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lundi 27 février 2012

Studebaker Avanti - 1965



STUDEBAKER AVANTI ….








Pendant plus de soixante ans, la marque « Studebaker » a été dans l’automobile américaine synonyme de voitures de qualité, d’un prix abordable, d’une technique simple et économique et d’un style avant gardiste . L’histoire de la firme remonte en 1736 ou l’activité était alors consacrée à la construction de chariots et de voitures à chevaux à South Bend dans l’Indiana . Ce n’est qu’en 1910 que fut créée la « Studebaker Corporation » qui commença à fabriquer des camions et des voitures qui s’avérèrent très robustes et très sûres . Avant guerre, des années 20 à 45, la firme commence à diversifier sa production principalement axée sur des berlines familiales quatre portes économiques et robustes et techniquement avancées comme par exemple les roues avants indépendantes dès 1935 . Après guerre, « Studebaker » va s’offrir des designers de talent comme le célèbre « Raymond Loewy » ou Virgil M. Exner qui vont faire les beaux jours de la maison en dessinant des voitures novatrices au caractère affirmé . Malheureusement après avoir tenté de fusionner avec Packard en 1954, « Studebaker » face à la concurrence féroce que se livrait les constructeurs américains, va rencontrer des difficultés financières pour finalement cesser son activité en 1966 ….





Le modèle le plus emblématique de la marque fut la Studebaker Avanti, une sportive au caractère affirmé dessinée par Raymond Loewy le célèbre designer de la "bouteille de Coca" . Présentée en 1963, l’étonnante Avanti était un coupé sportif décrit comme l'un des jalons les plus significatifs de l'industrie d'après-guerre qui a acquis un véritable statut d’icone auprès des amateurs et des collectionneurs . Rapidement développée sous l’impulsion du président de Studebaker, fraîchement arrivé à son poste en 1961, l’Avanti avait pour vocation de sortir le frêle constructeur américain de son marasme . Aux grand maux, les grands remèdes et pour l’occasion, c’est encore à l’équipe de Raymond Loewy que l’on fait appel . Ce dernier s’entoure de Tom Kellogg, Bob Andrews et John Ebstein des techniciens reconnus dans leur domaine, autant dire que l’on n’a pas affaire à une bande d’amateurs . Pour parvenir à ses fins, l’équipe de designers loua une maison dans les environs de Palm Springs afin de s’isoler en attendant d’accoucher du dessin de la voiture . Par ses proportions et sa simplicité, le résultat tranche avec les productions de l’époque, le style de l’insolite Studebaker Avanti semble d’inspiration européenne plutôt qu’américaine . Finies les lignes surchargées datant les voitures de la période du Président Eisenhower, l’ère Kennedy s’annonce comme un vent de fraîcheur stylistique sur les nouveautés automobiles américaines ….





La Studebaker Avanti, flanquée d’un capot asymétrique, de phares ronds à encadrement rectangulaires dès l’été 63, encadrés d’ailes proéminentes, ne ressemble à aucune autre voiture du moment . L’arrière est caractérisé par une lunette panoramique tandis que le profil recèle sans doute le détail le plus intéressant du véhicule à savoir la ceinture de caisse cintrée singeant le design des bouteilles de Coca-Cola . Deux maquettes roulantes à coque métallique sont réalisées en France par le carrossier Pichon-Parrat . L’une à deux volumes, l’autre à trois volumes, toutes deux dotées d’une porte à gauche et deux à droite, afin d’étudier quatre possibilités de carrosserie . Le 27 avril 1961, le modèle définitif est approuvé sans réserve par le comité de direction de Studebaker . Sa gestation n’a pas demandé 40 jours le pari est gagné . L’avant de la voiture est dépourvu de calandre et les phares sont encastrés dans la partie frontale, l’entrée d’air est située sous une fine lame de pare-chocs . Pressé par le temps, Sherwood Egbert décide de faire réaliser la carrosserie en polyester stratifié, cette solution est aussi économique . Au final, le futur porte drapeau de la gamme, est un coupé deux portes, quatre places, à la ligne inédite, tout a été repensé l’esthétique, la technique, le confort et la sécurité . La Sudebaker Avanti sera présentée publiquement le 26 avril 1962, au Salon International de l'Automobile de New York ....





A l’intérieur, la Sudebaker Avanti présente une planche de bord dotée d’une console centrale dont les formes et volumes évoquent ce que l’on retrouvait encore sur des voitures des années 80 . Les commandes sont d’inspiration aéronautique et l’intérieur se veut moderne et regorge de détails intéressants comme des paddings au niveau de certains renforts de caisse . Parmi les détails amusants, on notera une ouverture sur la plage arrière permettant d’accéder au coffre . L’habitacle est fonctionnel et très vaste, le conducteur dispose de 1,18 m entre les pédales et son siège est du type baquet . La visibilité est excellente 2, 40 m2 de surface vitrée teintée, les vitres sont galbées et en verre feuilleté pour le pare-brise et la lunette arrière . A l'intérieur un ingénieux rembourrage antichoc enveloppe le tableau de bord de style aéronautique, toute l’instrumentation est abritée par une visière prolongée au-delà du pare-brise par un bossage asymétrique sur le capot et sert de ligne de mire au pilote en donnant un certain caractère à l'avant . Les commandes de phares, du rhéostat du tableau de bord et du chauffage sont situés au plafond encore une similitude avec l’aviation . Toujours dans le rayon de l’inédit, un arceau de sécurité avant l’heure est incorporé au toit et aux panneaux latéraux, les portes sont munies d’un système de fermeture original, à cône de sécurité les empêchant de s’ouvrir en cas d’accident . Ces deux innovations participent à la rigidité de l’ensemble de la structure de l’incroyable Studebaker Avanti ....





Sur la Studebaker Avanti, la technique n’est pas mise de côté pour autant . Les freins avant sont à disque, de type Dunlop, fabriqués sous licence par Bendix, c’est une première pour une voiture américaine de série . L’ingénieur Eugène Harding utilise un châssis de cabriolet Lark raccourci et rigidifié par un croisillon central renforcé, afin de compenser la moindre résistance à la torsion de la carrosserie en polyester . Les suspensions étaient dérivées des Lark Wagon pour les lames arrières tandis que l’amortissement renforcé était issu des Lark spéciales de la police . Pour ce qui est de la motorisation, les ingénieurs vont largement puiser dans la banque d’organes du groupe . Sous le capot du modèle classique, un V8 de 4,7 litres de cylindrée qui développe 240 chevaux sera choisi pour propulser le coupé . Sur le modèle de luxe, un compresseur Paxton était disponible en option pour faire grimper la puissance à 289 chevaux . Enfin, au sommet de la gamme une version dite sportive de la Studebaker Avanti utilisera un bloc réalésé qui développe 400 chevaux . De nos jours c’est devenu un modèle typiquement Vintage Classic très recherché par les passionnés d’américaines et les collectionneurs fortunés avertis ....





Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 4.7 Litres
  • Puissance : 400 chevaux
  • Couple : 450 Nm
  • Vitesse : 190 km/h








La « Studebaker Avanti », c'est ça ...



La « Studebaker Avanti », c'est ça ...






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mercredi 14 septembre 2011

Ferrari 250 California - 1959



FERRARI 250 CALIFORNIA ….







A la fin des années 50, alors que les décapotables sont un succès aux Etats-Unis, deux importants concessionnaires américains Jon von Neumann en Californie et Luigi Chinetti à New York se mettent en tête de convaincre « Ferrari » de produire à son tour un cabriolet sportif . Nos deux compères assurent à Enzo Ferrari qu'il existe un marché pour une déclinaison hardtop d'une voiture de course de sa marque, une niche que la Ferrari 250 GT Cabriolet déjà existante ne pouvait réussir à combler car trop luxueuse et pas assez sportive . Le commandatore sensible à ces arguments se laissera convaincre et se lancera dans l’aventure ….



C'est ainsi que naît la Ferrari 250 GT California, dont le nom est un clin d'œil à sa future clientèle californienne . Elle sera très vite appréciée par le marché américain en raison, entre autres, de ses performances de supercar, de son nombre d'exemplaires limité et de spécifications propres à chaque modèle . Dans un premier temps présentée sous la forme d'un prototype en 1957, sa production en série débutera au deuxième trimestre de 1958 . C’est une sportive de prestige dessinée par Pinin Farina et carrossée par la Carrozzeria Scaglietti, elle est considérée comme l'une des plus belles Ferrari et l'un des plus beaux cabriolets de l'histoire de l'automobile . C’est en fait une déclinaison cabriolet de la berlinette contemporaine . Très proche esthétiquement de la luxueuse Ferrari 250 GT Cabriolet Série I, cabriolet apparu et produit la même année, la California est néanmoins plus élancée avec une ligne de carrosserie fluide s'étirant des feux avant au galbe des ailes, auquel est associée l'agressivité de la calandre en « gueule de requin » . La superbe et insolite Ferrari 250 GT California sera produite à une centaine d'exemplaires, répartis à peu près équitablement entre une version châssis long (LWB pour long wheel base de 1958 à 1960) et une version châssis court (SWB pour short wheel base de 1960 à 1962) ….



Construite sur la base de la berlinette, la Ferrari 250 GT California en reprend la plupart des aspects esthétiquement, et notamment le « décrochement de hanches » devant les roues arrière . L'inclinaison du pare-brise est en revanche plus élevée puisqu'il s'agit d'un cabriolet . De belles prises d'air latérales chromées ornent le bas des ailes avant derrière les passages de roues . L'adoption en 1960 du châssis court SWB lui donne des proportions plus compactes qui musclent la silhouette . Les deux versions de la California (SWB et LWB) se distinguent également l'une de l'autre grâce au dessin de la prise d'air sur le capot, alimentant en air les carburateurs, sur la version SWB, cette dernière est à demi encastrée . Montée à la main, la California est carrossée par Scaglietti dans ses ateliers de Modène, comme la plupart des modèles de compétition Ferrari de l'époque . Scaglietti opte pour des phares Marchal carénés sous plexiglas et loge les feux de brouillard dans la calandre . À noter qu’aucun emplacement n’est prévu pour fixer la plaque d'immatriculation, si bien que les propriétaires de la Ferrari 250 GT California devaient improviser pour respecter la réglementation de leur pays ....



Si la finition de l’habitacle s'approche de celle réalisée sur la précédente 250 GT, celui de la Ferrari 250 GT California est néanmoins plus spartiate, plus sportif et donc moins luxueux . Sur le tableau de bord, sept cadrans circulaires, dont le tachymètre et le compteur de vitesse, informent le conducteur du bon état de santé du moteur . Ces derniers sont tous disposés derrière le volant trois branches Nardi, en bois et aluminium, sur la version LWB alors qu'ils s'alignent sur la planche de bord pour la version SWB . Un joli cuir pour les sièges et garnitures et une confortable moquette sont les seuls luxes disponible dans la voiture . La California s'équipe d'une suspension indépendantes à triangles superposés et à ressorts hélicoïdaux à l'avant, et d'un pont rigide à l'arrière, suspendu par des ressorts à lames et guidé par quatre jambes de poussée et des amortisseurs à biellettes . Le châssis tubulaire supporte la carrosserie constituée d'acier hormis pour les ouvrants, réalisés en aluminium . Le freinage est assuré par des freins à tambour jusqu'en octobre 1959, date à laquelle la Ferrari 250 GT California s'équipe de freins à disques Dunlop ....



La Ferrari 250 GT California est propulsée par le traditionnel moteur Ferrari « Colombo » à 12 cylindres en V (Type 168) en alliage léger . Ce moteur, dénommé ainsi en l'honneur de son concepteur Gioachino Colombo, équipe depuis 1952 l'ensemble de la série 250 . Ouvert à 60°, disposant d'une cylindrée de 2 953 cm3 et alimenté par trois carburateurs Weber double corps de 36 millimètres (DCL), puis de 42 millimètres (DCL/6) à partir de 1960, le moteur développe dans un premier temps 240 chevaux à 7 000 tr/min pour la version LWB avant d'être porté à 280 chevaux lors du passage au châssis court SWB grâce à ses nouvelles culasses et ses soupapes plus grosses . Associé à une boîte de vitesses à 4 rapports, le moteur fait preuve pour l'époque de docilité, de disponibilité et de résistance . En 1960, les bougies d'allumage sont désormais placées à l'extérieur du V, comme pour la 250 Testa Rossa, pour en faciliter l'entretien tandis qu'un overdrive est associée à la boîte de vitesses . Bon nombre de California participeront à de nombreuses compétitions en Sport-Prototypes, et en remporte certaines, à l'image des 12 heures de Sebring en 1959 et en 1960 . Pilotée par Bob Grossman et Fernand Tavano, la California de l'équipe NART se classe également cinquième aux 24 Heures du Mans 1959 ….

Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V12
  • Cylindrée : 3 Litres
  • Puissance : 280 chevaux à 7 000 tr/min
  • Boîte : 4 rapports + overdrive
  • Alimentation : 3 carburateurs Weber double corps de 42 millimètres




De nos jours c’est devenue une véritable Vintage Classic, une voiture mythique que tous les passionnés d’automobiles admirent en convoitent . Le 18 mai 2008, une Ferrari 250 GT California bleu nuit s'est vendue, lors des enchères « Ferrari Leggenda e Passione », organisées par Sotheby's, pour un prix record de 7.040.000 €uros, devenant ainsi l'une des automobiles les plus chères de l'histoire ….





La « Ferrari 250 GT California », c'est ça ...



La « Ferrari 250 GT California », c'est ça ...





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vendredi 22 juillet 2011

Artes Campeador - 1967



ARTES CAMPEADOR ….







La voiture qui fait l’objet de ce billet a pour créateur « Jesus Artes de Arcos », né à Barcelone en 1933 . Après des études de génie industriel à l'Université, il a passé de longues années prisonnier en Allemagne ou il travaillait au développement de la métallisation sous vide des machines pour la société Heraeus . A la fin de la guerre, de retour en Espagne il entre dans le secteur automobile et trouve l'un de ses premiers emplois avec la société française connue d’instrumentation Jaeger et plus tard avec une autre société française Cibié . Rapidement, il s’installe à son compte et ouvre un atelier de petite mécanique ou il développe ses multiples talents d’inventeur infatigable, il a reçu plus de 100 brevets dans des domaines aussi divers que l'automobile, les machines électriques, les armes ou les systèmes de construction si bien que l'État espagnol le décore de la Médaille d’Argent du Travail en 1965, ainsi que la Grande Croix Civile du Mérite . Dans le milieu des années 60 l’inventivité inlassable de Jesus Artes de Arcos l'a amené à se développer comme une activité accessoire à celle de ses usines dans différents types de composants de véhicules, en se concentrant initialement sur les modèles tous terrains, mais aussi quelques sportives méconnues et oubliées au look typiquement Vintage Classic ....



La société Artes de Arcos, fabricant leader de composants pour véhicules de course a chargé le Cabinet Selex (comme cela a été fait précédemment avec la "Cheetah" formule IV), de la conception et la fabrication d'une voiture de sport (comme modèle la Ford GT40), mais avec une taille plus petite . Le modèle a été dévoilé au Salon international de Barcelone Motor en 1967 et à fait l’effet d’une bombe, c’était la belle « Artes Campeador ». Cette étonnante barquette avait en fait le look ou du moins une forte ressemblance avec la Ford GT 40 . Quasiment la même, mais en légèrement plus petit, un véritable bijou, une ligne intemporelle inimitable qui traverse le temps sans se démoder, une de celle que l’on nomme aujourd'hui les Vintage Classic . La conception technique est le design sont l’œuvre de deux ingénieurs, Miquel Molons et Jaime Xifré qui ont su garder les lignes du modèle original pour l’adapter avec beaucoup de grâce à son nouveau châssis plus petit . La réduction finale propose donc une berlinette sportive à deux places basée sur un châssis dont la structure auto-portante est en acier, avec une résine de polyester renforcé, le tout avec une carrosserie monobloc totalement en fibre de verre . La suspension est indépendante à quatre roues motrices avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques réglables en hauteur, gage d'efficacité . Pour finir, la Artes Campeador était équipé de freins à disque aux quatre roues avec un circuit hydraulique double ….



En ce qui concerne la conduite de la belle Artes Campeador , le travail des ingénieurs a porté ses fruits avec un centre de gravité bas, les roues à voie large avec 6,5 et 8 pouces respectivement à l’avant et à l’arrière, une suspension à double parallélogramme avec ensemble ressort-amortisseur placé à un angle et également, très important, un fond totalement plat (seulement 8 cm du sol), au final, la voiture a une superbe stabilité . Équipée de jantes alu à rayons, les roues sont montées avec des Dunlop Racing de 5,00 x 13 à l’avant et de 6,00 x 13 à l’arrière qui participent à adoucir le comportement général . Le freinage confié à quatre freins à disques performant été en rapport avec la très bonne tenue de route et les hautes performances dont été capable ce petit coupé sportif étonnant et insolite qui pouvait pourtant prendre place avec ses concurrentes GT . Une des particularité due au dessin de ce coupé, c’est que pour faciliter l'entrée des occupants, les portes avaient un grand angle d'ouverture possible par une large découpe d’extension sur le toit, ce qui donne une image de T-top quand les deux portes étaient ouvertes . Avec ce look agressif mais fluide, cette superbe petite GT Artes Campeador se devait d’avoir une mécanique puissante ....



Confronté au premier choc pétrolier, la petite firme a du revoir pour l’étonnante Artes Campeador ses ambitions à la baisse côté motorisation . En effet faute d’avoir un budget suffisant pour construire les dix premiers exemplaires prévus, la petite société artisanale va se rabattre sur le plus puissant des petits moteurs correspondant . Le choix va tout naturellement se porter sur ce qui se fait de mieux à l’époque dans des tarifs convenables, ce sera donc un moteur 4 cylindre de 1255 cc qui est emprunté à la Renault 8 Gordini . Ce petit bloc Gordini était alimente par deux carburateurs double-corps Solex 40 et développé une puissance de 110 chevaux SAE à 6800 tr/m, le taux de compression était de 9,3:1 . Le moteur, était situé en position centrale transversale et la transmission est confiée à une boîte manuelle à 5 vitesses plus marche arrière . Inutile de préciser qu’avec son faible poids de moins de 550 kg, l’effrontée avait des performances plus qu’honorables et sa vitesse de pointe avoisinait les 200 km/h, très enviable pour l’époque . Malheureusement un violent incendie va détruire tout les locaux avec les moules, les plans et même quelques voitures . les derniers exemplaires de la très insolite Artes Campeador qui subsistent encore aujourd’hui sont devenus des Vintage Classic extrêmement rares très chers, des joyaux ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 en ligne
  • Cylindrée : 1.3 Litres
  • Puissance : 110 chevaux à 6800 tr/m
  • Taux de compression : 9,3:1
  • Vitesse : 200 km/h
  • Boîte : manuelle à 5 vitesses
  • Poids : 550 kilos avec les pleins








Les automobiles « Artes de Arcos », c'est ça ...





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mercredi 17 novembre 2010

Devaux Coupe - 2001



DEVAUX COUPÉ ….







Il est une région du globe dont je ne parle pas très souvent sur ce blog, l’Australie . Si ce vaste continent n’est pas très connu pour sa production automobile qui n’abrite aucun gros constructeur réputé, il n’en demeure pas moins intéressant car il abrite pas mal d’artisans de l’automobile, à l’image de leurs cousins britanniques, qui sont assez innovants . « Devaux Cars » est une entreprise fondée à Victoria, aimable bourgade situé à 150 km au nord de Melbourne, par l’australien David Clash, designer industriel de son état, qui dessine aussi bien des automobile que des meubles ou des yachts . C’est un nostalgique du temps où les autos étaient conçues par des artistes et réalisées par des artisans carrossiers, époque à laquelle la ligne, le raffinement et le confort avaient autant d’importance que les performances ….



Sa dernière création, la Devaux Coupé, est en fait un genre de grand tourer avec un look des années 30, mais moderne . Elle revendique clairement son inspiration européenne, mais ne singe aucune production passée . Au premier regard, la Devaux fait immanquablement penser aux icônes de ces années folles comme la Talbot-Lago, la Bugatti Atlantic, l’Alfa Romeo 8C ou encore la Bentley Streamline . Ses lignes sportives et élégantes soulignent un capot moteur interminable, flanqué de deux ailes « pontons ». La grille ovale et quatre optiques donnent la dernière touche à son avant sophistiqué . Chaque angle de vue vous donne une autre perspective et suscite une nouvelle série d'émotions grâce à sa ligne épurée, magnifique, qui lui procure cette attitude agressive et sportive . Vu de côté elle, la Devaux est tout aussi impressionnante avec sa ligne interminable mourant en une poupe « goutte d’eau » et son profil bas . Les deux immenses ailes pontons sont envahissantes, tandis que les portes conducteur et passager sont soigneusement taillées dans la ligne de toit et disposent de glaces coulissantes . À l'arrière, la queue aux grandes courbes intègre une aile large qui a été méticuleusement sculptée en forme de goutte d’eau . L’accès aux bagages ainsi qu’à la roue de secours de la Devaux Coupé se fait par l’intermédiaire d’un hayon relevable qui est équipé d’une « split-window » ….



La Devaux Coupé est construite sur un châssis en acier léger, sur lequel la carrosserie en fibres de verre est fixée . Ce choix volontaire de matériaux hi-tech permet à la voiture de n’afficher qu’un poids de 1125 kg sur la balance . Pour la mécanique, la firme a choisi de monter un bloc moteur Chevrolet V8 de 5,7 litres qui développe 361 chevaux pour 470 Nm de couple . La transmission est quant à elle confiée à une boîte automatique à 4 rapports . La suspension est de conception moderne, constituée de doubles triangles superposés combinés avec des amortisseurs à gaz, le tout entièrement réglable . Le pont arrière rigide Borg Warner est accroché par quatre bras et rotule Panhard . Son empattement mesure 2794 mm, sa voie 1385 mm, pour 4800 mm de long et 1612 mm de large . Pour le freinage, on utilise des freins à disques de 300 mm . Quant aux roues, elles sont équipées avec des jantes Dayton de 16 pouces et 72 fils pour les rayons a écrou central, et des pneus Dunlop 215 - 65 R 16 . Finalement, les seuls indices trahissant la jeunesse de la Devaux Coupé, sont la présence de ceintures de sécurité et celle d'un sélecteur de boîte automatique, sinon pour le reste, visuellement on reste dans la plus pure tradition du « grand tourer » des années 30, une vraie merveille ....



On retrouve la même présentation datée dans l'habitacle de la Devaux Coupé qui dispose d'un intérieur douillet où trône une magnifique planche de bord en bois et un volant à l'ancienne . Les compteurs sont tous regroupés au centre . Depuis le poste de pilotage, le pare-brise donne une généreuse vue sur le long capot et ses 128 ouvertures d’aération . Son habitacle confirme son esprit « années 30 », avec son intérieur et ses sièges entièrement recouverts de cuir aviation Muirhead et son immense volant à quatre branches Moto-Lita en alliage et en bois qui peaufine l’ambiance rétro . Au milieu du tableau de bord, une large place est réservée au tachymètre et compte-tour, flanqués de quatre autres indicateurs (eau, huile, température, charge) . La console finie en bois, en chrome et en aluminium bouchonné donnent la touche finale à la Devaux Coupé . Au final, cet engin fait figure de véritable OVNI dans le monde actuel automobile, mais pourtant qu’elle allure incroyablement attirante ....



Caractéristiques techniques :

  • Moteur : V8
  • Cylindrée : 5.7 Litres
  • Puissance : 361chevaux
  • Couple : 470 Nm à 5500 t/mn
  • Vitesse : 250 km/h limitée
  • Poids : 1125 Kg










La « Devaux Coupé », c'est ça ...





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