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vendredi 7 avril 2017

Giovanni Moretti Carrosserie






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La Carrosserie Moretti était un petit constructeur italien d'automobiles et aussi de motocycles dont l'activité dura de 1926 à 1989. Né en 1904 à Reggio Emilia dans la province d'Émilie-Romagne, son unique fondateur Giovanni Moretti commence en 1926, dans un modeste atelier dans la ville de Turin, la production de motos et de triporteurs y compris des modèles de compétition. Ce n'est qu'à partir du milieu des années 1930 que la firme réalise sa toute première automobile, la Moretti 500, une petite torpédo à trois places. Après 1945, il met au point une intéressante gamme avec des coupés, des breaks et des commerciales animées par des moteurs de sa conception, mais aussi des utilitaires et des camionnettes électriques ....


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La Carrosserie Moretti a été l'un des grands noms de l'histoire automobile italienne, et son activité s'est étendue dans de nombreux domaines pendant plus de soixante ans. Cette entreprise a produit des motocyclettes et des engins à trois roues, elle a été impliquée dans la conception de voitures électriques durant la guerre, avant de devenir un constructeur automobile de première importance, le quatrième en Italie. Enfin, Moretti a été l'un des plus grands carrossiers italiens, auteur tant de modèles de tourisme réputés que de voitures tout chemin. En tant qu’italien, Moretti n’a pas pu éviter de s’impliquer dans le sport automobile, prenant part à des rallyes longue distance et s’engageant aux 24 Heures du Mans avec un petit prototype de sport ....





La Carrosserie Moretti était un cas vraiment à part à l’époque dans la construction automobile car elle utilisait ses propres moteurs plutôt que de monter des moteurs Fiat, contrairement à la plupart de ses confrères italiens. De plus, les productions des ateliers Moretti se distinguent par le degré très élevé de ses finitions mais surtout par une remarquable panoplie de configurations de carrosseries différentes qui comprennent la berline, le coupé, le spider, le break ou la commerciale ....





Dès les années 50, la Carrosserie Moretti proposait déjà une importante gamme de voitures, les plus petites étaient livrables avec une motorisation de 27 chevaux, et les plus puissantes avec 51 chevaux, mais toutes avec des moteurs maison à double arbre à cames à 3 paliers. La gamme offrait aussi un modèle sport doté d'un moteur 1,2 l à double arbre à cames, ainsi qu'une berline familiale à 4 portes. En fait le designer Giovanni Michelotti dessinait pour Moretti des carrosseries spéciales, mais basées sur le moteur 750 cm3, la voiture de Tourisme de 27 chevaux, la Super Tourisme de 43 chevaux, la Grand Tourisme de 55 chevaux, et même une variation 820 cm3 à arbre à cames unique de 60 chevaux. Le catalogue proposait aussi une voiture de course Formule Junior équipée d'un moteur 1000 cm3 placé à l'arrière ....





Mais le lancement des modèles de grande série comme la Fiat 600, puis la Fiat 500, pose de gros soucis à la Carrosserie Moretti en raison de ses coûts très élevés engendrés par les petites séries et les adaptations à la demande. C'est pourquoi, au début des années 1960, l'entreprise décide d'arrêter la fabrication de modèles indépendants et de se consacrer à la réalisation de carrosseries spéciales pour des modèles de série d'autres constructeurs. Donc libérée du fardeau de la conception et de la fabrication de toutes les parties mécaniques de ses voitures, la société Moretti présentera une série impressionnante d'une trentaine de modèles dessinés par Michelotti sur des bases mécaniques Alfa Romeo, Abarth, Maserati, Daf ou Fiat ....





Au milieu des années 60, la Carrosserie Moretti SpA comptait environ 150 salariés dont 130 ouvriers et 20 cadres. Les ateliers se déployaient sur une surface couverte de 9.000 m2 et la production annuelle tournait autour de 1.500 unités. Au début des années 70, grâce à l'amitié entre Giovanni Moretti et Gianni Agnelli, le grand patron de Fiat, Moretti Motors a été en mesure de trouver un accord commercial favorable avec Fiat pour continuer à utiliser leurs châssis pour une série de modèles spéciaux. Principalement des coupés d'allure sportive avec des carrosseries très similaire en utilisant les bases des Fiat 124, 127, 128, et 132 toutes construites en interne ....





Au début des années 80, cette embellie ne sera qu’un feu de paille car les ventes retombent à 1071 voitures seulement. Mais chez la Carrosserie Moretti on croit dur comme fer aux véhicules de loisir mais aussi aux 4×4 qui peu à peu émergent dans le paysage automobile et c'est donc dans cette direction que le carrossier va s’engager. Le "Minimaxi" basé sur la 500 Fiat va faire son apparition, et a ensuite été adaptée sur la base de la Fiat 126. Le "Midimaxi" basé sur la Fiat 127 va suivre rapidement. Il y avait aussi un pick-up allongé et un mini van sur la même base Fiat 127 appelé le "Paguro" mais aussi un 4 X 4 plutôt sportif baptisé le "Campagnola" ....





Malheureusement cette tentative de reconversion sur le marché des véhicules de loisirs ou tout terrains ne va pas porter ses fruits. En fait contrairement au Range Rover, produit de façon industrielle, le "Campagnola" est un produit artisanal, avec un coût de revient assez élevé. Son tarif en fait un objet extrêmement coûteux alors qu’il n’est motorisé qu’avec un modeste 2.5 diesel d’origine Fiat, développant 72 chevaux seulement. Et donc malgré tous les espoirs de la Carrosserie Moretti, l'engin ne sera produit que deux ans, pour seulement 25 exemplaires environ et Moretti finira par arrêter assez rapidement les frais, pour se consacrer de nouveau, comme dix ans plus tôt, à la personnalisation de plusieurs modèles Fiat ....


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Tous ces modèles originaux et inédits de la Carrosserie Moretti, très peu connus du grand public, obtinrent un bon et long succès auprès des passionnés de voitures spéciales. Cette politique de produit se poursuivra au cours des années 1980, mais avec une moins bonne pénétration commerciale en raison du goût changeant de la clientèle. Donc, malheureusement après plusieurs années de lent déclin, en Décembre 1989, la Motor Company Moretti a cessé officiellement son activité ....


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Sources : © - Wikipédia © - Google Images © - Carrosserie Moretti © - Oldtimer



Coupé 124 Moretti ...



Coupé 128 Moretti ...





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lundi 2 janvier 2017

Giovanni Michelotti Designer






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Giovanni Michelotti est un très célèbre et très réputé designer automobile Italien né le 6 octobre 1921 à Turin en Italie et mort dans la même ville le 23 janvier 1980 qui est largement connu dans l'industrie automobile, car il fut entre les années 1940 et les années 1970, l'un des designers et stylistes les plus prolifiques du XXe siècle qui a signé quelques chefs d’œuvres pour les plus grands constructeurs automobiles ....


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Giovanni Michelotti aurait dit-on dessiné suivant plusieurs sources sérieuses et bien informées plus de 1200 voitures ainsi que des camions et des autobus durant toute sa carrière. Ce designer assez génial et très inspiré a travaillé pour de très nombreux constructeurs automobiles, notamment BMW et Triumph, dont il dessine toute la gamme dans les années 1960, mais aussi pour Ferrari, Maserati, Felber, Daf, Volvo, DKW, Alfa Romeo, Lancia, Rédélé, Matra, Alpine, Hino, Prince, Siata, Abarth, Osca, OSI, Conrero, Zeta, Fiat, Dodge, Plymouth, Cunningham, Packard, Armstrong Siddeley, Lotus, Ford, Austin, BMC, Reliant, Neckar ou Jaguar ....


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Tout juste âgé de 16 ans et venant de terminer sa scolarité, Giovanni Michelotti est embauché en 1937 comme apprenti chez le carrossier Giovanni Farina pour suivre les traces de son père alors employé dans l'atelier d'usinage de moteurs de Turin. Passionné de dessin, il fait ses premières armes avant d'être remarqué par la direction qui deux ans plus tard le nomme en 1939 à 18 ans dessinateur en chef de la firme. Mais la guerre va interrompre brutalement son curcus et ce n'est qu'à la fin du conflit qu'il va pouvoir signer de nombreuses carrosseries pour Ghia, Bertone, Allemano, Pininfarina ou Vignale car il maîtrise l'ensemble de la chaîne conduisant à un prototype, depuis l'esquisse initiale jusqu'à la maquette à l'échelle 1 ....





La General Motors lui propose au milieu des années 50 de prendre la direction de son bureau de style, mais il décline l'offre, préférant exercer son art à Turin avec ses confrères et amis carrossiers. C'est à cette époque qu'il a les honneurs d'habiller les premières Abarth 204 et 205 qui ne soient pas de strictes voitures de course. Pour ce même constructeur il dessinera aussi l'élégant coupé 2200 Allemano, le petit Spyder 207/A, la berlinette 750 MM, et le joli coupé Abarth 850 Scorpione ....





Depuis la fin de la guerre, les carrossiers italiens imposent sans réelle concurrence leur vision du design automobile. Ghia, Touring et PininFarina sont les maîtres incontestés. Quelques outsiders savent aussi se faire remarquer comme Giovanni Michelotti qui signe le dessin de la Cunningham C3 Continental. Les américains feront encore appel à ses services par l'intermédiaire du groupe Chrysler qui à partir d'un dessin de Michelotti produira la Dodge Zeder présentée à Turin en 1953 ....





Après-guerre, les grandes marques françaises de prestige sombrent les unes après les autres. Les grosses cylindrées disparaissent, mais une poignée d'artisans vont se satisfaire des petits moteurs fabriqués par Panhard, Simca ou Renault pour assouvir leur passion et Jean Rédélé est de ceux-là. La Rédélé Le Marquis dont les lignes sont l’œuvre de Michelotti est exposée à l'Auto Show de New York en janvier 1954. Plus tard Rédélé transformera sa marque en Alpine et confiera encore le design de ses nouvelles berlinettes Alpine A 106 et Alpine A 108 à Giovanni Michelotti ....





Au début des années 60, Giovanni Michelotti va dessiner la superbe Maserati 5000 GT qui sera confiée à la carrosserie Allemano. Cette voiture construite à seulement 22 exemplaires s'adresse aux personnes les plus riches de la société, pour qui une 3500 est trop commune. Évolution de la 3500 GT, la Maserati Sebring construite à 591 exemplaires est commercialisée en 1963. Sa carrosserie produite par Vignale sur un dessin de Michelotti paraît bien plus moderne que celle de sa devancière ....





Giovanni Michelotti va bien sur également travailler pour Fiat pour qui il dessinera au milieu des années 50 la très étonnante Fiat V8 Démon Rouge. Cet insolite coupé dessiné par Michelotti se distingue par son pare-brise panoramique, sa lunette inversée et sa casquette en prolongement du toit. En 1966, Michelotti expose au Salon de Genève un insolite coupé 2 + 2 Fiat 2300 S pourvu de roues à rayons et de phares semblables à ceux de l'Opel Kapitän. Plus tard, vers la fin des années 60, le styliste propose deux nouvelles interprétations assez proche de la Fiat 850. Enfin, Michelotti dévoile au Salon de Genève 1969 un coupé Fiat 125 aux lignes assez novatrices dont l'arrière étonne par la forme plutôt originale du coffre ....





Un autre constructeur transalpin, Lancia, fera également appel au talent de Govanni Michelotti en lui confiant dès 1957 le dessin d'une variation de sa vieillissante berline Appia pour la transformer en cabriolet Lancia Appia Convertible. Présenté au Salon de Turin, ce cabriolet est bas, racé et aux antipodes du style sévère de la berline née en 1953. Jusqu'en 1962, ce ne sont pas moins de 1.586 exemplaires qui trouvent preneurs, malgré un prix de vente très élevé. Au Salon de Genève 1962 est présentée une nouvelle version de la Lancia Flavia Convertible. Ses lignes sont dues à Michelotti, et il s'agit d'une des rares décapotables à quatre places du marché. La Flavia cabriolet s'adresse à une clientèle choisie, elle sera produite en 1.601 exemplaires jusqu'en 1967. En 1974, Giovanni sera chargé d'embellir et aussi de moderniser la triste berline Beta, il va donc dessiner l'insolite Lancia Mizar ....





Giovanni Michelotti dessinera aussi des voitures pour de très nombreux autres constructeurs aussi bien sur le marché européen que pour les États-Unis ou aussi le Japon. Il proposera par exemple sur le marché Japonais la berline Prince Skyline commercialisée à partir d'avril 1962, en version cabriolet et coupé. Il présente également à Turin en 1963 le petit spider Neckar StTrop 1200 S construit sous license OSI. Michelotti va encore créer ce superbe Coupé Jaguar D équipé de tous les accessoires mécaniques de la marque. Il dessinera aussi la Zeta, cette insolite automobile australienne sans portes équipée d'un moteur ZF. Mais aussi la Hino Contessa japonaise en version berline et coupé. En 1965, la Ford Anglia Torino destinée au marché du Benelux et de l'Italie. Plusieurs Ferrari sur commande de Luigi Chinetti ou de Felber seront aussi étudiées par Michelotti. On lui doit également des modèles originaux mais moins courants pour Volvo, Daf, Matra, Lotus ou DKW ....





Giovanni Michelotti sera un designer attitré de BMW dont il dessinera quasiment toute la gamme dans les années 60. Il est sollicité en 1957 pour proposer un aspect plus moderne aux productions bavaroises. Sa première création significative est la BMW 700, dans ses différentes versions de carrosseries, coach, cabriolet et coupé. Suivra ensuite le très élégant coupé BMW 507 exposé au Salon de Turin 1959. C'est toujours lui qui dessinera les berlines BMW 1500 et BMW 1800 assez largement influencé par la Chevrolet Corvair. On lui doit encore pour le compte de BMW, la 600, la 1600, la 2002, ou la 3200, qui ont largement participé au positionnement de la marque sur le marché mondial en tant que fabricant de voitures de sport ....





La plus importante collaboration de Giovanni Michelotti avec un constructeur sera celle qu'il va entretenir avec la marque britannique Triumph dont le tout premier modèle, le coupé Triumph Italia sera présenté au Salon de Turin en 1958 en combinant un châssis et une mécanique ayant fait ses preuves avec l'élégance d'une carrosserie italienne. Rapidement va suivre la Triumph Herald disponible en berline deux portes, coupé, cabriolet et break, et qui préfigure une longue collaboration avec le constructeur anglais durant les années soixante. Il va aussi dessiner le roadster Triumph TR4 avec quelques trouvailles qui ont fait date dans l'histoire de l'automobile, comme les phares intégrés à la calandre et munis d'une petite visière concédée par le capot. il signe encore les lignes de la Triumph Spitfire dévoilée au Salon de Londres 1962. On lui doit encore les berlines Triumph 2000 et 2500 PI, les coupés Conrero et Vitesse, puis les berlines 1300 et 1500 suivies de la fameuse Triumph Dolomite Sprint à vocation sportive qui terminera sa carrière en 1980 ....


Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube
- © Michelotti - © Carcatalog





L'atelier de Giovanni Michelotti ...



Giovanni Michelotti Designer ...





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samedi 20 septembre 2014

Publicités automobiles artistiques







Dans les années 30 et 40 et donc avant la seconde guerre mondiale, l'automobile, qu'elle soit ordinaire ou même de gamme moyenne, était un moyen de transport encore réservé à la classe supérieure voir à une élite. Les différents constructeurs avaient donc adapté leur publicité spécifiquement à cette clientèle, avec des graphismes assez sophistiqués à tendance plutôt chic et classe.
Après guerre les choses vont radicalement changer car la production en grande série de modèles populaires rendait la voiture accessible au plus grand nombre et donc fatalement cela allait donner l'occasion à de nombreux dessinateurs et illustrateurs de toucher une cible beaucoup plus vaste.
Les nombreux progrès technologiques de la photographie couleurs et des métiers de l'imprimerie ne permettaient certes pas encore de sublimer sur papier l'élégance des nouvelles automobiles, mais pour illustrer les catalogues publicitaires, jusqu'au milieu des années 60, les constructeurs vont faire appel à une foule d'artistes connus ou moins connus pour composer d’innombrables œuvres graphiques plus alléchantes les unes que les autres.
Ces superbes créations artistiques étaient parfois surchargées de couleurs chatoyantes afin de mieux séduire les acheteurs potentiels. Tout était permis, ainsi les proportions pouvaient ne pas être respectées mais volontairement exagérées ou du moins amplifiées dans le but de faire paraître ces autos soit plus larges, soit plus basses voir même plus longues que dans la réalité afin de les sublimer.
Tous les artifices étaient utilisés, ainsi l'environnement et les décors eux mêmes représentaient souvent une famille heureuse à la montagne ou à la mer, un couple en promenade dans une voiture de sport et donc ces compositions pourvues d'une certaine simplicité très étudiée rendait ces nouvelles publicités plus accessibles et plus attrayantes.

Voici une petite sélection vintage de quelques exemples vraiment très kitch des constructeurs de l'époque pour un petit voyage bucolique dans leur univers chatoyant et coloré (Cliquez sur les images pour agrandir) .... ....


- * Alfa Romeo 1900 - 1958 ...

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- * Austin A105 - 1959 ...

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- * Borgward Isabella - 1954 ...

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- * Daf 600 - 1962 ...

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- * Ford V8 - 1935 ...

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- * Jaguar Type E - 1961 ...

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- * Mercedes Benz 220 - 1954 ...

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- * MG TF - 1955 ...

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- * NSU Prinz - 1960 ...

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- * Opel Kapitan - 1951 ...

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- * Peugeot 203 - 1955 ...

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- * Saab 93B - 1958 ...

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- * Sabra Sport - 1962 ...

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- * Triumph TR2 - 1953 ...

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- * Vauxhall Cresta - 1956 ...

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- * Volkswagen Karmann Ghia - 1958 ...

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Source : © - Google image





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lundi 23 avril 2012

Volvo 480 - 1985



VOLVO 480 GT ….








La marque « Volvo », considérée de nos jours comme le symbole d’un certain perfectionnisme scandinave, naquit dans les années 20 grâce à deux collaborateurs de la société SKF spécialisée dans les roulements à billes . Avec des méthodes modernes de construction et un soin particulier apporté au montage, la firme va s’imposer sur son marché sans avoir choisi la voie de moteurs puissants ou des lignes de carrosseries innovantes, un demi siècle au service de la qualité et de la sécurité . Le succès de « Volvo » est probablement dû au fait que ses voitures bien que produites en série avaient un caractère original, un confort enviable, une robustesse éprouvée et un fonctionnement quotidien sans soucis ….





Que Volvo soit dorénavant aux mains d’un groupe chinois n’empêche nullement la marque suédoise de célébrer son passé, la preuve avec la célébration des 25 ans de la 480 . En 1985, lorsque la Volvo 480 fit son apparition, la gamme du constructeur ne comptait que des propulsions car depuis les débuts de la marque en 1927, la propulsion était la norme chez Volvo Car Corporation . Et enfin en octobre 1985, Volvo publiait la photographie de sa première traction avant, la 480 ES, et se lançait dorénavant dans une nouvelle voie technique et finalement depuis 1998, toutes les Volvo sont des tractions avant ou des voitures à quatre roues motrices . En fait le projet qui devait remplacer sur le long terme la gamme 340/360 mais également les familles 240 et 760/740, fut baptisé Galaxy et conduisit aux séries 400 et 850 . Le travail fut mené sur deux fronts, un premier chez Volvo Car Corporation à Göteborg pour la grande voiture et le second chez Volvo Car B.V. aux Pays-Bas pour les modèles compacts . Au final, la Volvo 480 fut le premier représentant d’une toute nouvelle génération de produits émanant de Volvo Car B.V., la filiale néerlandaise de Volvo Car Corporation dont les installations d’assemblage se situent à Born ….





Le développement de l’étonnante Volvo 480 a commencé sous l'égide de Dan Warbin, à partir de 1979 au sein de Volvo Hollande, en vue d'une production dans l'usine de Born aux Pays-Bas dans la province du Limbourg près de Maastricht, ex-usine de DAF rachetée par Volvo en 1973 . Le design fut confié au département style de Volvo Hollande, dirigé par Robert Koch, mais à l'origine celui-ci était en compétition avec le département design de Volvo Suède, dirigé par Jan Wilsgaard, ainsi que deux célèbres agences italiennes, Bertone et Coggiola . La carrosserie est de type coach, 3 portes avec 2 portes latérales et un hayon . Le dessin avant se rapproche de celui d'un coupé, tandis que l'arrière évoque la forme d'un break . On appelle parfois break de chasse cette architecture particulière, surtout pour des empattements plus longs . Sa silhouette fait référence au 1er break de chasse de la marque, qui a connu ses heures de gloire au début des années 1970, la fameuse Volvo 1800 ES . Pour finir, la Volvo 480 fit ses débuts officiels au Salon international de l’Automobile de Genève ....





Si la Volvo 480 était différente des autres modèles de la marque, ce n’était pas seulement qu’une question d’architecture mécanique à roues avant motrices . Il y avait aussi sa forme en coin, ses lignes épurées, sa configuration 2+2, son allure de break de chasse à deux portes et son hayon tout en verre . Il y avait aussi ses phares escamotables et sa calandre traditionnelle Volvo à motif diagonal ramenée à une esquisse reléguée sous le bouclier frontal . Sa carrosserie était signée du designer néerlandais John De Vries, le Britannique Peter Horbury ayant été chargé de l’habitacle . Certaines caractéristiques exclusives propres à la 480 furent même introduites comme par exemple la serrure qui a été placée dans un endroit peu courant . Cet emplacement est dû au fait que les techniciens ont dit ne pouvoir faire un mécanisme de vitre suffisamment solide sans qu’une partie du guide de la vitre ne soit visible et donc on peut noter que ce triangle a un côté parallèle avec la vitre triangulaire à l’avant de la porte . Une fois ce triangle mis en place, les stylistes s’en sont alors emparés en y plaçant la serrure . Un des aspects positif de cet emplacement est que la serrure est alors située à une hauteur plus pratique et que l’on ne risque pas de rayer la peinture lors de l’ouverture ou la fermeture de la voiture . Une autre caractéristique inédite retenue alors sur la Volvo 480 fut le prolongement de la lunette arrière par les blocs optiques ainsi que l’adoption d’un essuie-glace intégré ....





Depuis le début des années 70, Volvo collabore avec Renault et Peugeot à la construction d’un V6, le fameux PRV . La coopération avec Renault se poursuivra à partir 1979 dans le cadre d’un accord industriel pour la fourniture de moteurs de 1,4 litre et 1,7 litre . Sur la Volvo 480, c’est donc ce moteur à 4 cylindres en ligne d’une cylindrée de 1,7 litre d’origine Renault qui développe une puissance de 110 chevaux à 5500 tr/min et un couple de 165 Nm à 3500 tr/min qui fut choisi . Ce moteur à arbre à cames en tête et injection électronique, était installé transversalement, une autre première pour Volvo, et entraînait les roues avant par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports ou sur option une boite automatique . Le millésime 1988 vit apparaître une nouvelle version, plus puissante car turbocompressée, équipée d’un turbo à commande électronique et intercooler, la Volvo 480 Turbo développait 120 chevaux pour une vitesse maximale dépassant les 200 km/h ....





Caractéristiques techniques :

  • Moteur : 4 cylindres en ligne
  • Cylindrée : 1.7 Litres
  • Puissance : 110 chevaux à 5500 tr/min
  • Couple : 165 Nm à 3500 tr/min
  • Vitesse : 190 km/h
  • Poids : 1050 Kg






Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube



La « Volvo 480 », c'est ça ...



La « Volvo 480 », c'est ça ...






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