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mercredi 9 décembre 2015

Philippe Charbonneaux Design







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Philippe Charbonneaux, qui est né à Reims le 18 février et mort à Saint-Dizier le 4 juin 1998, est un talentueux designer industriel français qui était spécialisé dans l'automobile. Cet homme hors du commun fascine autant les passionnés de design que les passionnés d’automobile. Bien que la scolarité de Philippe est été vraiment difficile car jeune garçon il avait la tête en l'air et passait déjà son temps à dessiner des avions, sa véritable passion était l'automobile. Ce designer encore trop méconnu de nos jours malgré la qualité de l’ensemble de son travail est, grâce à sa famille, entré enfin au Musée de l'Automobile de Reims ou son œuvre est exposée ....





Jeune homme, durant ses temps de loisirs, Philippe Charbonneaux va proposer aux grands carrossiers parisiens en vogue à l'époque comme Franay, Figoni et Falaschi, ou Saoutchick, ses tout premiers dessins de voitures et c'est d'ailleurs Figoni qui le présenta à Delahaye après guerre. Pendant la guerre, Il va effectuer son service militaire dans l'armée de l'air de 1937 à 1939 ou il occupe tout son temps libre en réalisant de nombreuses gouaches des avions engagés dans le conflit. A la fin de la guerre, ses dessins illustraient de plus en plus souvent les couvertures de magazines comme Science et Vie, l’Équipement Automobile, le Monde Illustré, etc ... C'est finalement grâce à ces couvertures, qu'il va se faire connaître et que la grande firme Delahaye va lui confier à partir de 1947 l'illustration de catalogues publicitaires ....





En 1948, Philippe Charbonneaux va finalement franchir une étape très importante dans sa carrière. En effet, la marque Delahaye conquise par toutes ses illustrations de catalogues publicitaires décide de lui confier la modernisation du style et du design de ses voitures. Il se met à l'ouvrage avec talent, et il redessine la silhouette générale de la Delahaye 235 en intégrant astucieusement les ailes et les phares dans un seul ensemble. Il venait d'imposer un style tout à fait nouveau à une époque où tout était encore à faire. C'est à cette époque que le pilote Jean Pierre Wimille sollicitait également Charbonneaux pour dessiner la carrosserie d'une voiture qu'il projetait de produire en petite série. Cette automobile devait être légère et rapide, elle devait aussi proposer trois places de front avec le conducteur au centre, et disposer d'un moteur central arrière. L'aérodynamique était un élément majeur de l'étude et finalement la Wimille fit sensation au salon de Paris en octobre 1948 ....





En 1949, Philippe Charbonneaux est repéré par le géant Américain Général Motors qui le recrute pour une période d'essais de 6 mois. C'était la plus grande époque de Harley J. Earl, le flamboyant patron du design de la GM, toujours à la recherche de nouveaux talents. La GM projetait alors de s'ouvrir plus largement vers le marché Européen, et la sensibilité reconnue du tout jeune designer français ne pouvait être qu'enrichissante pour le département géré par Earl. Mais Charbonneaux déchanta rapidement face aux méthodes de travail américaines car le style y était traité à la chaîne. Le dessinateur n'était responsable que d'un élément du dessin de la voiture, et non de la globalité du design. Au terme de sa période d'essai, malgré toutes les supplications de GM, il décide de plier bagage et de rentrer en France tout en revendiquant fièrement la paternité du design de la jolie Chevrolet Corvette ....





De retour en France au début des années 50, Philippe Charbonneaux va être contacté par Rosengart pour finaliser le dessin de la face avant du nouveau break Vivor que la marque s'apprêtait à commercialiser ainsi que du design général de la mignonne petite Ariette qui sera présentée au salon de Paris en 1951. Il va aussi assurer avec talent l'illustration des catalogues publicitaires du constructeur, mais déjà les jours des Rosengart étaient comptés et la marque cessera rapidement son activité. C'est donc au début 1953, qu'il va ouvrir son propre cabinet d'esthétique industrielle à Paris ou il sera assisté par un jeune styliste alors débutant du nom de Paul Bracq. A cette époque, Philippe fut un véritable "touche à tout" et il travailla dans des domaines différents et très variés tels que l'électroménager, les jouets, la bureautique, la papeterie, le matériel de manutention ou le mobilier urbain ....





Les années 50 s'ouvraient sur une période très faste pour la création de véhicules publicitaires car avec le retour de la caravane du Tour de France, la demande des industriels était importante. Philippe Charbonneaux va profiter de cette aubaine et va même révolutionner ce milieu, en imaginant des véhicules très futuristes, à l'aérodynamisme novatrice et au look accrocheur. Bien que cette période euphorique fut de courte durée, il va concevoir des engins qui vont marquer durablement ce créneau et qui seront construits pas des carrossiers connus comme Le Bastard, Heuliez ou Antem. Un excellent ami, Delahaye, fut pour lui et un client régulier qui l'encourageait à persévérer et ses travaux pour ce constructeur automobile furent nombreux jusqu'à sa disparition en 1954. C'est aussi à cette époque que les plus illustres carrossiers, Saoutchik, Dubos, Letourneur et Marchand, Chapron, Antem ou Franay donnaient forme aux croquis et aux gouaches de Charbonneaux ....





En 1955, Philippe Charbonneaux va recevoir un prix remis par le Groupement Français de la Carrosserie. Il va profiter des années 60 pour dessiner des tracteurs agricoles pour Renault, des cabines de camions pour Unicet, Berliet, Bernard ou Willeme, mais également des embarcations pour la plaisance, des engins militaires, des véhicules d'incendies ou des autobus pour Sovam. En 1960, Renault, se trouvant dans une impasse pour élaborer sa future R-8, décide de prendre conseil auprès du styliste indépendant et le résultat va combler la régie, puis les clients, si l'on en juge par la réussite commerciale de la voiture. Encouragée par ce succès, Charbonneaux fut chargé par la direction de Renault de créer une équipe de style. Il était autorisé à conserver son cabinet, à condition de ne pas engranger d'autres nouveaux contrats. Finalement, en janvier 1963, Philippe va quitter la régie en ayant imaginé et dessiné le profil à la manière d'un boomerang de la future R-16 qui ne sortira qu'en 1965 ....





A partir des années 70, Philippe Charbonneaux va prendre un peu de recul, en s'intéressant à l'histoire de l'automobile. Il avait eu pour habitude de conserver un exemplaire de chacun des véhicules dont il avait signé le design et au fil du temps, d'autres voitures ayant marqué l'histoire de l'automobile française rejoignirent le musée qu'il venait d'ouvrir à Reims. A la fin de sa vie, Charbonneaux s'intéressa aux questions de sécurité routière. De ce travail de recherche vit le jour l'étonnante Ellipsis, présentée au Mondial de Paris en 1992. Celle ci innovait sur de nombreux points, pas d'angle sur la face avant pour éviter les chocs frontaux, quatre roues positionnées en losange, un rayon de braquage exceptionnel, une position de conduite centrale, etc ... En collaboration avec le styliste connu Franco Sbarro sept prototypes furent construits, tous très différents. La 7ème Ellipsis à trois place est motorisée par un 6 cylindres Porsche et sa vitesse maximale théorique est de 300 km/h, grâce à un design soigné et une étude aérodynamique très poussée ....



Sources : © Wikipédia - © Google Images - © YouTube - © Carcatalog




Philippe Charbonneaux - Designer ...



Musée automobile Charbonneaux ...





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mercredi 21 octobre 2009

Les camions au 1/43 ième






Les plus assidus d’entre vous savent très bien que je parle assez régulièrement sur ce blog de la sensationnelle collection des « Miniatures de Michel Vaillant » comme par exemple sur ce billet . Cette superbe collection qui nous est proposée par Graton Editeur et la société Altaya vient de proposer aux abonnés un troisième cadeau vraiment sympa, un poids lourd mais bien sur de la marque Vaillant . En fait il s’agit de la réplique exacte au 1/43° du camion des transports Benjamin Vaillant que l’on voit circuler dans l’album Route de nuit, les passionnés vont vraiment apprécier car la miniature est vraiment géniale, très fidèle et bien finie ….





Pour ceux qui malheureusement ne seraient pas abonnés à la collection complète mais qui adorent les camions, pas de panique . Voici ci-dessous une copie d’un bon de commande qui permet d’acheter indépendamment ce super camion pour la modique somme de 35 € port compris . Cela devrait vous permettre de sauver l’affaire d’autant que les quelques photos qui suivent devraient finir par vous convaincre ….







Puisque l’on est dans les camions et en même temps chez Altaya, restons-y car ils ont eu la bonne idée de produire une série spéciale Les camions d’autrefois qui est vraiment très intéressante ….





Les Camions d’autrefois est une collection de modèles réduits inédits . Vivez l’aventure de la Route avec ces géants qui ont sillonné le monde trois décennies durant - 1950, 1960 et 1970 . Ces camions sensationnels parmi les plus emblématiques « roulent » encore dans toutes nos mémoires . Ces miniatures en métal injecté sont des reproductions fidèles des véhicules conçus par les plus grandes marques . Une collection de miniatures de la plus haute qualité à l'échelle 1/43 dans laquelle vous vous retrouverez tous les types de camions : de transport, frigorifiques, citernes, cuves, ridelles, etc ….

Chaque modèle de camion proposé présente sa fiche technique avec toutes les caractéristiques, accompagnées d’illustrations détaillées, les hauts faits, les anecdotes et les légendes qui s’y rattachent . Laissez-vous impressionner par ces géants de la Route grâce à un contenu éditorial complet et richement documenté . Entrez dans l’univers passionnant de cette collection unique et exceptionnelle qui vous révèlera tous les secrets et curiosités du monde routier . Parcourez trois décennies de notre histoire à bord de ces authentiques et imposants véhicules et découvrez les modèles les plus emblématiques des marques les plus prestigieuses à travers de magnifiques photographies et des fiches techniques complètes ....

  • - BERLIET GLR « Calberson »
  • - VOLVO N88 « Lait Mont-Blanc »
  • - UNIC ZU « Sanders »
  • - CITROËN U55 – 60 « Transports De Bestiaux Marquaire »
  • - MERCEDES-BENZ L911 « Jean Lefebvre »
  • - SAVIEM JM240 - CAB 840 « Meledo »
  • - BERLIET GAK « Viniprix »
  • - PEGASO COMET « Naranjas Yolanda »
  • - BERNARD TD 180 « Transports Mazet »
  • - FIAT 643-690 « Agip »
  • - RENAULT FAINEANT F « Transport de Fourrages et Paille Jmg Transport »
  • - SCANIA 140 V8 « Interflora »
  • - WILLEME LC610 NEZ DE REQUIN - « Ridelles Hautes Bach »
  • - SAURER D330 - Frigo - « Coop »
  • - BERLIET GLA/GLB - Transport de Cheveaux
  • - MERCEDES BENZ LP333 - Plateau Bache- Khune & Nagel
  • - UNIC ZU42 DONON / ZU47 SAVERNE - Plateau Bouteille
  • - BERLIET STRADAIR - Fourgon - Demenagements Huet
  • - PANHARD MOVIC - Plateau Bache - SNCF - 1951
  • - DAF A2600 - Citerne Alimentaire - Chocolat Calleba






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