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lundi 16 mars 2020

Damien Charles - Illustrateur Graphiste









Damien Charles est un illustrateur graphiste Français talentueux né le 22 Juillet 1975 et vivant à Arpajon une commune française située au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France. C'est un artiste assez particulier et plutôt atypique puisqu'il est avant tout designer de métier mais plutôt pour l’aviation et dessinateur d'automobiles pour ses loisirs ....





Après avoir effectué un parcours scolaire tout à fait classique, Damien Charles va enchainer sur des études supérieures qui vont lui permettre d'obtenir un diplôme de l’école supérieure d'art et de design de Reims ainsi qu'un diplôme de l'institut supérieur des beaux arts de Toulouse. Ce cursus scolaire va lui permettre de trouver rapidement du travail aux début des années 2000 comme designer dans le domaine de l’aviation d’affaire ....





Passionné depuis toujours par les voitures de collection, sportives et de compétition, Damien Charles dessine donc depuis son enfance des autos et autres moyens de transport avec toujours le même plaisir et autant d'enthousiasme. Il en a fait quasiment un deuxième métier car depuis près de vingt ans il dessine et travaille sur tous types de supports de communication (affiches, cartes postales, livres, presse...) aussi bien pour des particuliers que pour des professionnels ....





Très occupé par son métier de designer aéronautique, Damien Charles trouve toutefois un peu de temps dans ses loisirs pour travailler comme illustrateur pour la presse et certains magazines spécialisés comme par exemple Renault Classic, Editions Hommell, Auto Journal, ou 4X4 Magazine. Il parvient même à faire publier des livres de ses illustrations qui remportent un vif succès comme par exemple « Renault 110 Ans d’Automobile 1898-2008 » ou aussi « L’histoire du Rallye » ....





Damien Charles se distingue de nombreux autres illustrateurs aussi talentueux soient-ils, uniquement par sa technique. La plupart de ses œuvres sont en effet " réalisées entièrement au stylo bille ", du dessin à la couleur. La très grande variété de couleurs qu’on a pu trouver autrefois sur le marché mais qui toutefois se raréfie de nos jours fait que rien n’est plus impossible avec cet outil “d’écolier”. Il suffit de regarder ce que Damien arrive à produire comme résultat avec une simple gamme de stylos bille de couleur pour se faire une idée beaucoup plus précise du côté artistique indiscutable que peut donner un bon vieux stylo Bic ....





Les dessins sont souvent réalisés à partir de photos et on remarquera que le blanc du support a une belle place dans les créations de Damien Charles car on sait tous qu'il n'existe pas de stylo bille de couleur blanche. Master en Design et finaliste au concours de Design International de Franco Sbarro, cet artiste telentueux poursuit un parcours diversifié dans le luxe et le design de l’aviation d’affaire chez Eurocopter, Airbus ou Boeing. Spécialiste de l’aviation d’affaire dans le cabinet Alberto Pinto, Damien s’exprime aussi avec succès dans l’illustration automobile ....





Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Damien Charles © - AutoNews






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vendredi 3 mai 2019

Franco Sbarro Designer Constructeur









Francesco Zefferino Sbarro plus connu sous le nom de Franco Sbarro fait parti de ces concepteurs designers d'automobiles italiens que l'on qualifie de petits génies de l'automobile moderne. C'est un dessinateur et constructeur de voitures de rêves qui est né le 27 février 1939 à Presicce, dans la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie ....





Fils de fermier, le jeune italien va très vite s'intéresser tout jeune à tout ce qui touche à la mécanique, notamment les vélomoteurs et scooters dans son voisinage. Après ses études à Lecce, Franco Sbarro s'installe en novembre 1957 à Neuchatel en Suisse où il travaille comme mécanicien. Deux ans plus tard, il achète un petit garage et se met à son compte. C'est à cette époque ou il commence à travailler notamment avec Borgward, petit constructeur allemand aujourd'hui disparu ....





Au début des années 60, Franco Sbarro rencontre Georges Filipinetti qui le conduira au poste de chef mécanicien de la célèbre Scuderia Filipinetti. Il mettra au point et entretiendra les voitures de course de l'écurie comme par exemple les belles AC Cobra, Ferrari P3, Ford GT40, Ferrari GTO, Chevrolet Corvette, Porsche 904, ou Lola T70 . C'est aussi à cette époque que Sbarro construit sa toute première voiture, le " Coupé Filipinetti ", à partir des plans d'une VW Karmann Ghia à moteur 1600 cm3 ....





Mars 1968 est une date pivot qui marque un tournant dans la vie de Franco Sbarro. En effet, quittant définitivement l'écurie Filipinetti, il va créer sa propre structure baptisée ACA - Atelier de Construction Automobile, dans une ancienne usine de cigarettes. Sa toute première création entièrement personnelle dans ces nouveaux locaux est la Dominique III, une petite sportive munie d'un énorme aileron arrière. Ce modèle unique vendu, Sbarro s'attaque à la reconversion des Ford GT40 de compétition en modèle "routiers" plus civilisés ....




C'est une époque de pleine expansion pendant laquelle Franco Sbarro construit de nombreuses répliques qui le rendent célèbre dans le milieu automobile, comme par exemple les BMW 328, Ferrari P4 ou même carrément la Bugatti Royale. Rien n'arrête Sbarro, la qualité de son travail artisanal sera confirmée par les nombreux modèles, uniques ou fabriqués en petites séries. Il fabrique aussi des véhicules tout à fait originaux, susceptibles de concurrencer les productions de certains grands noms de l'automobile comme les Stash ou Windhound, qui révèlent les multiples facettes de son talent ....





Rien n'arrête Franco Sbarro qui se constitue une clientèle fidèle de riches amateurs particuliers attirés par l'originalité et le côté exclusif de ses créations. On vient le trouver de partout dans son atelier comme jadis on débarquait à Maranello pour prendre livraison de " sa " Ferrari. Il est devenu de bon ton de pouvoir échanger quelques mots avec Franco Sbarro car il est capable d'exécuter n'importe quel modèle à la demande, et à l'unité. Chez lui, le client est roi, à condition de disposer d'un portefeuille bien garni ....





Au tout début des années 70, Franco sbarro s’intéresse à la sécurité active et passive des voitures, avec le coupé SV1 « Safety Vehicle 1 » commandé par un industriel allemand, ce coupé avec portes « papillon » est entrainé par deux moteurs Wankel rotatifs jumelés, placés en position centrale arrière. Doté de trois places avec le passager arrière étant installé de travers, ce véhicule prouve que rien n’avait été oublié afin de protéger les occupants. Les deux coffres avant et arrière font office de zones déformables, la carrosserie réalisée en polyester recouvre un châssis tubulaire avec trois arceaux de sécurité intégré ....





Franco Sbarro, non content de dessiner et construire de superbes voitures, est aussi un génial inventeur qui présente régulièrement des innovations technologiques marquantes et très performantes comme ce nouveau concept de châssis, le "Dual Frame" devenu courant aujourd'hui. Mais aussi un nouveau type de roue sans moyeu, sous le nom d'Orbital intégrant le moteur en son centre et repris notamment par Michelin ....





Voulant transmettre son immense savoir et surtout ses connaissances accumulées au fil des ans, Franco Sbarro fonde tout d’abord aux débuts des années 90 à Grandson, là où il réside, le célèbre Espace Sbarro tout en ouvrant par la suite, deux écoles, l’une au Maroc et l’autre à Pontarlier déménagée depuis lors à Montbéliard qui sont chargées de former en moins d’un an, de super techniciens de l’automobile, des sortes de designers capables de concevoir en peu de temps un prototype roulant de A à Z ....





Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - YouTube
© - Sbarro © - Gatsby © - Calvet © - Carcatalog





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mercredi 9 décembre 2015

Philippe Charbonneaux Design







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Philippe Charbonneaux, qui est né à Reims le 18 février et mort à Saint-Dizier le 4 juin 1998, est un talentueux designer industriel français qui était spécialisé dans l'automobile. Cet homme hors du commun fascine autant les passionnés de design que les passionnés d’automobile. Bien que la scolarité de Philippe est été vraiment difficile car jeune garçon il avait la tête en l'air et passait déjà son temps à dessiner des avions, sa véritable passion était l'automobile. Ce designer encore trop méconnu de nos jours malgré la qualité de l’ensemble de son travail est, grâce à sa famille, entré enfin au Musée de l'Automobile de Reims ou son œuvre est exposée ....





Jeune homme, durant ses temps de loisirs, Philippe Charbonneaux va proposer aux grands carrossiers parisiens en vogue à l'époque comme Franay, Figoni et Falaschi, ou Saoutchick, ses tout premiers dessins de voitures et c'est d'ailleurs Figoni qui le présenta à Delahaye après guerre. Pendant la guerre, Il va effectuer son service militaire dans l'armée de l'air de 1937 à 1939 ou il occupe tout son temps libre en réalisant de nombreuses gouaches des avions engagés dans le conflit. A la fin de la guerre, ses dessins illustraient de plus en plus souvent les couvertures de magazines comme Science et Vie, l’Équipement Automobile, le Monde Illustré, etc ... C'est finalement grâce à ces couvertures, qu'il va se faire connaître et que la grande firme Delahaye va lui confier à partir de 1947 l'illustration de catalogues publicitaires ....





En 1948, Philippe Charbonneaux va finalement franchir une étape très importante dans sa carrière. En effet, la marque Delahaye conquise par toutes ses illustrations de catalogues publicitaires décide de lui confier la modernisation du style et du design de ses voitures. Il se met à l'ouvrage avec talent, et il redessine la silhouette générale de la Delahaye 235 en intégrant astucieusement les ailes et les phares dans un seul ensemble. Il venait d'imposer un style tout à fait nouveau à une époque où tout était encore à faire. C'est à cette époque que le pilote Jean Pierre Wimille sollicitait également Charbonneaux pour dessiner la carrosserie d'une voiture qu'il projetait de produire en petite série. Cette automobile devait être légère et rapide, elle devait aussi proposer trois places de front avec le conducteur au centre, et disposer d'un moteur central arrière. L'aérodynamique était un élément majeur de l'étude et finalement la Wimille fit sensation au salon de Paris en octobre 1948 ....





En 1949, Philippe Charbonneaux est repéré par le géant Américain Général Motors qui le recrute pour une période d'essais de 6 mois. C'était la plus grande époque de Harley J. Earl, le flamboyant patron du design de la GM, toujours à la recherche de nouveaux talents. La GM projetait alors de s'ouvrir plus largement vers le marché Européen, et la sensibilité reconnue du tout jeune designer français ne pouvait être qu'enrichissante pour le département géré par Earl. Mais Charbonneaux déchanta rapidement face aux méthodes de travail américaines car le style y était traité à la chaîne. Le dessinateur n'était responsable que d'un élément du dessin de la voiture, et non de la globalité du design. Au terme de sa période d'essai, malgré toutes les supplications de GM, il décide de plier bagage et de rentrer en France tout en revendiquant fièrement la paternité du design de la jolie Chevrolet Corvette ....





De retour en France au début des années 50, Philippe Charbonneaux va être contacté par Rosengart pour finaliser le dessin de la face avant du nouveau break Vivor que la marque s'apprêtait à commercialiser ainsi que du design général de la mignonne petite Ariette qui sera présentée au salon de Paris en 1951. Il va aussi assurer avec talent l'illustration des catalogues publicitaires du constructeur, mais déjà les jours des Rosengart étaient comptés et la marque cessera rapidement son activité. C'est donc au début 1953, qu'il va ouvrir son propre cabinet d'esthétique industrielle à Paris ou il sera assisté par un jeune styliste alors débutant du nom de Paul Bracq. A cette époque, Philippe fut un véritable "touche à tout" et il travailla dans des domaines différents et très variés tels que l'électroménager, les jouets, la bureautique, la papeterie, le matériel de manutention ou le mobilier urbain ....





Les années 50 s'ouvraient sur une période très faste pour la création de véhicules publicitaires car avec le retour de la caravane du Tour de France, la demande des industriels était importante. Philippe Charbonneaux va profiter de cette aubaine et va même révolutionner ce milieu, en imaginant des véhicules très futuristes, à l'aérodynamisme novatrice et au look accrocheur. Bien que cette période euphorique fut de courte durée, il va concevoir des engins qui vont marquer durablement ce créneau et qui seront construits pas des carrossiers connus comme Le Bastard, Heuliez ou Antem. Un excellent ami, Delahaye, fut pour lui et un client régulier qui l'encourageait à persévérer et ses travaux pour ce constructeur automobile furent nombreux jusqu'à sa disparition en 1954. C'est aussi à cette époque que les plus illustres carrossiers, Saoutchik, Dubos, Letourneur et Marchand, Chapron, Antem ou Franay donnaient forme aux croquis et aux gouaches de Charbonneaux ....





En 1955, Philippe Charbonneaux va recevoir un prix remis par le Groupement Français de la Carrosserie. Il va profiter des années 60 pour dessiner des tracteurs agricoles pour Renault, des cabines de camions pour Unicet, Berliet, Bernard ou Willeme, mais également des embarcations pour la plaisance, des engins militaires, des véhicules d'incendies ou des autobus pour Sovam. En 1960, Renault, se trouvant dans une impasse pour élaborer sa future R-8, décide de prendre conseil auprès du styliste indépendant et le résultat va combler la régie, puis les clients, si l'on en juge par la réussite commerciale de la voiture. Encouragée par ce succès, Charbonneaux fut chargé par la direction de Renault de créer une équipe de style. Il était autorisé à conserver son cabinet, à condition de ne pas engranger d'autres nouveaux contrats. Finalement, en janvier 1963, Philippe va quitter la régie en ayant imaginé et dessiné le profil à la manière d'un boomerang de la future R-16 qui ne sortira qu'en 1965 ....





A partir des années 70, Philippe Charbonneaux va prendre un peu de recul, en s'intéressant à l'histoire de l'automobile. Il avait eu pour habitude de conserver un exemplaire de chacun des véhicules dont il avait signé le design et au fil du temps, d'autres voitures ayant marqué l'histoire de l'automobile française rejoignirent le musée qu'il venait d'ouvrir à Reims. A la fin de sa vie, Charbonneaux s'intéressa aux questions de sécurité routière. De ce travail de recherche vit le jour l'étonnante Ellipsis, présentée au Mondial de Paris en 1992. Celle ci innovait sur de nombreux points, pas d'angle sur la face avant pour éviter les chocs frontaux, quatre roues positionnées en losange, un rayon de braquage exceptionnel, une position de conduite centrale, etc ... En collaboration avec le styliste connu Franco Sbarro sept prototypes furent construits, tous très différents. La 7ème Ellipsis à trois place est motorisée par un 6 cylindres Porsche et sa vitesse maximale théorique est de 300 km/h, grâce à un design soigné et une étude aérodynamique très poussée ....



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Carcatalog




Philippe Charbonneaux - Designer ...



Musée automobile Charbonneaux ...





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