettres sur les deux faces de celui-ci . Si quelqu'un manquée de les voir, une flèche bleue sur le capot pointait vers l'admission d'air . Pour finir, la Rambler SC était disponible en seulement une couleur blanche et deux types de décorations, le rouge et le bleu ....





Pour ce qui est de la mécanique, l’insolite Rambler SC était équipée d’un gros bloc V8 à 16 soupapes d’une cylindrée de 6392 cm³ avec une distribution OHV qui développait une puissance de 315 chevaux et un couple de 576 Nm . Présentée officiellement pour la première fois en Mars 1969, au 61° Salon auto de Chicago, la très Vintage Classic SC se vendra à environ 1510 exemplaires seulement ce qui en fait un modèle vraiment rare . De nos jours, cette surprenante Rambler SC est donc un modèle exclusif et très prisé des collectionneurs de voitures sportives anciennes qui sont toujours à l’affut d’un modèle de ce genre assez inédit et vraiment très tape à l’œil ....





Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 6.3 Litres
  • Puissance : 315 chevaux
  • Couple : 576 Nm à 5500 t/mn
  • Vitesse : 190 km/h








La « Rambler SC », c'est ça ...



La « Rambler SC », c'est ça ...






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mercredi 7 septembre 2011

Chevrolet Camaro Z28 - 1968



CHEVROLET CAMARO – Z28 ….


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Lorsque Ford présente sa Mustang en avril 1964, l'état major de GM ne se montre pas vraiment impressionné, persuadé qu'il n'existe pas de marché pour ce type de véhicule . Leurs espoirs seront de courte durée car quatre mois seulement après son lancement, 100 000 Mustang sont sorties des chaînes de fabrication . L'ambiance au directoire de General Motors se dégradera rapidement et il faudra faire mieux au plus vite, pour retrouver leur première place sur le marché national . Dans l'urgence, « Chevrolet » va créer le projet XP836 surnommé « Panther ». Ses lignes très pures, exemptes de toutes fioritures, combinent harmonieusement volumes et rondeurs avec des éléments plus anguleux, un peu à l'image des plus prestigieuses productions italiennes ….



À sa sortie, le 26 septembre 1966, la firme précise que le nom du nouvel modèle Chevrolet Camaro vient d'un mot français, « camaro », signifiant « camarade » en argot, mais Ford rétorque ironiquement que c'est le nom d'un type de crevette « Camarón » qui veut dire « crevette » en espagnol . Chevrolet dira alors sur le même ton ironique et moqueur qu'un Camaro était « un petit animal vicieux mangeur de Mustang » . Le ton était donné, la Camaro fut construite sciemment pour concurrencer directement la réussite commerciale de la Ford Mustang sur son propre terrain . C’est donc une automobile de type « pony car » basée sur le tout nouveau châssis F-Body qui se caractérise par un format quatre places, disponible en coupé et en cabriolet, et d'une architecture faux châssis à l'avant fixé sur une coque . Quatre versions sont disponibles avec environ quatre-vingt options d'usines et quarante accessoires chez les concessionnaires . Pour des questions de rentabilité et de mise en production plus rapide, la première Chevrolet Camaro partage beaucoup de pièces mécaniques et d’éléments divers avec la précédente Chevrolet Nova ….



En 1968, la suspension de la Chevrolet Camaro a été très nettement améliorée, grâce à l'arrivée de nouveaux ressorts à cinq lames qui ont grandement participé à affermir et stabiliser l’amortissement arrière de la voiture . Cette nouvelle suspension arrière a non seulement délivré une meilleure maniabilité, mais a aussi pratiquement éliminé le survirage chronique de la voiture . Cette même année, quelques petites retouches de style vont participer à l’amélioration du look général de la bête comme la suppression de l'ouverture latérale des fenêtres au profit d'une « Astro ventilation » (un nouveau système d'entrée d'air frais plus performant) . On a également ajouté des feux de position latéraux, une calandre plus pointue, et un petit béquet sur le couvercle de malle arrière . A l'intérieur, la Chevrolet Camaro de 1968 propose une nouvelle console centrale très pratique, des panneaux de portes restylisés, et des bouches de ventilation circulaires sur les bords extérieurs du tableau de bord . Les sièges proposent des nouvelles garnitures et notamment un tout nouveau tissu pied de poule beaucoup plus tendance pour l’époque . Au final on a affaire à une élégante Vintage Classic très enviable encore de nos jours ....



Le modèle le plus sportif de la gamme prends l’appellation de Chevrolet Camaro Z28 . Dérivée de la Camaro de base et créée pour courir en Trans-Am Series, elle se caractérise par des bandes décoratives sur les capots, des freins à disques à l'avant et une direction assistée . Ce sont les seules Camaro à recevoir des jantes « Rally » de 15 pouces, toutes les autres recevant des jantes de 14 pouces . Les lois en vigueur aux États-Unis imposent l'ajout de marqueurs latéraux sur les ailes avant . La grille de la calandre s'affine, les feux de croisement deviennent ovales et certaines versions peuvent recevoir un béquet à l'avant . Développées essentiellement pour la course Trans-Am, elle ne dispose que d'un V8 de 302 ci car le règlement impose une cylindrée inférieure à 305 ci (soit 5,0 Litre de cylindrée). Ce moteur est en fait un 327 ci doté d'un vilebrequin de 283 ci qui développe 360 chevaux et qui est accouplé à une transmission automatique à quatre vitesses et en option une boite manuelle . Les performances de la Chevrolet Camaro Z28 sont plus que respectable pour l’époque avec un 0 à 100 km/h parcouru en moins de 7 secondes, le kilomètre départ arrêté abattu en moins de 25 secondes et une vitesse de pointe d’environ 190 km/h ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 5 Litres
  • Puissance : 360 chevaux
  • Vitesse : 192 km/h
  • Accélération : Le 0 à 100 en 6’’9
  • Performance : Le 1000 m D.A en 24’’5









La « Chevrolet Camaro Z28 », c'est ça ...



La « Chevrolet Camaro Z28 », c'est ça ...





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vendredi 15 mai 2009

Chrysler 300C Hemi SRT-8

CHRYSLER 300C HEMI SRT-8 ….







Pendant de très longues années, Chrysler était le troisième constructeur américain et aussi le troisième mondial . Reprise par Daimler-Benz en 1998, la firme a du s’habituer aux divers séismes économiques qui ont frappé le secteur automobile et a du subir une vente au plus offrant en 2008 . Depuis c’est la première grande marque à être gérée par un groupe financier (Cerberus) non issu de l’automobile qui dans l’espoir de toucher une partie de la manne financière promise par Washington a cédé 35% de ses actions à Fiat . Véritable symbole de la démesure américaine, la marque tente maintenant de donner le change à ses homologues allemandes au sang chaud, l’objectif est de développer dans sa gamme une famille de véhicules hautes performances, susceptible de renforcer son image élitiste, et surtout de s’immiscer dans la cour des plus prestigieux motoristes germaniques ….



Issue de l’Amérique la plus jubilatoire, celle des gros moteurs et de lignes baroques, l’ancestrale muscle car 300 C s’est vue offrir une version moderne survitaminée, un foudre de guerre taillé pour les grands espaces politiquement incorrect . La nouvelle Chrysler 300 C SRT-8 reprend en fait la même plate forme et les trains roulants de la Mercedes Classe E avec sous le capot, un moteur légendaire, un V8 HEMI de 6,1 litres de cylindrée cent pour cent américain, développant la bagatelle de 431 chevaux pour un couple de 58 mkg dès 4600 tr/mn . Du sérieux, c’est tout simplement LA Chrysler la plus puissante de l’histoire, ni plus ni moins . Dans cette version de la Chrysler 300C SRT-8, tout est fait pour la performance, notamment avec une boite automatique de 5 rapports à commande séquentielle dont on dit le plus grand bien . Pour encaisser une telle fougue, le châssis a été modifié avec des suspensions raffermies, tarage des amortisseurs revu, barre anti-roulis de plus gros diamètre, freins "Brembo" à quatre pistons montés sur chaque roue assurant la retenue des quelques deux tonnes de l’auto . Cette préparation va de pair avec un équipement de sécurité complet, comprenant un ESP, des coussins de sécurité à déploiement variable ainsi qu’un éclairage adaptatif au xénon ….



Côté design, la Chrysler 300 C SRT-8 conserve son allure singulière d’athlète endimanché, mais subit quelques retouches judicieuses qui lui procurent ce look spectaculaire . Cette berline de 5 mètres de long à la faible surface vitrée avec ce style brutal et massif présente un caractère indéniablement original . Son faciès vertical flanqué d’une grande grille de calandre évolue avec un nouveau déflecteur plus descendant qui intègre des prises d’air supplémentaires, tandis que des jantes de 20" spectaculaires chaussées de pneumatiques Goodyear issus de la F1, achèvent de personnaliser ce monstre des beaux quartiers . L'intérieur n'est pas en reste, puisqu'il peut être modifié à souhait dans tous les styles de couleurs possibles . Pour compléter le tout, des solutions hi-tech ont été adoptées comme par exemple le pédalier électrique ou un échappement hautes performances ainsi qu'une gestion électronique modifiée . Une très belle réalisation donc, qui en plus de perpétuer la vague neo-rétro actuelle, sublime le style et le caractère de la voiture . Les performances globales de la grosse berline de quasiment 2 tonnes sont quand même à la hauteur car elle atteint les 100 km/h en 5 secondes, abat le kilomètre départ arrêté en quelques 25 secondes et procure une vitesse de pointe électroniquement limitée à 275 km/h ....



Qui a dit que l'époque des Muscle Cars était révolue ? Avec la Chrysler 300 C SRT-8 la catégorie des supercars semble toujours de mise . Même si elle reprend de nombreux éléments Mercedes comme le châssis ou les trains roulants, sa mécanique spécifique lui procure des performances de véritable GT et elle semble réunir tous les ingrédients d'une supercar de rêve . Ne boudons pas notre plaisir, cette propulsion massive et brutale est très performante, bien équilibrée, souple et très confortable . La firme américaine réussit un joli pari, autant esthétique que performant . Ce coté agressif et sportif attire le regard, tout l’habitacle donne envie de s’y poser et de prendre le volant pour foncer sur les longues routes à bord de cette voiture qui risque de frapper même les esprits réfractaires à la firme US . Pour un tarif de l’ordre de 69.000 €, le rapport prix/performances de la Chrysler 300 C SRT-8 est quasi imbattable, y compris en Europe ...



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 6.1 Litres
  • Puissance : 431 ch
  • Couple : 58 mkg à 4600 tr/mn
  • Vitesse : – 275 km/h
  • Performances : 0 à 100 : 5’’0
  • Départ arrêté : 1000 m en 25’’1






La Chrysler 300 C SRT-8, c'est ça ...



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