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vendredi 16 septembre 2011

Fiat 124 Sport Spider - 1980



FIAT 124 SPORT SPIDER ….







Au milieu des années soixante, l’Italie entre à son tour dans le tourbillon effréné de la croissance économique . Après avoir mis la Péninsule sur "quatre roues" en produisant des millions de voitures populaires, « Fiat » emboîte le mouvement et affiche de nouvelles ambitions . A cette époque, Fiat, qui reste l’un des rares constructeurs généralistes, avec Peugeot, à produire des cabriolets et des coupés dérivés de berlines de grande diffusion, a prévu presque simultanément deux dérivés sportifs de sa familiale 124, un spider et un coupé . Issu d’une sympathique berline à vocation populaire, le Spider 124 Sport fut un peu aux années 60 ce que la Mazda MX 5 fut aux années 90, un concept de cabriolet ludique et sans prétention . Destiné à remplacer les Spiders 1500 et 1600 S qui avaient fait leur temps, le Spider 124 Sport en a repris le meilleur tout en s’efforçant de marquer sa différence ….



C'est le maître Pininfarina qui se voit chargé du dessin de la Fiat 124 Sport Spider . Le coup de crayon, jugé peu audacieux à l’époque, ne manque pourtant pas de panache . La ligne qui est très classique et très pure, possède beaucoup de charme et un certain look intemporel . A tel point qu’elle sera produite quasiment avec la même robe, mais avec des motorisations différentes, jusqu’en 1985 . Présentée au Salon de Turin 1966, la Sport Spider un peu trop sage et presque timide, attire cependant par la sobriété de sa ligne, associée il est vrai à des tarifs attrayants, ce sera finalement la clef d’un succès commercial durable . Si son association avec Ferrari offre à Fiat un modèle de prestige à moteur V 6 (le Dino Spider), il est aussi impératif et urgent de rajeunir toute la gamme . La nouvelle 124 Sport Spider va inaugurer cette politique en proposant en plus des arguments convainquant comme quatre freins à disque, une puissance en hausse et une tenue de route très sûre . En véritable designer de talent, le Maître Pininfarina, de son côté, a réussi l’impossible, transformer la citrouille en carrosse . Tout cela combiné font que la Fiat 124 Sport Spider a eu un tel succès pendant quasiment 20 ans ….



Convié une fois encore à signer ses lignes, Pininfarina a surtout cherché à plaire au plus grand nombre . Aucune audace dans ce dessin apparemment banal mais avec le recul du temps, on se doit d’admettre que les années n’ont pas eu de prise sur ces formes «évidentes» qui ont su séduire sans vraiment lasser . Pour autant, la très étonnante Fiat 124 Sport Spider n’a pas seulement brillé devant les terrasses de café par son élégance un peu frivole . Bénéficiant d’une conception cohérente, elle a aussi convaincu ses utilisateurs que ses origines latines n’étaient pas usurpées . Né en novembre 1966, le Spider 124 a connu une longue carrière marquée par quelques rebondissements imprévus et un ultime retour sur la scène européenne orchestré par son carrossier attitré devenu provisoirement constructeur-distributeur . Cette insolite prolongation lui a permis de tenir son rang jusqu’au milieu des années 80 moyennant un minimum de retouches circonstanciées . Au final, près de 200 000 exemplaires de la 124 avec les Fiat 124 Sport Spider comprise ont trouvé preneur en Europe et aux USA . ....



Plusieurs motorisations ont émaillé la carrière à tiroirs de ce Spider à vocation longue durée . Les 1400 et 1600 de la 1ère génération ( 1966- 1972 ) s’imposent comme les plus pointus et montent aisément en régime en chantant dans les tours . Le premier cité n’affiche toutefois que 90 chevaux DIN, ce qui peut paraître un peu juste aujourd’hui . Plus ambitieux, le 1608 cm3 proposé à partir de 1970 revendique la coquette puissance de 110 chevaux à 6400 tours/minute, un rendement flatteur pour un moteur de grande série né voici plus de 30 ans . Plus sages à certains égards, les moteurs équipant les seconde et troisième générations ( 1592, 1756 et 1995 cm3 ) sont issus pour leur part de la série 132 mais leur architecture conserve la distribution à double arbre à cames en tête de leurs prédécesseurs . En dépit de toute participation active à la compétition, la tradition sportive est encore bien ancrée chez Fiat . Ainsi, la mécanique de la morne berline 124 a été conçue par l’ingénieur Aurelio Lampredi, qui travailla longtemps au développement des V12 Ferrari avant de rejoindre Fiat en 1955 . Ce véritable sorcier de la mécanique va doter ce petit moteur de 300 cm 3 supplémentaires et d’une belle culasse "alu" à double arbre . Forte de cette cure de vitamines, cette propulsion rigoureuse mais amusante à conduire va atteindre son apogée sur la Fiat 124 Sport Spider ....



Sur la Fiat 124 Sport Spider, les moteurs 4 cylindres se caractérisent tous par leur robuste constitution et leur propension à tenir les hauts régimes sans défaillir . Correctement entretenus, ces moteurs peuvent prétendre à plus de 200 000 kilomètres sans soucis majeurs . Une vidange tous les 5000 kilomètres avec une huile 20W 50 garantie pour des températures extrêmes et un bon réglage allumage/carburation tous les ans suffisent en principe à prolonger le plaisir, sans oublier un contrôle périodique de la courroie crantée de distribution qui mérite pour sa part d’être changée au moins tous les 50 000 kilomètres . Inaugurant le premier moteur «double arbre» de grande diffusion le Sport Spider profitera aussi d’une excellente boite de vitesses (à 4 ou 5 rapports, selon les versions), de quatre freins à disque assistés et de trains roulants «évolués» et très sophistiqués . Une panoplie technique en rapport avec les honnêtes performances du modèle et contrastant avec les solutions «rustiques» encore privilégiées à l’époque par ses principaux rivaux britanniques . De nos jours, ce modèle étonnant est devenu un véritable Vintage Classic très recherché ….

Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 en ligne
  • Cylindrée : 2 Litres
  • Puissance : 122 chevaux à 6400 tours/minute
  • Boîte : à 4 ou 5 rapports, selon les versions
  • Vitesse : 185 km/h




Sur la Fiat 124 Sport Spider, l’habitacle est assez soigné et presque luxueux . Le montage et la finition sont de qualité et on sent bien que c’est du fait main car les ajustements et les réglages sont visibles pour en témoigner . La position de conduite est assez ergonomique pour l’époque, et tous les instruments et accessoires sont a porté de main . La superbe sellerie en pur cuir avec les garnitures du même acabit se marie à merveille avec la couleur des moquettes assorties . derrière le petit volant cuir, le tableau de bord regroupe à la vue du conducteur cinq compteurs qui fournissent tous les éléments de contrôle . En mai 1979, Fiat lance sa série de moteurs équipés de l'injection électronique . La version 2.0 litres dispose alors d'une puissance de 122 chevaux, qui connaîtra un grand succès . Pour finir, en 1981, Fiat lance la version 124 Spider 2000 Turbo développant 132 chevaux, seulement 700 exemplaires ont été produits ….





La « Fiat 124 Sport Spider », c'est ça ...







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mercredi 13 juillet 2011

Alfa Romeo 2600 Spider - 1963



ALFA ROMEO 2600 SPIDER ….







On ne présente plus la marque Italienne « Alfa Romeo » qui a acquis une renommée internationale auprès de tous les passionnés de sportives de caractère transalpines . Certains même vouent un véritable culte aux coupés et aux cabriolets de la marque car ils sont souvent très bien motorisés et donnent beaucoup plus de caractère à la voiture . Celle qui va faire l’objet de ce billet est donc une de ces Alfa étonnantes, bourrée de tempérament et de caractère . Tout commence pour elle dans les années 60 lorsque la firme réfléchie au remplacement de sa 2000 vieillissante, la solution de la nouvelle 2600 est déjà dans les cartons ….



La nouvelle Alfa Romeo 2600 était une automobile très haut de gamme fabriquée par le constructeur italien de 1961 à 1965 . Présentée au Salon Automobile de Genève en 1962, elle est du au dessin de Giorgetto Giugiaro, alors styliste chez Bertone . Elle était disponible en trois versions, Berline, Coupé et Spider le cabriolet carrossé par Touring qui fait l’objet de ce billet . Toutes ces versions dérivaient de la plateforme de l'Alfa 2000 . Elle est connue pour avoir influencé quelques-uns des plus beaux dessins de futures Ferrari ou Maserati, d’ailleurs cet intemporel 2600 Spider ressemble par exemple à la Maserati 3500 dessinée par Vignale . Avec son look épuré et élancé, la voiture avait une prise d'air horizontale à l'avant du capot et d'énormes phares auxiliaires installés sous les projecteurs principaux . La traditionnelle grille de calandre Alfa à trois ouvertures et lamelles chromées donnent à l’avant un air sportif cher à la marque . Agréable et très à la mode malgré ses dimensions imposantes qui lui permettaient de disposer de quatre vraies places et d’un vrai coffre à bagages arrière, la voiture entre parfaitement dans la catégorie des Grand Tourisme . Le dessin est élégant même la partie arrière avec son coffre au galbe en pente douce encadré par de superbes feux horizontaux du plus bel effet . Au final la belle Alfa Romeo 2600 Spider fait classe mais aussi sport et elle impose le respect ….



L’habitacle de notre Alfa Romeo 2600 Spider est vraiment très soigné pour l’époque . Le tableau de bord a été une véritable incitation d’achat de Spider pour les amateurs de voiture de sport avec un groupe d'instruments accrocheur magnifiquement exécutée dans la tradition classique italienne avec de grandes jauges rondes derrière un volant élégant . Toutes les commandes sont magnifiquement disposées et tombent facilement sous la main, une remarquable étude d’ergonomie pour les années 60 . Les moquettes sont épaisses et la couleur s’harmonise à merveille avec le beau cuir qui recouvre portes et sellerie . Ce cabriolet très classe était muni d’un HardTop rigide très pratique pour la pluie et facile à monter . Toutefois, seulement 2500 exemplaires seront construits jusqu’en 1968 dont une grosse partie livrée aux Etats-Unis . Chose rare, la belle mais énergique Alfa Romeo 2600 Spider offre en outre la particularité d'avoir été la dernière Alfa Romeo à disposer d'un moteur 6 cylindres en ligne avec deux arbres à cames en tête car tous les nouveaux moteurs Alfa 6 cylindres suivants seront en V, ce qui d’après les spécialistes les plus mordus ferait toute la différence ....



Notre Alfa Romeo 2600 Spider était donc basée sur la même plateforme qui dérivait de l’ancienne Alfa 2000 dont elle adoptait aussi les trains roulants, les suspensions et le freinage . Que du connu et de l’éprouvé, et donc seuls les moteurs sont différents hormis bien sur la carrosserie . Les voitures reçurent un nouveau moteur 6 cylindres en ligne de 2584 cm3 avec arbre à cames en tête avec pompe à essence électrique, à deux carburateurs double corps sur la berline et trois double corps sur les Sprint et Spider . Ainsi gavée et grâce aussi au double arbre à cames en tête, le moteur de 6 cylindres de la puissante Alfa Romeo 2600 Spider prends facilement des tours avec une incroyable musique pour développer quasiment 150 chevaux, belle prestation à cette époque . La transmission est confié à une boîte manuelle à 5 rapports très ouce à utiliser et à l’étagement parfait en rapport au 6 cylindres . Le freinage à disques est rassurant et efficace . Au final, la voiture est vive, rapide, confortable, une véritable GT de style qui procure de saines sensations à ses heureux propriétaires . En 1966 styliste Zagato présenta sa version inédite et personelle de l'Alfa Romeo 2600 Spider, dessinée par Ercole Spada, équipée d'un moteur porté à 165 chevaux et inaugurant une nouvelle carrosserie à la ligne plus aérodynamique . De nos jours, ces modèles sont tous très recherchés, notamment la version Zagato, pour leur excellente conservation et leurs qualités . Elles bénéficient en outre d'une cote très élevée en raison de leur rareté, c'est un "Classic" ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 6 en ligne
  • Cylindrée : 2.6 Litres
  • Puissance : 147 ch à 5900 tr/min
  • Couple : 216 Nm (22 mkg) à 4000 tr/min
  • Boîte : manuelle à 5 vitesses
  • Vitesse : 190 km/h






La superbe « Alfa Romeo 2600 Spider », c'est ça ...



La superbe « Alfa Romeo 2600 Spider », c'est ça ...






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samedi 30 janvier 2010

Nash Healey Spider - 1953



NASH HEALEY SPIDER ….








Nash Motors était un constructeur automobile américain de Kenosha dans le Wisconsin fondé en 1914 . Son histoire est assez mouvementé car en 1938 sa fusion avec la firme Kelvinator donnera la Nash-Kelvinator Corporation. En 1954, une nouvelle fusion avec Hudson Motor Car Company pour former le groupe American Motors Corporation (AMC), le quatrième plus grand constructeur automobile des États-Unis . Après cette dernière fusion, la marque Nash continura jusqu'en 1957 mais par la suite les automobiles AMC furent plutôt connues sous la marque Rambler, l'un des produits les plus prisés de Nash . Peu après guerre, George Mason PDG de Nash, se rend à Londres par le "Queen Elisabeth" et voyage en compagnie de Donald Healey constructeur de sportives anglaises . Cela tombait bien car Nash recherchait un moyen d'améliorer son image de marque au niveau de la jeunesse tout en utilisant sa mécanique . La durée du voyage aura été suffisante pour conclure un accord de collaboration et de confier la robe de cette nouvelle voiture au designer italien PininFarina ….



La Nash Healey Spider présentée en 1951 au Salon de l'Automobile de Paris, a été conçue en Italie par le designer PininFarina pour le marché américain . C’est le fruit de la collaboration entre Nash et Healey-GB pour construire en Grande Bretagne une voiture sportive . Il faut dire que le marché est porteur car le style italien aux Etats-Unis à cette époque conquiert également les stars de cinéma, avec Billy Wilder, Audrey Hepburn, William Holden, Humphrey Bogart entre autre fameux clients . Le châssis de la voiture a été dessiné par Donald Healey . Il est équipé d’une suspension avant unique et brevetée, constituée de deux biellettes et d’un cylindre placé dans un bain de graisse, l’ensemble est dépourvu d’amortisseurs . Autre particularité originale, le train arrière comporte une barre Panhard avec un silent block de centrage de la transmission, ce qui permet à la voiture de mieux glisser en virage . Les roues sont des 16 pouces qui se marient bien avec la superbe carrosserie dessinée par le maestro italien entièrement en aluminium . Elle sera construite jusqu’en 1954 et obtiendra même de bons résultats sportifs dans des grandes épreuves de l’époque comme les Mille Milles ou les 24 Heures du Mans ….



La Nash Healey Spider est équipée d’un moteur de la Nash Ambassador, le six cylindres en ligne de 4,2 litres de cylindrée gavé par deux carburateurs Carter qui développe environ 150 chevaux à 4600 tr/mn . Avec un centre de gravité assez bas et un faible poids, la tenue de route est assez bonne . La transmission est confiée à une boîte manuelle à trois rapports avec une troisième légèrement surmultipliée qui permet à la voiture de dépasser la barre des 200 km/h (beau résultat à l’époque). Le freinage quant à lui est sans doute le point faible de la voiture, surtout si l’on compare à ce qui se fait de nos jours, il est pourtant confié à quatre tambours surdimensionnés . En 1952, la voiture va réaliser un véritable exploit compte tenu de sa mécanique somme toute assez modeste et de la petite structure que représentait la Nash Healey Motor Company. Le contexte des 24 Heures 1952 est pourtant celui d’une forte concurrence avec Mercedes, Ferrari, Cunningham, Aston Martin et Talbot . Pilotée par Johnson et Wisdom, elle s’adjuge la troisième place derrière les deux Mercedes 300 SL . Après avoir parcouru 3534 kilomètres, elle devance la Cunningham C-4R de Briggs Cunningham et la Ferrari 340 America de l’équipage Simon-Vincent, incroyable mais historique ....



La Nash Healey Spider propose un habitacle conforme au standard des petits roadster britanniques de l’époque, boiseries, cuir et moquette, grand volant à trois branches et compteurs ronds au tableau de bord . C’est après guerre une véritable GT convoitée qui ne sera construite qu’à environ 500 exemplaires pour les quatre années de production . Si la fantaisie de vous offrir cette GT vintage vous effleure l’esprit, je vous souhaite du courage . D’après les spécialistes, il n’en subsisterait qu’une vingtaine disséminées dans les plus grandes collections aux quatre coin de la planète . Et si d’aventure vous en trouviez une, pour peu qu’elle est un palmarès en course, il vous faudra débourser une petite fortune pour en devenir le nouveau propriétaire ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 6 en ligne
  • Cylindrée : 4.2 Litres
  • Puissance : 150 chevaux
  • Boîte : manuelle à 3 rapports
  • Vitesse : 200 km/h
  • Roues : 16 pouces






La Nash Healey Spider, c'est ça ...





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mercredi 11 février 2009

Alfa Romeo – 8 C Competizione

ALFA ROMEO - 8 C Competizione ….






Par ordre alphabétique, Alfa Roméo est la mieux placée des marques, et il faut reconnaître que pour inaugurer ce nouveau dossier sur les « GT Supercars » on aurait pu tomber beaucoup plus mal surtout avec ce modèle qui a permis à la marque de retrouver tout son lustre sportif passé . En fait, c'est un happy-end inattendu car personne n'osait espérer la mise en production de l'Alfa Roméo 8C Competizione présentée au Mondial 2006 comme un show-car sorte de prototype d’exposition . Et pourtant, Alfa l'a fait, cet exercice de style unanimement admiré sera produite telle quelle à 500 exemplaires . Ce ne sera pas la plus puissante, ni la plus performante, ni même la plus rare des supercars, mais ce sera sans conteste une des plus belles . Son dessin, œuvre du centre de style Alfa Romeo signé Wolfgang Egger, puise abondamment dans le patrimoine de la marque et fait immédiatement penser à l'Alfa Romeo 33 Stradale, l'une des plus belles sportives de tous les temps ….



Appartenance au groupe Fiat oblige, l’engin est en fait conçu à partir d’une Maserati pour le châssis et équipé d’un moteur Ferrari, le tout divinement recarrossé . La 8c ne se contente pas d'être magnifique, elle a aussi la primeur d'un nouveau moteur V8 d’une cylindrée de 4.7 l qui permet de délivrer 450 ch . Ce rendement assez remarquable est toutefois inférieur à 100 ch/l car les ingénieurs ont préféré la souplesse et la fiabilité plutôt que la puissance pure . Un autre souci des ingénieurs a été de travailler la sonorité grâce en partie à un clapet d'échappement commandé électroniquement pour mieux sensibiliser la clientèle qui aime « la musique » des belles mécaniques ….



Afin de rappeler le passé glorieux de ses propulsions d'antan , le châssis de la 8C Competizione reprend le principe transaxle qui définit le positionnement de la boîte de vitesses au niveau du train arrière, et qui permet d'équilibrer au maximum la répartition des masses . La boîte est naturellement robotisée avec palettes au volant et comprend 5 programmes plus ou moins sportifs . Évidemment, un différentiel auto bloquant est de la partie, de même qu'un contrôle de stabilité (baptisé VDC) . Le travail aérodynamique a permis d'obtenir un coefficient de déportance négatif afin d'améliorer la stabilité à haute vitesse . Enfin tout un "toutim" technologique hi-tech de pointe qui font de la bête un outil des plus enviables ....



Ce qui range à coup sur l'Alfa 8 C Competizione dans la catégorie des supercars, c'est l'utilisation du carbone pour sa coque . Montée sur un châssis en acier, la coque entièrement en carbone participe pour beaucoup au poids réduit, et au prix exorbitant de la voiture . Les trains roulants en quadrilatère sont forgés en aluminium comme d’ailleurs les jantes qui chaussent des pneumatiques 245/35 à l'avant et de 285/35 à l'arrière . Bref, même si l'Alfa 8C reprend de nombreux éléments Maserati, et une mécanique Ferrari, elle semble réunir tous les ingrédients d'une supercar de rêve . Ne boudons pas notre plaisir, cette propulsion magnifique est très performante, très équilibrée, très souple et très confortable . Déclinés en deux versions, Coupé ou Spider pour un tarif de l’ordre de 200.000 €, les 500 exemplaires semblent déjà avoir trouvé preneur, de qu’elle crise parlez-vous donc ? ...

Caractéristiques techniques :

  • Transmission arrière : 6 vitesses robotisées
  • Pneus AV : 245/35 ZR20 - AR : 285/35 ZR20
  • Poids : 1585 kg
  • Moteur : V8 - 4.7 Litres
  • Puissance : 450 ch – 292 km/h
  • 0 à 100 : 4’’2
  • 1000 m D.A : 22’’5






L'Alfa Roméo 8 C Competizione, c'est ça, que du FUN !!! ...






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