A moins de trois mois du coup d’envoi du championnat WTCC, à Marrakech les 12 et 13 avril, Citroën Racing intensifie la mise au point de sa C-Elysée WTCC. Xavier Mestelan-Pinon, directeur général-adjoint et directeur technique de Citroën Racing supervise les opérations. Citroën a dû développer une voiture totalement nouvelle. Elle s'est basée sur certains éléments connus grâce au rallye, avec plus ou moins de succès . La Citroën C-Elysée WTCC est entrée dans la dernière phase d'essais intensifs, avec des essais sur les réglages. Le développement a commencé il y a plus d'un an pour déterminer les réglages utilisés en course. Le constructeur a roulé à Monza et à Budapest, deux circuits opposés, et à Yas Marina, grâce à son partenariat avec Abou Dhabi ....
La Citroën C-Elysée est surtout destinée aux marchés émergents, ceux que la marque vise avec son engagement en WTCC. « Le choix de la C-Elysée comme modèle de base pour construire notre voiture de WTCC illustre très concrètement notre volonté d’utiliser la compétition comme soutien actif à notre développement commercial, » confirme Frédéric Banzet, le directeur général de Citroën. « Avec des manches en Amérique Latine, au Maroc, en Chine ou en Russie, le calendrier du WTCC est véritablement mondial et cela sera un vrai atout de faire courir une C-Elysée, vecteur clé de notre croissance devant des publics passionnés de sport automobile. »
Le choix des pilotes a également fait l'objet d'une étude très importante et finalement les baquets ont été attribués à Sébastien Loeb qu'on ne présente plus qui sera épaulé par le non moins célèbre Yvan Muller un des cadors de la discipline a l'expérience indispensable. Tous deux seront aidés par l'Argentin José-María López choisi pour une question de marché sud américain ....
Exit donc la sage berline compacte, Citroën a gardé la silhouette de la C-Elysée, c'est le règlement qui le veut, mais la simplicité des lignes a cédé au look tapageur. La carrosserie est au ras du sol, la longueur est accrue de 15 cm (soit 4,58 m), le bouclier avant en fibre de carbone non peint souligne l'agressivité, les voies sont considérablement élargies (1,75 m) et l'arrière reçoit l'extracteur arrière et un énorme aileron.
Même constat sous le capot, où trône le 1,6 litre turbo déjà en action sur la DS3 WRC mais la suralimentation est augmentée et la puissance passe ainsi des 300 ch d'origine à 380 chevaux maximum à 6.000 tr/min, le couple grimpant à 400 Nm.
Quelques changements donc pour le nonuple champion du monde comme par exemple la puissance qui ne passera plus par les quatre roues mais seulement les deux roues avant, et le poids minimum avec pilote qui est de 1.100 kg, contre 1.200 pour sa DS3 actuelle ....
Le choix de la C-Elysée s'explique sur deux points pour Citroën. "D'un point de vue strictement technique, le choix d'une carrosserie tri-corps était idéal sur le plan de l'aérodynamique", déclare Xavier Mestelan-Pinon, Directeur technique de Citroën Racing. Mais plus important pour Frédéric Banzet, directeur de la marque, le modèle est un "vecteur clé de notre croissance devant des publics passionnés de sport automobile".
En effet des publics surtout venant des marchés émergents, à forts potentiels de ventes pour Citroën, dont la Chine, la Russie, l'Amérique Latine ou le Maroc apprécieront vraiment la voiture et c'est important pour le développement de la marque sur les marchés étrangers ....
Sébastien Loeb teste la Citroën C-Elysée WTCC ...
