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vendredi 30 novembre 2018

Études de Styles Automobiles









La conception d'une automobile est un long processus, c'est le travail effectué par une équipe pluridisciplinaire composée d'ingénieurs, de spécialistes de l'ergonomie, de stylistes intérieurs, de designers extérieurs, de modélistes, de maquettistes et de spécialistes du marketing qui fixent les contraintes et les attentes liées au style, pour mener à la réalisation finale et la mise en production du véhicule ....





Les contraintes techniques de fabrication, mais surtout les attentes de la clientèle liées au style des voitures qu'elle souhaite acheter deviennent une donnée incontournable que toutes les firmes automobiles prennent évidemment en compte avant toute conception d’où les études de style. La conception a beaucoup évolué au cours de l'histoire de l'automobile. Au début, tout était à inventer mais suite aux tâtonnements des premières idées, ont succédé des méthodes de conception et des processus d'ingénierie très précis ....








On peut donc dire que la conception des automobiles dans ce contexte est principalement concernée par le développement de l’aspect ou l’esthétique visuelle du véhicule. C'est un fait incontestable les voitures se vendent mieux si elles correspondent aux attentes stylistiques de la clientèle. Voici donc une cinquantaine d'études de style différentes qui ont ou non abouties sur des voitures mises en production ....








À la fin du XIXe siècle, quand furent conçues les premières automobiles, elles étaient l'œuvre de génies de la mécanique et bien souvent, les schémas et les plans étaient rudimentaires. Et donc l'automobile a connu un développement parallèle à l'influence des écoles de style automobile au XXe siècle avec un âge d'or de la voiture de rêve aux États-Unis dans les années 1950, du prototype de salon en Italie dans les années 1970 et du concept car au Japon dans les années 1990 ....








De nos jours, la mise en production d'une voiture passe immanquablement par une étude de style poussée qui aboutit sur un véhicule conceptuel. C'est devenu une obligation pour tous les constructeurs automobiles qui présentent ensuite ce concept-car lors des grands salons automobiles internationaux à Bruxelles, Détroit, Genève, Turin, Paris, Francfort, Tokyo, et Pékin ....








Ces études de styles doivent répondre à un cahier des charges préalablement établi qui doit aboutir sur un design de l'automobile capable de communiquer aux clients des traits caractéristiques enviables comme par exemple la puissance, la vitesse, la sportivité, la robustesse, la fiabilité, la sécurité, la beauté, le luxe ou autres thèmes auxquels l'automobiliste s'identifiera pour afficher son identité personnelle ....








La plupart des concept cars ne sont pas destinés à être mis sur le marché tels quel car le processus d'étude de style d'un nouveau modèle dure environ entre trois et cinq ans et peut donc fatalement passer de mode. En fait, les designers doivent donc prédire ce qui va être à la mode dans les années à venir mais pas trop en avance non plus, car le consommateur ne doit pas avoir un choc. Bien des compagnies automobiles possèdent leur propres bureaux de design. La plupart des grands constructeurs possèdent même des bureaux sur d'autres continents pour sonder les demandes et les caprices des marchés locaux. Les compagnies peuvent également consulter des bureaux de design indépendants comme IDEA, Fioravanti, Matra, Heuliez, Silvax, Designworks, Zagato, Motor City, Foresee, Bertone, Italdesign, Pininfarina, Scaglietti, Ghia, ou Karmann qui ont donné certains des plus beaux styles de voitures ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images





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vendredi 25 mai 2018

Ercole Spada - Designer









Ercole Spada est un célèbre designer automobile Italien de voitures et de carrosseries spécifiques automobiles. Ses créations les plus notables ont été faites dans les années 1960, pour la fameuse maison de design Zagato chez qui il était styliste en chef. Durant cette période, il réalisera plutôt des voitures sportives pour Aston Martin, Ferrari, Maserati, Alfa Romeo, Abarth, Fiat ou Lancia ....





Ercole Spada, né le 26 août 1938 à Busto Arsizio près de Milan, est le fils d'un ingénieur d'usine textile. Après avoir fréquenté l'école primaire et secondaire ou il va effectuer un parcours plutôt classique, il va ensuite s'inscrire à l'Institut technique Feltrinelli de Milan, en 1956 pour effectuer des études supérieures afin d'étudier l'ingénierie industrielle, ayant compris qu'il pourrait combiner son double amour de l'automobile et de l'ingénierie à une carrière dans l'une des "carrozzerias italiennes" très en vogues à l'époque. Sa grande passion étant l'automobile, il avait en fait passé une grande partie de sa jeunesse à les dessiner et donc ce choix pour ses études s'était imposé ....





Après s'être libéré de son service militaire, Ercole Spada rejoint très vite Zagato, en février 1960. Faisant suite à cette embauche aussi simple que subite, le jeune Ercole va travailler pour Zagato de 1960 à 1969 dans ces années ou la ligne de certaines voitures est la plus importante et reconnue dans l'histoire du design de Milan. Ce sont ces quelques années qui vont devenir quasiment les plus importantes pour ce jeune designer et qui vont l'emmener à signer quelques unes des plus belles voitures du monde pour affirmer sa réputation durant l'âge d'or du carrossier italien Zagato ....





Dés ses débuts chez Zagato, on va laisser le jeune Ercole Spada faire ses gammes afin de le tester sur une variante de la Bristol 406 S. Mais très vite, la direction va lui confier son tout premier modèle avec la création de la superbe Aston Martin DB4 GT Zagato devenue de nos jours mythique et cultissime. En fait ce dessin de Spada est aujourd'hui reconnu comme quasiment parfait par tous ses collègues designers ainsi que par les générations de nouveaux créateurs. C'est aussi à cette époque qu'il dessine de superbes Alfa Roméo, Osca, Lancia, Lamborghini, Rover et même Volvo ....





Ercole Spada quitte finalement Zagato en 1970 pour rentrer comme Designer en chef chez Ghia, la filiale spécialisée en stylisme du géant américain Ford pour qui il réalisera plusieurs études de prototypes telles que la Ford GT 70 ou même certaines versions de Mustang. En 1972, Ercole va devenir chef du style chez Iso Rivolta. En 1976, après une brève période chez Audi, il vient chez BMW occuper le rôle de designer en chef où se développe deux modèles, la Série 5 et la Série 7 dont on se souviennent encore très tendrement aujourd'hui, et qui ont contribué au succès de BMW à l'époque ....





En 1983, Ercole Spada quitte BMW et retourne en Italie pour l' I.DE.A. Institute, qui a collaboré à la création de certaines voitures Fiat, Lancia et Alfa Romeo comme la Fiat Tipo, la Lancia Dedra, l'Alfa Romeo 155, et la version à trois portes de la Lancia Delta. Il participe également a la création de la Ferrari PPG Pace Car et aussi quelques modèles étrangers pour Nissan ou Daihatsu ....





A partir de 1993, Ercole Spada devient consultant particulier pour le "Centrostile Zagato Ferrari". La politique interne et la bureaucratie envahissante du début des années 2000 vont peser sur les épaules d'Ercole qui décide finalement de rejoindre son fils, Paulo Spada, pour créer leur société indépendante Spadaconcept, une nouvelle maison de conception visant l'automobile et le design industriel. En 2007, ils vont présenter la sublime GT supercar Spada Codatronca TS ....





Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Ercole Spada
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Ercole Spada - Designer ...



Ercole Spada - Designer ...





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lundi 2 avril 2018

BMW Z4 Coupé Zagato - 2012











La célèbre marque BMW (Bayerische Motoren Werke) est un constructeur allemand de véhicules à moteur et de motocyclettes, basé à Munich, créé officiellement en 1916, initialement pour produire des moteurs d'avions. Cette fameuse firme a progressivement étendu son activité pour devenir l'une des plus importantes et prestigieuses entreprises automobiles du monde, avant tout pour sa qualité de construction et la modernité technologique et technique de ses produits. Au début des années 2010, le groupe BMW a vendu plus de 2 millions de voitures dans le monde avec ses marques BMW, MINI et Rolls-Royce ....





En 2012 lors du très prisé concours d'élégance de la Villa d'Este en Italie, BMW a lié un nouveau partenariat avec un artiste du formage des tôles, le fameux carrossier italien Zagato. Fondé en 1919, celui-ci a une longue histoire de voitures de course, avec Alfa Romeo, Lancia, Maserati, Abarth, Fiat ou Aston Martin notamment, où s'exprime toute sa personnalité créatrice. Ensemble donc BMW et Zagato on présenté la toute nouvelle version de la superbe BMW Z4 Coupé Zagato ....





Cette superbe BMW Z4 Coupé Zagato risque bien de donner de l'appétit aux puristes de la marque à l'hélice. Concoctée par le carrossier italien, la base est celle d'un Z4 mais ici, la capote en dur est remplacée par un vrai toit fixe. Le style est inédit jusqu'à la face avant qui a droit à un nouveau traitement. Reprenant donc un châssis et l'habitacle du BMW Z4, le Zagato Coupé propose des formes baroques réussies avec le toit à double bossage, la silhouette trapue et le goût prononcé pour l'allégement. Une somme de caractéristiques principales qui ne pouvaient que rencontrer un écho favorable du côté de BMW ....





Cette toute première collaboration entre le carrossier milanais et le constructeur allemand est donc une réussite avec la sortie de la magnifique BMW Z4 Coupé Zagato. Le résultat est cet engin mêlant les codes génétiques du Z4 et le patrimoine Zagato. La voiture est un coupé à deux portes et deux places. Le design résultant de la collaboration est en pratique un grand trait d'union entre les éléments stylistiques de la maison bavaroise et l'histoire de l'atelier italien. Dessinée par Norihiko Harada, le designer en chef de Zagato, la voiture propose le double bossage du toit dont le prolongement mène avec adresse aux fameux "haricots" de BMW. Ceux-ci se parent d'une multitude de "Z", comme la calandre de l'Aston Martin V12 ....





Avec son long capot et sa poupe ramassée, la BMW Z4 Coupé Zagato a tout d'une petite Dodge Viper allemande. Certains détails sont vraiment très élégants comme ces deux haricots de la calandre qui ont droit à du quadrillage, la double sortie d'échappement à l'arrière, les extracteurs sur les flancs ou encore la glace qui recouvre une bonne partie de la poupe à l'arrière. Le traitement des galbes, les prises d'air moteur généreuses, les flancs athlétiques changent radicalement la donne en rendant la silhouette générale de la voiture très équilibrée. Les phares sont surlignés par une bande de leds à l'effet "razorlight" qui la rend immédiatement reconnaissable, au final elle est vraiment superbe ....





Les feux arrière de la BMW Z4 Coupé Zagato sont disposés derrière une vitre teintée noire, surplombant l'inévitable extracteur inférieur. Les jantes 19 pouces en alliage évoquent les origines aéronautiques de BMW et Zagato avec un profil en hélice. Un nouveau type de peinture enveloppe la carrosserie avec un effet "métal liquide" et fait varier la teinte, selon la façon dont la lumière l'éclaire. L'habitacle intérieur propose un agencement exclusif du cockpit pour un confort d’espace optimisé élevée. L’espace au niveau de la tête, des épaules et des jambes à l’avant et à l’arrière est très bon pour un coupé deux places. Bien que l'on retrouve le style du Z4 originel, son nouveau traitement diffère au niveau des coloris et des finitions. L'habitacle ne manque pas de gueule avec son habillage noir/surpiqûres rouges ....





Pour ce qui est de la mécanique, la BMW Z4 Coupé Zagato reprends la motorisation du Z4 35is. Le coupé est donc propulsé par un 6 cylindres en ligne TwinPower Turbo de 2.979 cm3 de cylindrée développant 340 chevaux à 5.900 tr/min et 450 Nm de couple dès 1.500 tr/min qui bénéficie par ailleurs du système « Efficient Dynamics », ensemble de technologies visant à diminuer la consommation de carburant ainsi que les émissions de CO2 sans altérer les performances. La voiture est équipée d'une boîte robotisée à double embrayage 7 rapports dénommée « DKG » ....





Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : 6 cylindres en ligne
  • Cylindrée : 1979cc
  • Puissance : 340 ch à 5900 t/min
  • Couple : 450 Nm à 1.500 tr/min
  • Transmission : Propulsion avec boite robotisée à double embrayage 7 rapports



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube
- © BMW - © Zagato









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vendredi 17 mars 2017

Le Salon de l'Auto Journal Magazine






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L'Auto-Journal est un magazine généraliste bimensuel consacré à l’automobile créé en 1950 par Robert Hersant en compagnie de Jean-Marie Balestre et dirigé par Gilles Guérithault. Il fut revendu en 1994 à l'éditeur anglais EMAP et racheté douze ans plus tard par le groupe de presse italien Mondadori. Depuis octobre 2009, le magazine est détenu à part égale par Mondadori et l'éditeur allemand Springer. Outre les parutions bimensuelles, l’Auto-Journal possède aussi une autre édition spécialisée consacrée aux véhicules 4×4 et fait également paraître régulièrement des hors-série dont l'incontournable numéro annuel " Spécial Salon " très attendu ....


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Le tout premier numéro spécial du magazine Le Salon de l'Auto-Journal paraît en septembre 1951 et donc aujourd'hui il en est à sa 65ième édition. C'est devenu un genre de bible sur l'automobile, et tout amateur de belles mécaniques se doit de collectionner d'une année sur l'autre cette publication, qui constitue depuis 1951 une référence absolue incontestée. À une époque où la tenue de route des voitures, dans la France d'après-guerre, était aléatoire, ce magazine a été le premier à tester en conditions réelles les voitures. Les essais, très détaillés et fort bien écrits, menés par le célèbre essayeur André Costa, constituent aujourd'hui une référence pour les passionnés qui y trouvent une mine d'informations sur les automobiles d'autrefois ....





Dès ce premier numéro spécial du magazine Le Salon de l'Auto-Journal, les dessins des voitures étaient alors réalisés par le spécialiste et historien de l'automobile très réputé René Bellu. La rubrique « Le point de vue de Madame », écrite par deux femmes, Marianne Antoine et Florence Rémy, constitue à elle seule un morceau de bravoure journalistique. Ce premier numéro qui compte 84 pages est imprimé au format 235 x 310. L'équipe de journalistes, anonyme à l'époque puisqu'elle signe « la rédaction », met déjà en avant son objectivité et son impartialité, ce qui dans ces années la n'était pas une évidence dans le petit monde de la presse automobile ....





Les sujets traités dans les anciens numéros du magazine Le Salon de l'Auto-Journal sont en grande majorité des essais des automobiles françaises courantes de l'époque comme par exemple les Citroën, Rosengart, Renault, Panhard, Simca, Peugeot, Ford, ou Hotchkiss. Les autres automobiles, celles de prestige comme les Salmson, Talbot, ou Delahaye, ainsi que les cabriolets et les utilitaires légers, font l'objet d'articles un peu moins détaillés. Seulement quelques pages sont réservées à un petit panorama des automobiles étrangères, mais ce sujet reste encore marginal faute d'ouverture des frontières, ainsi qu'au détail des tarifs des voitures françaises ....





Depuis l'édition de 1953 du magazine Le Salon de l'Auto-Journal, la pagination augmente à 100 pages, et la couverture adopter la couleur avec de fort belles illustrations de dessinateur célèbres comme Rémi Réhault, Géo Ham, ou René Ravault. Les bancs d'essais commencent à s'intéresser désormais aux voitures étrangères comme les Kaiser, Aston Martin, Jaguar ou Porsche. Quelques paragraphes traitent aussi de voitures plus marginales, comme les Gordini, Cunningham, Muntz, ou Pegaso. Dans les années 70, c'est désormais du 50/50 car la moitié du numéro est consacrée aux voitures françaises, l'autre aux voitures étrangères. L'édition du magazine se distingue maintenant par sa reliure à dos carré et la pagination qui augmente à 196 pages. La couleur gagne une nouvelle fois du terrain et la revue se veut d'un millésime à l'autre de plus en plus complète ....





Dés les années 80, le magazine Le Salon de l'Auto-Journal adopte un nouveau format de 255 x 340 tandis que son nombre de pages passe à 280. Les productions des " petits pays " sont maintenant analysées avec force détails, qu'il s'agisse de l'Afrique du Sud, de l'Australie, ou du Brésil. La revue adopte une maquette encore mieux structurée. La couleur gagne encore du terrain et les constructeurs sont présentés par pays, puis par ordre alphabétique au sein de chaque pays. Tous les commentaires et les caractéristiques sont plus détaillés que jamais. Chaque marque est désormais séparée de la suivante par une bande noire dans laquelle s'inscrivent le nom et l'adresse du constructeur. Le magazine prend une longueur d'avance qu'il gardera longtemps sur les titres concurrents. L'amateur trouve désormais toutes les informations qu'il recherche sur tel ou tel modèle, d'une année sur l'autre ....





Dans les années 90 à 2000, avec l'ère de l'informatique et aussi du numérique, la photographie couleur envahie elle aussi le magazine Le Salon de l'Auto-Journal. L'éclectisme des sujets traités en dehors de l'inventaire des automobiles en lui-même devient plus intéressant avec les nouveautés techniques, le sport automobile, les breaks, les voitures de demain. On apprécie spécialement les pages consacrées aux carrosseries spéciales réalisées par des carrossiers-designers comme, Vignale, Frua, Pininfarina, Bertone, Ghia ou Zagato. Plusieurs nouveaux sujets de nature très différente sont abordés comme les véhicules tout-terrain, la technique moderne, les voitures de ceux qui nous gouvernent, les dimensions des breaks, les voitures pour salons " concept car ". Quelques articles sont aussi consacrées à une description des principaux types de moteurs qui équipent les différentes marques de voitures ....





Au début des années 2010, le magazine Le Salon de l'Auto-Journal a définitivement trouvé son rythme de croisière suite à son rachat et à la nouvelle génération de rédacteurs qui est arrivé. Le paysage automobile évolue, et le magazine aussi. Des pays autrefois secondaires deviennent majeurs dans la production automobile comme l'Espagne, la Corée, ou la République Tchèque, et leurs constructeurs gagnent leur place dans le classement des grands producteurs. La pagination ne cesse de progresser, pour dépasser les 400 pages soit quatre fois plus que durant les premières années. Évidemment, la maquette s'est modernisée et la revue demeure après plus de 65 ans d'existence un incontournable, que tous les amateurs, même ceux qui ne lisent pas régulièrement le bimensuel, s'arrachent dès sa parution ....






Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - L'Auto-Journal






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