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jeudi 5 janvier 2017

Prospectus Automobiles Vintage






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Quel passionné d'automobiles n'a pas en sa possession au moins un exemplaire d'un quelconque document publicitaire d'une marque qu'il affectionne. Que ce soit un catalogue, un flyer, une brochure, un prospectus, un dépliant, une carte postale ou un dossier, le choix est si vaste et si varié que certains en font même collection ....


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Je me suis volontairement limité dans cet article pour vous présenter seulement un petit échantillon de quelques prospectus basiques, donc un simple feuillet en recto verso sur un papier légèrement épais et d'un format plutôt réduit. Il faut savoir que le premier prospectus publicitaire a été édité par Panhard et Levassor en 1892 et que c'est ensuite devenu un support en vogue très prisé par tous les constructeurs automobiles. Après guerre, toutes les marques, même les plus rares, populaires ou luxueuses ont droit aussi à leur prospectus, c'est devenu un incontournable ....





Suivant la marque automobile qui le produit, le prospectus publicitaire est souvent une question de moyens, d'inspiration ou simplement de mode. Tantôt basiquement descriptif, quelque fois poétique, simplement technique ou au mieux artistique, le prospectus publicitaire fait souvent rêver et permet à celui qui les collectionne de rassembler un musée imaginaire que personne n'arriverait à concrétiser en réel ....





Si les plus anciens prospectus publicitaires des années 30 à 40 étaient les plus simples et les plus classiques, le plus souvent en noir et blanc ou au mieux en trois couleurs avec un message très court qui devait frapper les esprits, ceux des années 50 étaient carrément plus beaux, bien plus soignés et invitaient donc a une visite au showroom de la marque pour un essai de la voiture présentée. En fait ils créaient un style à part entière car ils étaient illustrés de dessins très réalistes et colorés ....





Ce style si particulier du genre art-déco est le plus recherché par les collectionneurs car on y trouve des œuvres graphiques de dessinateurs illustrateurs célèbres de l'époque comme par exemple Géo Ham, Alex Kow, Rob Roy, Janko, Gerry Bishop, Théo Brugière, R. Géri, René Luc, Raoul Auger, Luc Barbier, André Bermond, Philippe Chapellier, Pierre Collet, André Dumas, ou aussi Théo Roger ....





A une époque aujourd'hui révolue ou les nouvelles technologies modernes du numérique et de la photo n'avaient pas encore pris le pas sur la peinture ou l'aquarelle, les superbes dessins et les magnifiques illustrations réalisés par ces artistes de grand talent faisaient le bonheur de toutes les marques automobiles de l'époque qui n'hésitaient pas à faire appel à leur service pour leurs prospectus ....





Cette époque révolue mais tellement kitch et vintage fait aussi le bonheur des collectionneurs les plus avertis car il est essentiel que les souvenirs de chaque génération soient préservés. En effet, il n’y a pas bien longtemps, les amateurs de voitures anciennes ne juraient que par l’avant-guerre, mais les voitures populaires des années 50 sont aujourd'hui reconnues comme "collectionnables" et ont donc suscité un nouvel engouement pour les prospectus publicitaires qui s'y rattachent ....





L'intérêt pour ces prospectus des années 50 se double d’une rareté évidente car aujourd'hui beaucoup des marques automobile de l'époque ont disparues. En effet plus de Salmson, Talbot, Panhard, Hotchkiss, Delage, Delahaye, Rosengart, Facel Vega, Simca, ou Matford, sans parler de la production étrangère, et donc ces différents prospectus sont aujourd'hui très recherchés par les collectionneurs. Pour les français, les début du "marché commun" ont accéléré l’importation de véhicules étrangers comme les Fiat, Ford, Austin, Opel, ou Mercedes qui devenaient enfin abordables. Ces marques rivalisaient de moyens publicitaires de plus en plus importants pour se faire une place aux côtés de nos constructeurs nationaux ....


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Le dessin a progressivement laissé la place a la photographie a partir de 1960 car ces années virent la généralisation de la quadrichromie, et donc une meilleure qualité de l’illustration photo qui poussait vers la sortie les artistes illustrateurs des années précédentes. Les collectionneurs avertis estiment à plus d'un million le nombre de catalogues ou prospectus publicitaires automobiles différents imprimés, c’est dire le travail de recherche qui reste à accomplir si vous souhaitez vous lancer, courage ....


Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Tido © - Zazzle






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vendredi 11 novembre 2016

Ernest Montaut Illustrateur






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Ernest Montaut est un peintre, aquarelliste, dessinateur, illustrateur et affichiste français précurseur dans cette discipline né en 1879 en France et décédé en 1909. Associé à la toute fin du XIXe siècle avec la marque d'un important imprimeur parisien, Mabileau & Cie, il élabore avec son épouse Marguerite dite Gamy ou M. Montaut, de nouvelles techniques d'impressions à partir entre autres du pochoir, qu'ils mettent au service de l'affiche et de l'iconographie sportive automobile ....





Avec le recul les plus importants critiques d'art sont aujourd'hui unanimes pour dire que Ernest Montaut est chronologiquement l'artiste qui, le tout premier, a consacré l'exclusivité de son œuvre à la représentation des nouveaux modes de transports du début de ce siècle et donc à la vitesse. Bien que moins connu que certains de ses contemporains plus ambitieux, son regard était particulièrement affûté et son esprit novateur et créatif l'on poussé à inventer de nouvelles techniques encore inconnues à l'époque mais qui furent ensuite très largement reprises par ses successeurs ....





En premier lieu, Ernest Montaut va mettre au point de nouvelles techniques concernant ses dessins. Ainsi il va définir un style différent pour donner une impression de vitesse accrue en courbant exagérément les arbres au passage des bolides. Il va adopter des techniques artistiques comme les nombreuses lignes de vitesse et la distorsion délibérée de la perspective, mais aussi dessiner des routes plus bombées et ovaliser les roues des voitures. Sur ses compositions, la lumière jaillissait par l'arrière de la voiture, semblant la pousser beaucoup plus vite. Beaucoup de ces techniques innovantes à l'époque ont résisté à l'épreuve du temps et sont encore largement utilisées aujourd'hui par de nombreux autres artistes ....





La plupart des dessins de Ernest Montaut ont tous été produits en deux tailles différentes, environ 20 X 30 centimètres pour des livres et environ 43 X 88 centimètres pour les affiches. Le contour et l'image sont dessinés sur une pierre lithographique qui est ensuite utilisé pour produire à la main une par une les lithographies finales. Ces lithographies sont ensuite coloriées à la main en utilisant des peintures à l'aquarelle. Il est largement admis que, pour les petites images, Montaut utilisait des pochoirs et des travailleurs non qualifiés. Mais pour les images plus grandes, il utilisait des artisans qualifiés, et donc la qualité artistique est très perceptible, les images plus grandes peuvent vraiment être considérées comme de véritables œuvres d'art. L'utilisation de différents artistes pour colorier le même dessin explique pourquoi certaines petites variations se produisent parfois dans les différentes teintes des couleurs finales pour des images au départ identiques ....





Quasiment toutes les œuvres de Ernest Montaut comportent un numéro, l'année de publication, les artistes et le nom de l'imprimeur. Le travail fini contient assez souvent un titre et une description de l'événement ou de l'image. Il est aujourd'hui généralement admis par les spécialistes que l'auteur et ses différents artistes-collaborateurs ont produit environ 200 œuvres différentes et variées qui n'auraient été tirées qu'à seulement 100 impressions ou éventuellement moins de chacune. Autant dire que ces œuvres d'art qui mettent en scène l'action, le drame, la vitesse et l'audace avec les pilotes et les mécaniciens qui contrôlent ces engins monstrueux sont rares et chères. Une valeur assez sure dans les ventes aux enchères d'art ....





Vers 1904, Ernest Montaut connait une notoriété internationale grandissante. Sa popularité en tant qu'illustrateur lui permettait d'ouvrir à 25 ans une galerie à New York, où il diffusait avec succès ses créations. Son atelier étant plutôt prospère, plusieurs manufacturiers et constructeurs automobiles importants le sollicitent pour des travaux personnalisés. C'est l'époque ou Ernest exécute de nombreuses affiches publicitaires et notamment pour divers commanditaires allemands et suisses ....






Hélas, après la mort prématurée de Ernest Montaut en 1909, à l'âge de seulement trente ans, d'une banale appendicite, son épouse Marguerite « Gamy » Montaut poursuit et développe son activité dans la même lignée. Elle aussi était également une dessinatrice de grand talent, qui dirigera donc jusqu'en 1913 son atelier en essayant même de le faire grossir en produisant à son tour de nombreuses nouvelles œuvres sur le même thème de l'automobile et de l'aéronautique, qui ressemblaient souvent à s'y méprendre aux précédentes superbes créations de son défunt mari ....





Hervé Poulain, commissaire priseur de renom, et auteur de " L'Art et l'Automobile ", milita avec conviction pour une reconnaissance de l'intérêt majeur du travail de Ernest Montaut. En 1977, il organisait même une grande exposition qui lui était entièrement consacrée. C'est à cette occasion qu'il fit connaitre ces fresques murales sur céramique représentant des victoires dans des courses automobiles les plus célèbres de l'époque. Elles sont peintes sur les murs de l'ancien siège social de Michelin à Londres. Durant ses ventes d'Automobilia, il commença aussi à proposer certaines des œuvres de Montaut, créant ainsi un marché autour de son nom ....





Sources : © Wikipédia - © Google Images - © Youtube
- © LMGallerie - © Carcatalog





Ernest Montaut Illustrateur ...






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vendredi 15 juillet 2016

Rob Roy Illustrateur







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Robert de La Rivière est un peintre aquarelliste et pilote automobile français plus connu sous le nom de Rob Roy, son pseudonyme créé à partir du célébré héros de l’écrivain Walter Scott, qui est né en France à Mont de Marsan dans le département des Landes, le 3 octobre 1909. Dès sa jeunesse, amoureux et passionné de belles automobiles, il n'a cessé de dessiner et de peindre pour mieux traquer l'instant, le mouvement et l'action. Il sut, grâce à ce don, faire vivre les voitures de compétition des belles années, les Vintages, et laissa ainsi un témoignage illustre de l'époque ....


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Assez jeune, son père, Charles très bon caricaturiste et aussi dessinateur animalier, transmet à Rob Roy le don du dessin et le goût de l'automobile. Ainsi, en 1926, Robert assiste pour la première fois à la plus belle course du monde, les 24 Heures du Mans. C'est le coup de foudre, il devient alors un spectateur régulier, admiratif et attentif de ces duels automobiles entre des as du volant, tels que Varzi, Nuvolari, Chiron, Sommer, Ascari, Fangio, Vimille, Etancellin qu'il dessinera plus tard ....





De 1929 à 1930, Robert de La Rivière fait son service militaire, période qui lui est bénéfique pour perfectionner ses connaissances mécaniques. En 1930, il dessine pour la première fois pour le journal La Petite Gironde, à l'occasion du Grand Prix de Bordeaux, et déjà ses dessins révèlent un authentique talent au style très personnel. Il fait alors la connaissance de André Sirejols, et il lui achète une BNC 1000 cm3 d'occasion qui lui permet de s'engager dans des petits rallyes et autres courses de côte comme le Bol d'Or, dans la forêt de Saint Germain en Laye ....





Ses talents commencent à être connus et c'est l'époque ou il dessine des affiches et des catalogues car ses dessins sont très appréciés et font assez souvent l'objet de couvertures de revues automobiles et sportives comme Moto Revue, Action Auto, L'Equipe. Grâce à ses dessins, Rob Roy réalise enfin son rêve et achète une Bugatti 2300 turbo type 43 à compresseur et, avec tout une équipe de mordus et futurs champions Escoffier, Baudroy, ou Pison, il participe finalement à des courses ....





En 1939, Rob Roy s'engage dans la 3ème division et il sera fait prisonnier par les Panzer SS en juin 1940, il se retrouve au camp de Krems en Autriche, d'où il s'évade en décembre 1940 pour retrouver sa famille en mars 1941. Après la guerre, il reprend une activité professionnelle intense, principalement au service de l'industrie automobile, et consacre son temps libre à rester l'ami des grands champions de l'époque et à côtoyer le milieu de la compétition automobile. Il continu aussi à illustrer de nombreux magazines spécialisés comme L'Action Automobile ou L'Automobile ainsi que diverses publicités dans le domaine de l'automobile. On retrouve également sa signature au bas de nombreuses affiches de Grand Prix ....





Dans les années cinquante, Rob Roy abandonne définitivement le milieu de la compétition automobile car nombre de ses anciens amis ont disparu ou se sont retirés des circuits. Mais il continue à peindre pour son plaisir les bolides de la grande époque, avec de plus en plus d'obstination pour le détail technique et historique ce qui fera en quelque sorte sa marque personnelle. Il continuera toutefois à réaliser, pour quelques constructeurs et équipementiers automobile, des affiches publicitaires et il apportera aussi son concours pour la création d'affiches de course et de rallyes, et toujours bien sur pour des couverture de magazines ....


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En 1952, Rob Roy réalisera pour le magazine mensuel "Moteur Course" une superbe série d'histoire en image des "Grand Champions du Volant". Il laissera une œuvre importante sur les Grand Prix comme Monaco, Spa, ou les épreuves sur route, comme les Mille Mille ou la Targa Florio. Mais aussi sur toutes les grandes marques de l'époque, Alfa Romeo, AutoUnion, Bugatti, Mercedes, Bentley, Ferrari, Jaguar, Maserati, Talbot, Amilcar, Delage ou Panhard et cela jusqu'à la fin de sa vie en octobre 1992. Homme au caractère courageux, énergique et passionné, Rob Roy aura marqué son époque par ses travaux qui restent toujours une valeur sure ....




Sources : © Wikipédia - © Google Images - © Art-RobRoy
- © Autoartprints - © Carcatalog










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jeudi 3 mars 2016

Chevrolet Corvair - 1960







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Née de la rencontre d’un riche et puissant industriel du Michigan, « William Crapo Durant », et d’un brillant pilote automobile d’origine Suisse, « Louis Chevrolet », la marque « Chevrolet » débute son activité en 1911 avec la construction de voitures bon marché mais de grande qualité. A partir de 1918, « Chevrolet » sera intimement lié à « General Motors » a tel point qu’aujourd’hui encore ces deux noms sont quasi inséparables et n’existeraient sans doute plus l’un sans l’autre . En fait de nos jours « Chevrolet » est devenu le principal constructeur du groupe « GM » et par voie de conséquence un des plus grands constructeurs du monde . Fortement implantée à l’étranger, la firme est aujourd'hui devenue la marque fétiche des américains ….





L’histoire de la Chevrolet Corvair débute après la deuxième Guerre mondiale. Edward Nicholas Cole, mieux connu sous le nom de Ed Cole, travaille pour la General Motors depuis 1933. Cet ingénieur remarque que les Américains apprécient de plus en plus les petites voitures européennes, la Volkswagen en tête, et se dit que GM devrait avoir sa propre voiture du peuple. En 1952, Cole devient ingénieur en chef de Chevrolet et peut ainsi donner libre cours à son idée de petite automobile. Une chose est sûre, elle aura un moteur situé à l’arrière et sera refroidi par air. Les journalistes de l’époque y voient déjà une copie de la VW mais le projet progresse à pas de tortue jusqu’en juillet 1956, moment de la nomination de Cole au poste de directeur de Chevrolet. En septembre 1957, un premier prototype est prêt et servira à convaincre Harlow Curtis, le PDG de la GM, du bien-fondé du projet ….





Harlow Curtis veut bien d’une petite voiture, pourvu qu’elle soit grosse et que son moteur soit à l’avant. Cole avait cependant très bien fait ses devoirs et il réussi à convaincre Curtis que la future petite voiture à moteur arrière ne serait pas très coûteuse à produire. Mais le chemin entre le prototype et le modèle de série est parsemé d’embûches. L’architecture du moteur choisi, un six cylindres à plat, est quasiment inconnue à Détroit. Aussi, des problèmes de refroidissement apparaissent et la distribution du poids inquiète les ingénieurs car 61,5% du poids repose sur les roues arrière et la suspension indépendante doit être revue. Il faut savoir que si de nos jours, l’idée de fabriquer une petite voiture est évidente, un ingénieur qui proposerais un projet pour une grosse voiture à moteur V8 à essence, n’aurait que très peu d'espoir pour le présenter à la haute direction d’un constructeur automobile. Pourtant, durant les années 50, c’était exactement le contraire qui était courant ....





Finalement, chez les grands constructeurs, c’est Chevrolet, le numéro 1 du marché Américain, qui va surprendre tout le monde en proposant une voiture totalement originale et en prenant le contre-pied des normes techniques alors en vigueur à Detroit. La Chevrolet Corvair, bien que « hors de l’ordinaire » par son allure et sa conception, est l’une des représentantes les plus significatives des compactes que Chevrolet s'est empressé de produire au début des années soixante pour réagir contre l’invasion dangereuse des petites européennes. Ces véhicules à dimensions réduites, selon le standard américain, s’offraient à des prix compétitifs et les slogans publicitaires vantaient avant tout leur économie d’exploitation. Grâce à des modèles comme la Corvair, la bataille sera vite gagnée et les importations ramenées à un pourcentage de la production qui laissera les constructeurs sans inquiétude ....





Dévoilée le 2 octobre 1959, la Chevrolet Corvair se démarque tout de suite par une ligne nouvelle qui allait par la suite inspirer de nombreux constructeurs en Europe comme NSU, Fiat, Panhard, Sunbeam ou Simca. Son style est du au bureau de style de General Motors dirigé par Bill Mitchell, le successeur de Harley J.Earl. La Corvair crée une petite révolution dans son pays en choisissant le « tout-à-l’arrière » et un système de refroidissement par air. L’ « air », élément important de la conception de ce modèle, se retrouve aussi dans le nom de la voiture. Quant à « Corv » pour « Corvette », il évoque le passé sportif de Chevrolet, bien que « Corvair » fût aussi le nom d’un show-car présenté au Motorama de 1954 ....





Techniquement, l’étude de la Chevolet Corvair fut confiée à l’ingénieur en chef Edward N. Cole. En août 1957, Ned Nikles et Carl Renner sont chargés des lignes de la voiture, tandis que les ingénieurs A.E Kolbe et Robert P. Benzinger testent le fameux 6 cylindres à plat. La Corvair est dotée d’une suspension indépendante à chacune des roues. La carrosserie tout acier, à châssis intégré, est signée Fisher. L’option prise du moteur arrière évite la présence de l’arbre de transmission et de son logement dans le plancher, laissant ainsi un habitacle spacieux totalement plat. Deux versions sont proposées, la 500, modèle de base, avec un équipement très sommaire, et la 700 avec son intérieur coquet, plus confortable et mieux équipé ....





Une nouvelle série, appelée Monza, arrive en mai 1960. En 1961, Chevrolet ajoute de nouveaux modèles à la gamme Corvair, certains audacieux, comme une familiale et un petit camion appelé Greenbrier. L’année suivante s’enrichit d’une superbe décapotable et de deux moteurs plus puissants. La Monza Spyder fait des étincelles avec son six cylindres turbo de 150 chevaux. Les plus importants changements de l’histoire de la Corvair arrivent en 1965 alors que la carrosserie est revue et qu’une nouvelle version remplaçant la Monza Spyder, baptisée Corsa, fait son apparition. Chevrolet en profite également pour revoir complètement toute la suspension arrière et améliorer aussi celle de l’avant. Dès 1967, par contre, tous les modèles de la gamme Corvair s’amenuisent et 1969 sera sa dernière année de production ....





Pour ce qui est de la mécanique, la Chevrolet corvair est donc équipée d'un moteur Turbo de 6 cylindres. Construit en aluminium, ce moteur est conçu en vue d’une efficacité maximum, grâce à ses cylindres opposés horizontalement, à ses soupapes en tête et à sa course réduite. Refroidi par air avec un ventilateur centrifuge, le moteur n’utilise ni eau, ni antigel, ce qui élimine des frais d’entretien et le danger des radiateurs qui gèlent ou qui surchauffent. En équipement standard, ce 2.3 litres de cylindrée développe 81 chevaux à 4400 tr/min et passe à 95 chevaux à 4500 tr/min dans sa version supérieure avec un couple confortable dès 3200 tr/min ....


Caractéristiques techniques :

  • Énergie : Essence
  • Moteur : Flat 6 cylindres
  • Disposition : Arrière
  • Cylindrée : 2.3 Litres
  • Puissance : 95 ch à 4500 tr/min
  • Couple : 346 Nm à 3200 tr/min
  • Transmission : Propulsion



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © KustomKruzin




La Chevrolet Corvair de 1960 ...



La Chevrolet Corvair de 1960 ...






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